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Anonymous
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Sam 3 Déc - 13:34

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Eliott et Charlotte

Impossible. Impossible de dormir. J’avais eu du mal à fermer l’œil depuis la soirée de hier soir. Depuis tout ce que j’avais appris, sur facebook. Pas tant que ça finalement, mais assez pour rendre ma soirée terrible.
J’avais passé la moitié de la nuit appuyé contre ma fenêtre de chambre à fumer des cigarettes, incapable de faire autre chose.
Quand Eliott m’avais appris la vérité sur son départ, ce qui lui était arrivé, tout ce qu’il s’était passé. J’avais d’abord eu du mal à respirer, et puis j’avais eu envie de tuer quelqu’un, envie de vomir et puis enfin, je m’étais calmé. J’étais dans un état relativement second. Je n’arrivais pas à réaliser ce que se passait en ce moment ; ce qui s’était passé.
Pire, je ne savais même pas comment j’allais faire pour aider Eliott. Comment j’allais faire pour l’aider à gérer tout ça. J’espérais juste qu’il savait que j’étais là, quoi qu’il arrive, j’étais là.
Imogen m’avait dit qu’il fallait que je sois forte pour lui, c’était plus facile à dire qu’à faire ; même si je savais qu’elle avait raison.
Je pris une douche, histoire de me rafraichir les idées, j’enfilais un boyfriend jean, un tee-shirt, des Converses et ma veste.
Je regardais ma montre, le jour s’était levé depuis un moment maintenant, c’était l’heure d’aller chercher Eliott à l’aéroport. J’avais vraiment paniqué depuis qu’il était parti, m’imaginant le pire sur son départ. J’avais eu peur qu’il ne revienne pas, qu’il ne le veuille pas ; et qu’est-ce que j’aurais fait sans lui ? J’avais besoin de lui. C’était égoïste, je savais maintenant qu’il était parti parce qu’il se sentait mal ici, après la soirée de mercredi. Mais le savoir loin de moi, j’avais du mal à le supporter.
J’avais pris la voiture, en route, j’avais fumé deux nouvelles cigarettes. Arrivée à l’aéroport, je chercher mon petit-ami du regard. Je redoutais plutôt le moment de le voir. Comment j’allais réagir ? Comment lui allait réagir. Je savais pertinemment que maintenant les choses allaient être différentes, Imogen me l’avait dit ; mais différentes comment ? Jusqu’à quel point ?
Au bout de quelques minutes, je repérais Eliott au loin, au milieu de la foule. Je m’approchais de lui, silencieusement. « On rentre ? » disais-je, doucement.
On reprit alors la route en sens inverse, remontant dans la voiture, je roulais en direction de chez Eliott, dans le silence. Arrivé là-bas, j’étais contente de voir que sa coloc’ n’était pas là. Pas que je n’avais pas envie de la voir (un peu quand même) mais ce n’était pas vraiment le bon moment.
Je laissais Eliott rentrer dans son appartement, je refermais la porte derrière moi et restais appuyée contre celle-ci. Est-ce qu’il fallait que je parte ? Est-ce qu’il fallait que je reste ?
Je voulais serrer mon petit-ami dans mes bras, mais je me doutais que ce n’était pas la meilleure solution.
J’attendais juste qu’il dise quelque chose...
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Anonymous
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Sam 3 Déc - 20:27

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Charlotte & Eliott

La soirée du mercredi avait été terrible, peut-être une des pires journées de ma vie. Sevan m’avait gentiment offert un job, que j’avais accepté car même si je n’avais pas besoin d’argent je désirais me responsabiliser un minimum. L’argent pouvait presque tomber du ciel chez moi, j’avais la chance d’avoir des parents avec les poches remplies d’argent et je savais qu’ils pouvaient me prêter voire même me donner de l’argent à tout moment, seulement je voulais être libre et faire les choses par moi-même, me détacher de l’étreinte de mes parents et vivre à ma manière. Mercredi n’avait pas été mon premier jour, cela faisait déjà quelques jours que je bossais à l’Elbo Room et jusqu’ici je n’avais été impliqué dans aucune affaire. Cela n’avait pas duré très longtemps … Mercredi, alors que je travaillais consciencieusement, un client attira mon attention. Il demanda plusieurs boissons à la suite, qu’il paya toutes, avant de payer sa tournée. Il insistait pour que je boive un verre avec lui, je refusais d’abord catégoriquement : C’était interdit dans les clauses du contrat que Sevan m’avait fait signer, et je ne pouvais pas faire confiance à ce type que je ne connaissais pas. Pourtant je voyais sur son visage des traits violents, ses poings se serrer, ses sourcils se froncer. Je devinais que si je le lui refusais une seconde fois il s’en prendrait à moi, et il n’y avait pas photo : Il m’écraserait en deux secondes. Je tenais à ma peau, alors pour lui faire plaisir et pour me sauver je buvais ce fichu verre. A partir de ce moment, je ne me souvenais plus de ce que je faisais, et je n’ai toujours aucun souvenir de l’heure qui a tourné sur ma montre. Ahren est venu me chercher quand j’errais dans la rue, perplexe et surtout très perturbé, et c’est lui qui m’a fait ouvrir les yeux sur ce qui s’était produit une fois que nous étions partis avec Ari hors de San Francisco. Cette vision me rendait dingue, je me sentais sale et ne désirais même plus sortir. J’avais l’impression que tout le monde me regardait de travers, je ne supportais plus qu’on me touche ne serait-ce que pour une accolade bien que connaissant la personne, était effrayé à chaque chose imprévue et à l’idée de sortir, et dormais mal la nuit, harcelé de cauchemars. Je devinais pourtant que ce n’était que le début. Ça aurait pu être la fin. Vivre enfermé ne rime à rien, Ahren me l’avait bien dit, et j’avais décidé d’en terminer. Evidemment, on m’empêcha de sauter de ce maudit pont, mais je n’étais pas convaincu que ma vie mérite encore d’être vécue. Ahren ne supportait pas ce climat et pensait qu’il était nécessaire que je rentre, que je sois entouré de mes proches. Je ne voyais pas les choses ainsi. Où nous étions, j’étais sûr de ne pas recroiser l’homme qui m’avait fait du mal, et même si Ahren n’avait rien de tendre je me sentais relativement en sécurité à ses côtés. Ahren s’en fichait éperdument et décidait de me jeter dans le premier avion pour San Francisco. Je ne voulais pas être un boulet, ni pour Ahren, ni pour mes proches à San Francisco, et je risquais de l’être. J’allais même l’être à coup sûr.

J’étais là dans l’avion, replié dans le coin de mon siège et terrifié par l’homme assis à mes côtés et regardais les terres américaines à travers le hublot à ma gauche, alors que mon cœur battait la chamade. Je pensais encore à cette soirée, elle restait incrustée dans mon esprit et refusais de s’évanouir, je n’en pouvais déjà plus. Je me sentais complètement condamné. Comment allais-je faire avec Charlotte, avec Kasia, avec Imogen, avec mon frère, avec Lilas ? Comment allais-je faire pour retourner au travail ? Ma vie était foutue, foutue à cause d’un pauvre type et d’une fichue soirée, d’un putain de verre, à cause de moi. C’était à cause de moi, tout ça ne serait pas arrivé si j’avais respecté les règles de mon supérieur. J’étais un crétin, un pur crétin, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Une hôtesse de l’air annonça que nous allions atterrir d’ici quelques minutes alors que mes yeux parcouraient l’horizon. Je ne bougeais pas, même lorsque nous atterrîmes, et restais sur mon siège complètement plongé dans mes pensées noires. Un stewart s’approchait de moi et me parla, je n’entendais pas ce qu’il disait et restais figé. Il posa sa main sur mon épaule, je me retournai et poussa un cri. Ma main se leva et donna une claque violente sur son visage. Je le regardai, terrifié et désolé et balbutiais. Je … Je … Je ne savais plus quoi dire. Ma vie ne pouvait pas se résumer à cela. Je me levai et me mis à courir dans l’allée jusqu’à sortir de l’avion et me dirigeai vers les bagages d’un air affolé. Trop de monde autour de moi, je me sentais trop opprimé, trop paniqué pour me calmer tout seul. J’attrapais à la va vite ma valise et sortais rapidement de l’aéroport. Un taxi s’arrêta à ma hauteur et me demandais si j’avais besoin d’être emmené. Je me mis à fuir, les yeux ronds de frayeur, et cherchais Charlotte. Pourvu qu’elle soit là. Elle était là, heureusement, et s’approcha de moi pour me signifier sa présence. J’étais légèrement soulagé, et m’en voulais tellement pour ne pas l’enlacer ou l’embrasser comme nous avions pu le faire par le passé. Je ne m’en sentais pas capable, je m’en voulais pour rendre mes proches malheureux. Alors qu’elle me demandait si je voulais rentrer, je hochais la tête en silence et montais dans la voiture. Je ne prononçais aucun mot tout le long du trajet et m’enfonçais dans mon siège. Une fois arrivés, je rentrais dans l’appartement, suivi de Charlotte et posais mes affaires. Le silence était pesant, aucun de nous deux n’avait parlé depuis l’aéroport. Je me décidais alors à parler d’un air hésitant et surtout perturbé. Je… Je suis désolé d’être parti comme ça, d’être comme ça. Je suis désolé pour tout … Je l’étais, sincèrement. Je m’en voulais tellement pour ce que j’avais fait, je m’en voulais pour ce qui allait arriver, je m’en voulais pour ne pas avoir refusé. Je m’en voulais pour tout, c’était de ma faute, j’avais tout gâché. Je n'osais même pas regarder Charlotte alors que je m'excusais, je n'étais qu'un lâche.

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Anonymous
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Sam 3 Déc - 21:28

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Eliott et Charlotte

Il fallait que je reste forte et sereine. Ce n’était pas moi qui avais été agressée. A cette idée, un haut le cœur s’emparait de moi. J’avais envie de vomir mes tripes.
Si je mettais les mains sur ce mec, Dieu est témoin que je le frapperai jusqu’à ce qu’il meurt. J’en étais capable, je le savais.
Je ne m’imaginais pas rester calme devant l’homme que venait de tout ruiner en quelques instants.
Eliott et moi venions de remonter la pente de l’avortement. Surtout moi. J’avais eu tellement de mal à refaire surface après ça. J’avais mis quelques temps avant d’arrêter de broyer du noir et de m’en vouloir, de me détester.
Ces derniers temps le calme était revenu, pour nous deux. Mais tout ça c’était fini maintenant. Et je savais que le pire restait à venir pour nous deux. Eliott avait été là pour moi, c’était à mon tour maintenant…
Je voulais que mon petit-ami sache que j’étais là pour lui, que je ferai tout pour l’aider.
Le trajet de l’aéroport jusqu’à chez Eliott s’était fait dans un silence de plomb. Mais je n’avais rien fait pour changer ça, j’avais voulu le laisser s’adapter à son retour ici, à San Francisco. J’étais restée muette ; et de toute façon, qu’est-ce que je pouvais dire ?
J’étais maintenant toujours adossée contre la porte, dans l’appartement d’Eliott. On ne s’était pas touché, on ne s’était pas parlé.
Mon cœur était si serré que j’avais parfois du mal à respirer. J’avais l’impression que quelqu’un avait resserré sa main autour de mon cœur et prenait un malin plaisir à serrer de plus en plus fort. Ma tête tournait.
Je m’en voulais tellement de rester là, sans rien faire. Je ne le quittais pas des yeux, tout en essayant de me concentrer sur ma respiration, de la réguler. Au bout de quelques minutes, Eliott fini par briser le silence qui s’était installé entre nous.
Je le regardais. Il s’excusait. Vraiment ? Les larmes envahissaient mes yeux, je pinçais les lèvres, aussi fort que je pouvais. Je détournais les yeux quelques secondes le temps de reprendre mes esprits et de faire disparaitre les larmes logées aux coins de mes yeux.
« Ne dis pas ça. S’il te plait, ne dis pas ça. » murmurais-je. J’ajoutais « C’est moi… je m’en veux tellement de ne pas avoir été là pour toi depuis mercredi. Si tu savais comme je m’en veux. Excuse-moi. Je me trouve tellement conne de m’en être pris à toi quand tu m’as dit que tu étais parti, sur facebook…»
Je me redressais de la porte. Est-ce que je devais aller vers lui ? J’avais peur de faire quoi que ce soit. De bien ou de mal. J’étais perdue. Complètement perdue.
Je décidais de m’approcher doucement. Je le regardais. Je voyais ses yeux perturbés, j’aurais fait n’importe quoi pour ôter cette expression de son visage.
Je voulais que tout redevienne comme avant, mais je savais que c’était impossible. Que ça n’arriverai plus, maintenant. A nouveau, mes yeux s’embrumaient, j’inspirais pour me calmer.
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Sam 3 Déc - 23:47

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Charlotte & Eliott

Tout commençait à s’arranger entre Charlotte et moi, et il fallait toujours que tout vole en éclat. C’est comme jouer au jeu de l’oie et toujours revenir en arrière à la case départ. Comme des montagnes russes, un jour c’est parfait, le lendemain est terrible. L’avortement de Charlotte avait été dur à encaisser, c’était le bas de la montagne, mais nous avions pu résister à ça, j’avais fini par être là pour elle. Nous avions remonté la montagne, et voilà que je redescendais au plus bas et entraînais non seulement Charlotte mais aussi Imogen et mes autres proches. J’étais un crétin fini.

Je sentais une certaine émotion chez Charlotte lorsque je m’excusai auprès d’elle. Je relevais la tête légèrement pour la regarder du coin de l’œil et l’observais ravaler ses larmes. Exactement ce que je ne voulais pas. On pleurait à cause de moi, je ne voulais pas que cela soit le cas. Je ne voulais pas être le provocateur de douleurs, le ressasseur de mauvais souvenirs, celui qui faisait culpabiliser tout le monde, ou celui qui attirait la pitié sur lui. Je ne voulais pas, et pourtant c’était mal parti. On n’a pas toujours ce que l’on veut dans la vie, et jamais je n’avais souhaité ce qui m’était arrivé, je ne l’aurais souhaité à personne, pas même à quelqu’un que je détestais.

Voilà que Charlotte s’excusait et faisait comme si ce n’était pas de ma faute. Je ne pouvais pas accepter ça, Charlotte n’y était absolument pour rien et je trouvais même qu’elle avait raison d’agir comme elle l’avait fait et je lui faisais part de mon avis. T’excuses pas, tu ne pouvais pas savoir. J’ai réagis comme toi quand tu as dit que tu partais, tu sais quand tu avais fait ta mauvaise blague ? Je t’en veux pas, c’est normal, tu ne dois pas t’en vouloir. J'aurais du t'en parler. Les deux seuls à blâmer c’était moi, et malgré tout ce type qui avait bouleversé ma vie. Finalement c’était peut-être une sorte de punition qu’on venait de me donner, la monnaie de ma pièce. J’avais fait du mal à Charlotte sans qu’elle le sache en passant une nuit avec Ahren, alors je n’avais que ce que je méritais. Je suis tellement désolé …

Ma gorge se serrait à cette pensée, et elle se serrait davantage lorsque je vis Charlotte se redresser et s’approcher doucement. Je devinais qu’elle allait tenter une approche, et je savais déjà quelle serait ma réaction, je ne voulais pas la faire vivre à Charlotte et décidais de réagir tout de suite. Mes yeux me trahissaient ainsi que mon attitude. Je ne me sentais pas assez fort pour prendre sur moi. Je me dirigeai vers la cuisine, ouverte sur l’entrée, et fouillais dans un des tiroirs à la recherche de la boîte à sucre. Kasia m’avait dit qu’elle cachait ses substances illicites là, je voulais en prendre histoire d’oublier, de me détendre. De faciliter le tout avec Charlotte, d’oublier ma peine et mes peurs. Je trouvais enfin ce que je cherchais et préparais les mains tremblantes d’angoisse et les yeux embués de larmes le joint. Ne m’en veux pas pensais-je alors à l’intention de Charlotte sans pour autant le lui dire, il fallait que je vide mon esprit trop martelé par cette histoire.


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Dim 4 Déc - 12:08

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Eliott et Charlotte

Je m’étais rarement sentie aussi mal. J’avais l’impression de ne plus rien contrôler ; et c’était le cas, je ne contrôlais plus rien. Personne ne contrôlait plus rien.
Je ne voulais pas qu’Eliott pense que je lui en voulais ? Comment j’aurais pu lui en vouloir ? C’était impossible.
Je me doutais qu’il détestait cette situation, de voir dans l’état que cette histoire me mettais, mais c’était légitime, pas vrai ?
J’avais l’impression que quelqu’un prenait du bon temps à blesser toutes les personnes autour de moi. Est-ce que c’était juste moi qui leur portait mal chance ? Lilas avait été séquestré… Aujourd’hui Eliott avait été agressé. Qu’est-ce que c’était que cette histoire ?
J’avais fait du mal à Eliott avec ma grossesse doublée de mon avortement. Ça avait été un coup dur. Même si les choses étaient redevenues à peu près normale depuis, je me doutais qu’il en resterait toujours quelque chose. Et maintenant ? Ca allait être encore pire. Je savais qu'Eliott se sentait coupable, et ça me rendait d'autant plus triste. Il n'était coupable de rien...
Eliott me répondit, je tentais tant bien que mal d’esquisser un sourire, mais je n’y arrivais pas. ça me paraissait tellement faux de vouloir sourire. Pourtant, je le voulais vraiment…
Je ne lui répondais rien, me contentant de faire un pas ou deux vers lui. Je savais que c’était probablement une mauvaise idée, mais je n’avais pas réfléchis.
Eliott eu un mouvement de recul et quitta la pièce, se dirigeant vers la cuisine.
Je restais là, plantée au milieu du salon. Je décidais de m’asseoir et d’allumer une cigarette.
Ou était Khris, bordel ? Ou était-il quand on avait besoin de lui ? Je ne m’inquiétais jamais pour lui, il savait se montrer quand il avait besoin de moi, il suffisait de repenser au jour où il m’avait appelé pour que je le recouse. Mais cette fois, c’était moi, c’était son frère qui avait besoin de lui. Plus que jamais.
Même si je me doutais déjà de la réaction de Khris, la même que moi : envie de tuer ce mec.
Je tirais sur ma cigarette et repensais aux paroles d’Imogen et d’Ahren hier soir à propos d’Eliott « Ne le laisse pas. » Merde. Et si… ?
Je me levais d’un bond, jetant ma cigarette dans le cendrier et me dirigeais vers la cuisine. Je m’arrêtais à la porte, j’appuyais ma main contre celle-ci, mais décidais de ne pas rentrer. « Eliott… est-ce que tu veux que je m’en aille ? » lançais-je, à l’attention de mon petit-ami.
Je fermais les yeux espérant juste qu’il me réponde. Quoi que ce soit, juste qu’il réponde.
J’avais peur qu’il fasse une connerie.
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Dim 4 Déc - 13:46

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Charlotte & Eliott

Je ne savais même plus quoi faire, je me sentais comme dans un labyrinthe. Par où aller, que faire ? Je me sentais enfermé, oppressé, craintif à l’idée que quelque chose de supplémentaire puisse m’arriver. La meilleure chose était de m’asseoir par terre et d’attendre un signe, d’attendre qu’Ariane passe et tende son fil pour me guider jusque la sortie, là où tout irait mieux. Mon Ariane, c’était Khris. Et il n’était pas là. Je ne retenais plus mes larmes et arrêtais de tripoter le bout de papier. J’avais tellement besoin de mon frère, je ne me voyais pas sortir de ce trou sans son aide, même avec l’aide du monde entier. C’était Khris dont j’avais besoin.
Je savais déjà comment il allait réagir, la seule chose dont il aurait envie serait de massacrer le type qui m’avait fait du mal et peut-être même de le bruler vif. J’en étais sûr. Et mon frère n’avait pas le sens de la tendresse, pas toujours du moins, mais il savait me secouer. C’était ça dont j’avais besoin, qu’on me secoue. Et personne d’autre que Khris ne pouvait aussi bien le faire. Khris n’était pas toujours stable, il n’était pas une épaule sur laquelle on pouvait pleurer. J’avais besoin qu’on me secoue, j’avais besoin de mon frère pour me soutenir. Et il n’était pas là. Je donnais un coup de poing sur le plan de travail et continuais de pleurer en silence.
J’avais déclenché une vraie bombe, une bombe qui détruisait mon monde. Un incendie qui le brûlait à petit feu. J’avais détruit tout le bonheur que j’avais essayé de construite, et bien même que j’aimais toujours mon entourage, y compris Charlotte, je n’arrivais pas à aller vers eux. J’allais être malheureux, mes proches aussi. Ils feraient mieux de vivre sans moi. Seulement, lorsque Charlotte me demanda si je voulais qu’elle parte, je réfléchissais avant de me prononcer et finissais par lui dire d’une petite voix de rester avec moi. Je n’étais qu’un égoïste, Charlotte allait rester là et ne rien faire, j’allais gâcher son après-midi, puis sa semaine, puis son année, et elle finirait par se casser. Elle étoufferait, c’était sûr, ce n’était qu’une question de temps. Ma gorge se serrait à nouveau et une nouvelle vague de tristesse envahissait mon corps tout entier. Tu devrais me laisser, profiter un peu de ta vie loin des soucis balbutiais-je à son intention. Pour son bien, je devais penser à elle et arrêter un peu d’être égoïste. Je voulais qu’elle reste, mais elle devait penser à elle et profiter du temps qu’il lui restait. La vie est précieuse et courte, j’étais déjà en train de ruiner la mienne, il était encore temps pour Charlotte d’échapper à l’impasse, de partir avant de foncer dans le mur.



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Dim 4 Déc - 19:27

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Eliott et Charlotte

C’était comme tomber du haut d’un immeuble de cinquante étages. Une chute libre. Les yeux grands ouverts, qui voyaient le sol se rapprocher à toute vitesse. C’était comme ça que je me sentais maintenant.
Une chute libre. Une longue chute libre. Celle d’Eliott, mais la mienne aussi, par conséquence. J’étais avec lui, quoi qu’il arrive. Quoi qu’il arrive…
Ce que je ressentais pour Eliott, je ne l’avais jamais ressenti pour personne d’autre.
J’avais toujours cru que j’avais aimé Léo plus que tout. C’était un grain de sable à coté de ce que je pouvais ressentir pour Eliott. Je m’en rendais compte maintenant.
Attendant que mon petit-ami me réponde, je fermais les yeux. il fallait que je trouve Khris, vite. Il était excessif, il était brutal, mais il était la seule personne dont Eliott avait besoin, plus que moi. J’avais moi aussi besoin qu’il soit là. Je pouvais aider Eliott, je le voulais, mais Khris devait être là.
Je passais une main sur mon visage quand la voix d’Eliott s’éleva. Je restais là, bouche bée, stupéfaite. Il voulait que je parte.
Je commençais à m’éloigner doucement. Presque arrivée à la porte, je m’arrêtais. Je ne pouvais pas partir. C’était impossible. Je ne pouvais pas faire ça, j’en étais incapable. Le laisser là, seul… c’était au dessus de mes forces. Je me retournais et retournais vers la cuisine.
Tout doucement, j’ouvris la porte et je vis Eliott assit par terre. Ma gorge se serra. J’attendais qu’il lève la tête vers moi. « Je peux pas partir. Je veux dire… je peux pas. Te laisser, là comme ça, je peux pas… » soufflais-je, doucement, en regardant dans sa direction. « Je t’aime et… » Aussi loin que je me souvienne, je crois que c’était la première fois que je lui disais que je l’aimais. Je ne l’avais pas dit souvent, à qui que ce soit. Mais en même temps que je le disais à Eliott, je réalisais à quel point c’était vrai. A quel point je le pensais. Une larme s’échappait du coin de mon œil. Je repris ma respiration. « Je t’aime et je serai incapable de partir et de te laisser seul. »
Je détournais le regard. Je ne voyais pas comment je pourrais faire pour vivre ma vie de mon coté. Sans lui déjà, je ne m’imaginais même plus. Et après tout ce que c’était passé cette semaine… c’était inenvisageable de laisser Eliott.
Je décidais de m’asseoir, moi aussi. Je me laissais glisser par terre et croisais mes jambes que je ramenais contre ma poitrine.
Je remarquais alors ce qu’était en train de faire Eliott, un joint. « Qu’est-ce que tu fais avec ça ? » lançais-je, calmement.
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Lun 5 Déc - 20:45

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Charlotte & Eliott

Je sentais que rien n’était possible sans mon frère, même en me donnant tout l’amour du monde. Depuis ma naissance, bien que faisant le fier, le beau, le grand, Khris avait toujours été là dans les moments difficiles. Je l’avais suivi ici, et lui avait promis à nos parents, si inquiets de me voir quitter le cocon familial, de veiller sur moi. Khris ne respectait pas toujours ses promesses, mais j’étais persuadé que cette fois-ci, en jurant de me protéger, il était sincère.

Lorsque je recommandais à Charlotte de partir, pour son bien, je n’entendais aucun bruit, aucun mouvement, aucun pas, aucune porte, aucune parole, aucune larme. Je comprenais alors que ma réponse l’avait plus que surprise. Et c’était normal. Je n’avais jamais été amoureux de quiconque avant de rencontrer Charlotte, par l’intermédiaire de Khris. J’avais eu la chance de vivre un amour réciproque, et tout ce que l’on souhaite pour l’autre, avant même son propre bonheur, c’est que l’autre vive dans la joie et profite de sa vie. Et je ne pouvais pas faire subir ceci à Charlotte, je savais que cela allait la rendre malheureuse, j’en étais sûr. Je pensais au mieux pour Charlotte, même si je risquais de m’en mordre fortement les doigts, et surtout m’ajouter une dose supplémentaire de souffrance. Souffrance de l’avoir perdue, souffrance de s’apercevoir qu’elle puisse vivre si aisément sans moi, souffrance de voir qu’elle pouvait refaire sa vie et m’oublier d’un moment à l’autre.

Je passais une main sur mon visage, tentant de me raisonner et d’alléger ma peine du mieux que je le pouvais et fermais les yeux. Un bruit de mouvement se fit entendre et se dissipait. Elle était en train de partir, j’étais en train de laisser s’échapper l’amour dont j’avais tant rêvé. Elle n’ouvrait pas la porte, ne la claquait pas. Rien, silence à nouveau. Ses pas se firent entendre à nouveau, elle faisait demi-tour et revenait vers moi, le léger bruit d’une porte s’entrouvrant se fit entendre. Charlotte voulait rester, ou alors elle voulait me crier dessus. Ce n’était pas la peine d’en rajouter une couche supplémentaire. Comme je l’avais d’abord pensé, elle venait pour me rejoindre, elle restait avec moi quoi qu’il arrive pour le moment. Je ne relevais pas le visage, même si j’étais terriblement soulagé qu’elle reste en ma présence, et l’écoutais me parler. Elle m’aimait, cela se traduisait dans ses paroles. Elle ne m’avait jamais réellement dit qu’elle m’aimait, mais je le savais au plus profond de moi, je le sentais dans chacun de ses gestes et paroles, dans le lien qui nous unissait et qui n’avait jamais cessé de se consolider.

J’étais là, assis par terre comme un malheureux, et écoutais attentivement ses paroles. Ses paroles étaient remplies d’amour, et je ne releva les yeux vers elle que lorsque je l’entendais me dire qu’elle m’aimait. Elle l’avait dit, pour la première fois. C’était surprenant, mais elle l’avait réservé pour la bonne occasion. Elle s’arrêta dès lors qu’elle prononça ces mots, elle-même perturbée à l’entente de son propre dévoilement de sentiments. Elle le démontra en même temps que sa peine en laissant couler une larme depuis ses yeux couleur océan. J’étais heureux qu’elle me l’avoue, heureux qu’elle reste, heureux qu’elle m’aime, mais je n’en restais pas moins malheureux par ce qui venait de m’arriver et rien que par le fait de voir Charlotte pleurer, par ma faute en plus de cela.

J’essayais d’esquisser un sourire, mais ma bouche était presque figée dans son attitude neutre. Je rebaissais alors la tête pendant que Charlotte s’assit à mes côtés et l’écoutais me demander ce que je faisais. Elle avait très bien compris ce que je faisais, mais elle manifestait comme une sorte de désapprobation à mon geste, c’est ce que je comprenais du moins. Je répondais d’abord calmement et d’un ton neutre et concis. Un joint... Puis recommençais à balbutier, je n’étais pas très fier de ce que je faisais là. Je … Je crois que je vais en avoir besoin. Ça va m’aider à oublier, à me détendre un peu … Je savais que personne dans mon entourage n’approuvait, ni Ahren ni Kasia, et qu’ils avaient tous peur de me voir sombrer dans la drogue. Je ne me voyais pas ainsi, je me croyais capable de me maîtriser et j’espérais ne pas avoir tort.



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Anonymous
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Lun 5 Déc - 21:56

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Eliott et Charlotte

Si le mec qui avait touché Eliott avait un jour le malheur de tomber sur moi, je jurais devant Dieu que je lui ferais la peau, pour toute la merde qu’il avait foutu autour de lui en un jour.
J’étais prête à exploser rien qu’en pensant à ce qui avait pu se passer. Ça me rendait hors de moi. ça me rendait aussi dingue que triste, que en colère.
Tout ça se bousculait à l’intérieur de moi. J’étais amoureuse d’Eliott, je l’avais reconnu depuis longtemps, maintenant ; je venais de le reconnaitre totalement devant lui.
Depuis que j’étais rentrée de Paris en septembre, il avait toujours été là pour moi, il avait toujours été à mes cotés ; même si ce n’était pas physiquement. Je savais que lorsqu’il n’était pas avec moi, il était chez lui, ou quelque part dans San Francisco, ou récemment au travail et ça m’allait, ça me suffisait.
Quand il avait dit qu’il avait quitté San Francisco, j’avais commencé à paniquer, je me doutais qu’il y avait un truc qui déconnait, intuition féminine ils disaient ; le fait est que j’avais rongé mon frein, me retenant de faire une véritable et grosse crise à mon petit ami, de peur de passer pour une hystérique. J’aurais du.
Eliott avait fini par me dire la vérité, j’avais du me retenir de vomir tellement j’étais sous le choc. Et depuis, je n’avais pas dormi.
Alors quand il m’avait dit de partir quelques minutes plus tôt, je m’étais rendue compte à quel point je ne pouvais pas faire ça.
C’était mon petit-ami, quoi qu’il arrive…

Je m’étais assise, restant par peur de faire un geste mal vu par Eliott, relativement éloignée de lui, je ne voulais pas le brusquer. Tout en lui demandant ce qu’il était en train de faire.
Je le savais très bien, ce qu’il faisait. J’avais roulé des centaines de joints et puis… j’étais amie avec Khris ce qui rendait ce geste encore plus banalisé dans ma vie.
Mais jamais Eliott. Jamais je ne l’avais vu faire ça. De nous deux, il était la force tranquille. Il avait tendance à me sortir de mes démons et des mauvaises habitudes que j’avais. Il était en quelque sorte mon antidote à toutes ces conneries ; et là… c’était à moi d’endosser ce rôle. Je n’étais pas certaine d’en être capable et de toute façon, je me disais que ce serait déplacé de ma part de lui faire la morale pour un malheureux joint. La seule chose dont j’avais peur, c’était que ce qui lui était arrivé mercredi dernier le pousse à aller plus loin et ne pas s’arrêter à une dose factice de bonheur roulée dans du papier fin.
Je ne voulais pas qu’il sombre là dedans.
« Je sais pas si… c’est vraiment une bonne idée. » J’aurais voulu le secouer un peu, je savais que c’était ce qu’il fallait, mais je n’y arrivais pas. Il fallait que je commence par me secouer moi, pour pouvoir l’envisager avec Eliott.
Mon esprit s’éclairait un peu… « Tu te souviens, la nuit ou je suis rentrée chez toi en mauvais état..? » Le soir où on s’était mis ensemble. « Tu m’a demandé de ne plus toucher à ces trucs là. J’ai promis. Je l’ai fait, j’ai rien repris depuis… Je voudrais juste que… toi non plus… » soupirais-je.
Je savais que la situation était différente, je m’étais droguée parce que j’avais peur des sentiments que j’avais pour Eliott ; il voulait faire ça parce que quelqu’un l’avait agressé. Ça n’avait rien à voir, mais ma bouche avait parlé sans vraiment me demander mon avis ; comme toujours…
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Mar 6 Déc - 21:15

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Charlotte & Eliott

Je pensais toujours à cet homme, ce qui l’avait poussé à agir ainsi, pourquoi moi ? Etais-je sa première victime ? M’avait-il repéré avant ? J’avais finalement presque été chanceux, même si l’on ne peut pas réellement parler de chance, après tout j’aurais pu me faire tuer après qu’on ait obtenu de moi ce qu’on voulait. J’aurais pu être mort, là, on aurait assisté à mon enterrement aujourd’hui. Cette pensée n’eut comme réaction que de me faire grimacer, cela ne me rassurait en rien du tout. Et si jamais je le recroisais, qu’il recommençait, et que cette fois il m’assassinait ? Je rapprocha un peu plus mes genoux vers ma poitrine pour me renfermer davantage sur moi-même, me sentant plus en sécurité ainsi, et fermais les yeux.

Je ne me sentais même plus capable de ressentir autre chose que de la douleur, de la douleur individuelle, personnelle, endiablée, persistante qui ne me servait qu’à me remémorer de cette histoire. Je m’en voulais de pas ressentir d’autres sentiments comme j’avais pu le faire par le passé : L’amour et l’amitié, bien que je sentais qu’ils étaient encore là mais que je n’arrivais pas à montrer, la joie, le bonheur et l’insouciance, la sécurité. Je ne savais même pas si j’allais encore être capable de ressentir ces sentiments si délivreurs ou si j’allais craquer avant même d’avoir tenté de me remettre sur mes deux jambes et de marcher sans plus me retourner. Quitte ou double, soit je réussissais et la j’allais de l’avant, soit j’échouais et ma vie serait foutue, terminée.

Charlotte était là, à mes côtés, assez éloignée de moi. Elle avait bien compris que j’avais besoin d’espace, que j’avais besoin de distance et que je ne supportais plus le contact. Je ne le supportais plus car je savais qu’on m’avait touché, qu’on avait abusé de moi en me touchant, que tout partait de là, et les sensations bien que je ne m’en souvenais pas, remontais dans le haut lieu de mon imagination. En clair, cela me terrifiait et me dégoutait.

La simple cigarette, celle que je côtoyais tous les jours, c’était bien mais pas assez suffisant. Cela me détendait, certes, mais ça ne m’empêchait aucunement de penser. Je commençais à épuiser mon stock, et je n’avais aucunement envie de solliciter sans arrêt mes proches ni d’aller en acheter par moi-même. J’allais donc devoir faire avec les moyens du bord, c’est-à-dire autre chose de fumable. A la maison, il y avait un peu de quoi fumer, un peu de drogue, et je n’y touchais jamais. Il y avait un début à tout il faut croire. Je n’aurais jamais pensé que j’aurais à toucher à cette merde, mais il paraît que ça détend, qu’on oublie tout. On fait des conneries, mais cela ne pouvait presque pas être pire pour mon cas désespéré. C’était mon ultime solution, solution temporaire et dangereuse, mais une solution pour me calmer.

Personne n’était d’accord pour que j’essaye cette merde enroulée d’une couche de papier, personne mais je m’en fichais éperdument. Je voulais seulement oublier, pour une fois, arrêter d’être harcelé par ces uniques pensées, arrêter d’être complètement froid envers mes proches. Arrêter un peu tout, sortir de ma bulle, arrêter le temps l’espace de quelques minutes, quelques heures. Dormir sereinement. Tout arrêter, changer le temps de quelques instants. Je continuais d’enrouler le joint malgré les recommandations et les plaintes de Charlotte. Cela ne pouvait m’empêcher de culpabiliser. J’avais demandé à Charlotte d’arrêter toutes ces substances nocives et voilà que je me contredisais complètement. Ce n’était pas le même cadre, mais je devrais respecter mes propres paroles. C’était presque injuste pour elle. Un peu comme l’hôpital qui se fout de la charité. Je la regardais du coin de l’œil. S’il te plaît … Juste celui-là, juste pour oublier un peu. Je sais que ce n’est pas bien, je le sais. Je le sais que ça inquiète tout le monde, mais j’en ai besoin, juste un peu pour oublier, me détendre. J’avais parlé avec Imogen qui d'ailleurs était venue exprès pour moi, je parlais beaucoup avec elle ces derniers temps, et je réalisais à quel point mon entourage souhaitait m’aider et était là pour me soutenir. Cela me touchait, énormément. Je décidais alors de suivre les conseils de mon amie, et tentait de me rapprocher un peu des autres, doucement mais sûrement, calmement, et si cela n’allait pas d’arrêter. Je ne bougeais pas mon corps et posais délicatement ma tête sur l’épaule de Charlotte. Je fermais les yeux, posait une main sur ma cuisse et enfonçait le bout des doigts dans celle-ci, histoire d’oublier quelques secondes mon contact avec quelqu’un d’autre. C’était Charlotte, je devais faire un effort, et je devais lui faire confiance. Elle était digne de confiance, je le réalisais, mais c’était tellement dur pour moi tout cela que tout acte et signification de tendresse me paraissaient éradiquées de mon cerveau, et supprimées à jamais. Je devais mener une bataille et révolutionner mon esprit et mes sens pas à pas.




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Ven 9 Déc - 14:10

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Eliott et Charlotte

Je voulais que tout redevienne comme avant. J’avais conscience de réfléchir comme une gamine, mais c’était concrètement ce que je voulais. Je voulais tout reprendre là où tout c’était arrêté avec mercredi.
Après tout ce qui nous était arrivé à Eliott et moi, j’estimais qu’on le méritait.
Je voulais que tout redevienne normal. Je voulais que ce mec n’ait jamais existé, je voulais que ce jour n’ait jamais existé, je voulais… je voulais tellement de choses… Que je savais impossible à réaliser. Ce qui était fait était fait, et jamais personne ne pourrait revenir là-dessus. Il allait falloir qu’Eliott apprenne à vivre avec ça. Y faire face ? Si c’était possible…
Et je savais très bien ce qui se passait dans sa tête, ce qu’il pensait. Qu’il entrainait tout le monde avec lui. Qu’il entrainait tout le monde dans sa chute. Et ça me faisait d’autant plus mal. Je ne voulais pas qu’il pense qu’il faisait mal les choses. Il faisait comme il pouvait. On faisait tous comme on pouvait. Et qu’il s’imagine que je pouvais lui en vouloir pour ce qu’il lui était arrivé. C’était trop dur.
Je le regardais rouler son joint désemparée. Je voulais prendre mes jambes à mon cou, fermer les yeux sur ce qu’il était en train de faire. Je comprenais tellement ce qu’il essayait de faire.
J’avais essayé tellement de fois, moi aussi. J’avais eu l’impression que l’herbe allait être la réponse à mes questions et qu’elle ferait tout disparaitre ce que je ne voulais pas voir et ce dont je ne voulais pas penser. Mais c’était faux.
C’était un bonheur, un oubli éphémère. Et tout m’était toujours revenu en pleine face, après, plus violemment. C’était parfois pire.
Je repensais aux soirées parisiennes que j’avais voulu oublier avec ce bonheur illusoire ; et ça me renvoyait inexorablement à la chute qui suivait. Le retour des démons.
Je ne pouvais pas laisser ça arriver à Eliott. Je le voulais, qu’il oublie ne serait-ce que quelques heures ce qui était arrivé. Qu’il puisse être tranquille quelques instants. Je le voulais plus que tout. Mais « l’après »… Je ne savais pas s’il était capable de vivre « l’après ». Bien sur j’aurais été là. Mais l’était dans lequel était mon petit-ami était déjà la scène la plus horrible qui m’avait été donné de voir depuis longtemps. Revoir ça en pire après les effets du joint ?
Mais je ne voulais pas qu’Eliott puisse croire que je lui en voulais ou que je le jugeais par rapport à ce qu’il avait envie de faire, là tout de suite.
J’étais dans une impasse, incapable de trouver une bonne décision à prendre. J’étais perdue, noyée dans un océan de questions, de peurs auxquelles je ne trouvais pas de solutions.
Eliott me suppliait. Les larmes coulèrent doucement sur mes joues, pendant que je pinçais les lèvres avec force pour les retenir, vainement. Je hochais doucement la tête. Je ne savais pas pourquoi je hochais la tête. Pour l’autoriser ? Pour lui dire que je comprenais ce qu’il voulait dire ? Je n’en savais rien…
Je détournais la tête quand je sentis la tête d’Eliott se poser sur mon épaule. Je retins un sursaut. Je ne savais pas quoi penser de ce qu’il venait de faire. Et encore moins comment réagir.
Je devinais les efforts que venait de faire mon petit-ami, juste en faisant ça. Je les devinais très bien. Et je me doutais aussi que même s’il avait fait ça, rien n’était gagné et il n’était pas plus serein pour autant.
Qu’est-ce que je devais faire moi, alors ?
Je voyais sa main agrippée à sa cuisse. Je fronçais les yeux. « T’es pas obligé de faire ça, si t’es pas prêt. » soufflais-je doucement.
Je ne voulais pas qu’Eliott se force à paraitre « bien » avec moi. même si j’espérais juste qu’il allait rester là, la tête sur mon épaule, c’était tout ce que je demandais, au fond…
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Sam 17 Déc - 21:11

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Charlotte & Eliott

Finalement Charlotte ne répondit rien à ma requête. Je finis de rouler mon joint et le porta à mes lèvres. Je ne prêtais pas attention au fait que ce soit de la drogue, étant habitué à fumer de simples cigarettes. J'allais faire comme si c'était identique, car le fait de me droguer me dégoûtait. Même si je le faisais pour mieux me sentir. Je me demandais même s'il n'était pas préférable que je devienne un réel drogué, un réel dépendant de cette fichue chose. Au moins je n'aurais plus à faire face à mes problèmes. Ce qui m'était arrivé mercredi me perturbait déjà, mais à l'idée que j'allais faire souffrir Charlotte, la fille que j'aimais en plus de cela, c’était encore pire, cela me tuait davantage et ce à petit feu. Moi qui détestait les êtres hypocrites, j'en étais quasiment devenu un. Après tout, je me taisais, et laissais Charlotte rêver d'une future idylle lorsque j'aurais fini par me relever. Je la laissais imaginer que tout pouvait redevenir comme avant une fois que j’eusse fini de ressasser les démons du passé. Mais le fait que je l'ai trompé resterait toujours en moi, et bien que j'aille mieux, il me serait impossible de ne pas me bloquer avec Charlotte.

Elle n'avait rien fait, et elle partageait avec moi les conséquences de mon existence et de mes conneries. J'entrainais tous mes proches dans le fond, en ma compagnie, à cause de mon traumatisme, y compris Charlotte, et j'allais encore plus l'enfoncer. Le pire était que ce secret pesait des tonnes sur mes épaules et que Charlotte ne se rendait compte de rien. Absolument rien. Et ce qui était encore pire, c'était de savoir que si je ne le lui disais pas, elle allait finir par l'apprendre à un moment ou à un autre. Par Gossip Girl certainement … Alors, autant être franc dès le début, ou elle me reprocherait d'avoir cherché à le cacher. Autant qu’elle l’entende de ma propre bouche. Je n'étais pas ce type de mec, à essayer de cacher des secrets et ne pas les assumer tout en faisant comme si de rien n'était. Ce n'était pas moi, et je n'avais même plus l'impression d'être moi-même à cet instant précis. J'étais devenu distant avec mes proches, je ne touchais plus au logiciel Word sur mon ordinateur alors que j'y passais tous les jours de longues minutes pour vider mon esprit ou développer mon inspiration, j'avais perdu toute ma joie de vivre, et en plus je devenais hypocrite. J'avais presque l'impression d'être un réel délinquant, un criminel. Un criminel du cœur, un voleur d'émotions, un tueur de relations.

Alors que je tirais une taffe de mon joint, odeur et goût atroce et dégoutant à mes sens, mes yeux se posèrent sur le carrelage et ne s’en détachèrent pas. Je sentais une sorte de gêne s’installer alors que je posais ma tête sur l’épaule de Charlotte, une gène de sa part et de la mienne. Je n’étais peut-être pas tout à fait près à cela, et Charlotte n’était certainement pas prête à entendre ce que je me devais de lui dire. Je prenais ma tentative comme un échec, ressentant presque comme un rejet de la part de Charlotte et me redressait. Ma tête se remit droite, mes yeux ne quittèrent pas le carrelage. Charlotte j’ai quelque chose à t’avouer … J’en avais déjà dit trop, ou pas assez. Je sentis mon cœur se serrer, et je ne savais plus si je devais faire demi-tour ou continuer sur la même route. Je … Sache d’abord que je t’aime… Je fermai les yeux, cachant ce qui pouvait se transformer en une coulée de larmes remplies de remords et pris une grande inspiration. J’ai été infidèle … Je laissais un silence planer. Je regrette, énormément. J’ai jamais autant regretté quelque chose de ma vie, et je suis vraiment désolé. Si tu partais, je comprendrais. Et si tu m’effaçais aussi … Je gardai mes yeux fermés et serrai discrètement mon genou droit avec mon poing et laissai s’envoler la fumée de mon pauvre joint, qui finalement n’avait servi à rien et ne servira jamais à rien.




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Mar 27 Déc - 12:40

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Eliott et Charlotte

Je ne pouvais rien dire. Je n’arrivais pas à être autoritaire avec Eliott, assez pour l’empêcher de fumer son joint. Je me sentais incapable de le retenir de quoi ce soit.
J’en avais marre de tout ça, j’en avais vraiment marre.
Je regardais le mur en face de moi et je sentais à coté de moi Eliott tirer une, deux lattes de bonheur artificiel. Je n’avais qu’une envie, c’était lui retirer ça de la bouche. L’en empêcher. Je ne voulais pas le voir se détruire.
Je savais très bien que ce qu’il avait vécu était dur, qu’il voyait là une manière d’oublier tout ça. Mais je savais qu’il n’oublierait pas.
Mais ça, je ne pouvais pas lui dire. Tout ce que je pouvais faire, c’était rester avec lui. Etre là pour lui.
C’était mon rôle. C’était aussi celui de son frère, mais il avait disparu dieu sait où et je savais que jusqu’à ce qu’il décider de repointer le bout de son nez, je ne pourrais pas compter sur lui.
C’était bientôt les fêtes de noël, c’était la fin de l’année, je ne rentrerai pas chez moi, parce que personne ne m’attendait à Paris et je n’avais pas envie de me battre avec Eliott. Et quand bien même j’en aurais eu envie, je ne suis pas sure que j’en aurais eu la force.
C’était contradictoire, je voulais son bien, mais j’étais incapable de l’empêcher de faire quoi que ce soit. Je ne savais pas trop ce que ça voulait dire.

J’avais l’impression qu’il y avait autre chose. Plus que l’agression, quelque chose de plus. Une intuition, mais je ne savais pas quoi, et je n’étais pas certaine d’avoir envie de savoir.
Eliott releva la tête, je ne bougeais toujours pas. « Charlotte j’ai quelque chose à t’avouer… » Non, je ne voulais pas. Je ne voulais pas savoir la suite, j’avais la sensation que ça n’allait pas me plaire. Je ne voulais pas prendre ce risque.
Je ne bougeais plus, je n’étais pas sure que je respirais toujours, j’avais l’impression que je retenais ma respiration depuis que j’étais arrivée chez mon petit-ami.
Il prit une respiration à son tour et de mon coté je fermais les yeux, prête au pire, attendant une bombe.
« J’ai été infidèle… » Je gardais mes yeux fermés. J’assimilais l’information. Je n’écoutais même pas ce qu’il disait ensuite. Après ces mots, un bourdonnement qui s’intensifiait s’était installé dans ma tête. Je n’arrivais même pas à me concentrer sur ce que me disait Eliott. Et de toute façon je ne le voulais pas.
La bombe était lâchée, et je crois que même si je m’étais préparée au pire, je n’attendais pas ça. Je me doutais que mes jambes allaient avoir du mal à me porter, mais pourtant ; je me relevais. Je m’appuyais au plan de travail quelques secondes le temps de tenir sur mes jambes.
Aucune larme de coulait désormais, elles avaient toute coulées pour Eliott, pour ce qui lui était arrivé. Mais maintenant, ce qu’il avait fait, je n’arrivais même pas à pleurer pour ça. Je n’avais plus rien en réserve.
Je me retournais et attrapais la poignée de la porte. Je n’avais même pas envie de crier, rien. J’avais l’impression qu’il venait d’anéantir tous les efforts que j’avais fait pour lui, depuis cet été, mais je n’arrivais même pas à envisager l’idée de crier contre lui, contre ce qu’il m’avait fait.
Toujours dos à lui. « Je… je vais y aller. Je… » Aucun mot ne sortait de ma bouche, j’étais comme bloquée. Dans ma tête, les mêmes mots résonnaient en boucle « Eliott t’as trompé. »
Je me tournais vers lui. « Je crois que… on devrait arrêter là les deux. Depuis le début, rien ne va. Il y a toujours quelque chose. C’est plus possible… Je reste là pour toi, si tu veux. Mais nous deux… je peux plus pour moment… » Ma voix se brisa et je quittais la cuisine. Je m’arrêtais quelques secondes contre la porte de l’autre coté, pour reprendre mon souffle et je quittais l’appartement.
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Sam 7 Jan - 14:27

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Charlotte & Eliott

Je savais que ce que je venais de dire avait provoqué une secousse chez Charlotte, comme une bombe qu’on avait activé et qu’on te posait entre tes mains, comme un tremblement de terre qui secouait tes entrailles et détruisait ce que tu avais construit. Une sensation d’angoisse, de peur. Charlotte avait reçu la bombe, et c’était moi qui avais peur. Tictac, tictac. & Boum. Nous partagions les effets de ma connerie alors que j’aurais dû être le seul puni dans cette histoire, c’était particulièrement injuste pour Charlotte. Moi, je n’avais pas à me plaindre même si j’en avais le droit, c’était ma connerie, je devais assumer mes torts et surtout les conséquences qu’engendrait la révélation de mon lourd secret.

Charlotte ne m’avait rien répondu quand je lui avais dit que j’avais quelque chose à lui avouer. Elle avait redouté ce que je souhaitais lui dire, sinon elle aurait simplement répondu « Oui ? » comme tout le monde le fait lorsque la situation paraît normale. Mais visiblement elle lui apparaissait de manière totalement différente. Et elle avait raison. Elle ne voulait pas entendre, et le lui dire m’écorchait la gorge, me brisait le cœur à la vue des possibles conséquences, et me faisait sentir sale et particulièrement dégueulasse, pour tout vous dire. Elle ne bougeait pas, j’avais les yeux fermés mais je sentais son sang glacer et un silence pesant flotter dans les airs. Elle savait que cela ne présageait rien de bon. Et c’était si dur à dire, je devais me jeter à l’eau et malheureusement la blesser. Je préférais la blesser maintenant, qu’elle le sache par moi et que j’assume plutôt qu’elle ne l’apprenne par Gossip Girl qui avait déjà une fois apporté quelques turbulences dans notre couple. Gossip Girl avait le don pour faire tout voler en éclat, elle annonçait les choses sans pitié et je ne voulais pas confronter Charlotte à ses dires, il fallait que ce soit moi qu’elle entende le dire et personne d’autre.

Une fois avoir pris mon courage à deux mains et lui avoir dévoilé la vérité, Charlotte ne répondit rien. L’effet d’une bombe, comme prévu. C’était complètement prévisible et à la fois complètement normal et naturel. Si elle n’avait pas pris cela mal, j’aurais eu quelques soupçons sur la nature de ses sentiments et là cela aurait été davantage problématique. Mais elle m’aimait, je le savais tout autant que je savais à quel point je la blessais. J’aurais aimé ne pas avoir à lui avouer ce genre de choses. Je voulais essayer quelque chose de nouveau, et j’avais trouvé Ahren. D’ailleurs je ne savais pas trop ce qui m’avait attiré chez lui à part sa belle gueule et son air de gentil garçon. Après quelques jours j’avais bien comprit que j’avais fait une erreur, et dès que j’avais fait mon erreur je me rendais compte à quel point je regrettais ce que je venais de faire. Mais je ne pouvais pas dire à Charlotte que je voulais du nouveau, ça paraissait tellement insensé. En plus de ça, je ne savais pas vraiment si elle m’écoutait réellement ou si elle était trop secouée pour me répondre quoi que ce soit…

Charlotte se leva, je sentis son mouvement et un courant d’air me l’annoncer. Je décidai d’ouvrir les yeux pour la regarder sans un mot, peut-être pour la dernière fois même. Triste douleur qui m’envahissait. Elle s’appuyait sur le plan de travail de la cuisine, et ma gorge se serrait. Elle ne pleurait pas, elle ne disait rien, elle ne me regardait aucunement, mais je voyais à sa manière de se comporter qu’elle était particulièrement choquée et certainement fatiguée de notre relation. Quelques-uns de ses mots brisèrent le silence qui planait, et je comprenais que mes déductions étaient bonnes à l’entente de sa voix. Elle finit par se tourner vers moi et m’annoncer la dure réalité. C’était fini. Fini. Tout volait en éclat. Elle me proposait de rester là pour moi, en tant qu’amie. Ca me paraissait tellement … Impossible. Je savais qu’en regardant Charlotte, en l’ayant près de moi, je n’aurais qu’une envie : Retourner avec elle, l’enlacer, l’embrasser comme avant. Je réalisais à ce moment que ce que j’avais vécu à L’Elbo m’avait blessé mais qu’il fallait que j’aille de l’avant. Et que j’arrête de ressasser le passé afin de me tourner à nouveau vers les autres.

Charlotte sortit de la cuisine après ces difficiles paroles puis quitta l’appartement silencieusement. Je resta planté là, assis par terre, pendant de longues minutes, laissant une puis une rivière de larmes couler sur mon visage, laissant mes yeux s'aveugler et ma respiration hachurée m'empêcher de respirer correctement. Je l’avais mérité, du début à la fin. J’avais l’impression qu’on m’avait broyé le cœur puis qu’on me l’avait arraché. Je n’avais plus rien, seulement des larmes. J’avais tout perdu en l’espace de quelques secondes et Khris n’était même pas là pour me réconforter dans mes conneries. Plus personne, plus rien.


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