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Talk to me all night long - with Orly i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| Julie R. Evansi'm a motherfucking admin ✱ QUARTIER : crocker amazon.
✱ COLOCATAIRES : Dom sometimes.
| Ven 25 Nov - 21:16 | |
| Vendredi soir, Julie rentrait chez elle après avoir passé sa fin d’après-midi chez ses parents. Ca faisait quelques semaines maintenant que la jeune demoiselle avait quitté le bercail pour s’installer dans un appart pour vivre indépendamment de ses parents. Ca lui avait fait du bien, même si elle devait admettre que la présence constante à la maison d’un membre de sa famille lui manquait, et le fait de ne pas avoir toutes les tâches à faire seule – ou presque vu que Julie avait choisi d’avoir un colocataire – elle réussissait à se convaincre que c’était intéressant de vivre seule. Un peu d’intimité, ça faisait toujours le plus grand bien. Le peu de temps qu’elle avait passé dans son ancien chez-soi lui avait évoqué tant de bons souvenirs et elle s’y sentait tellement bien qu’il avait été difficile pour elle de franchir la porte, une nouvelle fois. Cependant, elle ne cachait pas que certaines choses, telles que son petit frère qui cherche toujours à la pousser à bout ou encore les 54 questions d’affilées de sa mère à propos de sa vie, ne lui avaient strictement pas manquées. Ou si en fait. Peu importe. En tout cas, ce soir là, au lieu de prendre la ligne de metro qui la conduirait dans son quartier, elle prit une toute autre direction, pour déboucher à l’Est de la ville. Qu’est-ce qui lui avait fait changer d’avis ? Un sms qu’elle venait tout juste de recevoir d’une certaine personne. Celle-ci était Orlane. Un bon ami à elle qui fut aussi son ex, un temps. Ils avaient toujours gardé une bonne relation, même s’il était vrai qu’au début, ils avaient eu des hauts et des bas dans leur amitié. Mais ça c’était arrangé. Enfin, peut-être pas. Depuis peu, les deux jeunes Californiens passaient beaucoup de temps ensemble, et fraternisaient plus qu’auparavant. Aucun d’eux n’imaginait la cause de ce soudain rapprochement. Julie, elle, avait juste remarqué qu’elle ne pouvait plus se passer de lui. Il était redevenu le Orly qu’elle avait tant apprécié à l’époque du lycée, celui avec qui elle était sortie. En fait, petit à petit elle comprenait que ce sentiment semblait être celui qu’elle avait durant cette période. Une réelle attraction mais aussi un fort sentiment d’affection. C’est pourquoi, elle ne pouvait s’empêcher d’aller le voir quand il lui dit qu’il était libre pour la soirée, chez lui. Ils avaient multiplié ce genre de rencontres ces derniers mois. Certes, ça ne se produisait pas toutes les semaines, mais au moins une fois par mois, l’un allait chez l’autre pour la soirée, et certaines fois, ça se prolongeait toute la nuit. Toutefois, Rose préférait, pour le moment, s’empêcher de parler de ses sentiments. Elle jouait celle qui ne désirait que rester ami avec Orlane. Elle n’allait rien lui dire. Même pas essayer de voir ce qu’il en était pour lui. Rien. Nada. Surtout pas. Il n’était pas du genre à montrer ce qu’il ressentait, ce qui rendait les choses compliquées pour deviner quoi que ce soit, et il n’allait sans doute pas en parler. Maintenant qu’ils étaient devenus assez proches, il ne fallait pas gâcher ça. La complicité qui renaissait entre eux n’apportait que du positif à la brunette et elle ne voulait pas la perdre, c’était devenu important. Julie marchait dans la station de metro, prit un ticket, entra dans le metro et se trouva une place pour s’asseoir, répondant au message de son ami. Elle lui avait indiqué qu’elle comptait lui rendre visite. Elle ne donna pas plus de détails, elle ne savait pas encore si elle allait rester longtemps chez lui ou non. Elle en profita aussi pour prévenir son colocataire qu’elle ne comptait pas rentrer de suite à l’appart et qu’elle tarderait peut-être. Et c’est là que les avantages de vivre sans ses parents prenaient tout leur sens : personne ne lui demandait où elle allait, pourquoi et pour combien de temps. Elle était tout simplement libre. Bref, quand elle descendit du metro et se retrouva dehors, Julie semblait plus paniquée que jamais, comme à chaque fois qu’elle allait le voir. En fait, elle stressait, comme d’habitude, ça ne l’étonnait plus, mais c’était devenu particulier avec Orlane. Rien qu’en le voyant, tout son corps frémissait. C’était une sensation positive, elle en était certaine. Tout de même, c’était gênant d’autant s’affoler pour un garçon. Surtout si celui-ci le remarquait… Arrivée chez Orly, elle sonna à la porte, sourire aux lèvres. En le voyant lui ouvrir, son sourire s’agrandit encore plus et atteint ses oreilles. La jeune femme restait fixée devant le bel homme en ne pouvant s’empêcher d’affirmer qu’il était vraiment très séduisant. Elle chassa vite cette pensée de son esprit pour le saluer, après qu’il l’ait invitée à entrer à l’intérieur. « Hey ! Ca roule toujours ? Je suis venue te tenir compagnie pour un petit moment, j’ai compati quand j’ai su que tu allais rester seul chez toi toute la soirée… » Julie voulait ajouter « Ne suis-je pas fabuleuse ? » pour déconner encore plus et l’embêter – Orlane n’était pas du tout un bisounours – cependant, elle voulait voir s’il allait l’ajouter lui-même ou non. Elle pariait que la réponse serait négative. En attendant, elle se dirigea vers le salon, comme d’habitude, pour prendre place sur le plus confortable des canapés et regardait Orly.
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| | | | Sam 26 Nov - 12:30 | |
| Julie & Orly_
« Je crois que je vais rentrer plus tard .. » « Tu te sens pas bien ? » Le regard inquiet de ma collègue me fit sourire, comme si elle avait quelque chose à foutre ! Je n'étais pas malade, juste complètement crevé, et j'avais envie de passer la soirée chez moi, tranquille, plutôt que de moisir au McDonald en servant des frites. Je suis une frite, j'empeste la friture. « Je me sens pas très bien ouais .. » Mentis-je. La blondinette se contenta d'un hochement de tête, de toute façon, ils étaient bien assez pour se débrouiller sans moi et de plus, il n'y avait pas énormément de monde ce soir-là. À croire que les gens commençaient à se soucier de la mal-bouffe. Je fis un signe de main avant de me rendre au vestiaire, et d'échanger ma tenue noire orné d'un magnifique "M" contre un bon vieux t-shirt et un jean levis. Une seconde peau, je me sentais moi-même. Je me dépêchais de sortir rapidement du fast-food, ont été à l'heure de pointe, et je ne me voyais pas attendre vingt ans sur le trottoir en t-shirt manche courte jusqu'à ce qu'un Taxi ait pitié de moi. C'est pour ça que je pris le train, impatient de rentrer, je n'avais même pas tenu deux minutes le pouce en l'air. Même si une fois à l'intérieur, je me demandais si attendre une minute de plus dans le froid n'aurait pas été mieux que d'attendre debout au milieu de la sueur et de gens baveux. Génial. Maintenant je sens la frite et la sueur. Sexy. Une fois chez moi, je m'empressais de rentrer chez moi, sans prêter attention aux remarques de la concierge sur mon loyer impayé et m'empresser de jeter mes habits dans la machine à laver et de rentrer dans la douche. J'essayais de me détendre et d'oublier un peu le stress de la journée. En tant normale, j'aurais pris une douche en vitesse et j'aurais été au burlesque. Mais j'avais besoin de calme ce soir, mais en même temps, de la compagnie ne me ferait pas vraiment de mal. Le problème, c'est que je ne pensais pas être une compagnie agréable au vus du nombre de mes amis qui devaient se compter sur le pouce de la main : Julie. Mais je ne l'appellerais pas ce soir. Je pensais être beaucoup trop dépendant d'elle ces temps si, ce qui m'effrayait légèrement, moi qui avait l'habitude de ne compter que sur moi. Mais je crois que le plus effrayant avec Julie, c'était tout bonnement le fait qu'elle me connaissait. Je veux dire, réellement, pas juste le Orlane qui passe son temps à faire son connard parce qu'il a envie de faire souffrir les autres parce qu'il a trop fait souffert lui-même. Julie sait qui je suis vraiment, et je sais aussi qu'elle comprend très bien que mon côté ''méchant" n'est qu'un masque et ce qu'il me fait le plus peur, c'est qu'elle m'oblige réellement à l'enlever, ce masque. Continuer de passer mes soirées avec elle était donc une très mauvaise idée. Mais est-ce que j'avais envie de tout arrêter pour autant ? Je ne crois pas. Pas maintenant en tout cas. J'avais besoin d'une amie, et cette amie, c'était Julie. Réponse positive, Julie passera bien la soirée avec moi. Il restait plus qu'à la convaincre que je ne devenais pas social ni prit d'une gentillesse soudaine, mais que c'était une demande de soirée comme une autre. Qui passe ces soirée seul de nos jours ? On a plus de chez soi, plus de chez les autres non plus. On couche, on dort, on baise partout et n'importe où. La sonnerie me fit sursauté, et je m'empressais d'aller ouvrir. « Hey ! » « Hey ! Ca roule toujours ? Je suis venue te tenir compagnie pour un petit moment, j'ai compati quand j'ai su que tu allais rester seul chez toi toute la soirée... » Je refermais rapidement la porte avant de la laisser rentrer dans le salon. Et je me surpris à penser qu'elle était jolie ce soir, mais je gardais ça pour moi, me contentant des banalités idiotes. « Ça roule comme toujours. Et toi ? .. T'es venu parce que je te manquais ? » Je ris un peu pris d'un élan de narcissisme. J'aimais savoir qu'elle venait parce que c'était moi, et non parce qu'elle aussi était seule à s'ennuyer. « Par contre je préviens, niveau bouffe je suis à sec, dooonc .. on commande. Tout sauf McDo ! Je t'en supplie ! » Je pris une pause dramatique. Les fast-food me dégoûtaient à présent, je ne supportais même plus l'odeur de la friture, et pour un homme-frite, c'était plutôt embêtant. Je me dirigeais vers la cuisine, sortant deux bières du frigo avant d'en donner une à Julie. Je n'avais rien d'autre sous la main, et j’espérais que ça lui suffirait. Je m'affalais sur le canapé, lui indiquant d'un geste de la main. « Alors ma belle, ta journée ? » J'avais comme une obsession étrange de toujours vouloir tout savoir sur sa vie. C'est idiot sûrement. Mais nous avions été ensemble quelque temps, et on était heureux .. je crois. Et me dire qu'elle pourrait être heureuse avec un autre m'effrayait légèrement. Je voulais juste entendre qu'elle avait passé une journée pourrit et qu'elle était heureuse de pouvoir passer cette soirée avec moi.
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| | | Julie R. Evansi'm a motherfucking admin ✱ QUARTIER : crocker amazon.
✱ COLOCATAIRES : Dom sometimes.
| Sam 26 Nov - 13:31 | |
| Comme chaque fois que Julie s'invitait chez Orly, ou qu'il l'invitait chez lui, elle savait qu'ils allaient passer un bon moment, lequel, ça variait beaucoup, néanmoins, c'était toujours agréable. Elle était donc plus relaxée que quelques secondes avant. Et puis, en fait, à bien réfléchir, elle était toujours plus à l'aise avec le jeune Cohen qu'un autre puisqu'elle le conaissait vraiment bien. Ils avaient partagé de nombreux moments forts, affectueux, amicaux ou douloureux. Tout ce qui peut lier deux personnes véritablement. Elle était là et au courant de ce qui s'était passé entre son ex et son ex défunte fiancée, comme elle savait ce qui s'était passé entre lui et sa soeur. Des histoires bien compliquées qui avaient énormément fait souffrir le jeune homme. Ca l'avait transformé. Ca l'avait anéanti. Il gardait toutefois toutes ses peines en lui et pour se contenter de se trouver une raison d'oublier ou de passer à autre chose, il s'était avéré être plus "méchant" avec les autres. Orly s'était forgé une carapace que seule Julie, quelques fois était capable d'enlever vu qu'elle le connaissait tel qu'il était avant, et tel qu'il est au fond de lui. Il ne souhaitait juste pas avouer aux autres qu'il restait le jeune Orlane touché par ses histoires amoureuses. Réaction d'auto-défense. Julie n'espérait pas le mettre à découvert comme ça, ni le brusquer, s'il préférait agir ainsi, soit, or elle savait comment le reconnaitre. Puis, il fallait ajouter que ça blessait la jeune femme aussi de savoir son ami encore atteint par tous ses maux. Elle essayait de le soutenir depuis toujours et de lui faire passer de bons moments, cependant elle doutait bien que c'était loin d'être 100% efficace. Chez lui, Orly ne semblait même pas surpris de voir son amie débarquer pour la soirée, peut-être que plus rien ne surprenait le jeune homme venant de Julie, même si elle n'était pas du genre à être trop excentrique ou extravertie. C'est juste que lui aussi la connaissait bien. « Ca va ! Haha, évidemment, je ne pouvais m'empêcher de te voir et d'être la seule à tes côtés. » Rigolant pour insister sur son (faux) ton ironique, Julie semblait presque jalouse, non ? Or, ce n'était pas le cas. Pourquoi le serait-elle voyons ? Ce n'était pas comme si elle tombait peut-être amoureuse de lui... M'enfin bon, le jeune homme lui proposa de commander quelque chose sauf un menu du McDonald. Elle comprenait pourquoi : Orly travaillait là-bas, et cet endroit commençait à le répugner tout comme sa nourriture. La brunette n'était pas contre le fait d'éviter les hamburgers, elle-même préférait ne pas abuser du fast-food. « Sushis, ça te dit ? Ou un autre truc Japonais ? Soyons pour la diversité. » Julie afficha un léger sourire, qui pourtant voulait dire tant, et prit la bière tendue par son hôte, le remerciant. Elle but une gorgée tout en pensant qu'il ne fallait pas qu'elle soit bourrée, parce que sinon ça allait être fun, ou humiliant. Les peu de fois où Julie se bourrait la gueule ne se terminaient pas toujours d'une très bonne manière. Mais là, elle ne risquait pas de finir saoule, Orly veillerait sur ça. Il l'interrogea d'ailleurs sur sa jounée. Il avait employé son fameux "ma belle" qui la faisait craquer, pour elle ne savait quelle raison. « Alors, mis à part une journée de cours éprouvante et à chier, ma journée a été banale, comme chaque fois. J'ai profité de quelques heures de libre pour voir mes parents et sinon tu m'a sauvée d'une soirée ennuyante, je pense. » L'étudiante était sincère et ne cherchait pas à faire semblant de se plaindre. Ok fallait pas exagérer ni rien, toutefois, ouais, elle avait passé une journée merdique, sauf quand elle est allée chez sa famille, et encore, et après tout, tout le monde peut passer des journées pareilles, donc bon, autant l'admettre. Curieuse aussi au sujet de la journée de son ami, elle lui retourna la question. « Et toi Orly ? T'as croisé qui au McDo ? T'es de nouveau tombé sur notre ancien prof d'histoire-politique ? » Elle aimait bien échanger ce genre d'informations, ça la ramenait 4 à 5 ans plus tôt quand elle sortait avec Yanis. Nostalgique sur le coup, Julie reprit une gorgée de sa bière, la posa ensuite sur la table, se tourna vers le garçon assis près d'elle et le contempla d'un oeil admiratif, sauf qu'évidemment, elle omettrait qu'il était vraiment perturbant à regarder vu sa beauté à laquelle Julie ne pouvait résister.
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| | | | Sam 26 Nov - 14:31 | |
| Julie & Orly_
« Sushis, ça te dit ? Ou un autre truc Japonais ? Soyons pour la diversité. » J'haussais les épaules avant de réfléchir. Orlane, baguette, agilité .. Pauvre tapis. Mais j'ochais la tête en signe d'approbation, de toute manière, je savais que Julie m'avait déjà vu dans des états plus atroce et que me retrouver avec du poisson partout dans les cheveux ne devrait pas la choqué. On avait passé ce stade là lors du bal de promo du lycée, enfin, plutôt à la soirée qui avait suivit. On avait bien rit tout les deux, surtout moi d'ailleurs, la voir saoul était une vraie partie de plaisir. - lui tenir les cheveux un peu moins -. J'enlaçais ses épaules, un geste presque affectueux que je n'avais qu'en sa compagnie et dont j'avais appris à ne plus m'inquiéter et à prendre ça comme un geste naturel plutôt qu'un geste réfléchi.
« Alors, mis à part une journée de cours éprouvante et à chier, ma journée a été banale, comme chaque fois. J'ai profité de quelques heures de libre pour voir mes parents et sinon tu m'a sauvée d'une soirée ennuyante, je pense. » Je souriais légèrement, essayant de ne pas montrer ma satisfaction. « Et toi Orly ? T'as croisé qui au McDo ? T'es de nouveau tombé sur notre ancien prof d'histoire-politique ? » « Comme toujours, des frites, des hamburger, du coca, encore des frites, .. Je suis une frite humaine, je t'ai pas dit ? » Je rigolais un peu, non je n'aimais pas être comparé à une frite, mais j'étais un peu fatigué ce soir-là, et un rien me faisait rire.
Notre ancien prof d'histoire-politique ? Ça, faut que j'explique, ça vaut le détour. Il faut savoir que mon amitié avec Julie ne date pas d'hier, et j'ai d'ailleurs passé plusieurs années de scolarité avec elle, à un point que notre amitié fusionnelle dérangé les profs - enfin, plutôt nos bavardages, mais ça revient aux mêmes -. Mais allez comprendre pourquoi, ce n'était jamais Julie qu'on accusait, son visage d'ange sur lequel je m'extasiais souvent à l'époque devait y être pour beaucoup. Tout ça pour dire que mon prof d'histoire-politique m'avait dans le collimateur, et ne c'était pas gêné pour le dire à toute la salle. J'avais le droit à des blagues d'amateur à chaque cours, qui avait plutôt tendance à amuser les élèves. Une histoire qui a mal finit, puisque je me suis retrouvé renvoyer de l'établissement pour le mois. Le plan que j'avais mis en place avec Julie pour une petite vengeance n'avait pas marché. J'en ai pleurer en rentrant à la maison, mais aujourd'hui on en rigole. Ce prof là, je l'ai revu récemment au McDonald, inutile de vous dire que le servir n'a pas été une partie de plaisir. « Non monsieur Cooper, je n'ai pas raté ma vie, non je ne suis pas marié avec Julie, et non je suis pas homosexuel. Sauce BBQ ou sauce Curry avec vos Nuggets ? »
Je fixais Julie avec une petite moue boudeuse. « Non je n'ai pas eu cette chance, .. il me manque, tu peux pas imaginer à quel point ! » Mon ton ironique me fit sourire légèrement et je me levais rapidement en voyant l'heure affichait au mur. Je passais rapidement à la cuisine, attrapais la carte d'un restaurant chinois et composais le numéro avant de me rassoir prêt. « Tu prends comme d'habitude je suppose ? » Je n'attendis pas sa réponse, comme si de toute façon, elle paraissait évidente. Je récitais la commande à la personne au bout du film, me répétant à plusieurs reprises. Je suis né à San Francisco et je n'en suis jamais parti. Alors les accents Russes, Anglais, Chinois, j'avoue ne pas tout comprendre. Je raccrochais rapidement avec de regarder mon amie avec un air dépité. « J'espère que tu comptais dormir ici, ils ont du monde et la livraison va être longue. Attend la pour minuit. » Faut. Mais j'avais juste envie de passer la soirée avec Julie, quitte à dormir sur le canapé. Sauf que je n'étais pas le genre de personne qui dit les choses directement, et surtout pas à propos d'un sujet affectif. « Julie tu es mon amie je t'aime bien et je veux passer la soirée avec toi. Tu restes dormir ? » Très peu pour moi, le mensonge était peut-être lâche, mais beaucoup plus simple.
- Spoiler:
Je corrige les fautes tout à l'heure
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| | | Julie R. Evansi'm a motherfucking admin ✱ QUARTIER : crocker amazon.
✱ COLOCATAIRES : Dom sometimes.
| Sam 26 Nov - 16:59 | |
| Manger avec Orlane ce soir-là, allait s'avérer être plus drôle que prévu. Julie n'était pas devenue une pro pour manier les baguettes mais son cas était loin d'être désespéré cependant, c'était pratiquement l'inverse pour ce qui concernait le jeune homme. Ils avaient mangé à l'époque des sushis, et au final le pauvre Orly n'avait pas mangé grand chose, à défaut d'avoir tout fait tomber. Mais au moment où Julie avait proposé de manger Japonais, elle n'avait pas songé à cet épisode là, et c'est seulement après qu'elle s'en rappela. Bon, tant pis, ils avaient autre chose à faire que de se moquer de l'un et de l'autre. Et même si c'était le cas, ça finissait toujours par des " Tu me fais chier, tu sais ? " et des " C'est pour ça que tu m'aimes ". Après que Jules ait raconté sa journée brièvement, c'était au tour du jeune garçon. « Ah oui, si, t'es une frite maintenant c'est vrai ! Eh bien, je parie que tu dois être la frite la plus délicieuse de tous les McDo...» Julie éclata de rire, même si au fond elle était convaincue de ce qu'elle disait. Si Orly était une frite, elle était sûre qu'elle n'aurait pas attendu pour le manger tellement il devait être succulent. Mon Dieu, c'est glauque. En attendant, rien qu'à passer du temps avec lui et lui parler ça comblait l'étudiante. Il en faut peu, pour être heureux. Au lycée, les deux jeunes gens se faisaient souvent prendre en classe quand ils discutaient trop ou s'amusaient en plein cours, même si Julie était très souvent épargnée, au dépend d'Orly, qui lui, était celui qu'il fallait sanctionner. Et le pire, c'était avec le prof d'histoire-politique. Il n'hésitait plus à se se foutre ouvertement de la gueule de son élève et à le désavantager, ce qui agaçait évidemment Orlane. Ils avaient alors mis en place un stratagème pour nuire à ce prof qu'ils détestaient. Ils avaient cependant échoué. Malheureusement, Orlane fut expulsé d'un mois du lycée. Ce mois avait été pénible pour Ju qui s'ennuyait davantage en cours et ne s'amusait plus autant qu'avant au lycée. Elle attendait avec impatience le retour de son acolyte, hormis que cette fois ce n'était pas pour déranger les professeurs en cours, ils préféraient faire profil-bas. A y repenser, Julie sourit, c'est vrai qu'ils avaient passé des moments d'enfer tous les deux en tant que lycéen. Mais plus dur avait été la chute. Quand ils avaient rompu en premier lieu, quand les problèmes d'Orly avaient commencé en second lieu, et en troisième, quand ce dernier quitta le lycée de San Francisco. Heureusement tout de même, ils avaient gardé bon contact, et depuis maintenant 4 ans, ils se connaissaient. Ce qui est énorme. Bref, quand le jeune Cohen blagua sur le fait qu'il n'avait pas vu leur ancien prof et qui lui manquait, Jules laissa échapper un rire. Elle aurait bien voulu croiser son ancien prof. Les retrouvailles auraient été tellement... émouvantes. Ou pas du tout. Orly se leva ensuite et se dirigea vers sa cuisine pour commander leur dîner. Il demanda à son invité si elle prenait la même chose, Julie n'eut pas le temps de répondre, il connaissait déjà la réponse. Une forte alchimie était présente entre les deux jeunes, mais aucun ne pouvait dire ce que ça signifiait exactement. Ils se contentaient juste de vivre avec, sans en dire un mot. Quand Orlane raccrocha, il demanda à Ju si elle avait prévu de dormir chez lui vu que leur commande viendrait tard. A vrai dire, elle n'avait pas prévu de passer la nuit ici, sinon elle aurait pris ses affaires, toutefois, elle s'était doutée que ça aurait pu arriver. En fait, elle voulait juste prétendre qu'elle ne comptait pas rester longtemps pour qu'il lui demande de rester. C'était évidemment logique. Devait-elle rester ? Ou bien, s'en aller, pour qu'il la regrette. Elle ne savait pas quelle carte jouer, elle regarda le sol, puis l'horloge, puis son ami et se décida à lui donner une vague réponse. Elle voulait rester, et c'était sans doute ce qu'elle allait faire, mais pour le moment, Julie se tut. Attendre et laisser faire les choses, c'est plus simple. « Euh, pour le moment je reste, mais je n'ai pas d'affaires, alors je ne sais pas trop... » Julie prit soudainement un visage inquiet. « Viens, attendons pour le moment, tranquillement. Comment se fait-il que tu ne prévoyais pas de sortir ce soir ? T'es un homme pris et demandé d'habitude. » Julie le taquinait un peu et elle voulait aussi l'être en retour. Parfois, c'était des taquineries qui blessaient la jeune femme, mais elle apprit à les supporter, ou presque. - Spoiler:
Pas de problèmes
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| | | | Dim 4 Déc - 16:23 | |
| Julie & Orly_
« Euh, pour le moment je reste, mais je n'ai pas d'affaires, alors je ne sais pas trop... » Je grimaçais avec exagération, lui faisant bien comprendre que je voyais que ce n'était que des salades. J'avais de quoi lui prêter un t-shirt ou un truc du genre qui lui servirait de pyjama. Ou alors ce n'était juste moi qui pensait à tout. « Viens, attendons pour le moment, tranquillement. Comment se fait-il que tu ne prévoyais pas de sortir ce soir ? T'es un homme pris et demandé d'habitude. » J'haussais les épaules avant de sourire un petit peu. Elle me mettait mal à l'aise. A vrai dire, j'avais dû mal à savoir pourquoi ou même à comprendre pourquoi je n'étais pas sorti. Oui j'étais fatigué et je me donne cette raison comme raison principale, mais j'ai toujours eu du mal à me mentir à moi-même, je savais très bien que ce n'était pas pour ça. Et ça me faisait peur, vraiment peur. Je n'avais pas envie de redevenir l'homme qu'elle appréciait, l'ami que j'avais été aussi lycée. J'avais laissé derrière moi pendant un long moment et le fait de baisser tellement la garde en sa compagnie me désespérait. Qu'est-ce que j'étais en train de faire comme connerie ? « Je suis en manque de fric chérie ! » répondis-je d'un ton supérieur avant de lui faire un clin d'oeil. J'arrivais à prendre assez de distance avec ce que je ressentais, mes pensées et le fait que Julie soit juste en face de moi, et c'était bien pour ça que je me permettais de répondre sur le ton de la plaisanterie. Julie devait certainement être la seule fille à qui je me sentais incapable de lui manquer de respect ou de la traiter comme une chienne, alors que je passe presque ma vie à ça. « Les filles aiment pas les hommes sans fric. Je serais demandé d'ici une semaine t'en fais pas pour moi. T'as vu, rien que toi t'as envie de me voir. » Faux. C'était moi qui lui avais demandé de venir, mais j'espérais que ce soit un épisode qu'elle ait oublié.
La sonnerie raisonna dans l'appartement et me fit sursauter, me faisant ainsi enlever mon bras de l'épaule de Julie. « Je vais ouvrir ! » Je me levais pour aller à l'entrer afin d'aller accueillir le livreur. Mais je ne m'attardais pas avec le japonais, je ne comprenais rien à son accent et je me contentais de dire oui en souriant comme un idiot. Je récupérais la nourriture en échange de quelques billets verts, puis je retournais dans le salon. Je m'approchais de Julie, déposant le repas sur la table basse avant de me frotter la tête en grimaçant. « Faut croire qu'ils étaient pas aussi occupés que ça.. » J'espérais qu'elle avale mon mensonge sans qu'elle se rend compte que j'avais menti juste pour qu'elle ne me laisse pas seul. Je me voyais mal, plutôt, je ne me voyais certainement pas lui dire que j'avais envie qu'elle reste cette nuit. Même si je me doutais que ça devait se voir malgré les efforts que je faisais pour ne rien laisser paraître. « Bon j'ai faim moi ! » Je lui souriais avant de m'asseoir en tailleur sur le tapis. Je trouvais plus facile de manger comme ça qu'à trois mètres de la table en étant assis sur le canapé. Je distribuais la nourriture, remarquant que j'avais peut-être commandé un peu trop. « Et bien je crois qu'on en aura pour midi, tu vas être forcé de rester. »
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| | | Julie R. Evansi'm a motherfucking admin ✱ QUARTIER : crocker amazon.
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| Ven 9 Déc - 21:27 | |
| Orlane paraissait toujours sûr de lui, malgré certaines petites craintes, mais il les montrait rarement. Julie eut l'occasion de constater que maintenant, même à elle, il ne lui racontait pas ses mauvaises histoires ou aventures. Peut-être n'en avait-il plus, ou peut-être qu'il ne voulait pas en parler, à qui que ce soit. En tout cas, elle ne savait pas si c'était parce que le jeune homme préférait casser cette intimité entre eux ou si c'était involontaire. Elle ne le saurait sans doute jamais. Elle était assise auprès de son ami qui lui répondit qu'il ne pu sortir ce soir pour cause de déficit budgétaire. Ouais, être un employé au McDonald ne rapportait pas énormément et Orly était peut-être du genre à être trop dépensier, c'est pourquoi il se retrouvait dans cette situation ce soir-là. Enfin, c'est ce que l'étudiante s'admit à elle-même pour contredire ses arrières-pensées qui l'assuraient que c'était pour être avec elle, sauf qu'il ne l'aurait pas dit. Bon tant pis, Jules se contenta de sourire et de lui rétorquer en guise de moquerie « Pauvre chou. Tu n'as qu'à être un peu plus économe. Ma mère m'a appris pleins de trucs maintenant que je vis seule afin de ne pas trop dépenser. Je pourrai te filer quelques tuyaux... Un jour si t'es sympa. » Elle adorait quand ils se moquaient de l'un et de l'autre, tout en essayant de ne pas être trop blessant. Ca faisait enfantin certes, toutefois, ça créait bizarrement une sorte de complicité entre eux. Ca allait de même pour les taquineries. Bref, lorsqu'Orly blaguait une nouvelle fois sur le fait qu'il était habituellement tellement demandé par les filles, Julie ne pu s'empêcher de pouffer de rire. « C'est donc ça ce que tu cherches ? Des filles qui ne regardent que ton porte-monnaie ? Moi, c'est vrai, je voulais te voir, mais surtout je ne me préoccupe pas de ton fric hein ! » Julie fixait Orly en tentant de garder son air le plus sérieux, mais plongé dans le regard du jeune homme, il était impossible pour elle de rester longtemps ainsi sans se trahir. Elle détourna finalement les yeux et sourit. Elle remit quelques mèches de ses cheveux derrière son oreille et recala ensuite son dos contre le fauteuil. Soudain, un bruit retentit, c'était la sonnerie. Ah, les livreurs ne devait-ils pas tarder ? Raison pour laquelle elle devait rester pour toute la nuit chez son ami ? Dans ce cas, elle n'avait plus d'excuse pour passer la nuit avec Orly. Oh et puis, elle improviserait, comme d'habitude, rares furent les nuits où un des deux prévoyaient de dormir chez l'autre, la plupart du temps c'était une décision prise sur le coup. Puis, si elle ne trouverait pas d'excuse pour dormir là, tant pis, ça serait pour une prochaine fois. D'ailleurs, Jules craignait toujours le déroulement de ce genre de soirée, elle avait peur que quelque chose se produise et que ça bouleverse tout. Et ce n'était pas vraiment ce qu'elle souhaitait. Elle savait qu'elle ne parlerait pas de ce qui se passait pour elle car elle redoutait l'avis du garçon, son envie et de ses sentiments. La jeune femme ne voulait pas être celle qui casserait tout. Elle ne se sentait pas capable de faire le premier pas ou d'aborder le sujet. Pour le moment, elle ne préférait pas prendre de risque. Elle continuerait à attendre. Profiter de cette relation avec son ami de longue date, enfin plus ou moins, et de cette forte amitié était bien mieux. C'était deux choses importantes pour elle. Néanmoins, au fond d'elle, elle savait qu'elle n'attendait que lui, qu'il lui fasse signe qu'il l'aimait, l'aimait trop. Cependant, ça n'allait pas arriver. Alors, Julie regarda son hôte revenir avec les plats en souriant légèrement tout en ne pouvant s'empêcher de penser qu'elle, elle était celle qui l'aimait sans doute de trop. « Faut croire qu'ils étaient pas aussi occupés que ça.. » Plausible. Les restaurants chinois cartonnaient en ville mais ce n'était pas pour autant qu'ils allaient faire patienter des clients durant des heures. Ce n'était pas efficace. Et vous savez ce qu'on dit, le temps, c'est de l'argent. Julie se voyait bien travailler dans le commerce tout à coup, sauf qu'en fait, non. Il fallait trop réfléchir, et la vie en elle-même était bien assez compliquée pour en rajouter plus. Rien que le cas d'Orly et elle en était la preuve. « Effectivement, c'est possible, à moins que tu n'aies rien compris à leur accent ? C'est dur de maitriser leurs intonations à la "tching tchong" » Le jeune garçon s'assit alors par terre pour commencer à dîner. La brunette le rejoignit aussi, juste à l'angle à côté. Manger avec des baguettes n'était pas réputé à être une tâche facile, cependant la Californienne se débrouillait bien, au dépend de son ami qui avait un petit peu plus de mal. C'est pourquoi, elle l'observait attentivement, pour être sûre de ne pas rater LE moment où il faudrait éclater de rire. « Et bien je crois qu'on en aura pour midi, tu vas être forcé de rester. » Etait-ce une autre parade pour que Julie reste plus longtemps ? Elle le prenait ainsi. Elle avait aussi envie de rester et ne comptait pas le lui dire. « Déjà, j'ai trop l'impression de passer pour une grosse bouffeuse à chaque fois avec toi, alors ça me gêne... Même si, ce dîner sent délicieusement bon. Et ensuite, je pense que ton appart est trop vide sans moi. Alors, faut bien que je reste pour le combler un peu. » C'était plus subtil de dire ça que de dire "Je resterai tous les jours avec toi s'il le faut parce que je ne veux qu'être avec toi." Ca faisait un peu harceleuse non ? Et c'était très direct aussi. Bon, elle commençait à manger tout doucement quand elle observa le moment fatidique. Orly venait de renverser la part qu'il voulait mettre dans sa bouche mais qui atterrit finalement sur la table. La jeune Evans éclata de rire, comme convenu. « Oh non Orly, t'es toujours pas habile avec tes doigts toi ! Faut remédier à ça. » Elle se leva et s'approcha alors du garçon, pour d'abord nettoyer ce qu'il avait renversé puis ensuite montra comment tenir une baguette. D'abord, elle essaya sur sa main à elle tout en indiquant avec précision le geste à faire puis, elle essaya avec la grande main d'Orlane. Quand la main de Julie entra en contact avec celle de ce dernier, elle constata qu'il avait les mains toutes douces et que ses doigts étaient réellement longs. Ceux de Julie paraissaient bien petits en comparaison. A un moment, les deux se regardèrent droit dans les yeux, sans rien dire, tout en gardant leur mains collées ensemble. C'était bizarre. Elle enleva alors rapidement sa main pour laisser celle de son ami disposer d'elle-même. Julie restait encore à côté, à observer sa tentative pour mettre en bouche la nourriture. « Allez Orly, tu peux le faire. Attention, tiens fermement les baguettes... » Et c'était raté. Pour rire, elle décida alors de lui tendre la nourriture, tel une mère qui donnait à manger à son enfant de bas-âge. C'était drôle, Julie était morte de rire. « bon, allez, j'ai pitié de toi, alors viens, ouvre grand la bouche » Orlane n'aimerait peut-être pas tellement cette idée non ? Même si après tout, les deux faisaient tout pour déconner ensemble. « ... »
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| | | | Dim 18 Déc - 18:07 | |
| Julie & Orly_
« Déjà, j'ai trop l'impression de passer pour une grosse bouffeuse à chaque fois avec toi, alors ça me gêne... Même si, ce dîner sent délicieusement bon. Et ensuite, je pense que ton appart est trop vide sans moi. Alors, faut bien que je reste pour le combler un peu. » J'éclata de rire involontairement. Il est vrai que nous passions plus de temps à manger qu'autre chose quand nous étions à deux. Mais moi ça me convenait puisque cela m'éviter de devoir lui parler dans le blanc des yeux durant toute une soirée. Puis le repas avait toujours était l'un des prétextes que j'utilisais pour rendre visite à Julie ou au contraire pour qu'elle vienne me voir. Je lui souris légèrement avant d'attraper les deux baguettes qui s'annonçaient être mes objets de torture pour la soirée, orchestré par le bourreau qu'est Julie. Et je ne me trompais pas. A peine ai-je attrapé un petit morceau que tout me tomba dessus. « Oh non ! » Je soupirais pendant que Julie rigolait, et je fis la moue. C'est vrai que ça devait être un spectacle amusant pour elle. Juste pour elle. Je m'essuyais la bouche en essayant d'ignorer les rires de mon amie. « Oh non Orly, t'es toujours pas habile avec tes doigts toi ! Faut remédier à ça. » Je levais un sourcil en la voyant approcher de moi, je fus rassurer de voir qu'elle était simplement venue nettoyer ce que j'avais fait tomber, mais je déchantais très vite. « Je sais manger, merci de ton aide. » Mais ma réplique ne parut pas intéresser Julie qui continua ses explications avant de m'aider.
Je frissonnais au contact de sa main sans la repousser pour autant. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je commençais à réaliser que je n'avais pas beaucoup de contact physique avec Julie, comme si nous nous efforcions de maintenir une distance presque pesante entre nous. Au point que je n'avais même pas remarqué qu'un silence c'était installé et que nous étions en train de nous regarder les yeux dans les yeux. Et bizarrement, ça ne me déplaisait pas tant que ça. Mais je laissais Julie se détachait et m'observer. Je compris que je devais essayer par moi-même de manger de manière correcte. Je répétais les gestes que Julie venait de me montrer, sans vraiment m'appliquer pourtant et je commençais à regretter de ne pas avoir commandé une pizza. « Allez Orly, tu peux le faire. Attention, tiens fermement les baguettes... » Et je fis tout tomber. C'était écris d'avance il faut croire, mais je préférais rejeter la faute sur mon amie. « Tu m'as déconcentré ! » « Bon, allez, j'ai pitié de toi, alors viens, ouvre grand la bouche » Je soupirais en la regardant faire, n'ayant pas vraiment envie de me faire materner. Je me levais brusquement, regardant Julie de haut en souriant, avant de me diriger vers la cuisine. « Désolé la naine, mais l'homme moderne a inventé un truc que l'on appelle une fourchette. Je n'ai rien contre nos amis les chinois, mais j'ai un faible pour la nouvelle technologie. »
Je reviens rapidement avec l’objet en métal dans la main et je repris ma place initiale en souriant à Julie. « Quand tu auras un enfant je te ferais l’honneur de le laisser lui donner la becté. » Je repris mon plat, piquant dedans à l’aide de l’objet qui à présent me semblait d’une importance vitale. Je portais la nourriture à ma bouche, fier de n’avoir rien laissé tomber et je fixais Julie, lui lançant un petit regard mauvais en voyant qu’elle se débrouillait bien avec des baguettes.
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| | | Julie R. Evansi'm a motherfucking admin ✱ QUARTIER : crocker amazon.
✱ COLOCATAIRES : Dom sometimes.
| Mer 21 Déc - 17:38 | |
| C'était vraiment drôle d'aider Orly à manger correctement avec des baguettes. Il avait accepté au début que la demoiselle l'aide un petit peu. Cependant, dès que celle-ci voulut, pour rire, lui donner la nourriture directement avec ses baguettes, Orlane ne parut plus enchanté. Il se leva d'un coup et lui sortit une petite phrase pour ramballer Julie, en la traitant de "naine". Julie n'était pas petite pourtant, mais au moment où il prononça ses mots, il était debout, elle, elle était assise. Donc, ça donnait bien un effet de naine à côté de lui. De plus, s'il dit ça, c'était bien pour la rabaisser, la rabaisser vis-à-vis de lui. Ca arrivait quelques fois ce genre de remarques, Julie soupira juste et se défendit malgré tout. « Je ne suis pas une naine. Je suis vexée là. Et t'es nul, les baguettes, c'est le bien. » Le jeune garçon revint de la cuisine avec une fourchette. Dommage, ça allait être moins marrant maintenant. Il ft une nouvelle remarque en rapport avec le geste de Julie. Quand elle aurait un enfant ? Soudain, son regard se perdit et elle afficha un visage presque triste. C'était fou, mais dès que vous parlez à une fille de son horloge biologique, elle pouvait tout de suite paniquer comme si c'était demain qu'elle tomberait enceinte. Décontenancée, elle regarda Orlane qui semblait mieux se débrouiller avec l'objet en métal que le baguettes chinoises. « Ouais, mais d'ici là ça peut être cool que je m'entraine sur toi ! » Même si le garçon avait tendance à se comporter tel un gamin, il n'en restait pas moins un homme. Rien qu'à son physique, donc quand Julie voulut ajouter qu'elle était incapable de faire la différence entre un enfant et lui, elle se dissuada vite de le faire. Parce que c'était faux. Au contraire, le fait qu'Orlane était devenu un vrai homme, et plus l'ado du lycée qu'elle connut, avait beaucoup troublé la jeune femme. M'enfin, elle ne voulait pas troubler ses pensées davantage avec ce sujet et se contenta de dîner. Le repas lui paraissait interminable tant elle mangeait et que pourtant elle n'était même pas encore arrivée à la moitié. Elle n'avait plus faim non plus. Mais c'était intéressant de voir qu'elle réussissait à narguer son ami avec ses baguettes. Elle aimait bien quand il l'enviait un peu. « Bon, moi j'arrête, j'abandonne, cet excès de nourriture me donne déjà mal au ventre, je ne tiens pas à te vomir dessus, ça gâcherait ton beau visage... » Posant une main sur son ventre et en tirant son repas avec l'autre, elle commença à rire, toute seule. Elle venait de se rappeler la fois où elle était bourrée et qu'elle écrit sur facebook qu'elle le trouvait hot et qu'elle était partante pour fouiller son corps. Non, mais la honte. Maintenant, Julie en riait, mais quelques jours plus tôt elle se sentait terriblement mal à cause de ça. Elle était très gênée. Elle ne lui avait plus dit ce genre de chose depuis qu'ils s'étaient séparés. Le jeune homme n'en profita pas tellement pour la rabaisser encore plus, et heureusement. C'était bien trop pénible comme ça, néanmoins il ne l'avait pas oublié. Lui-même avait dit qu'il ne l'oublierait pas et Ju sentait qu'en effet, il s'en souvenait encore. Pourquoi ne voulait-il pas oublier ? Elle regarda alors Orly qui l'observait sous un air interrogateur. Elle hésitait à partager ce souvenir avec lui. C'était quand même risqué à vrai dire. Pourtant, elle avait envie de voir sa réaction. Et puis, au pire, elle était sous l'effet de l'alcool, elle pourrait faire croire que ce qu'elle dit n'était pas vrai... Mouais, il allait la faire chier avec ça, mais bon. « Je me suis souvenue de la fois où quand j'avais bien bu, oui prend ce détail bien en compte, et que je t'ai écrit une connerie à propos de ta photo de profil.... Tu vois de quoi je parle ou non ? » Et s'il préférait tout nier, tellement ça signifiait peu pour lui ? Julie gardait quand même son sourire bien qu'elle redoutait un peu la réaction de son ami.
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| | | | Dim 8 Jan - 12:25 | |
| Julie & Orly_
« Bon, moi j'arrête, j'abandonne, cet excès de nourriture me donne déjà mal au ventre, je ne tiens pas à te vomir dessus, ça gâcherait ton beau visage... » Je souriais doucement avant de pointer mon doigt dans sa direction. « Tu vomis, tu nettoies. » Je continuais pourtant de manger, enfonçant ma fourchette en métal dans ma bouche, pas que je sois un goinfre, mais je devais bien avouer que la nourriture chinoise ne nourrissait pas tant que ça. Je relevais les yeux vers Julie avec un petit sourire aux lèvres et je me surpris à penser qu’en réalité, elle était vraiment belle, une réalité que je chassais vite de mon esprit et je reportais mon attention sur mes pattes.
« Je me suis souvenue de la fois où quand j'avais bien bu, oui prend ce détail bien en compte, et que je t'ai écrit une connerie à propos de ta photo de profil.... Tu vois de quoi je parle ou non ? » Je laissais tomber ma fourchette dans la petite boite en carton avant de relever le menton vers Julie. Oui je m’en souvenais, même si je n’aurais pas voulu. Je la trouvais de plus en plus étrange, ce qui n’était pas très grave en soi, mais ce qu’il l’était, c’était le fait que je commençais à devenir bizarre également. J’aurais souhaité oublier cet épisode, ça m’aurait évité de me poser des questions idiotes et inutiles. J’avais déjà vu Julie bourré, et pas qu’une fois, à croire que c’était notre passe-temps favoris au lycée. Je savais comment elle était dans ces cas là. Hors mi la tête dans la cuvette des toilettes, et les courses en cadis à minuit dans un supermarché, Julie n’était pas très extravagante quand elle picolait. Elle ne montrait pas ses seins à tout le monde –chose que j’appréciais sans savoir pourquoi- et elle ne hurlait pas des je t’aime au premier venu. Voilà pourquoi je trouvais cette situation si étrange et dérangeante. Qu’est-ce que j’étais sensé comprendre ? J’aurais préféré garder mes doutes afin de ne pas me retrouver dans un tête à tête dérangeant avec une discussion pareil.
Je souriais calmement avant de replanter ma fourchette dans mes pattes à présent froides. « Tu peux recommencer quand tu veux, bourré ou non. » Je n’avais pas envie d’avoir cette discussion, je n’avais pas envie de savoir pourquoi elle a fait ça, ni si c’était vraiment ce qu’elle pensait, pas que ça me gêne mais j’aurais encore une fois des questions sans réponses et si j’avais le droit à un ‘non ce n’était qu’une blague’, je crois qu’inexplicablement, je le prendrais mal. Dans les deux cas, je ne voulais pas savoir, mes doutes me plaisaient bien.
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| | | Julie R. Evansi'm a motherfucking admin ✱ QUARTIER : crocker amazon.
✱ COLOCATAIRES : Dom sometimes.
| Sam 21 Jan - 22:52 | |
| Les deux amis avaient passé de très bons moments ensemble, depuis ces derniers mois. Il s'étaient rapprochés si rapidement, sans que ça dérange l'un ou l'autre. En fait, ils savaient que ça allait changer beaucoup de choses entre eux, et que surtout, même si ça pouvait les perturber, ils aimaient ce qui leur arrivait. Pourtant, Orlane n'était pas très facile à décrypter, est-ce qu'il voulait aller plus loin ou se contenter de leur amitié, très proche ? Ils avaient récemment couché ensemble quand même... Pendant leur vacance à la neige. Lors d'une soirée, pendant que la jeune fille commençait à lui avouer qu'elle ressentait quelque chose pour lui, sans en dire de trop. Elle avait juste dit ce qu'il fallait, pour qu'Orly l'embrassa ensuite. Les jours suivants, un petit malaise s'installa entre eux. Une certaine ambiguïté plus marquante qu'auparavant. Lorsque Julie jeta un oeil sur Orly, elle nu pu que s'admettre qu'il était réellement séduisant. Et avec sa réponse, elle sentit que le courage s'empara d'elle et se sentit prête à continuer ce qu'elle avait entrepris quelques jours plus tôt. « Euhm... A vrai dire, j'ai autre chose à te dire. De mieux. Enfin, tout dépend de comment tu considères les choses. Mais j'espère que ça te semblera mieux. » Julie baissa sa tête et préféra regarder ses mains posées sur la table. Elle hésitait encore. Elle pinça ses lèvres, en signe d'angoisse et déposa finalement son regard sur son ami. Tôt ou tard, il fallait bien que ça arrive. Si elle devait faire le premier pas, soit. Elle allait essayer, tant pis pour la réponse. Cependant, elle priait pour qu'elle soit positive. « tu penses que quand on a quelque chose d'important à dire à un très bon ami, doit-on le lui dire ou pas ? Au risque de perdre une bonne relation, amicale ? » Elle mettait Orly à l'épreuve. Elle voulait voir sa réaction avec ce début d'aveu. Elle était sûre qu'il comprendrait où elle voulait en venir. Ce n'était pas bien compliqué non plus. M'enfin, il restai un mec, et la plupart du temps, il leur fallait presque un dessin pour qu'il comprenne ce que les filles veulent. « Tu sais, ça fait un bail qu'on se connait, on est déjà sorti ensemble une fois, on est resté en de bons termes, on a partagé de bons moments et je te considère comme un très bon ami. Ou plus... Mais, euhm, je ne sais pas ce qu'il en est pour toi, alors... Je ne sais pas s'il faut que je continue ou s'il est préférable que je m'arrête là. » De nouveau, elle fixa ses mains, qu'elles tordaient. Un stress intense l'envahit, son coeur se mit à battre à tout rompre et un sourire gêné s'afficha sur son visage. Elle était allée plus loin que tout ce qu'elle n'avait pu imaginer en début de soirée. Julie espérait de tout coeur que la réponse du garçon serait bonne. La balle était dans le camp d'Orlane.
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| | | | | | | | Talk to me all night long - with Orly | |
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