Do I attract you ? Am I too dirty ? Am I too flirty ?
Le jour que je préfère dans la semaine... c'est celui qui est férié. Mais pour une raison inexpliquée et purement sadique, ce jour manque très souvent à l'appel de mes semaines quotidiennes. Nous devons être jeudi, ou peut-être mercredi. En tout cas pas beaucoup plus loin que vendredi. Ouah. J'en tiens une couche. Les yeux collés, non, englués de sommeil - pitié que ce soit pas et pas cette substance commençant par VO et finissant par MI - j'essaie de déchiffrer le complexe hiéroglyphe de mon radio réveil. Comprenez : l'HEURE. Oui mais voila, pour moi chaque lendemain de veille mon cerveau n'est plus confronté qu'à deux formes d'écritures : l'égyptien antique donc, et l'arabe. Alors... 21h12 ou 12h12 ?
Je laisse échapper un grognement d'animal enroué, et roule sur le dos. Je met deux bonnes minutes à frotter l'un après l'autre puis les deux ensembles les deux orifices boursoufflés par la fatigue et les fumées de cigarette qu'on prend habitude d'appeler yeux. Nouveau coup d’œil à l'affichage digital, midi quatorze. Je ne me rappelle plus m'être couché, aussi impossible de savoir si je suis encore à moitié raide de la veille ou juste assommé de fatigue. Bonne nouvelle : je suis dans ma chambre, chez moi donc ! Enfin chez nous, et pas dans n'importe quelle baraque de banlieue chic m'apprêtant à me faire jeter dehors par la bourgeoise de service. Le store sur ma fenêtre est défoncé, signe que j'ai tenté de l'abaisser hier soir, ou ce matin, en me couchant, signe donc que je suis rentré vraiment trop bourré pour être accompagné. Qui prend le temps de baisser ses stores - tenter du moins - quand on a une fille à coucher d'urgence ? Personne, surtout pas moi en tout cas.
Pas lavé, pas rasé, pas changé, je traine ma misérable personne comateuse jusque la porte et déambule dans le couloir. Tout est calme, à l'exception du petit poste radio de la cuisine qui chantonne dans son coin. Signe que Ciara, ma colocataire et proprio de l'appartement est réveillée, et qu'elle est passée par là.
-Femme ! J'ai faim, fais moi à manger ! Lançais-je à la cantonade dans l'appartement, voyant qu'elle ne se trouve pas là où j'aimerais la voir le plus : aux fourneaux.
Bien sûr je ne suis qu'à demi sérieux en lançant cette tirade, tout comme je ne suis qu'un demi salaud macho. L'envie de me gratter l'arrière du crâne me prend, grave erreur car mes doigts restent fichés dans ma tignasse brune mal dégrossie du matin. Piégé, je reste donc une main sur la tête, et pose l'autre sur ma hanche en me laissant tomber sur le premier tabouret de cuisine venue. Moi, avoir l'air d'un singe ?
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<center><div style="background: indigo; width: 550px; height: 300px; -moz-border-radius-topleft: 16px; -moz-border-radius-topright: 16px; -moz-border-radius-bottomright: 16px; -moz-border-radius-bottomleft: 16px;"> [center]<iframe width="(500" height="25" src="http://www.youtube.com/embed/mAxUIjJrFKQ" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>[img]http://media.tumblr.com/tumblr_lsw5qfp1AM1qdm7xv.gif[/img] <font style="font-size: 16pt; font-family: courier new ; letter-spacing: -4px; text-shadow:1px 1px 1px #ffffff;"><font color="#000000">Do I attract you ? Am I too dirty ? Am I too flirty ? </font></font>[/center]</div><div style="border-bottom: dotted 2px darkgreen; padding: 5px 0px 5px 0px; letter-spacing: 01px; line-height:12px;"></center>
Le réveil sonne a volume réduit, signe que je sais que mon colocataire a fait la fête hier soir. Normalement je me serrais amuser a mettre le volume a fond et le portable directement dans sa chambre et le plus près du lit si possible. Après tout, il est chez moi et je fais donc ce que je veux non ? Je repousse les draps et m'assois sur le rebord de mon lit, m'étirant énergiquement avant de bailler et de me frotter doucement les yeux. Mon dieu que je déteste devoir me lever le matin ! Je tourne la tête vers mon réveil digital et soupire. 10H30. Je vais devoir vivre au ralentis pendant encore 2h MINIMUM, jusqu'à ce que Lucan se réveille, ou plutôt non, qu'il émerge seulement de son lit car pour qu'il soit réveiller, il va bien falloir attendre encore un moment. La tête entre mes mains je soupire. Je déteste être seule, sauf quand je le décide évidement ! Je me lever, les yeux encore mi-clos de sommeil. Lentement je passe devant la chambre de Lucan dont aucun bruit ne sort. Je continue tout droit et arrive dans le salon qui communique avec la cuisine américaine. Je me traine jusqu'à la cafetière et l'enclenche rapidement. Vite un café pour me réveiller une bonne fois pour toute. Je m'assois tranquillement sur un tabouret de la cuisine, endormis par le ronronnement de la machine a café. Levant mon super cul de déesse du tabouret, j'allais jusqu'aux étagères et attrapais une tasse pour mon café qui n'allait pas tarder à être prêt. Je regardais autour de moi, rouspétant contre le silence environnant. J'allais remplir ma tasse d'un café bien chaud et allais droit vers mon super canapé confortable et moelleux. J'allume la télé sur la chaine des clips, histoire de me mettre la pèche et une fois de plus, pourvoir enfin me réveiller. Je bois mon café tranquille, me détend, profitant que Lucan dorme par ce que je sens que je vais devoir m'occuper de lui toute la journée au presque ! Je déteste quand il fait la fête sans moi. Je n'ennuie ferme sans lui a mes cotés. Quoi que j'en dise, et même si je m'énerve quelque fois contre lui, je sais que j'ai de la chance de l'avoir, et puis, c'est toujours bien d'avoir un homme à la maison et si en plus il est canon, baise comme un dieu et est toujours là pour moi, quoi demander de mieux ? Une heure passe sans que je bouge de mon canapé et de devant la télé. Parfois, je me fais l'effet d'une grosse loque humaine quand j'en est envie. Cela vient du fait que la plupart du temps, je ne fais que courir a droite et a gauche tout le temps, les cours, les sortir, la vie en coloc avec « mon homme » à moi. Après avoir bu ma dernière goute de café, qui était froid maintenant, je me levais et allais direction la salle de bain avant que Lucan se lève et y passe trop de temps a mon goût. Je réglais l'eau de la douche et enlevais mes habit de nuit, shorty et top assortie et entrais dans la douche. L'eau coulant sur mon corps parfait me faisait vraiment du bien et achever de me rentre un visage humain et effacer toute trace de sommeil ou de la nuit passée. Quinze minute plus tard, je sors de la douche à regret et m'enroule une serviette autour de la taille et une sur mes cheveux. Je quittais la salle de bain et me dirigeais vers ma chambre dans l'appartement toujours calme. Je refermais la porte de ma piaule et ouvrais en grand mon armoire et me choisir une tenue avec soins, comme toujours. Je l'enfilais et quittais ma chambre pour aller étendre ma serviette mouillée tout en gardant l'autre sur la tête pour le moment. Voyant l'heure de déjeuné arrivait, j'allais dans la cuisine, allumais le petit poste de radio sans prendre soins de réduit le volume, Lucan avait assez dormit, j'en avais marre d'être toute seule. Je laissais la musique retentir dans l'appartement et retourner m'occuper de mes cheveux dans la salle de bain. Absorber par ma tache, je n'entendis pas Lucan sortir de sa chambre.
- Femme ! J'ai faim, fais moi à manger ! Résonna dans tout l'appart, la voix masculine de Lucan.
Je sursautais légèrement avant de soupirer. Il fallait toujours qu'il fasse sont macho a deux balles avec moi quand il lui en prenait l'envie. Je m'attachais les cheveux en haute queue de cheval, réajuster mon short en jean et mon tee-shirt et quittais ma chambre pour rejoindre, ce qui me servais de coloc. Je le retrouvais assis sur un tabouret dans la cuisine, une mains dans ses cheveux et l'autre sur sa hanche. Je fronçais les sourcils mais ne pipait mot devant sont allure quelque peu … Repoussante. Je passais près de lui et montais le son de la radio, juste pour l'embêter. Je me postais en face de lui et le regardais longuement, sans rien dire. Puis sans crier gare, j'ouvrais le frigo devant lui, lui sortis la bouteille de jus d'orange, le jambon, des œufs, du fromage. J'attrapais le pain de mis dans le placard et disposait le tout devant lui, assortis d'un regard aussi noir que me cheveux ébène.
- Tu as fait la fête hier soir ? Encore ? Lui demandais-je bien que je connaisse la réponse. Et avant que tu ne le dise, non je ne m'arrêterais pas, non tu as raison je ne suis pas ta mère, et oui je sais que j'abuse, que je suis chiante ! Lançais-je dans les aiguës et en le montrant du doigt. T'est chiant tu sais çà ?! Tu sais que je déteste quand tu fais la fête sans moi et surtout que tu me laisse seule alors que je déteste çà ! En plus, vue ton état, tu va encore commater toute le journée, sans rien faire ! Lui balançais-je à la figure. Et puis tu sais quoi ? Tu veux bouffer ? Prépare-toi quelque chose ! Tes airs de macho à deux balles m'emmerde Lucan ! Je suis pas ta bonne hein ! Sifflais en allant m'affaler sur MON canapé.
Oh, je ne suis pas dupe, il va se faire pardonné, il sait parfaitement se faire pardonner par les gens, mais bordel pour qui il se prend ? Encore heureux qu'il n'est pas ramenait de fille hier soir ! Je pourrais le tuer pour çà ! En colère, je fixais la télé sans image, sans me soucier de mon coloc. J'étais hors de moi, surement la moins bonne partie de ma personnalité … Un rien pouvait me mettre dans une colère noir et durable.
HJ : j'espère que mon pavée t'ira lol ! je pensais pas faire aussi long :o
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Aussitôt dit aussitôt fait. Du moins j'en ai l'illusion. J'ai à peine hélé ma coloc, que la voici devant moi en chair et en os dans la cuisine. Disons, en t-shirt moulant et en short... J'apprécie, même mal réveillé. Je suis sacrément content de pas vivre avec un gros Robert de quarante-sept ans quand j'y pense. I'm a lucky boy. Ce que j'apprécie moins en revanche c'est le son tonitruant de sa putain de radio qui se met à beugler et raisonner de concert dans ma tête. Avec une grimace de désapprobation je pose le menton sur le plan de travail et me bouche les oreilles de toutes mes forces. La garce ! Fort heureusement la belle s'affaire pendant ce temps à sortir du frigo tout ce qu'il faut pour me préparer une collation de roi. Mais bien évidemment c'était trop beau pour être vrai, voila Ciara qui laisse tout en plan devant moi et assaisonne le tout de son habituel regard de tigresse prête à mordre.
C'est parti. Et bla et bla, et bla... Finalement, je préférais encore le poste radio me défonçant les tympans à la voix suraiguë de la bomba latina pour qui je suis en disgrâce. Petit décryptage du matin : "oui je sais que j'abuse, que je suis chiante !", comprend "tu ferais bien de me contredire mais tu ne le fais jamais. JE NE SUIS PAS CHIANTE !", "T'est chiant tu sais çà ?!", alias "toi par contre t'es un vrai chiant, et ne me répond surtout pas !", "tu fais la fête sans moi", à savoir "je crève de jalousie !", "tu me laisse seule alors que je déteste çà !", Lucan mon vieux pense à lui payer un chaton... "tu va encore commater toute le journée, sans rien faire !", dit plutôt "sans t'occuper de MOI", "Tu veux bouffer ? Prépare-toi quelque chose !" là c'est sa punition qui tombe, aïe ! "Tes airs de macho à deux balles m'emmerde Lucan !" sonne comme "t'es trop sexy mais j'ai trop envie de te pourrir pour l'avouer".
L'orage passé, je ressorts la tête de mes bras dans lesquels je m'étais enfermé et avise madame furax vautrée dans son canapé en mode "je boude".
-Oh ! Mais t'as tes règles ou quoi ?! M'indignais-je pour la forme, plutôt habitué à ses sautes d'humeur. Tu sais quoi ? Poursuivis-je, contournant le plan de travail pour aller casser les œufs dans la poêle, si je vais vérifier sur mon petit calendrier magique où je me fais chier à compter tes jours, je parie que OUI ! Et je parie que c'est également pour ça que je ne t'ai pas proposé de sortir hier soir. T'es hargneuse quand tu les as, c'est pas une légende, sérieusement ! Poursuivis-je presque dans ma barbe, dos à elle, face aux fourneaux.
S'il lui prend l'envie de m'agresser j'ai la poêle a frire pour me défendre. Je pense qu'elle le sait. A la bonne franquette, je mélange tel quel œufs, fromage, et jambon déchiqueté à mains nues, sur le feu et mélange tout ça à l'aide d'une spatule de bois. Madame bougonne toujours devant sa télévision, inutile donc de lui dire que j'ai passé la soirée d'hier en compagnie de l'une de ses coquettes meilleures amies. Nooon, jamais ! Sifflotant l'air de rien, je vire directement le contenu de ma petite poêle dans la baguette de pain ouverte en deux. Bonjour le sandwich/kebab improvisé, mais je sens que je vais d'avance me régaler. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi ma cuisine passe toujours si mal auprès des filles. Trop chouineuses de nature.
-Hé BloodyCiara ! Articulais-je entre deux énormes bouchées. Tu veux une tisane pour ton ventre affreusement gonflé et j'imagine douloureux ?
Spoiler:
T'en fais pas pour la longueur, si tu en as besoin pour être à l'aise dans ton RP fais-le chou !
- Oh ! Mais t'as tes règles ou quoi ?! Lança t-il sans gène ce qui m'énerva encore plus. Tu sais quoi ? Si je vais vérifier sur mon petit calendrier magique où je me fais chier à compter tes jours, je parie que OUI ! Et je parie que c'est également pour ça que je ne t'ai pas proposé de sortir hier soir.M'avoua t-il comme çà. Il n'était pas sérieux pas vrai ? Il ne se tenait pas au courant de mes cycles. C'est pas vrai ! T'es hargneuse quand tu les as, c'est pas une légende, sérieusement ! Acheva t-il.
Je crois qu'il était chanceux que je sois de dos et que je voyais pas son visage. J'étais vraiment hors de moi mais plus par le fait qu'il avait raison … Arg !!! Je détestais admettre qu'il avait bel et bien raison car dans le cas contraire, je ne serais plus jamais tranquille de ma vie si il comprenait d'une manière ou d'une autre que il avait raison sur tout la ligne. J'y étais aller un peu fort et en bonne cruche que j'étais voilà que je m'en voulais beaucoup d'avoir était si méchante avec lui alors qu'il n'avait rien fait, a part être … Lui-même ! Je respirais calmement pour me reprendre et ne pas continuer de lui en vouloir durant le reste de la journée. C'était Lucan, il était comme çà et la plupart du temps, j'aimais tout de sa personnalité en plus de son corps de rêve et du fait, aussi, qu'il me fasse grimper aux rideaux comme personne. J'eue un bref sourire avant de reprendre mon expression de bad girl dans tout ma splendeur. Je savais très bien que si je le décidais je pouvais être très méchante et un rien me faisait partir en vrille. C'était ma personnalité, je n'y pouvais rien si j'étais comme çà et personne ne me changera, en tous cas, pas Lucan. Je l'entend s'activer dans mon dos mais je ne bouge pas, dos à lui, face à la télé.
- Hé BloodyCiara ! Articula t-il, visiblement presque la bouche pleine de ne sais quoi et je n'avais vraiment pas envie de le savoir en fin de compte. Tu veux une tisane pour ton ventre affreusement gonflé et j'imagine douloureux ? Me demanda t-il, gentiment, je présume.
Je baissais le regarde bêtement sur mon ventre plat. Je secouais la tête en soupirant. J'avais vraiment était méchante avec lui et maintenant, je m'en voulais mais du genre à mort. Je n'aimais pas être méchante avec les gens qui ne m'avait rien fait. C'était pas moi çà. Moi j'étais plus du genre, comme l'année dernière lorsque Mandy Price m'avait osé me critiquée devant témoin. La pauvre ne venait même plus en classe après que je me sois occuper de son cas. En soupirant, je me levais de mon canapé et marchais jusqu'en face de Lucan, un moue sur le visage, me donnant l'air d'un petit fille. Je levais les yeux vers lui, une mine désolée sur la face.
- Oui, je veux bien une tisane s'il te plait … Lui dis-je penaude, en posant mes coudes sur la table. Écoute Lucan je … Je suis désolée d'avoir été si méchante avec toi alors que tu n'avais rien fait du tout. En plus … Tu as raison, je suis dans ma mauvaise semaine du mois. J'en reviens pas que tu tiens les compte des jours de mes cycles ! T'est vraiment incroyable comme mec ! M'offusquais-je violemment. Non mais sérieusement, pourquoi tu tiens a jour le compte ? Cela t'apporte quoi de savoir quand j'ai mes règles ? Lui demandais-je, plus légère qu'avant et de bien meilleure humeur. Vraiment désolée encore une fois chou … Et sinon, hier soir ? C'était bien ? A mon avis oui, vue l'heure a laquelle tu as surement du rentrer pour avoir une tête pareil ! Raconte-moi tout !
Je m'asseyais sur un des tabourets en face de lui et le regardais. Il avait un petit coté sauvage se matin avec son look de pas réveillé et de gros fêtard. Il était, pour être honnête, assez craquant comme çà. Je lui souris, histoire de lui montrait que « BloodyCiara » était bel et bien repartit et que je n'étais vraiment plus en colère contre lui.
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Je l'entends se lever et me rejoindre, suspicieux je la suis du coin de l’œil pour m'assurer qu'elle ne me réserve pas quelque coup bas, et continue de mastiquer mon super repas digne d'un homme, un vrai. A ma plus grande surprise, mademoiselle commence par s'excuser, chose plutôt rare chez elle comme chez moi compte tenu de nos caractères respectifs. J'ai encore un peu mal au crâne, aussi je me dépêche de lui faire son infusion qu'elle la boive plutôt que de continuer à bourdonner à mes oreilles, dieu qu'elle est bavarde !
-Stop ! Il n'y a que les gens faibles qui s'excusent chérie, et qu'importe ce que tu peux me balancer à la tronche, en vérité tu m'aimes trop pour m'en vouloir plus d'une journée grand maximum. Répondis-je avec un charmant sourire en coin.
Le micro-onde sonne, j'en retire le mug et y jette le petit sachet de tisane qui commence à infuser. Je fais glisser le mug sur le comptoir et le place devant Ciara, et enfin prend place en face d'elle, les coudes sur le plan de travail. Comme je n'ai pas spécialement envie de lui relater les évènements de ma soirée - je suis d'avis que ça ne fera que réveiller sa jalousie et mauvaise humeur - je décide de l’asticoter encore un peu sur sa mauvaise période du mois. Après tout c'est elle qui a posé la question sur le pourquoi de mon petit calendrier.
-Pourquoi est-ce que tu crois que je tiens à jour le compte ? Ça me parait évident ! Clamais-je en insistant sur ce dernier mot avec un haussement d'épaules. Petit a) ça m'aide à savoir savoir à partir de quand je dois commencer à surveiller mon langage pour éviter de ton contrarier, et petit b) ça me permet surtout de ne pas venir te chauffer en vain avec une furieuse envie de baiser tout ça pour qu'au beau milieu de tout tu me sorte ton carton rouge : "HALTE J'AI MES RÈGLES RETOURNE CHEZ TA MÈRE !" Sifflais-je les yeux réduis à deux fentes mesquines. J'ai horreur d'être frustré, tu le sais, alors sur ce coup là ma devine est : "mieux vaut prévenir que guérir !"
Sur ce, j'avance l'index et le pouce et retire en douceur son petit sachet de tisane, jugeant le liquide suffisamment teinté. Voyant la bouche bée de Ciara, j'élève le sachet devant ses yeux et m'amuse à le faire se balancer tel un pendule d'hypnotiseur entre nos deux visages :
-Tu n'entends plus que ma voix et seulement ma voix et tu vas obéir à mon ordre seulement mon ordre : tu vas te balader seins nus dans l'appartement pour le restant de la journée car je le veux ainsi... Je compte jusqu'à trois, un... deux... trois... Fais-le !
- Stop ! Il n'y a que les gens faibles qui s'excusent chérie, répondit t-il a mes plates excuse avec un sourire en coin. Mais merde quoi,il ne m'aidait pas ce con, il me laissait être une garce, mais en faite, j'aimais être une garce, et qu'importe ce que tu peux me balancer à la tronche, en vérité tu m'aimes trop pour m'en vouloir plus d'une journée grand maximum.
Je le regardais, blasé par son caractère qui ressembler trop au miens pour ce cela soit sain pour nous deux. Lucan était vraiment le mec en qui j'avais le plus confiance, enfin après Landon, mais dieu qu'il pouvait me mettre hors de moi quelque fois. Pff, j'entendais déjà une de mes amies me dire « Oh mais Lucan est trop parfait quoi ! Tu a beaucoup de chance de vivre avec lui Ci' ! » De la chance ? Laissez moi rire. La plupart du temps oui, sauf que je le retrouve au pieu avec cette dite amie un soir de fête, ou plutôt le lendemain matin. Je ne peux pourtant pas m'empêcher rire à ses paroles. Il me connaissais bien le goujat mais je crois qu'en faite j'aimais çà, savoir qu'il me connaissait pas coeur ou presque, que me voir avec d'autre homme le rend jalouse bien qu'il ne m'en parle jamais, remarque, moi je pétais très facilement un câble si je le voyais avec une fille, chez moi, dans mon appartement et si en plus la fille était vraiment moche ou conne,alors là, je pouvais tout casser dans l'appartement tant cela me mettait dans une colère noir, que bizarrement, lui seul pouvait calmé d'un unique manière …
- T'est pas croyable tu sais ! Je viens m'excuser, alors que tu sais que c'est rarement moi qui m'excuse même si je le devrais, et tu trouve encore des truc a dire ! Soupirais-je, lasse de tout çà. Mais c'est vrai, je ne peux pas t'en vouloir longtemps, soit on couche ensemble et là, paf, tout va mieux , soit tu te fait tout mielleux, me prépare des tisanes et de ce fait, tout va mieux ! M'exclamais-je.
Bref, je pouvais l'aimait très fort et le détestait tout aussi fort dans la même journée. Oui, je suis une chieuse caractérielle mais je l'assume totalement. Le micro-onde sonne et il se dépêche d'aller chercher le mug d'eau chaude et d'y plonger le sachet de tisane, Ce qu'il est attentionné … Enfin, là ce veut plutôt dire : « Tu parle trop et en plus pour rien dire alors fait moi plaisir chérie, bois et laisse-moi décuver »! Salop ! Il fait glisser le mug jusqu'à moi et reprend sa place de loque humaine sur le comptoir, coudes sur la table. Je le regarde et me dit qu'il va vite aller prendre une douche celui là, moi je veux mon Lucan sexy, pas cette chose que j'ai devant moi.
- Pourquoi est-ce que tu crois que je tiens à jour le compte ? Ça me parait évident ! Clame t-il comme si j'étais la pire débile au monde ! Ben si je te pose la question ducon va ! Tss il saoule ! Petit a) ça m'aide à savoir savoir à partir de quand je dois commencer à surveiller mon langage pour éviter de ton contrarier, et petit b) ça me permet surtout de ne pas venir te chauffer en vain avec une furieuse envie de baiser tout ça pour qu'au beau milieu de tout tu me sorte ton carton rouge : "HALTE J'AI MES RÈGLES RETOURNE CHEZ TA MÈRE !" Se mit t-il a siffler dans mes oreille. Encore, une fois Ciara : ta gueule ma fille !. J'ai horreur d'être frustré, tu le sais, alors sur ce coup là ma devise est : "mieux vaut prévenir que guérir !" Achève t-il, alors que mes yeux sont rond de stupeur et de surprise.
Si je m'attendais a çà ! Bouche bée je me regarde sans rien dire de plus pour aggraver mon cas, ce qu'il lui ferait encore plus prendre de l'assurance en me coupant le sifflet encore une fois. Finalement, c'est peu être moi la pire des deux ! Jamais il n'avait élever la voix sur moi alors que moi, je ne me gênais pas pour le faire dès que j'estimais qu'il avait dépassait les bornes. En tout cas, je le comprenais, je détestais être frustrée moi aussi, cela me mettait en colère, encore un truc a mettre sur la liste des chose qui font venir BloodyCiara … Je suis pathétique mon dieu ! Luca retire le sachet de tisane me regarde, alors que j'ai toujours la bouche grand ouverte, encore choqué de ces parole. Il lève le sachet devant mes yeux et le balance, comme pour m'hypnotiser. A quoi il joue ?
- Tu n'entends plus que ma voix et seulement ma voix et tu vas obéir à mon ordre seulement mon ordre : tu vas te balader seins nus dans l'appartement pour le restant de la journée car je le veux ainsi... Scande t-il, avec .. Conviction ? Je compte jusqu'à trois, un... deux... trois... Fais-le ! Clama t-il.
Sale pervers ! Je le regarde du genre «direction HP pour toi mon gars !» mais au fond de moi je suis morte de rire avec ses conneries. Alors qu'un autre que lui me sortirai çà, je lui en fou une et même, j'envoie Landon défendre mon honneur, comme une princesse. Sans dire un mot, je me lève, m'approche doucement de lui, sans rien laisse paraitre sur mon visage. Il me veut seins nu ? Bien, qu'ils les mette lui même a nu ! Je prend sa main et la pose su ma poitrine sans crier gare et le regarde les yeux rieur, sachant très bien que lui comme moi n'aurions rien d'autre comme contact, la faute a ma période du mois, Fuck ! Je pouvais géré la frustration aujourd'hui mais lui ?
- Depuis quand tu demande avant de prendre toi ? Lui dis-je, mon regard dans le siens. Tu devrais faire attention a ce que je ne te prenne pas au mot chéri, tu sais que t'emmerder est mon sport favoris après le sport de chambre ! Lançais dans un clin d'oeil. Ma tenue, n'allait pas l'arrangé le pauvre, elle mettait mes forme très en valeur. Je te suggère d'aller prendre un douche beau gosse, si tu t'était lever avant on l'aurai pris ensemble mais bon, tant pis ! Terminais-je en allant reprendre place sur ma chaise pour boire ma tisane.
Do I attract you ? Am I too dirty ? Am I too flirty ?
Mon coup du maître hypnotiseur ne marche pas trop mal en fin de compte. Bon, elle n'est pas seins nu, mais ma main sur ses seins c'est tout aussi bien. De toute façon dès qu'il y a "seins" dans l'action ça me comble. Le strabisme me guette sévèrement alors que je fixe de plus en plus intensément les "jumeaux" de Ciara, quand mon appétissante vision se dérobe pour aller... boire sa tisane.
-Je te suggère d'aller prendre un douche beau gosse, si tu t'était lever avant on l'aurai pris ensemble mais bon, tant pis !
J'agite encore un peu les doigts dans le vide sur les seins imaginaires de Ciara, et me lève brusquement. J'ai horreur de me sentir sale, non pas que je suis un maniaque de l'hygiène mais être crasseux c'est pas mon truc. Rare pour un mâle, je sais.
-T'as raison, je me sens crade ! Et puis... ça sent pas le curry ? Je me grattais la tête, perplexe a cette constatation et finis par hausser les épaules.
J'entendis Ciara rire dans mon dos, et regrettais en effet de ne pas m'être levé plus tôt pour partager a douche. J'aimais bien, non, j'adorais ça, lorsque elle et moi nous glissions nus dans l'étroite cabine de verre teinté et nous chamaillions la pomme de douche pour savoir lequel des deux serait juste sous le jet d'eau, ou gagnerait le droit d'en foutre plein la tronche de l'autre. Mais il n'y avait pas que ça, outre le côté jeu, il y avait la tendresse de ces instants, quand j'essayais de faire mousser ses cheveux sans les tirer - parce que ça la faisait hurler naturellement - et sans lui mettre du shampoing dans les yeux, - même résultant que précédemment -, quand nous savonnions mutuellement nos corps, moi m'amusant a mettre mes gels douches de mec sur Ciara, et elle me parfumant les cheveux à la vanille hyper sucrée... Nos massages, nos jeux de mains coquins, l'eau sur nos deux corps lisses et électrisés... Du bout des doigts je fais chuter le thermostat et termine ma douche en solitaire par une déferlante glacée histoire de me remettre les idées en place.
Glacé, mais propre et mieux réveillée que précédemment, je passe caleçon et jean propre et essuie brièvement mes cheveux un peu plus long que d'ordinaire dans une serviette rose bonbon appartenant bien évidemment à Ciara. Je trouve sur la table près du lavabos un magazine féminin ouvert à la page des test et autres quizz. Je ne sais pas pourquoi, Ciara adore faire ce genre de trucs quand elle a des règles. C'est à défaut de pouvoir faire autre chose j'imagine. Curieux, je le prend avec moi dans l'idée de lorgner ses réponses pour la charrier, mais perd malencontreusement la page en ouvrant la porte de la salle de bain. A la place j'ai sous le nez : "examen des seins en 12 gestes simples et relaxants"...
-Hé Ciara ! Vient un peu par là ! Appelais-je bien que c'est moi qui vais à son encontre, quittant torse nu la salle de bain pour la cuisine.
Je lui agite le magazine sous le nez histoire de lui donner un vague aperçu des multiples paires de seins en photo et des supers mots en gras relatif au dépistage des anomalies cancéreuses, et jette le magazine sur la table basse. Gentlemen, je m'incline en bon chevalier servant devant elle et lui propose ma main. Les sourcils arqués par la curiosité sur ses yeux, elle se laisse prendre au jeu et m'accorde ses doigts. Je la fais lever de son tabouret et l'entraine devant la table basse. Prompt, je me glisse dans son dos et entoure sa taille d'un bras, lui indiquant le magazine de l'autre main :
-"Il est important de procéder régulièrement à ce petit examen simple et efficace afin de déceler toute modification de vos glandes mammaires..." lisais-je à voix haute, occultant le fait que ce "dépistage" à faire soit même est surtout indiqué à l'abord de la quarantaine. Ciara a 20 ans d'avance, au moins on sera sûr.
-Une chance que je sois là pour prendre soin de toi. Raillais-je, en posant mon menton dans le creux de son cou. Je remonte d'un geste expert mes mains sous sa poitrine et commençe le geste numéro 1 : petits massages concentriques des seins...
Ce que j'aimais lui en faire voir de toutes les couleurs. J'étais comme çà, légèrement vicieuse et méchante sur les bords mais j'utilisais ces deux facettes de ma personnalité que rarement. D'ordinaire, personne n'osait me pousser au bout mais Lucan lui le faisait sans même s'en rendre compte, parfois, j'étais en colère contre lui comme jamais sans que je sache vraiment d'où venait cette colère. Lorsque j'en parlais a l'une de mes amis, elle me sortait le bon vieux coup de la jalousie ! Mais non, pas du tout, je n'étais pas jalouse. J'avoue que quand il passait plus de temps avec un pouf plutôt qu'avec moi cela ne me faisait pas plaisir ! Mais ce n'était pas de la jalousie, c'était juste que je pensais qu'il valait bien mieux que çà. Bref, en résumée, je crevais de jalousie mais jamais je ne lui ferait le plaisir de lui dire tout çà, jamais, je préférais encore gueulée comme une folle sur lui pour des broutilles que de lui avouer que j'étais jalouse des autre filles qu'il voyait en dehors de moi. Son regard lorsque je m'écartais de lui et que de ce faite, mes seins ne lui appartenait plus était totalement hilarante et vraiment a voir. Il resta assis sur sa chaise, la main en l'air comme encore posait sur mes « jumeaux ». Je le regarde de ma place et sourit, trop contente de moi pour le coup, il n'aime pas être frustré, il n'aurait jamais du me le dire … Après ma simple suggestion d'aller prendre une douche, je le vois se lever rapidement de son siège. C'est tout lui çà, c'est un homme mais il n'aime pas être sale sur lui, et de mon point de vue, il a bien raison ! Je savais que l'argument de la douche coquine le réveillerait rapidement.
- T'as raison, je me sens crade ! Lança peu après s'être lever de sa chaise, Et puis... ça sent pas le curry ? Je fronçais les sourcils alors qu'il se grattait comiquement la tête.
Il se dirigea vers la salle et bain alors que j'éclatais de rire franchement. Le curry ? Mais qu'avait t-il donc fait hier soir ? Je buvais ma tisane tranquillement, occultant la frustration de ne pas avoir de douche avec lui aujourd'hui alors que j'en crevais d'envie. Le maudissant de s'être lever tard, d'avoir fait la fête, définir par me frustré quand même alors qu'a la base, c'est lui qui devait être frustré a mort puisque je savais qu'il aimait autant que moi ce moment particulier que nous partagions lui et moi. Cela peut paraitre vraiment débile comme çà, après une douche coquine et une douche coquine, rien ne changera çà mais avec Lucan c'est bien plus que cela, c'est l'apothéose de notre tendresse mutuelle, de notre belle complicité que la plupart des gens nous envie au point d'essayer de nous séparée ( oui, cela arrive ! ) j'entendais le bruit de l'eau qui coulait dans la salle de bain, et quelques images bien choisis me vinrent en tête. Je souriais en coin quelque instant avant de m'activer a la cuisine pour ranger les affaire du petit déjeuné de Lucan, ainsi que ma tasse utiliser pour ma tisane; Tout çà, en attendant que Lucan soit métamorphosé en sortant de la salle de bain. J'avais beau dire ce que je voulais, sans lui près de moi c'était plus pareil, il manquait quelque chose. J'entends enfin la porte de la salle de bain s'ouvrir et bientôt la voix de Lucan raisonne dans l'appartement.
- Hé Ciara ! Vient un peu par là ! M'appelle t-il alors que d'après sa voix, je sais qu'il vient déjà vers moi.
Je ne bouge donc pas de ma chaise ou je m'étais assise pour l'attendre et le voit enfin débarqué, torse nu ( évidemment ). Je ne me gène pas pour mater son torse parfait d'apollon. Ben oui, il le montre, autant me rincer l'oeil puisse qu'a part touche avec le yeux, lui comme moi n'aurions rien d'autre tout çà a cause de cette fichue mauvaise semaine du mois qui tomber pile aujourd'hui alors que lui comme moi n'avions rien a faire. Il s'approche de moi, un magasine a la main. Oh merde ! C'est mon magasine, celui avec de testes a faire et d'article pour nous les filles en sommes. Je prie dieu qu'il n'est pas lu mes réponses mais c'est alors qu'il secoue le magasine devant le nez et d'autant que puisse voir, c'est un article sur … Les seins. Ou plutôt comme en prendre soins pour ne pas que cela pendouille plus tard. Je fronce les sourcils, ne sachant pas quoi pensait de tout çà et surtout o voulait ne venir Lucan. Je pensais au pire ! Il jette le magasine sur la et s'incline devant moi en tendant sa main pour que je m'en saisisse ce que je fis tout en sachant que cela pourrais être une très mauvaise idée. Il me lève de mon tabouret et n'emmène vers la table basse. En un clin d'oeil le voilà dans mon dos, un bras autour de ma taille et l'autre me montrant le magasine.
- "Il est important de procéder régulièrement à ce petit examen simple et efficace afin de déceler toute modification de vos glandes mammaires..." Commence t-il a lire et a ses mots, je me sens défaillir et devenir pâle. Il n'allait quand même pas faire çà ? Une chance que je sois là pour prendre soin de toi. Railla t-il me faisant hérissé le poil et écarquillais les yeux alors que je sentais son menton contre mon épaules.
Je suis comme pétrifié sur place. Son bras à ma taille me fait l'effet d'une chaise qu'il utilise pour mieux pourvoir me torturer tout en sachant que je resterais bien tranquille. Oh mon dieu, mon dieu ! J'ai réveillais un monstre ! Il me fera payer ma petit blague tout a l'heure. Je restais calme, respirant régulièrement mais en sentant ses mais sur mon ventre, glissant jusqu'à mes seins, je sentais ma respiration se hachurait et mes bonnes résolutions s'envolaient. Mon dieu, mon dieu, il allait m'achevait, déjà que j'étais en manque, si il s'amusait a me faire tout pleine de truc du genre … Me masser les seins doucement !!! Dieu, achevez moi sur le champs ! Je ne bougeais pas, les yeux fermé me vidant la tête, ne surtout pas lui donner de preuve que j'aime a mourir ce qu'il fait avec ses mains, il en serait trop content mais c'était vraiment agréable !
- Tu as encore fouiller dans mes affaires Lucan … Soufflais-je d'une voix lointaine. Et puis a quoi tu joue là ? Tu sais que ce genre de test, c'est pour les grands-mères ! Hein ? Tu le sais ?! Pas pour les jeunes femmes Lucan … Dis-je en me laissant quand même aller en posant ma tête sur son épaule. Tu va réussir qu'a nous frustrés tout les deux … C'est déjà assez dure comme çà.
Do I attract you ? Am I too dirty ? Am I too flirty ?
Je fus à la fois surpris et satisfait de constater qu'il ne me faut pas plus de quelques mouvements pour que la poitrine de Ciara se mette à avoir des ratés sous mes mains, la faute à quelques difficultés pour reprendre sa respiration. Je m'arrête un instant pour libérer l'une de mes mains et venir ramasser sa longue chevelure corbeau sur l'une de ses épaules, dégageant un petit bout de nuque à la portée de mes lèvres par la même occasion, et reprend consciencieusement mon massage comme décris sur la double page du magazine ouvert. -Tu sais que ce genre de test, c'est pour les grands-mères ! Hein ? Tu le sais ?! Pas pour les jeunes femmes Lucan … Tu va réussir qu'a nous frustrés tout les deux … C'est déjà assez dure comme çà.
Un petit rire m'échappe et je remonte avec plus de pression l'une de mes mains entre ses deux seins, la faisant taire d'une petite morsure sur la peau tendue de son cou. Je devine plus que je n'entends le hoquet qui étrangle sa gorge, et m'affaire de nouveau à dessiner le contour de sa poitrine de rêve.
-Tu respire comme une otarie Honey, tu devrais sérieusement penser à te détendre. Souris-je contre son oreille, Je fais du social, tu n'as qu'à voir ceci comme un "service à la personne" que rêveraient d'avoir toutes les grand-mère !
Papillonnant du côté de la dérangeante armature de son soutien-gorge, je me calque plus étroitement dans son dos et parvient à glisser très en douceur mes doigts à l'intérieur du plaisant sous-vêtement de dentelle. Par dessus son épaule, un petit regard en chute libre sur son buste m'en apprend la couleur : ce sera donc noir. Ciara n'est pas très frivole de ce côté là lorsqu'elle se retrouve clouée par sa féminité la mauvaise période du mois. Reste que moi j'aime énormément le noir, bien plus que le blanc, que je trouve assez déplacé chez certaines filles qui prétendent encore avoir une once de candeur, innocence, ou pire, virginité, en s'affublant de blanc. Sous mon regard biaisé je vois Ciara déglutir assez abruptement et souris, asticotant du bout des dents son tentant lobe d'oreille. Oui, je sais, je suis un salaud de la pire espèce.
-Je jurerais que ce fin relief sous mes doigts est une chair de poule tenace... Murmurais-je, remontant toujours mes mains pour enfermer sa poitrine dans mes paumes. Rassure-toi, vu la douche glacée que je me suis infligé, j'en ai pour une bonne demi-heure avant que mon caleçon cesse d'être un bac à glaçons. Tu es donc la seule de nous deux à être frustrée par cet examen ô combien médical ! Ris-je, resserrant mes bras autour d'elle en prévision d'un éventuel coup de coude qui serait malvenu dans mon abdomen.
Je sens son corps tressaillir contre le mien, ça y est, elle fulmine ! C'est qu'elle a le sang terriblement chaud la brunette ! Surtout en cette période maudite ! Plus vif qu'elle, je positionne différemment mes mains sur ses seins avant qu'elle ne se dérobe et m'exclame soudain :
-Là ! Je crois que je viens de déceler quelque chose ! Un ganglion ! Clamais-je, la faisant s'immobiliser sur le champ. Une poignée de secondes filent durant lesquels nous restons parfaitement immobiles, nos souffles contenus dans nos poumons. Je cède le premier et retire calmement mes mains pour l'entourer toute entière de mes bras et chuchoter sournoisement à son oreille : Non, pardon. Tu pointes seulement...
Au lieu de prendre en compte ce que je dis, il ne trouve rien d'autre a faire que d'éclater de rire, il ferait moins le malin si c'était moi qui avec les commandes, une mains sur son engin … Remarque, j'ai ma revanche, cela peut être intéressant tout çà finalement. Vicieux comme personne, il remonte un peu plus sa main entre mes deux seins, et me mordille le cou, tout çà par ce que je parle trop a son goût, mais c'est pas ma faute, je parle, je parle, c'est comme çà ! Et puis il arrivera pas a me faire taire ce sagouin là ! Je sens ses mains frôlait ma généreuse poitrine, dont il prend soins, selon ses dires. Il se foutait vraiment de ma gueule celui là. Je respirais avec difficulté, déjà que j'avais mes règles, et donc les hormones en ébullition, il fallait en plus que monsieur vienne me titiller. Mais il voulait que je lui saute dessus ou quoi ?
- Tu respire comme une otarie Honey, me dit t-il pas le moins du monde gêné. Le connard ! Tu devrais sérieusement penser à te détendre. Me dit t-il avec un sourire que je devines sur ses lèvres alors qu'il me parle à l'oreille. Je fais du social, tu n'as qu'à voir ceci comme un "service à la personne" que rêveraient d'avoir toutes les grand-mère !
Comment il m'énervait quand il s'y mettait lui ! Je n'avais plus qu'une envie maintenant, lui foutre un coup de coude dans les côtes et m'enfuir loin de lui, de ses bras, de ses lèvres, de ses mains baladeuses qui semblait être attiré par ma peau. J'en avais marre d'être soumise a lui a cause des procédé vicieux qu'il utilisait pour me faire fermer ma bouche que j'ouvre trop souvent pour ne rien dire. Quoi que, il n'avait peu être pas tord. C'est vrai que je parlais beaucoup et que je devrais surement apprendre a me taire quelque fois mais la plupart du temps je n'arrivais pas a me contrôler alors ben, cela finissait en dispute pour des broutilles d'enfant. Arg, que je l'aimais et le détestait en même temps, Il m'énerve vraiment a me faire autant d'effet, j'aurais jamais du choisir un colocataire aussi craquant ! Je suis folle surement. Il se rapproche encore de moi, se collant contre mon dos, vicieux comme personne. Il frôle mon soutiens-gorge, je le sens plus que je l'entend pester contre l'armature de celui-ci. Ah ! Bien fait ! Quoi que … Il parvient finalement a passer outre et glisse ses doigts à l'intérieur. Je tente de rester calme, je lui est déjà fait trop comprendre que j'aimais çà, Ça suffit maintenant, en plus, il va vraiment réussir a me mettre en rogne en me frustrant de la sorte.
- Je respire comme une otarie ? Une otarie ? Tu te fou de ma gueule ? Soufflais-je lasse et pas en état de lutter contre lui, ni contre personne. Qu'il fasse bien ce qu'il veut de moi ! Me détendre, me détendre, on voit bien que tu n'est pas a ma place en cet instant ! Et puis tu sais comment je suis quand je suis frustrée et j'ai pas envie d'être une vraie furie aujourd'hui d'accord … Encore une fois, je sentais que je parlais pour rien, qu'il ne m'écouterait de tout façon pas et qu'il ferait ce qu'il veut, comme toujours sans prendre en compte ce que je disais.
Je sens un regard sur moi, ou plutôt sur ma poitrine. Oui Lucan, mon ensemble est noir mais en même temps, au vue de la période, le blanc est a proscrire je te rappelle. Oui, les jour de règle c'est tenue confortable mais sexy, dessous ordinaire et surtout pas blanc. Tout mon corps entament ma réaction habituelle a lui. Frisson, chaire de poules, manquement d'air et tout le tralala. Comme si cela ne suffisait pas, il fallait qu'il vienne me mordiller le lobe de l'oreille, genre mon endroit sensible par excellence. C'est vraiment qu'un salopard ! En plus lui non plus n'aime pas être frustré ! Les hommes sont incompréhensible, au moins autant que les femmes.
- Je jurerais que ce fin relief sous mes doigts est une chair de poule tenace...Murmura t-il, remontant toujours ses mains sur ma ma poitrine pour venir les prendre dans ses paumes de main me faisant hoqueté. Rassure-toi, vu la douche glacée que je me suis infligé, j'en ai pour une bonne demi-heure avant que mon caleçon cesse d'être un bac à glaçons. Tu es donc la seule de nous deux à être frustrée par cet examen ô combien médical ! Me lança t-il en riant avant de changer ses mains de position sur ma poitrine. Là ! Je crois que je viens de déceler quelque chose ! Un ganglion ! Clama t-il en m'empêchant de me débattre, en m'empêchant de bouger d'un poils en faite. Je grogne d'énervement, de lassitude. Il finit par enlever ses mains de mes seins, devenue douloureux et dure. Merci Lucan ! Il m'enserra tendrement la taille et moi, je reprenais mes esprit et mettais en place mais vengeance quand … Non, pardon. Tu pointes seulement... Souffla t-il a mon oreille.
La s'en est trop. Coléreuse comme jamais je me dégage de se bras avec de gestes violent et cours loin de lui mais il reste toujours dans mon champs de vision. Je bouillonne, j'ai chaud, mes main tremble mais j'ai du mal a savoir a quoi c'est du, Lucan, la colère, l'envie, la rage … Aucune idée ! Mais je sens qu'il faut que je fasse quelque chose, que je vais devenir folle cause de cet idiot de Lucan qui sait comment me mettre hors de moi. Je serre les poings, effarée par lui, par sa désinvolture et son audace !! Mon dieu que j'aime ce mec !! Je reprend mon souffle, essaye de resye calme, cela lui ferais trop plaisir si je m'énervais et criais contre lui ne servirai a rien. Je me mettais en face de lui, mon regard dans le siens. J'avais envie de lui, a n'en pas douter mais je ne pouvais pas rassasier mon envie a cause de ses règles de m**de. Je le regardais et d'un voix preque supliante je lui dit :
Do I attract you ? Am I too dirty ? Am I too flirty ?
C'est plus fort que moi, il faut toujours que je pousse le sexe opposé à bout. Toutes les femmes, de ma mère à mes petites amies y sont passées, ce jusqu'à la pauvre et gentille caissière du super marché. Je ne sais pas simplement dire "bonjour, merci, au revoir". Non, ce sera toujours "bonjour, vous avez de jolis yeux, et le soutient gorge qui va avec peut-être ? Non ? Dommage, vraiment. Au revoir, à demain, et pensez-y !"... Voyant Ciara échapper à mes bras pour aller pester et gesticuler de partout dans le salon, ses pommettes pourtant teintées par ses origines très clairement rougies par l'énervement, je me demande un court instant si le moment n'est pas venu d'attraper quelques coussins sur le canapé pour me protéger de bassesses à prévoir.
Plutôt content de l'avoir poussée à bout, je croise les bras et tapote mon menton du bout des doigts en attendant qu'elle se décider à essayer de m'arracher les yeux, ou... qu'elle choisisse la fleur au bout du fusil. Car il y a toujours deux solutions lorsque je la pousse ainsi : la déferlante de colère et la crise véritable, ou... un brusque incendie dans son petit corps de femme qui ne s'éteint qu'avec moi tout entier. Je plisse les yeux et rentre la tête dans les épaules car elle se plante devant moi les yeux furieux, et je sens que j'ai tiré le mauvais numéro cette fois ci, pourtant ce n'est pas une insulte qui franchis ses lèvres, loin de là !
- Embrasse- moi ...
C'est si soudain et suppliant, que j'éclate de rire dans un premier temps et la retient par les épaules de se jeter à mon cou.
-Un vrai cri du cœur ! Pas d'entourloupes ? Tu ne vas pas essayer de m'arracher la langue à vif avec les dents ? Plaisantais-je en recouvrant mon sérieux, une lueur de malice au fond des yeux. Ce faisant, je lui offre ma main comme appuis pour la sienne, et l'aide à se dresser sur la pointe des pieds jusque ma bouche.
Nous nous enlaçons, ses mains dans mon dos, les miennes sur son cou, et nous embrassons avec tendresse et complicité. Un peu comme un vieux couple je dois dire, mais entre qui la flamme serait toujours aussi belle et vivace qu'au premier jour. J'aime tout d'elle, de sa bouche, de ses lèvres, de sa langue gourmande et impatiente qui vient presser mes lèvres trop chastes à son goût et quémander plus, toujours plus. Plus qu'avec nulle autre, j'aime la sensation de nos haleines chaudes et exaltantes se mélangeant, l'alchimie qui se produit, et éveille d'avantage nos sens et instincts charnels. Je glisse l'index sous son menton et le lui soulève de manière à ce qu'elle incline légèrement la tête en arrière, puisque plus petite. C'est là seulement que je la laisse avoir ce qu'elle veut, ma langue, ma bouche toute entière, mon souffle même. Je m'asphyxie lentement, et lui en inflige tout autant.
Je sens sous mes doigts sa peau s'échauffer et rompt lentement notre baiser, remettant avec soin de l'ordre dans sa chevelure d'ébène que j'aime tellement décoiffer et à l'occasion empoigner.
-Comment allons nous pouvoir passer cette journée autrement que nus l'un sur l'autre ? Je me doute que tu n'es pas très encline à sortir te balader vu tes humeurs. Murmurais-je en embrassant ses tempes pour qu'elle reste paisible et ne reparte pas au quart de tour. Si tu veux je peux t'épiler les jambes à la cire, j'adore t'entendre hurler de manière démesuré et contrôler ces hurlements. Ris-je, me souvenant de la dernière fois que nous nous étions adonnés à ce jeu sadique. En retour elle m'avait bien sûr épiler le torse de la même manière, et j'avais pleuré.
-Ou peut-être que je pourrais t'aider à vivre sereinement cette journée de frustration en dénouant toutes ces boules de nerfs qui te servent de corps ? Proposais-je, faisant glisser mes mains de ses épaules à ses fesses, éveillant son attention sur la rigidité de ses muscles.
Ahhhhh ! Il avait vraiment me rendre folle celui la ! Sérieux, je crois vraiment qu'il avait un problème dans sa tête de pioche. Des fois, j'arrivais même à le définir comme mon bourreau, oui oui, mon bourreau. Il était vraiment la seule personne que je pouvais détesté autant, avant de d'avoir envie de lui la seconde d'après. Mais qu'est ce qui m'avais prit d'en faire mon coloc?! Le pire dans tout sa ? Qu'il sache exactement comment faire pour arrivé à ses fins, et comment me prendre aussi – sans arrière pensée merci – ou plutôt, il savait comment agir avec moi. Il savait exactement comment obtenir une réaction spécifique de ma part et il avait bon à tout les coups et c'est ce qui me mettait le plus en rogne contre lui, je crois. C'était vraiment dingue ! On aurait dit qu'il me connaissait par coeur, qu'aucune de mes réactions, de mes envies, de mes qualités, de mes défauts ne lui était inconnus. Cela me rendait vraiment dingue ! Je ne pouvais rien lui cacher et cela ne me plaisait pas du tout du tout de n'avoir aucune moyen d'avoir un jardin secret, rien qu'a moi, qu'il ne pourrait pas découvrir. Et pour ne pas arrangé les chose, alors que le supplie de m'embrasser sans plus attendre, pour qu'il se rattrape, monsieur ne trouve que le moyen d'éclater de rire alors que je me lance littéralement sur lui et il me retient par les épaules de me jetter sur sa bouche. Je bouillonne de rage. Il comprend vraiment rien aux femmes lui !!! Ou alors, il est comprend trop bien, je sais pas trop.
Un vrai cri du cœur ! Ironisa t-il alors que cela n'était vraiment pas le moment. Pas d'entourloupes ? Tu ne vas pas essayer de m'arracher la langue à vif avec les dents ? Me questionna t-il visiblement très amusé par ma réaction.
Je le regarde, le regard noir de fureur. J'en avais marre de lui, vraiment marre qu'il ne comprenne rien a rien, qu'il me pousse a bout tout le temps et qu'il se fiche de moi presque autant mais pourtant, oui, je suis irrévocablement attirée par lui, ce beau salop, cette enflure de première. Oui, je sais, je suis méchante, très méchante même mais je finissais toujours par lui pardonné, c'était comme çà, je n'y pouvais rien, je ne lui résisté pas quand il s'y mettait, ou surtout, lorsqu'il avait décidé de se faire pardonné. Je ne quitte pas ses yeux du regard, et voir peu a peu s'installer dans son magnifique regard, le sérieux, dont il sait faire preuve quelque fois. Il m'offre sa main dont je me saisis et me hisse jusqu'à ses lèvres. Bon dieu, il lui en a fallu du temps pour répondre a mon envie ! Il savait que je détestais être frustrée, que cela me mettait en colère, que cela me rendait vraiment très méchante et je n'aimais pas l'être. Mais bon, on va dire que c'était dans mon caractère tout cas et que tout le monde sait combien c'est dur de lutter contre ce que l'ont ait vraiment.
Fait pas comme si t'était choqué hein ! Déclarais-je. Tu savais très bien que je finirais par craqué ! Tu a tout fait pour çà gros malin et je suis sur que là, au fond de toi, tu transpire la suffisance, la fierté et le reste ! Continuais-je, laissant mon reste de frustration parler à ma place. Et non, pas d'entourloupe … Tu as bien vu ! Je suis pas d'humeur de toute façon. Et tu me connais assez pour savoir tout çà Lucan.
Je noue mes mains dans son dos, je sens les sienne sur mon cou. Notre baiser se fait tendre, fort de la complicité qui nous lie malgré tout ce que je peux dire sur lui et sur ce qu'il me fait subir, reste que je l'adore, que je l'aime même, mais d'un amour platonique, dans le sens ou je sais que je ne veux en aucun cas devenir sa petite amie. Cela serait vraiment trop bizarre si jamais je me prenais a m'imaginer çà et je n'y refusais catégoriquement. Puis rapidement le baiser devient plus entreprenant, plus intense, plus passionné mais uniquement par ce qu'il m'en donne accès, car monsieur était pas vraiment prêteur si il le décidé. Comme a chaque fois, le contact de nos lèvres me faisait perdre la tête, et m'emmenais loin, très loin.
Comment allons nous pouvoir passer cette journée autrement que nus l'un sur l'autre ? Je me doute que tu n'es pas très encline à sortir te balader vu tes humeurs. Dit t-il en embrassant tendrement mes tempes, surement pour calmer mes humeurs, un geste gentils en somme. Si tu veux je peux t'épiler les jambes à la cire, j'adore t'entendre hurler de manière démesuré et contrôler ces hurlements. Rigola t-il à mes dépends, encore une fois. Cela devenait vraiment une habitudes et cela ne me faisait vraiment pas plaisir mais bien sur, il ferait en sorte que je ne dise rien du tout. Ou peut-être que je pourrais t'aider à vivre sereinement cette journée de frustration en dénouant toutes ces boules de nerfs qui te servent de corps ? Me proposât-il en faisant glisser ses mains sur mon corps, de mes épaules à mes fesses.
Je me détachais doucement de li et le regardais un moment,s ans rien dire, juste a le regarder, pas certaine de comment je devais prendre ses mots. Je levais la mains vers son visage et lui souriant. J'avais vraiment de la chance de l'avoir a mes cotés, je savais notre relation infaillible, durable, inaltérable et profondément sincère. Et mine de rien, je ne savais pas si beaucoup de genre pouvait se venter d'avoir une relation comme celle que j'ai avec Lucan.
Tu as tout compris. Sortir ? Dis-je avec un sourire railleur. Très peu pour moi aujourd'hui effectivement et puis, rester avec toi aujourd'hui ne me semble pas un si mauvaise idée que cela t ne crois pas ? Rigolais-je en souriant. Je serais plutôt d'accord pour une bonne séance de massage, cela me ferait beaucoup de bien et merci de me le proposé. Concluais-je en l'embrassant.
Do I attract you ? Am I too dirty ? Am I too flirty ?
J'ai trop bon cœur. Non, en fait non, je suis assez aride côté empathie et pitié, mais je suis loin d'être un salaud à plein temps, d'autant plus auprès des gens qui me sont proches, comme Ciara. Elle est plus que ma colocataire, plus qu'un plan cul, plus qu'une amie, elle est un savant mélange des trois pour lequel je n'ai pas encore trouvé le mot adéquat. Toujours est-il qu'avec elle je baisse la garde, range le mec fier et macho au placard passées quelques piques de rigueur, et me surprend à avoir envie de la choyer et prendre soin d'elle comme... j'en sais rien, au risque de paraître affreux pour cette comparaison femme / animal de compagnie : comme ce petit chat roux que j'avais enfant, et que j'adorais plus que tout. Je l'aimais plus que ma mère, et le câlinais au moins trois fois plus que mes voitures de garage. Un jour, mon père hyper pressé l'a écrasé en démarrant en trombe dans l'allée du garage... C'est de là qu'à du venir mon ressentiment envers lui. Aujourd'hui encore, j'aime pas quand Ciara ou une fille qui m'est chère passe trop près des voitures en mouvement dans la rue.
-J'aurais du me douter que face au massage, ma proposition pourtant alléchante de te faire souffrir en t'arrachant ta fourrure sur les jambes, ne tiendrait pas deux secondes. Dis-je en me penchant pour passer un bras sous les jambes de ma colocataire tandis que j'enroule solidement l'autre autour de ses épaules pour la faire basculer, et la soulever de terre.
Elle pousse un petit cri surpris ou apeuré, merci pour moi et mes bras pourtant surs et puissants -- Un roulement d'yeux équivoque, et je traverse notre appartement baigné de soleil jusque sa chambre. Une chambre de fille, bien rangé du moment qu'on ouvre pas le placard à vêtements, et qu'on ne vas pas regarder de trop près du côté de ses coffrets à bijoux débordant de tout et n'importe quoi, y compris de drôles de trucs avec des piques - a moins que ce ne soit des clous - . En douceur, je la dépose sur le lit, dans ses oreillers moielleux - et évite de la jeter comme le gros gamin que je suis parfois - avant de m'allonger par-dessus elle, en travers du matelas pour atteindre sa table de chevet renfermant les huiles dont j'ai besoin pour mon initiative :
-Alors, de quoi madame as-t-elle besoin, ton truc à l'huile de rose qui va te faire sentir la fleur pendant quinze jours au risque de te faire pourchasser par des abeilles, oh non c'est vrai tu sors pas tu as tes "ragnagna" ! Ou alors ce truc à l’eucalyptus qui réveille tous tes muscles et me débouche les sinus, je l'aime bien celui là sauf que j'ai l'impression d'avoir les mains dans le freezer pendant trois heures après, voyons voir... ou encore ce gag d'huile au monoï autobronzant pour une fille comme toi bronzée été comme hiver sans le moindre soleil ? Raillais-je, jonglant maladroitement avec les bouteilles, puisque à plat ventre en travers de ses jambes. En parlant de ses jambes, je crois que je ne me lasserais jamais de laisser glisser mon regard sur leur longueur monumentale...
- J'aurais du me douter que face au massage, ma proposition pourtant alléchante de te faire souffrir en t'arrachant ta fourrure sur les jambes, ne tiendrait pas deux secondes. Me dit t-il avant de se pencher pour passer un bras sous mes longues et belle jambes tandis qu’il enroule solidement l'autre autour de mes épaules pour me faire basculer et pour que je me retrouve dans ses bras, est dépende de lui pour ne pas que je tombe.
Je poussais un crie apeurée et effrayée, ce petit comique m’avait foutus la trouille ! Oh, je savais bien ce qu’il pensait dans sa tête et son roulement d’yeux ne m’a plus laissée de doute, plus aucun. Il voulait quoi ? Que je lui dise qu’il était beau et fort a longueur de temps ?! Mais oui, il l’était bel et bien. Beau a en damné un saint, fort, si viril que dès qu’il entrait dans une pièce tout les regard se retournait sur lui. Oh et j’oubliais, monsieur savait exactement comment faire pour obtenir tel ou telle réactions de la part des femmes qui croise sa vie, et dieu sait qu’elle sont nombreuses ces femmes, j’en fais partie d’ailleurs, et oui, faible femme que je suis en succombant a Lucan, encore et encore … Au début, j’avais vraiment pas compris ce qu’il se passait : que j’avais fais entrer le grand méchant loup chez moi, dans mon appartement et tout çà, délibérément. Je devais vraiment être folle moi ! Enfin bref. Je m’accrochais bien fort a lui, pour le faire un peu rager. Bien agrippée contre lui, je le laissais me transporter gentiment dans ma chambre avant de me déposer presque tendrement sur mon lit. Mon dieu, mais comment ne pas craquée avec toute ses attentions ! Ce mec avait quand même proposer de me raser ou de me masser ! Oui, j’étais chanceuse, oh que oui et je le savais bien.
- Comme quoi, tu me connais bien finalement. Lui dis-je en le regardant, allongé sur mon lit et lui debout devant moi. D’ailleurs, je me demande un truc : Comment cela se fait que tu sache tant de chose sur moi et sur les femmes en général ? Cela cache un truc pas vrai ? Te connaissant, je suis sur qu’il y a une histoire assez … intéressante la dessous !
Je le regarde en riant, me fichant un peu de lui et de ses petits travers, habitudes que je trouve vraiment trop mignonnes. Je reste sans bouger, juste a le regarder en souriant. Il est beau, vraiment très beau, musclé, parfait en sommes, et je crois qu’en faite, j’aime savoir qu’il n’a personne dans sa vie, que je reste pour lui la numéro 1. C’est très plaisant et flatteur aussi mais je ne lui dirais jamais çà. J’avais ma fierté de femme quand même ! Et puis, il ne va pas partir de sitôt pas vrai ? Il va rester encore hein ?! Mais pourquoi je stresse moi ? Après tout, il est là, devant moi, dans toute sa splendeur et bientôt, ses divines mains se baladeraient sur mon corps. Que demandait de plus pas vrai ? Il s’allongea sur moi, en travers du lit et allongea le bras pour fouillez dans mon tiroir ou je rangeais toutes mes huiles de massages. D’ailleurs cela me paru bizarre qu’il sache ou elles étaient du premier coup. Enfin, je crois que je devrais enfin comprendre depuis le temps qu’il saura toujours me surprendre et que hell yes j’adorais çà. Je crois que je me rappellerais toujours du jour ou il est venu à l’appartement pour la première fois. Au début, j’ai été très surprise de le voir devant ma porte, le sourire aux lèvre et me dire de sa voix d’homme « Hey, j’espère que je suis pas entrain de te dérangé, je viens pour l’annonce. » Je secouais la tête, si j’avais imaginée a ce moment ce qu’il deviendrait pour moi, je crois que j’aurais ris toute seule. Et puis, il y avait eu la première fois ou l’ont avait coucher ensemble, ou nos deux corps, avait été si proche, notre étreinte si passionné, presque brutale sans compter sur la dose de tendresse qui finissait le tout. Ouais, une des meilleurs nuit de ma vie, je peux bien le dire ! Je posais les yeux sur Lucan, allongé en travers de mes jambes puis je souris, sans raison, juste par sa présence ici, avec moi.
- Alors, de quoi madame as-t-elle besoin, ton truc à l'huile de rose qui va te faire sentir la fleur pendant quinze jours au risque de te faire pourchasser par des abeilles, oh non c'est vrai tu sors pas tu as tes "ragnagna" ! Railla t-il encore une fois, juste pour se moquer de moi. C’était quand même pas ma faute si j’étais une fille merde ! Ou alors ce truc à l’eucalyptus qui réveille tous tes muscles et me débouche les sinus, je l'aime bien celui là sauf que j'ai l'impression d'avoir les mains dans le freezer pendant trois heures après, voyons voir... Continua t-il d’énumérer. Ou encore ce gag d'huile au monoï autobronzant pour une fille comme toi bronzée été comme hiver sans le moindre soleil ? Termina t-il alors qu’il jonglait avec les différentes bouteilles. Si une s’ouvre sur mon lit, je lui fait repayer un matelas !
J’éclatais de rire sans gêne avant de la regarder et de le voir … Mater mes jambes ! Je souris en le regardant dans sa contemplation de mes gambettes de rêve. Je le laisse encore quelque minutes dans son délires et puis, je viens tendrement caressais sa nuque et titillais un peu les petit cheveux qui s’y trouve. Il tourne la tête vers moi et je lui souris chaleureusement. Il souriT lui aussi et j’aurais pu vendre mon âme pour qu’il garde se sourire pour toujours sur ses lèvres.
- Tu aime ce que tu vois ? Demandais-je pour le taquiné gentiment. Parle moins et agis plus beau gosse ! Je crois que je vais prendre celui à la rose, j’aime bien l’odeur et puis, je ne compte pas sortir, car a cause de mes « ragnagna » je suis bloquée a la maison mais heureusement t’est avec moi … Lui expliquais-je en me mordant doucement la lèvre. D’ailleurs, merci de pas me laissé toute seule …
Va pour la rose alors. Il faudra que je me lave intensément les mains si je ne veux pas sentir la fille près d'une semaine après ça ! Je me redresse sur le bord du lit et lui retire son haut, que je jette délibérément à l'autre bout de la pièce pour qu'elle ait à la traverser pour se recouvrir. Je suis un malin, je sais. Puis, je fais tourner mon index vers le plafond pour lui intimer se de mettre sur le ventre, chose pas forcément aisé lorsqu'on a la poitrine de Ciara, mais en se calant avec l'oreiller elle devrait arriver à reposer sur ses airbag. Miracle, elle y parvint ! De mon coté je retire le bouchon de son huile avec les dents, pose le flacon sur la table de chevet et me poste a califourchon sur ses reins.
-Si je sais tant de choses sur toi, c'est simplement parce que je vis, et couche, avec toi Honey, c'est fou ce que l'on apprend sur l'autre quand on partage à ce point son intimité. Raillais-je en détachant soigneusement les agrafes de son soutient-gorge, puis faisant glisser les bretelles de ses épaules rondes et délicates. Son dos ainsi dégagé, je reprend l'huile et m'en applique sur les mains. Après pour ma faculté à savoir tant de choses les femmes en général... C'est prétentieux si je dis que c'est la force de l'habitude ? Rigolais-je en me penchant sur elle pour embrasser sa nuque, puisqu'elle vient de la dégager en attirant ses cheveux sur le côté.
Je me redresse et réchauffe mes mains l'une contre l'autre, avant de les apposer sur le bras de son dos. Elle tressaille légèrement, ce qui me fait sourire en coin, mais je me garde de tout commentaire. Lentement, mes mains s'animent sur son corps et dessinent un chemin entre différents points de pressions sur lesquels je m'applique. Ma mère était une grande nerveuse, et entre 14 et 18 ans, lorsque je voulais sortir, j'avais tout intérêt à la détendre au maximum avant de demander. Forcément, ça forge des mains expertes. Grande différence cependant, ce qui était une corvée avec ma mère est un plaisir avec Ciara. La respiration de ma belle se fait plus calme et prononcée, premier signe de sa relaxation. Je remonte progressivement vers ses épaules, et m'attaque aux raideurs dans sa nuque.
-Et puis tu sais... Murmurais-je pour ne pas troubler sa détente, je ne suis pas toujours irréprochable, il m'arrive de tout foirer avec les femmes, du moins certaines... Exemple au hasard : l'autre soir je me suis fais salement jeter par Jordane, ouais MA Jordane comme tu dis. Et d'après ce que j'ai compris, figure toi que ce serait uniquement parce que j'ai eu le malheur de courser un chat dans la rue. La mère Térésa des animaux m'a gonflé, je pense en être vacciné pour un certain temps. Et garde toi de me sortir ton "je te l'avais dis !". Ajoutais-je en redescendant lentement sur ses omoplates.
Si j'y ai pensé, je me garde d'ajouter "et puis, j'ai rencontré quelqu'un" pour appuyer ma thèse "je suis guéri de Jordane". Je ne sais pas pourquoi je garde Dalila pour moi, peut-être parce que j'ai le sentiment d'avoir rencontré quelqu'un qui ne me plait pas que physiquement pour une fois ? Je hausse les épaules malgré moi, ce qui saccade un peu mon massage, j'espère qu'elle ne l'a pas senti. Je laisse glisser un doigt le long de sa colonne vertébrale luisante d'huile de massage... le contact est exquis, et visiblement elle pense de même puisque je découvre qu'au fur et à mesure de ma glissade, sa peau se couvre d'une chair de poule impossible à réfréner.
Si je sais tant de choses sur toi, c'est simplement parce que je vis, et couche, avec toi Honey, c'est fou ce que l'on apprend sur l'autre quand on partage à ce point son intimité. Railla t-il en détachant soigneusement les agrafes de son soutient-gorge comme l’homme expérimenté qu’il était avec ce genre de chose, puis il fit glisser les bretelles de mon soutiens gorge, pour libéré mon dos afin qu’il soit plus à l’aise pour me masser. Une fois mon dos libéré, sans rien pour le gêné, Lucan ouvre la bouteille, au vue de l’odeur qui se dégage instantanément, je ferme les yeux, me laissant doucement dirigée vers le calme grâce à la bonne odeur de roses. Je ferme les yeux pour commencer a me relaxer. Après pour ma faculté à savoir tant de choses les femmes en général... C'est prétentieux si je dis que c'est la force de l'habitude ? Rigola t-il, ce qui me valut un sourire. Puis, je sentis ses lèvres sur ma nuque, après que j’ai repoussais mes cheveux pour l’aider un peu.
Je serais presque impatiente de sentir ses mains sur mon corps, dans les moindre endroits, et j’avoue que parfois même, j’en rêve la nuit. Oui, je sais, c’est pathétique, surtout que j’ai juste a pousser la porte en fasse de celle de ma chambre pour le rejoindre. Je souris en repensant jusqu'où peux nous emmener nôtre inconscient lorsque nous dormons. Entend ses mains entrer en contacte, ce qui signifie qu'il prend soins de moi et les réchauffent avant de les poser sur mon corps. Il a tellement d'attention envers moi ! Je me demande bien pourquoi, moi, j'ai droit a un traitement de faveur de sa part. Je sens doucement ses main sur le bas de mon dos. Douce, chaude, mais aussi puissante sans être source de douleurs. Je suis juste bien, simplement bien, et peu à peu, je me laissé totalement allée, en sachant que je ne craignais rien avec lui, que je devais juste rester là, allongée a le laissé s'occuper de moi, me contentant de respirer calmement et de me détendre. Je crois bien que j'avais tiré la perle rare des colocataires. Je me demandais comment je pouvais avoir autant de chance moi, cela devait surement cacher quelque chose mais non, cela fait un moment qu'il habite chez moi maintenant et rien, jamais je n'est décelé chez lui quelque chose qui ne me plaisait vraiment pas. Bien sur, parfois, il me tapais sur le système au plus haut point mais au fond, j'aimais bien çà.
Je vois. Dis-je en roulant des yeux. Okey, bon, je te l'accorde, en vivant avec moi c'est normal que tu commence a me connaître, par contre je vois en quoi coucher avec moi t'en apprend beaucoup sur moi ! Tu m'explique ? Lui demandais-je en refermant les yeux avant rire franchement. La force de l'habitude ? On aura tout entendu vraiment ! Et non, cela ne fait pas du tout prétentieux de dire cela ! Non vraiment, pas du tout du tout, raillais-je à mon tours.
Ses main était sur, je dirais presque expertes. Je le soupçonnais même d'être le genre de mec a prendre des cours de cuisine, et de tout autre chose pouvant lui servir a impressionner les jolie pour pouvoir les mettre dans son lit sans difficulté, non pas qu'il en est beaucoup au vue de son physique avantageux. Je doutais qu'une fille saine d'esprit puisse lui résister plus de 2 minutes si il était en mode drague. Lucan plaisait aux femmes, aux filles, c'était certain. Il attirait les regard, attisé la jalousie des autres homme. Le pire était qu'il le savait parfaitement que parfois même, il en jouait grandement, et se jouait par la même occasion des sentiments des filles qui arrivé dans son filet et qui déchanter bien vite. Je les plaignais vraiment toutes ces pauvres filles naïves a souhait qui se laissées avoir par un beau gosse tel que Lucan, remarque, si j'étais pas moi, je me serais fait avoir aussi. Ses main glissant dans mon dos me font frisonner, et je le sens d'attaquer a ma nuque douloureuse, nouée. Je ferme les yeux et grimace quand il atteint une zone douloureuse, je pousse aussi quelque gémissement sans que je puisse m'en empêcher.
Et puis tu sais... Commença t-il a voix basse, pour ne pas me dérangée. Je ne suis pas toujours irréprochable, il m'arrive de tout foirer avec les femmes, du moins certaines... Exemple au hasard : l'autre soir je me suis fais salement jeter par Jordane, ouais MA Jordane comme tu dis. M'expliqua t-il. Tiens, cella faisait longtemps que je n'avais pas entendu parler d'elle et c'était pas pour me déplaire. Et d'après ce que j'ai compris, figure toi que ce serait uniquement parce que j'ai eu le malheur de courser un chat dans la rue. La mère Térésa des animaux m'a gonflé, je pense en être vacciné pour un certain temps. Et garde toi de me sortir ton "je te l'avais dis !". Me prévient t-il en allant jusqu'à mes omoplates.
Arg, ces mots me brulait pourtant les lèvres. Je savais qu'elle ne lui apporterait rien de bon celle là ! Je soupirais, montrant clairement ce que je pensais d'elle, de leur « relation » Je chassais Jordane de mes pensées, et reste concentré pour être calme, et ne part repartir en cou de folie, je m'en avais plus la force de me battre aujourd'hui, ni même demain je crois. Je me laisse masser, je détruisais peu a peu les murs qui faisait de moi une forteresse, réactive au moindre danger – les sentiments – et le laissé prendre soins de moi avec délices. Je crois que j'aurais très bien pu m'arranger pour le garder a vie ici, avec moi, Mais je sais qu'un jour, il va partir, vivre sa vie et je ne serais plus pour lui qu'une … une ex-coloc ? Une amie ? Une connaissance ? Damn … J'avais vraiment pas envie de çà tout de suite. Vraiment pas. Dieu, c'est mal qui je fais tout pour l'empêcher de partir ?!
Hum … Jordane. Dis-je, sarcastique à souhait. Okey, je dirais rien mais je le pense très fort, sache-le ! Et puis, bon, cela ne me concerne en rien, c'est ta vie Lucan, tu fais ce que tu veux, je ne suis pas assez importante pour te dire quoi faire … Dis-je la voix presque imperceptible tant je me laissais plonger dans une sorte de plénitude agréable et douce. Tu sais que je te soutiendrais toujours dans tes choix néanmoins, je veux dire … Tu va pas toujours rester ico pas vrai ? Un jour tu aura ta vie, ton chez toi, ta copine et c'est normal, fait juste attention de bien choisir ...
Je regarde mes mains courir sur la peau de Ciara, et je songe que désormais c'est la seule et unique façon qu'elles auront de courir sur elle. Pour des massages uniquement, je ferais tout pour m'y astreindre, cette fois j'en ai la volonté je le sais. Et avec ça elle ne le sais pas encore, mais j'ai une sacré dent contre elle. Mais patience, ce n'est qu'une question de temps avant que ça ne lui éclate à la gueule. Peut-être aujourd'hui, peut-être pas. Je suis calme, trop calme pour le moment. Je l'écoute s'étonner de mes propos, et à mon tour je m'étonne des siens. Comment une fille comme elle, qui a passé dans de temps au lit avec des hommes tout comme moi j'ai passé tant de temps au lit avec des femmes, peut elle sérieusement me demander en quoi coucher avec quelqu'un aide à le, la, connaitre ?
-Je ne parle pas des coups d'un soir, les gens sont tellement faux dans ces sauteries expresses, ils se plaisent à faire croire qu'ils sont quelqu'un d'autre... non, je te parle de coucher régulièrement ensemble comme nous. Une femme peut se donner tous les genres, mais ce n'est réellement qu'au lit qu'elle se dévoile. Si je te prend toi, tu t'amuses a collectionner les gars comme des timbres, te donne des airs de femme forte, et te réfugie bien souvent derrière ton caractère, mais passe moi l'expression Cia', tu n'as que de la gueule. La vrai toi est vulnérable, sans doute romantique et dans l'attente du prince charmant, mais tu n'es en rien la battante fière et indépendante que tu montre. Tu peine à t'assumer au fond, tu crois maîtriser le jeu, mais au final tu n'arrive pas à en tenir les rênes. Tu aimes faire croire aux gens que tu as le contrôle et que tu le prend sur les hommes... Mais au lit Ciara, qui est ce que est toujours au-dessus ? Sans t'en rendre compte ou sans vouloir le voir, tu es soumise, piquante, mais néanmoins soumise. Ça n'est pas un reproche, c'est juste le trait de caractère des femmes qui ont terriblement besoin qu'on prenne soin d'elles malgré les apparences.
Ce que j'avais dénoué se renoue presque aussitôt sous mes doigts. Bien sûr ce que je lui dis ne lui plait pas, mais c'est aussi vrai. J'ignore combien de fois elle a eu le cœur brisé, mais je sais que indéniablement elle retombera dans le panneau, se laissera embobiner par n'importe quel crétin au grand sourire avenant qui lui offrira des roses et lui parlera d'amour... avant d'aller coucher avec sa meilleure amie sans état d'âme. Et elle pleurera, son cœur se brisera encore en milles morceaux, puis viendra la colère, l'envie de se venger, d'allumer, de prendre, de se faire prendre, et enfin l'acceptation. Je crains que ce ne soit un cercle sans fin pour elle. Comme ça l'était pour moi. Elle n'a pas compris... pas encore. Moi, je me suis rendu compte que cette vie ne menait à rien, que peu importait le nombre de filles à soupirer mon nom, il n'y en avait pas une capable de me rendre heureux. Pas une. La quantité ne fait pas la qualité, et une vie de débauche ne fait pas le bonheur. Tant qu'elle ne l'aura pas comprit, tant qu'elle restera ainsi, Ciara n'aura jamais la vie qu'elle mérite, pas tant qu'elle aura cette étiquette de fille facile sur le front, ou a défaut de mangeuse d'homme. On ne les épouse pas celles-là, on les saute, et on les oublie. Comme moi avant que je ne commence à entrapercevoir la notion de respect de l'autre.
Je soupire, en fait je n'ai plus envie de garder le silence, ça me ronge et puisque nous parlons de Jordane autant que ça sorte :
-Non en effet tu n'as vraiment pas à me dire quoi faire avec Jordane, surtout depuis que vous êtes les meilleures amies du monde. Oui j'ai fouillé ton portable et oui j'ai vu toutes ces heures de communication. Quelle espèce de grosse faux-cul tu es Ciara ! Sifflais-je en arrêtant mes mains sur ses épaules que je presse durement pour lui faire clairement passer le message quant à ce coup de poignard dans le dos. Je me relève et quitte brusquement le lit avant de lui faire mal, mon calme olympien vient d'être balayé en moins de deux. -T'en fais pas, je ne vais rester ici toute ma vie ça non. Ma vie et ma copine m'appellent en effet, tu sais quoi ? Je vais même chercher de ce pas un lieu de vie nettement plus saint ! M'emportais-je en ouvrant la porte de sa chambre à la volée, Et ne viens pas me parler de bien choisir quand je vois la personne avec qui je vis présentement, ça ne peut définitivement pas être pire !
Je claque la porte sur ces derniers mots et essuie mes mains pleine de son huile de mes deux sur mon jean, piqué au vif. Je vais directement à ma chambre, claque la porte encore plus fort que celle de la sienne, et m'installe sans plus attendre sur mon ordinateur, doit sur la page des petites annonces immobilier.
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