Baxter ★ Lucan ★ surnom : Luc ★ 22 ans ★ M ★ nat. Américaine ★ // ★ né à San Diego ★ le 28 sept. 2011 ★ arrivé : mars 2008 à S.F ★ hétéro ★ situation financière : ni bonne ni mauvaise, plutôt stable ★ célibataire ★ étudie : commerce/pub ★ groupe : sex ★ 1,80 m ★ 65 kg ★ cheveux : bruns ★ yeux : noisettes ★ tatouage : prénom d'une ex petite amie à l'intérieur du poignet gauche (erreur à ne jamais refaire !) ★ style : décontracté mais soigné, ni clodo ni fashion victime quoi ★ allergique aux cochons-d'inde -- ★ maladie : nope ★ groupe sanguin : A+

★ pseudo & prénom : Elie, Elilie. - Elijah
★ âge : 20 ans
★ sexe : F.
★ nationalité : Frenchie
★ comment je suis arrivé sur POH : Le destin ! En vérité un incroyable hasard, je cherchais un forum en sautant de partenaires en partenaires et paf ! Je suis arrivée ici !

★ commentaire : J'adore le design et le soin apporté à ce forum par ses fonda : c'est du très bon/beau travail, vraiment !

★ je suis un : PI
★ avatar : Adam Brody
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Lucan n'est pas un prénom très commun, à tel point qu'on me traite plus souvent de "Lucian" ou "Lucas", à croire que quand tu sors vraiment du lot t'es pas réel, et on te rebaptise aussitôt avec banalité. J'aime autant le dire d'emblée, le con qui écorche mon prénom ne doit pas s'attendre à la moindre réponse de ma part. J'aime mon prénom, car il me rend quasiment unique. De toute ma vie je n'ai jamais croisé de mec portant le même. Alors que des Lucian et Lucas j'en connais à la pelle...
J'ai pensé à remercier ma mère pour ça ? C'est son idée "Lucan". Un jour quand j'étais gosse je me rappelle avoir vaguement cherché la signification de mon prénom, allez, on l'a tous fait espérant tomber sur "étoile qui brille" ou "prince parmi les hommes", mais pour beaucoup d'entre nous c'est juste "panier à linge" ou "brindille". Moi je pourrais me placer dans la lignée de Lucian et Lucas et me la péter en sortant que je m'appelle "Lumière". Après tout mon prénom s'en rapproche, mais la vérité c'est que Lucan signifie "lien", "jointure", quelque chose dans ces eaux là. Là je ris jaune, car je suis la cause de la séparation de mes parents. Dix ans de vie commune sans embrouille, un gosse sur les bras et dix-huit mois plus tard il n'y a plus personne. Déjà à l'état de larve en langes je devais être chiant.

Ça va, je le vis bien. Très tôt baladé d'une maison à l'autre, j'ai pris conscience que mes parents s'arrachaient ma petite personne, et ai appris à jouer de ça pour d'une part les faire s'entredéchirer juste pour me marrer, et de l'autre obtenir ce que je voulais. C'est leur faute, ils n'avaient pas à faire de moi un objet de collection indispensable à la déco de leur baraque. Les années défilant, je me suis attaché à prendre le meilleur comme le pire chez l'un et l'autre. De mon père j'ai appris la drague, le business, ou encore comment entretenir sa popularité et tenir l'alcool. Je suis en outre paresseux et immature comme lui à ses heures. De ma mère, j'ai pris l'humour, le dynamisme, les bonnes manières et le sourire renversant. Mais aussi la jalousie, la suspicion, la rancune, et tout son dictionnaire d'insultes virulentes. J’aime son côté desperate housewive depuis qu'elle vit "seule", tout comme j'aime mon fêtard de père.

Pourtant, pour en revenir à moi, ça fait trois ans que j'ai quitté San Diego, ma ville de naissance et lieu de résidence de mes géniteurs, ce avec dans l'idée de ne jamais revenir y vivre. A 19 ans j'ai décidé qu'il était temps de cesser d'être leur "chose", cesser d'être cet espèce de bateau qui fait des aller retour entre les deux rives et n'y reste qu'un temps. J'ai décroché une bourse d'étude et ai plié bagage pour San Francisco, la ville des séismes, de la tolérance et de l'émancipation. Après une année un peu galère passée entre les quatre murs de ma chambre universitaire, j'ai répondu à une annonce de collocation et ai décroché le gros lot : Je vis depuis deux ans avec une bombe portoricaine dont je ne partage pas que le salon et la cuisine... Elle est aussi infidèle et hors limites que moi, alors forcément lorsqu'on nous prend pour un couple ça nous fait bien marrer. Sex Friends serait plus juste, mais attention, ce n'est pas un mode de paiement de mon loyer ! En parallèle de mes études de commerce, je travaille à la réalisation de spots publicitaires de seconde main, tout en dépannant un ami serveur les soirs de grand plein dans sa boite.

Je suis sur tous les fronts, et c'est tant mieux, depuis toujours je suis habitué à la duplicité et aux changements fréquents. Plus encore, je suis habitué à ce qu'on se batte pour moi, et force est de constater que c'est aussi le cas ici. Je jongle entre plusieurs métiers, entre plusieurs petites amies et plusieurs lits, la seule stabilité relative dans ma vie c'est en fait mes études. Est-ce que ça me rend heureux ? Du moment que mes différentes facettes sont rassasiées j'ai envie de dire oui. Pour l'instant.