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 Maël P. Petterson ● I can't get your smile out of my mind ●
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
Invité
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Ven 31 Déc - 15:39



Maël Peter Petterson
« Happiness ? What does it mean ? »
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ft. Joe Jonas


histoire

Sweet Child

Je garde assez peu de souvenirs de mes premières années sur terre. Heureusement pour vous, je vous raconterez mon histoire d’un point de vue extérieur. Tout commença lors d’une froide soirée le 18 Février 1988 à San Francisco.

17 Février 1988, 23h30.

Lena Petterson n’avait pas fermée l’œil de la nuit. Elle sentait des douleurs à son ventre, des contractions. Elle avait les yeux fermés, elles étaient beaucoup plus douloureuses et intenses que d’habitude, elle ne savait pas si c’était normal, après tout, ce n’était que sa première grossesse. Ces amies lui avaient dit qu’à 8 mois et demi, les contractions se faisaient plus douloureuses, mais cette nuit, elle avait un drôle de pressentiment. Pressentiment qui se confirma lorsqu’elle sentit un liquide couler entre ses cuisses vers minuit. Elle se redressa dans son lit, elle commençait à paniquer, elle venait de perdre les eaux, mais c’était impossible, elle n’était pas encore au terme de sa grossesse. La jeune femme de 23 ans avait eu une grossesse assez difficile avec ses problèmes de cœur et elle avait du se mettre en arrêt maternité au bout de seulement quatre mois pour pouvoir se ménager. Elle décida alors de réveiller son mari. Chris Petterson était avocat, il donnait à sa femme tout ce dont elle avait envie, malheureusement, même avec tout l’argent du monde, il ne pourrait jamais soigner son insuffisance cardiaque. Il avait envie de cet enfant, mais pas à tout prix, s’il devrait un jour choisir pendant la grossesse entre sauver le bébé ou Lena, il n’hésiterait pas une seule seconde.

Le couple essayait de rester calme, mais Lena commençait à paniquer car en plus d’avoir perdu les eaux, elle avait perdue un peu de sang aussi. Et si le bébé avait un problème ? Elle ne s’en relèverait pas. Elle avait du tant négocier avec son mari pour qu’il accepte de lui faire un enfant. Car en plus d’être contrainte à une grossesse difficile et potentiellement mortelle pour elle avec ses problèmes, elle risquait de transmettre ses problèmes de cœur à son enfant. Mais c’était un risque qu’elle voulait prendre. Elle avait toujours voulue avoir une famille, une vraie.

« Le travail a commencé », annonça le médecin à l’hôpital de SF une heure plus tard. « Le bébé a quelques problèmes pour respirer madame, il souffre très probablement de votre insuffisance cardiaque, il faut essaie donc de sortir, nous allons vous faire une césarienne sous anesthésie générale afin d’éviter que vous souffriez trop avec votre cœur », continua-t-il très calmement. Il était une heure et demie du matin. Lena avait les larmes aux yeux, elle avait peur. « Mais…on doit encore attendre…il reste encore deux semaines… ». Chris lui prit la main, il ne savait pas comment la calmer, il se doutait que ça finirait par se passer comme ça. « Madame, votre enfant n’aura aucune séquelle, aujourd’hui, une naissance prématurée de deux semaines se gère très bien, ne vous en faites pas, nous ferons tout notre possible pour que vous et votre bébé soyez en bonne santé quand le soleil se lèvera ce matin », rassura le médecin.

Il tenu sa promesse. Maël naquit à deux heures et demie du matin. Il avait le cordon ombilical était autour du cou et comme l’avait deviné le médecin, il avait la même maladie de sa mère. Le couple avait une chance sur deux qu’il naisse « normal » après tout…mais cette maladie se gérée très bien, il suffisait seulement que l’enfant suive un traitement et qu’il fasse attention à son alimentation et à ses activités sportives pour pouvoir vivre aussi longtemps qu’une personne saine.


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Je ne saurais pas raconter les quatre années que j’ai passé avec mes parents. Ma mère ne travaillait plus depuis l’accouchement. De toute façon, avec le salaire de mon père, nous avions largement de quoi vivre. Deux ans après ma naissance, ma mère tomba de nouveau enceinte. Cette fois, ce fut un accident, mon père n’en était pas vraiment ravis, il avait peur que cette fois, elle y laisse sa peau. Surtout que la jeune femme ne voulait pas avorter, elle le garderait, même si elle devait y laisser sa vie. Ma petite sœur naquit alors le 11 Décembre 1990, et ma mère réussit à s’en remettre, même si cette deuxième grossesse l’avait encore plus épuisée que la première. Mais elle était fière d’avoir réussie à former une vraie famille et surtout, de savoir que ma petite sœur, Emily, n’avait elle aucun problème de cœur. Nous vivions comme une famille parmi les autres à SF, tous les quatre. Jusqu’à ce que tout bascula.

23 Juillet 1992.

Lena était épuisée, même si elle n’avait que 27 ans, elle avait beaucoup épuisé son cœur avec les grossesses et son ancien métier qui était très fatiguant pour une jeune femme malade. Elle allait mal, et aujourd’hui, c’était pire que tout. Son cœur s’emballait, une douleur dans le bras gauche qui remontait jusqu’à sa mâchoire. Un infarctus. Chris laissa les deux enfants à la nounou et il prit la voiture pour emmener sa femme à l’hôpital. Il était nerveux, il se sentait coupable de l’état de sa femme. Il a fallut une erreur d’inattention. Une seule. La voiture percuta une autre, elle fit un tonneau avant de s’écraser contre la vitrine d’un magasin dans le centre ville. Lena et Chris sont morts sur le coup. Laissant leurs deux enfants orphelins. Ils étaient tous les deux enfants uniques, et personnes ne pouvaient s’occuper de Maël et Emily.

Les deux enfants furent alors placés dans un orphelinat. Emily dans l’orphelinat pour filles, n’existant pas d’orphelinat pour filles à SF, elle fut placée dans une petite ville pas très loin de là et Maël, dans l’orphelinat pour garçons à SF. Emily n’avait que deux ans, Maël 4. Ils ne se reverront plus jamais.

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La mort de mes parents forgea mon caractère. A l’école, j’étais distant, je ne parlais avec presque personne, je préférais rester dans mon coin. Je ne faisais confiance en personne. J’étais le « gamin qui n’avait pas de parents ». Je demandais souvent à voir ma sœur pendant les premières années, mais c’était trop compliqué, alors j’arrêtais d’insister. Je ne l’oubliai jamais pour autant, mais je devais vivre ma vie de mon côté en espérant pouvoir la revoir un jour. Je ne savais même pas où elle était de toute façon…Je ne voulais pas d’autres parents, alors quand des couples venaient à l’orphelinat pour adopter des enfants, je faisais le méchant garçon insolant et indiscipliné afin qu’on ne veuille pas de moi. Plus je grandissais, plus j’avais le sentiment que mes parents seraient toujours là si je n’avais pas existé. Si ma mère avait vu ses problèmes de cœur s’empirer, c’était bien de ma faute.

Et puis, il y eut elle. Elle fut comme l’ange qui entra dans ma vie pour me donner un peu d’espoir. J’avais sept ans, elle en avait six. C’était l’heure de la récréation, j’étais dans mon coin, comme d’habitude quand je vis trois garçons autour d’une fille que j’avais déjà aperçue à la récré. Ils avaient l’air de l’embêter. Ces trois là étaient les brutes de la cours de récré, toujours en train d’embêter tout le monde. Et autant le dire, ils me faisaient carrément chier ses trois là. Malgré mon petit gabarit et mon air pas du tout méchant, je décidai d’intervenir. Je m’étonnai moi-même à réussir à les faire dégager, laissant la fille tranquille. Nous étions jeunes, mais je la trouvais déjà magnifique avec ses longs cheveux bruns et son petit sourire. Elle me dit qu’elle s’appelait Jude, ce fut comme…un coup de foudre, un coup de foudre amical. Une des choses que je me souvenais de mon père, c’était qu’il écoutait un album des Beatles à chaque retour du bureau le soir. « Jude…comme la chanson », répondis-je en souriant. Je ne voulais pas avoir d’amis. Non, je ne voulais qu’elle comme amie. Je ne savais pas l’expliquer et aujourd’hui non plus. Au début, je m’imposais à ses côtés ;
« Pourquoi tu me suis partout Maël ? », me demandait-elle toujours.
« On sait jamais…si on vient encore t’embêter… ».
C’était une excuse bidon, mais ça marcha. Elle s’habitua à ma présence. Très vite, nous sommes devenus inséparable. Elle était la seule amie que j’avais jamais eue. Une des seules qui ne se moquait pas de moi car je n’avais pas de parents. Une des seules qui ne me narguait pas avec son cadeau de fête des pères. Et puis, elle avait un avantage que personne n’avait : elle et elle seule pouvait me comprendre. Elle avait perdue sa mère elle aussi, elle savait ce que ça faisait de ne pas avoir un de ses parents à ses côtés, même si pour ma part, je n’en avais aucun de deux.

Teenage Dream