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 Duke & Jordane ─ « Skinny Love. »
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Anonymous
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Dim 30 Oct - 2:12

Je ne pus m’empêcher de rire à l’entente de sa réponse à ma question. Jordane faisait partie de ces rares filles possédant un sens de l’humour et un sens de la répartie hors du commun sans pour autant être une fille facile. C’était une personne simple qui ne se prenait pas la tête et qui ne vous prenait pas la tête. Douce. Intelligente et très jolie. Une fille pour moi. Cependant, comme tout le monde, elle avait aussi quelque petits défauts mais les siens la rendaient parfaite à mes yeux. Elle me donnait envie de faire les choses bien. Ça faisait un moment que je n'avais pas ressentis ça. La dernière fois, ça s'était fini de façon assez abrupte. Depuis quelques temps ma vie tournait dans la musique. Concerts, tournées, évènements publiques. Le groupe s'était fait connaître dans le pays, puis le continent pour ensuite conquérir le coeurs de millions de fans à travers le monde. C'était la folie, nous ne pouvions plus mettre un pied quelque part sans être traqués et questionnés, limite espionnés. La presse s'emparait de nos moindres faux pas, de nos flirts et autres. Les fans prenaient de plus en plus de place dans ma vie et la relation sentimentale que j'entretenais avec Luna à l'époque devenait beaucoup trop médiatique. Quelque mois plus tard, c'était la rupture. Elle était à Londres et moi en tournée. La musique avait toujours coulé dans mes veines, et je ne pensais pas qu'un jour, je vivrais de ça, mais je ne me voyais pas commettre la même erreur une seconde fois. Me laisser entraîner dans ce cercle vicieux et tout ça. Non. Malgré mon amour pour la musique, j'étais près à tout faire changé depuis que Jordane était entrée dans ma vie. L'amour qu'on appelle ça. J'étais amoureux, fou.

- Je suis pour la seconde option.

Dis-je en ayant repris sa phrase tout en cherchant sa main de la mienne. Entrelaçant nos doigts, je finis enfin par me jeter à corps perdu dans la foule tout en bousculant quelque personnes sur mon passage sans prendre le temps de m’excuser. C’était la première fois que je mettais les pieds dans la maison d’Ole et je n’avais aucune idée d’où pouvait bien se trouver l’escalier menant à l’étage. Tout en me frayant un chemin parmi ces individus, je reconstituais le schéma de la villa dans ma tête avant de déterminer l’endroit exact de l’escalier. Plus j’avançais, plus la foule semblait se dissiper. Je devais très certainement approcher du but. Mon pied heurta ce qui semblait être la première marche d’un escalier et dans l’obscurité, ma main chercha une rampe. Bingo! Sans lâcher la main de Jordane qui m’avait suivie en silence durant ce parcours du combattant, j’entamais avec prudence la montée des marches.

Une vingtaine de marches après j’arrivais sur le palier? Oui, ça devais être ça. Je me mis alors à raser les murs, à la recherche d’une poignée de porte qui nous donnerais l’accès à une pièce où l’on pourraient alors donner libre court à tout nos désirs dans la plus grande discrétion. Première porte, rien. Deuxième porte, verrouillée. A travers celle-ci, on pouvait même entendre des miaulements de... chats? Bizarre. Peut-être était-ce la chambre d’Ole. Allez quoi, on va bien trouver une chambre d’amis dans cette gigantesque baraque. Troisième porte. L’endroit semblait calme et assez retiré de toute l’agitation. Pas mal. Maintenant, il va falloir se démerder, et ce, dans l’obscurité la plus totale.

Je fis laissait Jordane passer devant moi avant de refermer sur mon passage. Ici, les portes avaient des serrures, génial. Hop, à double tour et c’était réglé. De nouveau, ma main chercha la main de la jeune femme dans le noir avant de l’attirer de nouveau contre moi. L'avoir tout contre moi, l'avoir rien qu'à moi, c'était pas mieux que ce que je demandais, et je comptais bien en profiter, dès maintenant. Déposant ma bouche sur son cou je voulais lui donner l'envie. Rien qu'à la toucher, je pouvais pas m'empêcher de vouloir aller plus loin, et je prenais l'initiative de laisser glisser sa veste en cuir sur le sol suivie de très près par son débardeur. Laissant mes lèvres recouvrir les siennes, je voulais que ma langue joue avec la sienne, et que mes mains redécouvrent un peu mieux, ce corps que j'aimais tant. Je voulais lui faire l'amour, mais en même temps, je me retenais de ne pas aller trop vite, trop brusque et trop passionnel, plutôt qu'amoureusement. Quoi qu'en fait, on avait du temps devant nous, et je pourrais devenir plus gentleman qu'amant au prochain tour. Je ne pouvais pas attendre plus longtemps pour retrouver la sensation d’une étreinte avec elle. De pouvoir prendre du plaisir avec elle. Je voulais que l’on se retrouve, comme la nuit précédente. Qu’on revivent ses instants intenses, et dieu sais ô combien on savait s’y prendre à nous deux.
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Anonymous
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Dim 30 Oct - 4:00


Joker ღ

L'obscurité était comme un rideau épais. Peu de personnes savaient se déplacer comme il fallait et elle demeurait la plus grande peur de l'homme avec la mort pour la simple et bonne raison qu'on ne peut pas la contrôler. Tout ce qui demeure incontrôlable est angoissant mais pour moi qui ne parvenais à contrôler ni l'un ni l'autre, je n'avais peur d'aucun des deux. Alors, quand je me rapprochai de Duke pour l'embrasser je me laissai aller. Je me sentais bien. S'attacher à quelqu'un était normalement interdit pour moi qui avait passé une bonne partie de ma vie à fuir l'engagement. Puis, j'ai posé mes valises ici il y a des années. J'ai eu le malheur de rencontrer Robbyn pour qui je me suis pris d'affection. « Toujours rester seule. » Mon père m'avait donnée ce conseil alors que j'avais dix ans et c'est pour cette raison que j'ai rapidement quitté la ville après avoir couché avec Robbyn. J'avais bien failli commettre à nouveau la même erreur il y a environ trois mois quand j'ai appris que j'étais enceinte. Est-ce que je me voyais réellement avec un enfant ? Est-ce que j'étais capable d'en élever un ? J'ai rapidement compris que je ne pourrais pas en parler à Maël, il avait sa famille. Robbyn demeurait mon ami et je n'avais pas envie de lui chercher un père de substitution. Alors, je me cachai pendant toute ma grossesse. Je sortais peu, j'allais dans les bars pour conclure des affaires pour le Burlesque sans pour autant boire une goutte d'alcool. Je n'ai jamais été une grande fêtarde. Du temps où Alexander gérait le Ruby Skye, j'arrivai, je défonçai la porte – ils ont du en avoir du boulot avec moi – puis je repartais comme j'étais venue, dédaignant les pauvres nanas qui bossaient là-dedans. Puis une après-midi, je me faisais chier, j'ai décidé de sortir. De faire un cambriolage. J'ai pris tout mon matos et par chance je suis tombée sur la maison de Duke. Je me souvenais encore de mes pensées avant de grimper au-dessus du mur tel un petit chat. Je suis entrée, j'ai vu. Et je l'ai rencontré. Certaines légendes disent que notre âme était scindé en deux à sa conception et que l'autre moitié allait vers un homme, ou une femme, et qu'on retrouverait tôt ou tard notre autre. Je ne savais pas si c'était vrai et j'en doutais fortement. C'est comme les prédictions au tarot, c'est de la niaiserie pure et dure mais je vivais quelque chose de spécial avec Duke. Rockstar médiatisé, il avait les médias aux fesses, moi j'ai eu les flics pendant longtemps avant de me faire blanchir. En fuite perpétuelle, avec un caractère assez fort, un humour de merde... Chacun des défauts. Chacun ses qualités. L'être humain était unique et je ne savais pas encore si c'était ça être amoureuse mais je le saurai tôt ou tard. Alors, j'entrelaçai mes doigts aux siens et le suivis dans le noir.

Les gens discutaient autour de nous, paniquée, se demandant quoi mais je savais très bien de quoi il s'agissait. Ce n'était qu'une blague. Alors, je fis attention à ne pas frôler quelqu'un, écoutant, essayant d'analyser la scène. Étant une ancienne voleuse, j'ai du apprendre à me mouvoir dans l'obscurité la plus totale comme aujourd'hui. Ma main frôla la poche de quelqu'un et je serrai le poing pour ne pas glisser ma main au dedans. Si facile, si insouciant. A la place, je dérobai le verre de quelqu'un, que je bus d'une traite avant de le laisser au sol, quittant la pièce principale pour atterrir dans un couloir. Je regardai à droite et à gauche. Non loin de moi une fille semblait prise de panique, si jamais je tendais mon bras, je risquai de l'atteindre. Duke ralentit la cadence et je me postai en retrait attendant qu'il monte les marches. La difficulté. Les escaliers. Tu ne sais jamais quand il va s'arrêter. Tu te demandes si tu ne vas pas louper une marche, tomber pour devoir recommencer. Combien de fois suis-je tombée dans les escaliers, de poutres aussi. Ça fait un mal de chien. Je le suivis donc, posant ma main sur la rambarde frôlant le bois, interprétant chacun de ses gestes. En haut, d'autres voix se firent entendre et je le vis se coller au mur. Je haussai alors le sourcil. On n'est pas dans James Bond. Mais je fais pareil. On ne sait pas qui est présent dans cette maison et je trouvais ça bien imprudent de faire une soirée dans ce genre d'endroits à inviter des gens comme moi. Des gens malhonnêtes. C'est uniquement parce que je voulais changer, être quelqu'un de meilleur pour mon fils que je n'avais pas les poches de la personne que j'ai frôlé tout à l'heure. La première porte fut un échec. Des miaulements se firent entendre. Une pièce que tu ne veux pas qu'on voie, des animaux que tu ne veux qu'on martyrise et tu réunis le tout dans une seule et même combinaison. Chambre de Ole, ses félins. Verrouillée. Tu peux cependant faire sauter la serrure avec une facilité déconcertante. Seulement vu la taille de la maison, je pense qu'il devait y avoir d'autres chambres. Duke poursuit la visite nocturne et j'eus un petit rire parce que cela coïncidait exactement avec ce que je faisais en temps normal. Sauf qu'à la différence des autres voleurs et autres petits arnaqueurs, je ne laisse pas le bordel derrière moi. Meuble cassé, frigo vidé – enfin il m'arrive de me servir – non, merci. Je préfère que l'on se rende compte de l'absence de l'objet quelques jours plus tard. Sauf si la clause « Bordel » est dans le contrat comme ceux voulant toucher une prime d'assurance. Pathétique.

Enfin, mon petit ami réussit à trouver une pièce à sa convenance et décide de me faire passer en premier avant de verrouiller la porte. Quoique la possibilité de se faire surprendre pourrait être grisante. La situation avait quelque chose d'érotique. Nous sommes dans une maison immense, le noir le plus total, en pleine découverte de l'autre et ne pouvant tenir une soirée en compagnie d'autres homo-sapiens. J'analyse doucement l'endroit bien que je ne distingue pas grand chose. Puis, Duke vint se saisir de ma main m’obligeant à faire volte-face collant ainsi nos deux corps l'un contre l'autre. Ma main droite se pose instantanément sur son épaule, tandis que la gauche glisse au bas de ses reins. Le contact état primordial entre nous. Se toucher, se caresser, s'embrasser, découvrir l'autre, assoiffé de la chaleur corporelle de l'autre. Sa bouche se perd doucement dans mon cou et ma main gauche referme sa prise, le rapprochant un peu plus de moi. Puis, je la remontai afin qu'elle rejoigne sa jumelle, l'aidant levant les bras pour qu'il me retire ma veste et mon débardeur, me laissant en soutien-gorge debout au milieu de la pièce, son corps pressé contre le mien. J'effectue quelques pas en avant tandis que nos lèvres se rencontrent, s'entrouvrent, laissant nos langues jouer l'une avec l'autre, avide. Nos gestes étaient contrôlés et je continuai d'avancer, les bras tendus de son cou avant de rencontrer le mur, les posant à plat. Puis, l'une d'entre elle, descendit le long de son torse, le forçant à retirer sa veste qui alla choir sur le sol. Un rapide coup de pied presque invisible vers la gauche laisse glisser au sol et je l'entends atterrir contre quelque chose. D'accord. Je le fais pivoter vers la droite, me collant au mur, m'affairant à retirer sa chemise, remontant lentement les mains jusqu'à son cou, faisant glisser le vêtement tout en finesse le long de ses avant bras. Inutile de se presser, nous avions le temps. Je rompis le baiser afin de reprendre mon souffle passant ma langue sur mes lèvres, caressant du bout des doigts son visage, murmurant doucement d'une voix rauque. « Je t'aime. »
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Anonymous
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Dim 30 Oct - 5:21

Les choses se déroulaient plutôt bien pour nous, le groupe. On s'entendait à merveille, et puis le public nous le rendait bien, le fait qu'on sacrifie quand même une bonne partie de notre année, pour eux. Certes parfois, je me demandais si je faisais le bon choix, mais quand la tournée se terminait, je regrettais le fait que ça soit déjà finit. Je retrouvais ma vie normale, et puis mes proches, mais c'était vrai que du coup je jouais moins, et ma passion je devais la vivre, que dans un studio d'enregistrement, rien de plus. L'après tournée était une période où je pouvais enfin prendre du recul par rapport à tout ce qui touchais au milieu des paillettes, je minimisais les choses, et du coup je parvenais à me faire oublier quelque temps. Je me vantais pas d'être connu. Je n'en parlais vraiment qu'à mes amis importants, parce que ça, ce n'était pas une partie de moi que je voulais qu'on aime en priorité. Se faire apprécier par intérêt, ce n'était pas mon objectif, je faisais attention aux personnes avec lesquelles je m'entourai. Pendant longtemps, je n'ai pas perdu de vue certains de mes objectifs, mes vrais, et mes priorités n'ont toujours pas changés. Notamment en ce qui concerne ma vie privée, le côté amoureux de celle-ci. Jordane avait beau en faire partit que depuis une semaine, j'avais suffisamment foie en elle pour être certain qu'elle n'étaient pas de ceux qui aimaient, en premier lieu, la rockstar. J'avais des tas de projets en tête la concernant, et j'aimerais tant y parvenir un jour, sans trop d'embuches. Je nous voyaient déjà loin…

J’étais parfaitement conscient que son récent accouchement ne rendrait pas forcément les choses plus faciles. C’est vrai, un bébé c’est beaucoup de responsabilités. Ça change votre manière de vivre, ça vous change du tout au tout. Un tas de personnes avaient tenté de me décourager ces derniers temps. En premier lieu, mon agent. Le fait que je côtoie une fille, bien, mais qu’elle accouche quelque jours après pouvait prêter à confusion et crée le scandale auprès des médias. Avec la semaine que je venais de passer, -trouver enfin ma moitié sur cette grande surface qu’est la Planète Terre et ensuite devenir le beau père d’un petit bout né d’un rapport non protégé entre deux personnes ivres- les rumeurs, la presse et tout ce qui s’y rapportait étaient à des années lumières de moi. Ce jour là, je lui avais gentiment fait comprendre, d’ailleurs. J’approchais les vingt-cinq ans et selon moi, il fallait bien que je termine par me caser, avoir un chez moi, une femme, des enfants, que je finisse par perpétuer le nom Finnigan. Je ne voulais pas passer ma vie à jouer la rockstar aux narines enfarinées nuits et jours. Pour ce qui était de mes proches, à commencer par mes amis, -le groupe et Helle- ils semblaient ravis que le Duke qui enchaînait les dérapages et semblait dans une interminable tourmente quelques années plus tôt ai enfin trouvé un équilibre. J’ignorais comment je serai parvenu à garder la tête haute sans leur soutient. Surtout grâce à celui de Dante. Je lui devais une fière chandelle si ce n'était pas tout. Aussi loin que je me souviennes, il avait toujours été là pour moi, dans les bons, comme dans les mauvais moments. J’ai toujours pensé que cette solidarité entre nous avait fortement contribuée à notre succès. On avait le don d’attendrir notre public et de lui rappeler combien l’amitié est une chose vraiment très importante dans la vie d’un être humain. Pour ce qui était de la famille, c’était la folie. Mes sœurs avaient hurlées à l’unisson dans le téléphone manquant très peu de réduire mon tympan en charpies. Elles voulaient absolument voir Adam et me demandaient sans cesse quand je les emmèneraient, Jordane et le bébé, à Los Angeles pour les rendre visite. Pour l’instant, ça n’était pas dans mes plans, je voulais attendre, prendre mon temps. Je m'étais toujours dis que la seule fille que je présenterai à mes parents serait celle que j'épouserai, la femme de ma vie. Mes parents, quant à eux, me répétèrent des centaines de fois qu’ils avaient toujours été fières de moi, mais que cette fois, c’était différent, j’avais réellement grandi. En bref, l’intégralité de mon entourage proche semblait ravie du changement radicale que Jordane avait apporté dans ma vie. En une semaine, je m’étais assagis, j’étais devenu une personne responsable. Je dépendais d’autre personnes.

Je laissais le bout de mes doigts, la toucher, la découvrir à nouveau, et lui laisser une impression de manque. Peut-être que c'était sadique mais, je voulais lui manquer, histoire de me rassurer qui sait. Je sentais sa peau frisonner sous mes empreintes. Si l'obscurité m'empêchais de la dévorer du regard, mes lèvres en avaient pris la charge. Mes lèvres humides, se perdaient dans les siennes, d'un coup tout devenait fougueux et le moment d'après ça s'apaisait étrangement, pour repartir sur de la passion, et s’estomper à nouveau. J'en oubliais même la raison de notre venue, le fait qu'on soit à une fête, et qu'il y avait une semaine de ça, c'était encore une parfaite inconnue. J'avais l'impression de la connaître par coeur, comme si je la connaissais depuis des lustres, mais j'en redemandais toujours plus. Je la voulais là et maintenant, et je ne pouvais plus tenir. S'abstenir d'elle, c'était plutôt fou, quand j'y pensais. Parfois, quand je rentrais à la maison, j'avais la surprise de me réveiller la nuit, et de la chercher sur le coin de mon oreiller, mais rien. Elle me hantais, littéralement.

Elle me poussa contre le mur, ôtant ma veste de costard ainsi que ma chemise avant de nous faire faire volte-face et d'à son tour, se retrouver dos au mur. Je fermais les yeux un instant, pour sentir son parfum venir s'épanouir dans mes narines avant de l'attirer vers ce qui semblait être le lit. Je ne fis pas vraiment attention au fait, que ça n'était pas le mien, mais soit, ce n'était pas important, pas maintenant. Je m'allongeais sur celui-ci avant de me relever pour l'attirer sur moi, je sentais mon corps se réchauffer, bouillonner, et ma salive devenir plus rare, j'avais envie d'elle, et je comptais bien la combler, comme il se devait.

Dénudant un par un, les parties de nos deux corps, je sentais son parfum, et je laissais mes mains venir la caresser avec douceur, et virilité à la fois, avant de laisser mes doigts se perdre plus bas, et de vouloir réellement lui faire plaisir. Renversant la situation, en la retournant sur le lit, je laissais ses cuisses ouvertes à mes désirs pour lui donner du plaisir. Mes lèvres suivaient mes doigts, et je jouais avec agitation sur sa féminité, j'en fermais les yeux pour savourer cela, pour décupler mes sens, celui de la vue m’ayant été enlevé. J'étais chaud là, vraiment, et je sentais mon pénis prendre forme, prendre même une grande forme et malgré la fatigue de la nuit blanche de la veille, j'oubliais cela pour tout lui donner.

- Je t'aime aussi.

Dans quelques soupirs, je soufflais cela, jusqu'à son cou, où je venais de remonter, pour me déposer sur elle, lui laissant le loisir de pouvoir me toucher profiter elle aussi de mon corps et de ma présence. Je la sentais brûlante, et aussi envieuse que moi, à aller encore plus loin. Ma langue jouait avec la sienne, tandis que mes doigts continuaient à lui faire du bien, j'avais du mal à me retenir, je voulais tellement être en elle à ce moment précis. Mais je ne voulais pas qu'elle prenne cela comme un trop vite fait. Cette fille, elle m'avait changé. Je l'aimais vraiment, au delà des limites.
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Anonymous
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Dim 30 Oct - 20:17


Joker ღ

Ma vie a radicalement changé en une semaine. Moins d'une semaine. Je me reconstituai le schéma de notre relation dans la tête tandis que je me trouvais au milieu de la pièce, dans la pénombre, je revoyais les scènes. Nos délires chez moi, notre premier câlin devant un film d'horreur, cette foutue pâte à crêpes qui a atterri dans mes cheveux – salaud – notre premier baiser à l’hôpital... Semaine de dingue. J'étais amoureuse au bout d'une semaine alors que je suis restée combien de temps avec Dwight ? Deux, trois mois ? Quand je suis partie à Londres pour affaire urgente – mon frère avait fait une connerie – et que je suis revenue pour le voir dans les bras d'une autre, je me suis sentie trahi mais ce n'est pas pour autant que je l'aimais comme j'aime Duke. Duke était quelqu'un d'exceptionnel. Mais on est tous un peu exceptionnel. Est-ce que je supporterai de sortir avec une rockstar, moi qui adulais Mick Jagger ou encore Bono. Fan de rock, j'en écoutes souvent. Surtout U2 quand je fais mes cambriolages. Aimer une chanson telle que Party Girl et danser dessus depuis quelques mois parce qu'elle était passée à la radio et que j'ai fait « Haaaan, j'la kiffe celle-là. » Hop, tu la télécharges sans mater le clip et je décide de préparer une chorégraphie en me disant que le chanteur principale de la chanson avec la voix la plus grave chante très bien. Mais je penserai jamais qu'il deviendrai un jour mon mec ! Bon, je respire, je me calme. Le sentir contre moi me rend toute chose, j'ai l'impression d'être une gamine face à un homme. Sauf que je ne suis plus une enfant depuis longtemps. Depuis mon arrivée ici en fait. Depuis qu'il est mort. Tous les ans, je me rendais à Philadelphie à sa date anniversaire pour aller voir sa tombe et tous les ans, il y avait cette même rose de posée. Celle de Maman sûrement. Elle avait réussi à échapper au carnage de la famille Robberty, à croire que cette famille était maudite et quand je voyais Duke avec la sienne, je ne pouvais m'empêcher de l'envier. J'avais une nouvelle famille maintenant. Avec Robbyn, Elena, Adam. On pouvait aussi inclure Emi. Mais que mes amis soient là pour moi quand je suis tombée enceinte, ça a été un coup dur. Je menais une vie plutôt instable. Cambrioleuse, véritable dévergondée ne touchant pas à la drogue, couchant à tout va. Une erreur, un oubli et Adam était là. Je ne le regrettais plus.

Quand je suis tombée enceinte, j'ai cru que le ciel me tombait sur la tête. Je me souviens encore de m'être renfermée sur moi-même et puis petit à petit, j'ai commencé à apprécier cet enfant qui grandissait en moi.  Il y a fallu que je me dispute avec Lucan pour décider de le garder. Oui, je suis une maman à vingt et un ans, mais je me considère comme assez mature pour avoir un bébé. Une petite famille. Je voulais des enfants c'est sur mais un c'est déjà bien. J'ai eu tellement peur pendant l'accouchement alors qu'il n'y avait pas raison de s'inquiéter mais on ne m'avait rien dit. J'aurai aimé que Duke soit là pour me rassurer mais le fait qu'il soit là pour Adam et moi étaient formidables. C'est vrai qu'une femme enceinte rebute les gens et une maman, c'est pire. Enfin, il était là et c'était le principale. Je l'entendis fermer la porte et pinçai la lèvre inférieure, non pas anxieuse mais avide de lui, de son corps et de ses lèvres. Je repensai à nos ébats de la veille et de ce matin. Notre nuit blanche. Nous nous étions engueulés pour des broutilles, j'avais failli le perdre, il avait failli rentrer chez lui et je me suis rendue compte de ma connerie. Je ne devais pas commencer à lui prendre la tête et même cela ne me ressemble pas. Peu importe qu'il trouve les brunes plus belles, je reste sa petite amie. Mais ce soir, je suis brune.  Je passe alors une main dans ma longue tignasse pour en défaire le chouchou et les libérer. Le tout retomba en cascade sur mes épaules et dans le bas du dos. J'aimais mes cheveux, j'en ai toujours pris soin.

Brusquement sa main se referme sur mon poignet et il m'attire contre lui. Je ne suis pas surprise, nous agissions sous le coup de nos pulsions. Autant ce soir que ce matin dans la salle de bains. Nos lèvres se scellèrent avides tandis qu'il me déshabillait en vitesse. Non pas que nous voulions aller vite et puis nous avions tout notre temps. Je caressai son visage, plantant mon regard dans le sien tandis que mon autre main se perdit sur son fessier avant de remonter le long de sa colonne vertébrale. Elle retrouva ainsi sa jumelle continuant de le faire reculer pour le coller au mur et pressant mon corps contre le sien perdant mon souffle dans son cou. J'en profitai pour ôter sa veste, sa chemise puis j'inversai la situation, le pressant tout contre moi, mes mains sur ses fesses, mes lèvres contre les siennes. Il m'entoura de ses bras avant de m'attirer vers ce qui semblait être le lit. Je le suivis en silence, nul n'avait besoin de mots puis tandis qu'il s'attardait à retirer ses vêtements, j'ôtai mes bottes avant d’atterrir sur lui reprenant le baiser torride, une main posée sur son torse dénudé, nos langues jouant l'une avec l'autre. Je sentis ses mains glisser le long de mon corps, retirer le peu de vêtements que j'avais encore sur moi pour les balancer au sol et me faire rouler sous lui, m'emprisonnant dans son étau, continuant ses caresses, s'arrêtant sur mon intimité. Je me mets à gémir sans aucune retenue. Je m'en fichai qu'on nous entende, je le voulais, rien que pour moi. Je m'agrippai aux draps pour me retenir de gémir plus fort. Puis je me cambrai légèrement en sentant ses lèvres sur mon corps et quand il remonta, je prolongeai le baiser, sauvagement, poussant quelques petits cris étouffés. J'étais brûlante de désir. On aurait pu mettre le feu à la chambre, tellement nos températures corporelles étaient élevées. Je pris en main son pénis pour commencer à le masturber doucement, le sentant grossir sous mes doigts, se durcir et n'ayant qu'une envie qu'il soit en moi le plus vite possible. De ma main droite je le caressai, tâtonnant avec la gauche pour chercher mon jeans tout en maintenant la pression sur ses lèvres. Par manque d'air, je m'écartai avant de me perdre dans son cou, m'imprégnant de son odeur, tandis que je fouillai dans la poche arrière pour en sortir le préservatif. Ma bouche remonta et je m'écartai pour déchirer le papier avec mes dents. J'ai toujours aimé mettre le préservatif, je trouvai que ça avait quelque chose d'érotique à sa manière. J'entrepris donc de lui passer, reprenant ses lèvres en otage, descendant le long de son cou avant de le mordiller pour laisser une marque comme un vampire et montrer qu'il m'appartenait. J'étais accro à sa présence, à ses gestes. Une fois la protection passée, je me rallongeai sur le lit, l'attirant tout contre moi, nos poitrines l'une contre lui. Une de mes mains s'attarda sur son visage maquillé et je n'osai penser à quoi j'allais ressembler une fois la lumière rallumée. « Why so serious ? » »
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Anonymous
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Mar 1 Nov - 2:29

Quand je repensais à notre début de semaine mouvementé, je ne pus m’empêcher d’esquisser un léger sourire. Jordane avait été très difficile à impressionner, repoussant massivement mes innombrables avances, et au fond de moi, je savais pertinemment que c’était ce qui m’avais plus, qui m’avais poussé à ne rien lâcher. Elle était arrogante et ne manquais pas de répartie. C’était un vrai challenge, mais comme vous le savez, les défis et moi, nous ne faisons qu’un et je n'acceptais pas l'échec. J’avais toujours détesté la facilité de toute manière, niveau relationnel ou pas d‘ailleurs. Non, je devais suer et donner le meilleur de moi même pour en savourer d’avantage la victoire. Et cette victoire là était au dessus de tout ce que j'avais pu accomplir jusqu'à ce jour, je la savourais -et encore le mot était bien trop faible- de jours en jours depuis une semaine.

On était que tous les deux, enfermés dans cette vaste pièce obscure, on avait tout le temps pour nous, et je savais que personne viendrait gâcher tout ça pour la simple et bonne raison que tout le monde savait pertinemment que quand une chambre d'amis était occupée durant une soirée, ce n'était pas pour faire une partie de jeu d'échec. Notre étreinte était inqualifiable, et je me demandais par moment, si je ne rêvais pas. Je l'embrassais, sans me lasser aucunement de notre ébat, que je retardais depuis le tout début. Je profitais d'elle, et je voulais lui laisser une marque indélébile, un souvenir inoubliable et une osmose parfaite, qui nous conviendrait à tous les deux, mais plus encore, pour elle. Je sentais qu'elle faiblissait de plaisir sous mes doigts, que ses cuisses parfois se refermaient par un pur réflexe de sensations, et que je ne pouvais encore point m'arrêter là. Je la connaissais par coeur et je savais où appuyer pour lui faire du bien, pour la combler rien que par mes bouts de doigts. Mais je ne voulais pas abréger ses souffrances, enfin manière de dire, car là c'était plutôt du plaisir qu'on se donnait à tous les deux. Surtout quand son initiative de me toucher, lui venait délicieusement, sur son visage. Je m'en mordais les lèvres, car j'aimais qu'on me touche ainsi, qu'elle me touche ainsi, car elle savait comment me gérer, comment me faire un plaisir fou.

Étrangement, je n'avais pas pris l'initiative de diversifier notre ébat de ce soir là. Elle savait qu'avec moi, ça valsait pas mal car j’aimais changer d'endroit, ou de position, ou que sais-je encore, durant les actes. Varier les plaisirs. M'amuser sans être basique, c'était tout moi, et je me contentais pas d'un tête à tête au sein d'une couette, et d'un vague assaut sexuel. J'aimais les imprévus encore plus, et les petits endroits, où tout était possible, comme se faire surprendre. Seulement ce soir, j'avais décidé de jouer la carte du grand romantique passionné. Mes gestes étaient plus lents, plus appuyés et plus intenses. L'obscurité nous contraignaient à décupler nos sens, ce qui avait quelque chose d'assez torride au fond. Je la sentais me vouloir plus encore, et après avoir bien jouer avec son intimité, et lui avoir mit en quelque sorte l'eau à la bouche, je profitais de son corps, de son odeur et de sa peau. Je l'embrassais délicieusement, sentant mon sexe devenir plus épais, plus gros, et avec un afflux de sang suffisant pour commencer, à s'envoyer plus haut. Je pris les choses en main, et sous un énième baiser, mais plus intense celui-ci, je la pénétrais avec envie, j'en soupirais de plaisir à commencer, à entrer en elle, je croisais mes doigts dans les siens, et de l'autre j'en caressais son visage. Mes mouvements commençaient à prendre forme, et mes coups de reins devenaient de moins en moins lent, mais je voulais pas tout perdre, trop vite, trop m'assouvir moi, et qu'elle ne prenne pas totalement son pied. D'ailleurs je continuais toujours plus longtemps pour elle, une fois que moi j'avais prit mon pied avant. J’accélérais, je l'embrassais encore un peu plus, tout en caressant ses formes que j'adorais tant. Je ne pouvais taire mes soupirs et ma voix rauque qui se faisait entendre, un peu plus, à chaque mouvement. Ma cadence variait, et se décuplait encore plus, quand je la sentais commencer à prendre plus de sensations utérines, vaginales et malgré l'infime frontière du préservatif, je pouvais sentir qu'elle aussi, bouillonnais de l'intérieur. J'étais chaud là, c'était plus que sûr. Je transpirais, et je sentais nos chaleurs corporelles ne faire qu'une seule. La pièce entière était devenue un véritable four. Je sentais ses doigts se crisper sur mon dos, et je résistais à me vider en elle, je retenais le plus gros, avant d'entendre son plaisir, auditif et de sentir sous sourire prendre forme sur ses lèvres, encore, et encore. Il m'arrivait de tendre l'oreille vers la porte afin de vérifier si la maison était toujours plongée dans un profond chaos. Visiblement, c'était le cas et ce n'était pas moi que ça dérangeait. Loin de là. J'étais à des années lumière de ce qui pouvait se passer plus bas. Je continuais ma cadence, je laissais ma langue, jouer avec la sienne, avant d'étouffer mon souffle brûlant dans son cou.

- Je sens que ça vient ...

C'était mes derniers mots avant de profiter de ce plaisir, c'était encore mieux que les autres fois, c'était indescriptible, et je ne pouvais me taire plus longtemps. A bout de souffle, je continuais toujours pour elle, pour qu'elle perdre la tête, pour qu'elle ressente quelque chose d'aussi fort et intense que moi. Je voulais qu'elle soit plus que comblée, qu'elle se souvienne de cette soirée, qu'elle ne l'oublie jamais.
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Mar 1 Nov - 3:29


Joker ღ

Nous étions tous les deux dans cette obscurité grandissante, terreur de l'être humain à nous découvrir, face à face, amoureux. Je n'aurai jamais cru dire ça un jour de moi. Jordane la sauvage. Pour m'attraper, il faut se lever de bonne heure parce que je suis pas un cadeau, on y arrive pas facilement et peu de personnes avaient su complètement me cerner jusqu'à ce jour pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas qu'on me cerne, que je ne voulais pas avoir d'amis, je me maudissais. J'étais un chat noir, toutes les personnes qui comptaient pour moi ont fini par me quitter. Seul Robbyn est resté, je l'aimais réellement mais pas du même amour que Duke, plus comme un grand frère - avec qui j'ai couché certes - que comme un amant, un amoureux, un tout. Duke était mon tout, je ne pouvais pas m'imaginer passer trois secondes loin de lui, nous étions comme deux aimants, ce qui était difficile à croire quand on pensait que cinq jours avant, je le voyais sortir de sa maison et je tournai la tête. Je l'évitai, passant tout mon temps dans mon garage avec ma moto, sur la plage à regarder la mer en rêvant de pouvoir m'y jeter pour me remettre à la natation, à la course à pied et à la moto. L'inactivité n'était pas mon fort, je ne l'ai jamais été, je n'ai jamais aimé ça même au lit. Je prenais toujours les devants, croyant rapidement quand j'étais sur le dos que j'étais une étoile de mer, passive. On m'a toujours qualifié comme étant de passionnée, j'ai un code d'honneur. Je le respecte toujours et on pourra dire que je suis une bitch - ce qui est vrai - je me fichai éperdument de ce que les gens pensaient de moi pour la simple et bonne raison que je ne vis pas avec eux mais avec moi-même. Maintenant, tout était différent. Je vivais avec Adam. Je vivais pour lui. Mon petit bébé qui était à l'hôpital tout seul.

J'inspirai un bon coup quand il commença à me caresser intimement. Non pas que cela me gênait, bien au contraire c'est juste que chacun de ses contacts, chaque fois qu'il s'approchait de moi qu'il me touchait, qu'il m'embrassait, j'avais l'impression de perdre pied. Encore une fois, je suis devenue une vraie guimauve entre ses mains. Je l'aime. Oui, c'est ça. J'étais réellement amoureuse de lui. Complètement. Irrévocablement. Sans point de retour. Une séparation était désormais impossible. Je me crispai un peu sous le coup du plaisir, mon corps se cambrant légèrement tandis qu'il approfondissait ses caresses, fermant mes yeux. Un gémissement sortit de ma bouche, suivi de nombreux autres et je suffoquai peinant à respirer. Joyeux Halloween Jordane, tu couches avec le Joker. Un fantasme vivant. Voilà ce qu'il était. Un putain de fantasme vivant. Il savait comment me faire plaisir comme ci il avait été conçu pour moi. A la fois tendre et passionné, nous étions deux boules d'énergie. Deux hyperactifs et impulsifs. Notre relation donnait des étincelles. Allongée, je le laissai un moment faire avant de le sentir remonter jusqu'à moi, posant ma main sur son pénis, entamant une masturbation lente, tandis que je capturai ses lèvres, me cambrant légèrement, caressant sa jambe avec mon pied, ronronnant de plaisir. J'étais brûlante enfin, je relevai le visage pour défaire mon emprise et mettre la protection, maintenant la pression sur ses lèvres, nos langues jouant l'une avec l'autre. Je transmettais toute mon énergie en lui, lui donnant de ce que je pouvais. Il avait mon corps, mon coeur et même mon âme s'il voulait. Je lui faisais confiance et je savais que je ne pouvais plus vivre sans lui désormais. Que Dieu m'en soit témoin s'il le veut bien mais je ne lui ferai jamais de mal. Alors une fois que j'eus fini, je m'agrippai à lui, comme un koala avant de basculer à nouveau, brutalement sur le lit. Il prit ma main droite tandis que je plaquai l'autre dans son dos, caressant son dos de mes longs doigts fins. Puis quand il me pénétra, je poussai un cri de plaisir, me cambrant au maximum avant de s'enserrer sa taille avec mes jambes, remontant ma main sur sa nuque, le maintenant près de moi. Ses mouvements accéléraient et je l'accompagnai du mieux que je pouvais tandis que ma voix montait crescendo. Je n'arrivai pas à me retenir me donnant complètement. Mon corps entier se consumait sous ses coups de reins et je sentis mon sang bouillir tellement c'était délicieux. Nos corps se comprenaient parfaitement comme s'ils avaient été conçus l'un pour l'autre. La vitesse augmenta, mes cris aussi et comme s'il avait compris que je ne devais pas faire de bruit, il appuya ses lèvres sur les miennes dans un baiser vorace, plus sauvage que les précédents tandis que nos langues entamaient un ballet endiablé. Je me sentis perdre pied. J'avais l'impression que mon corps recevait une décharge électrique d'un million de volt et je ne pus que hurler son prénom passionnément, les cheveux trempés, le front dégoulinant et la gorge sèche. Une autre décharge me secoua, plus violente que la précédente, encore plus délicieuse et je sentis mes ongles entamer sa chair auparavant si parfaite. Je serrai les dents, fermant les yeux. L'orgasme me submergea, plus violent, me faisant oublier ceux que j'avais connu avant. Il arrivait rien qu'avec ses coups de reins, sa passion, son corps d'Apollon à faire passer tous mes anciens amants à la trappe. Je n'en pouvais plus. La pression de mes doigts sur sa main se raffermit en une énième tentative et j'ouvris brusquement les yeux, le corps tremblant, affligée d'une nouvelle vague de plaisir qui me balaya directement. Je sentis ma voix se briser et comme pour m'empêcher d'alerter toute la maison, je l'embrassai une dernière fois avant de laisser retomber ma tête sur l'oreiller, haletante.
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Sam 5 Nov - 5:07

J’avais toujours été le genre de garçon un peu ennuyeux qui prenait toujours son temps, pour tout et n’importe quoi. Qui planifiait toujours tout. Qui calculait, qui analysait. Qui réfléchissait longuement avant d’agir. Le genre de mec que les filles avaient tendance à éviter, le mec qui manquait de spontanéité. C’était ce qui m’arrivais d’être, barbant. Je crois qu’avec Jordane, c’était la première fois que j’avais décidé d’écouter mon cœur plutôt de que de suivre les conseils de ma bonne conscience. J’agissais sans réfléchir, je profitais de tout les moments qui m’étaient offerts à ses côtés sans me poser de questions ou même tenter de me construire une sorte de carapace. De mettre de limites avec elle. C’était comme un saut en parachute sans moniteur. J’étais livré à moi-même. Sois mon parachute s’ouvrait et tout finirait bien, sois je m’écrasais et il faudrait me ramasser à la petite cuillère. J’étais près à prendre ce risque rien que pour elle. Pour elle et pour Adam. Ce petit bout plus que sage n’avait beau faire partie de ma vie que depuis seulement deux jours, il avait réveillé en moi quelque chose d’étrange. Un sentiment inconnu certes, mais loin d’être désagréable. L’instinct paternel peut-être? Je ne saurais vous dire. Quand je me trouvais loin de lui, j’avais cette sensation de vide, je ne parvenais pas à me tenir tranquille. J’étais conscient que ce n’était pas à moi de ressentir de tels sentiments à son égard mais je ne pouvais m’en empêcher. Je me sentais comme obligé de le protéger de ce monde affreux sur lequel il venait d’atterrir. Un père biologique absent, une abominable marâtre sans compter ces nombreuses nuits dans cette boite de plastique. Il était beaucoup trop fragile pour affronter ça. Il n’avait rien demandé à personne et je me devais d’être présent. Je n’y pouvais rien. C’était l’instinct.

Peau nue contre peau humide et brûlante, et vice versa, je ne pouvais que constater que niveau sexuelle, on s'entendait toujours aussi bien, et qu'on prenait réellement notre pied, tous les deux, réunis. Je ne m'en inquiétais pas vraiment, mais disons que j'en avais oublié les perfections que notre union donnait, et j'étais encore bien rêveur de la situation présente. Je la sentais crisper dans mon dos, ses doigts, puis ses ongles qui finirent alors par entamer ma chair. Je comprenais dès lors, qu'elle jouissait, de son être, et que je pouvais enfin me réjouir de lui avoir donné du plaisir, de l'avoir comblé. Mes mouvement perdirent alors de la vitesse tandis que le feu de mes reins semblait s'atténuer. Une sensation de soulagement s'empara de mon corps tout entier, recouvrant ma peau d'une fine chair de poule. Que ce soit passionné ou bestiale, le plaisir était toujours au rendez-vous avec Jordane. Laissant mes doigts vagabonder sur sa peau légèrement collante due à la transpiration qu'avait engendrée notre étreinte, la serrant tout contre mon torse, je laissais alors mes lèvres se perdre dans son cou. Mon souffle encore heurté, caressais sa peau tandis que je peinais à le calmer. Je déposais mes lèvres sur les siennes pour un baiser, chaud et mouillé.

- C'était...

Aucun adjectif me vint à l'esprit sur le coup. C'était tout bonnement indescriptible ce que l'on venait de vivre. Je reprenais mon souffle, petit à petit, laissant du coup un blanc, sur ma conversation. Les battements sourds de mon coeur m'assourdissaient littéralement, au point même que j'eu un mal fou m’entendre penser de nouveau à se ce moment là. Je déposais mes lèvres sur son front, avant de me laisser glisser sur le côté, recouvrant nos corps dénudés du couvre lit de la chambre d'amis. Je vous l'accorde, toute personne normale aurait absolument cherché un moyen de prendre la fuite et de rejoindre la fête comme si de rien était, seulement, l'obscurité régnait encore sur la demeure et je n'avais aucune envie de redescendre retrouver une bande d'invité totalement paniqués qui ne cessait de pousser toutes sortes de jurons d'étonnement. Loin de toute cette agitation, j'étais sur un nuage. Tout ce que je voulais c'était rester là, avec Jordane à mes côtés. Ne plus avoir à bouger, seulement s'était impossible. Cela dit, je comptait bien profiter de ce moment de tendresse jusqu’à ce que les lumières daignent se rallumer. Tout en laissant mes yeux se perdre dans l'obscurité, je caressais le corps de Jordane du bout des doigts, l'embrassant quelque fois.

- Je t'aime, tu sais ça?

J'ignorais si elle en était certaine, si elle me faisait complètement confiance à ce sujet. On ne s'était pas encore livré autant l'un à l'autre. Enfin, nous n'avions pas réellement parlé des quelconques sentiments ou encore d'une quelconque relation, cependant, pour moi, il était inutile de traiter la question. C'est comme si elle était ma moitié, la pièce du puzzle qui a manqué à me rendre heureux -vraiment heureux- toutes ses années.

- Quand je dis que je t'aime, c'est pas un simple je t'aime. Celui-là veut dire beaucoup plus pour moi. Je ne sais pas comment l'expliquer Joe... C'est différent. Tu es différente. Je ne pensais pas que ça arriverait si vite. Je pense que...

Plusieurs scénarios étaient alors possibles. Un, à l'entente de la tournure que prenait la conversation, elle partirait en courant récupérant au passage toutes ses affaires, ou deux, les sentiments n'étaient pas réciproques et je devrais faire office de "bon ami" jusqu’au restant de mes jours. Peut-importe ce qui se passerais, il fallait que ça sorte. Halloween ou non.

- Je pense que je dois être en train de tomber amoureux de toi.

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Sam 5 Nov - 15:14


Joker ღ

Les choses sont parfois étranges. Comment une fille comme moi avait pu trouver quelqu'un comme lui ? C'est vrai que quand on ne me connaissait pas, quand on ne savait pas qui j'étais on pouvait me prendre pour une fille intelligente, très belle mais incapable de se prendre au sérieux. Mais quand on creusait quand on approfondissait, on découvrait quelqu'un de méchant, de sarcastique et de très puéril. Certes, on pourrait dire que j'ai une piètre opinion de moi-même et c'est totalement vrai. Mais je vis avec depuis vingt et un ans, personne n'a jamais tenu et je savais que tôt ou tard, Duke s'en irait aussi. J'étais trop impulsive et lâche. Je pétais un câble avant de me barrer parce que j'ai eu toujours des conflits. Le dernier a bien failli me tuer. Se faire enlever et tout ça, c'est vrai que j'ai été inconsciente et pourquoi est-ce que je continuai à faire ce métier. Pourquoi ? Je laissais tomber. C'était de l'argent facile. Ma prochaine affaire se passait dans une banque, je devais y pénétrer pour reprendre un carnet important et empocher l'argent, une belle somme histoire de mettre mon enfant à l'abri bien que j'ai un compte en banque bien garni. Passer une bonne partie de sa vie à fuir les flics ne m'a pas donné le temps de dépenser mon argent. Je suis posée à San Francisco depuis un an, ou deux, je ne sais plus et je n'ai eu que l'occasion mais je ne suis pas comme ça. Je ne suis pas le genre de nanas dépensières. Sauf pour la moto, la voiture et la maison. Il est rare que certaines personnes aient une maison à eux à vingt et un ans. Mais bon, j'ai quand même touché deux héritages. L'un d'un cambrioleur international et l'autre d'un tueur à gages. Cela me met à l'abri du besoin et Adam aussi. Penser à quelqu'un d'autre de soi était bizarre pour moi. Mais je pensais à Adam, je pensais à Duke. Il avait une place trop importante dans ma vie en l'espace de quelques jours. Complètement amoureuse. Ouais c'est ça, j'étais raide dingue de Duke Finnigan. Une grande première.

J'étais en train d'avoir ce qu'on appelle un orgasme. Je planais presque, tous mes muscles se contractaient et je ressentais d'immenses vagues de plaisir. Mes ongles se plantèrent dans sa peau et je dus faire un effort surhumain pour ne pas complètement le briser. Ma main droite enfermée dans la sienne, je m'empêchai de hurler pour ne pas alerter toute la maison. Alors, je le sentis se contracter et fermais les yeux, balançant ma tête en arrière, puis je restai un moment sans pouvoir respirer avant de sentir ses doigts caresser mon corps. J'avais chaud, très chaud. Je transpirai. J'essayai de reprendre ma respiration mais il est clair que cela ne serait pas pour tout de suite. Je l'entendis me dire quelque chose de sa voix rauque et je souris un instant. « Magique. » On peut dire ça parce qu'à mon avis, je devais avoir le corps de toutes les couleurs, des suites de son maquillage. Ce que j'aimais avec Duke, c'est qu'on se comprenait. Niveau sexuel, on était sur la même longueur d'ondes. Je n'ai jamais aimé les étreintes sous la couette où l'on ne faisait que le missionnaire en se regardant dans le blanc des yeux et qu'après le mec se relève pour se rhabiller et partir. J'étais quelqu'un de plus passionné, plus brutal. J'aimais les rapports dans les endroits insolites comme j'avais des idées qui germaient dans ma tête, des envies, des pulsions et je les mettais à exécution dans la minute. J'agissais à l'instinct. La seule chose que je préparai c'était mes cambriolages. Et encore, sur place, je laissais tomber le plan initial pour frapper et parler.

Quand Duke se retira, j'eus un hoquet de stupeur et il se plaça sur le côté pour nous recouvrir du couvre lit. Je parcourai le tissus en me disant qu'il y aurait des tâches. Puis, je me collai à Duke pour retrouvrer un peu de sa chaleur corporelle car la mienne était en chute libre. Je tremblai presque. Ses doigts de pianiste parcouraient mon corps et ma main caressa sa joue amoureusement. Nous étions toujours dans le noir le plus complet et je me demandai quand les lumières allaient se rallumer. Pas trop tôt. Je ne voulais pas retourner à la réalité, je ne voulais pas retrouver ma vie, pas tout de suite. J'étais bien avec lui. Je me relevai doucement pour effleurer ses lèvres. « Moi aussi, je t'aime. » J'approfondis le baiser, plus doux que les précédents pour me retirer et continuer de caresser son visage. « Je dois ressembler à un arc en ciel. Tu seras de corvées de douche. » Je me mis à rire, légèrement quand je l'entendis se justifier. Comme ci je ne savais pas. Je savais qu'il était sincère et quand il me dit qu'il était en train de tomber amoureux de moi, mon sourire s'effaça quelque peu. « C'est bien la première fois que quelqu'un a de tels sentiments pour moi. » Ma voix se fit plus fluette et je me collai encore plus à lui pour passer une main derrière sa nuque et déposer un baiser sur ses lèvres. « Pour ma part, je te l'ai dit... La toute première fois. Je suis amoureuse de toi depuis un moment, je crois... J'sais pas comment l'expliquer. Je n'ai jamais eu de copains, je ne suis jamais... tombée amoureuse. Mais c'est différent et... on est... enfin, j'veux dire... un couple non ? Je ne vais pas me barrer en courant. » J'éclatai de rire me serrant un peu plus contre lui pour caresser son torse, espérant que les lumières ne se rallument pas trop tôt.
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Duke & Jordane ─ « Skinny Love. »

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