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 I've got a pocketful of sunshine (a)
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Dim 16 Oct - 17:02

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Bon alors voyons voir, comment ça se monte ce truc ? J'étais là depuis vingt minutes au milieu de la chambre de mon gamin – qui n'était toujours pas sorti – à essayer de monter ce stupide berceau. « Facile à monter. » Tu parles Charles, faut avoir fait sciences po pour arriver à monter ce truc. Bon, j'vais aller cambrioler une baraque et m'acheter un truc tout neuf, monté d'avance ou alors je m'achète le vendeur, parce que là ça me brise les noisettes leur truc. Pis l'autre là qui arrête pas de me donner des coups de pied. Yo y'a pas écrit discothèque sur mon front ! Ou alors tu payes comme tout le monde, saleté d'alien même pas encore né. Je serre les dents, avant de me lever – difficilement, j'suis tellement grosse – et de me diriger, doucement délicatement, vers ma chambre pour me changer. Marre de cette robe rose à fleurs trop moche. J'allais remettre la noir que j'avais trouvé dans une friperie et basta. Je retire donc le tout pour enfiler l'autre vêtement et voir qu'il ne m'allait presque plus. « Continue comme ça ma fille et tu vas aller dans l'émission pour les grosses, dis-je pour moi-même. » Puis, je détachai mes cheveux roux et me regardai un moment. Même énorme, je reste vachement canon quand même. Que les grosses du monde m'envient, je dois être la future maman la plus chaude du monde. Ouais bon. Stop it Jordane, tes chevilles vont gonfler. Mais elles sont déjà grosses... Fuck Maël Petterson et son sperme trop fertile. Je glisse une barre de réglisse dans ma bouche avant de choper mon sac et mettre mon pied de biche – moi faire dans la finesse, pfeeeuuu. J'suis pas Arsène Lupin – une corde, un ou deux trucs qui pourraient me servir. J'habite dans un quartier de riches, de stars – enfin pseudo-stars – et ça serait facile de trouver une demeure potable. C'est vrai quoi maintenant tu fais American Idol et ça y est, t'es la nouvelle Whitney Houston. Hello, c'est pas parce que tu parais à poil dans un clip et que tu chantes en playback, que tu vas devenir une star. Genre ils sont tous aussi éphémères que les chenilles. T'allumes la radio et tu tombes sur -j'ai un nom débile et je l'assume – qui chante et trois mois après, t'apprends qu'il fait la manche devant la gare. Moi j'leur file pas un penny, faut se trouver un vrai travail. Banquier tiens. Ca c'est un vrai travail. Bon certes, t'as l'air d'un croque mort mais au moins t'es bien payé quewa.

Je sors de la maison, robe de femme enceinte truc nuche trop laide et boots aux pieds pour me balader dans le quartier mon sac sur l'épaule, un chewing gum dans la bouche et les Ray Ban avant de m'arrêter devant une maison. Waaaaa la baraque. « Putain mais c'est qui celui-là ? Un mec de la mafia ? Une star du porn ? » Je penche la tête sur le côté avant d'ouvrir mon sac et de sortir la corde. Mouhahahaha, on verra bien si j'suis encore capable de me hisser au-dessus du mur. Allez cocotte, let's do it ! Je balance le truc par-dessus le mur avant de me hisser à la force de mes bras. Toi, le bébé psychotique si tu bouges, j'te promets que j'mettrai de la drogue dans ton biberon ou j'me prendrai une cuite, tu vas vouaaaar ! Mais j'y arrive et Adam se tient tranquille. Hell yeah. Petite danse de la victoire avant de casser derrière un arbre comme James Bond et me diriger vers la demeure. Y'a personne. Bon alors, pied de biche ou... Droite, gauche. Caillou, fenêtre, bam. La vitre se casse et j'ouvre la porte. Une fois dans la maison, je regarde s'il n'y a pas un système d'alarme. Mais c'est mon jour de chance. Ouf, je m'essuie le front et sors l'iPod. Oui, je déteste entendre le bruit de mes pas qui résonnent, trop flippant. J'ai toujours l'impression d'être dans un film d'horreur. Je fais défiler la playlist. Allez Natasha, fais moi rêver. Worst song ever. Je me déhanche avant de monter au premier. Direction la chambre. « I've got a pockeeeeeeet, a pocketful of sunshiiiiiiine. » Commode. Ho, jolis caleçons. J'en sors un et j'le mets devant moi. Pas de pénis, dommage. « A sweeeet escaaaaape, taaaake me awaaay. » Je pars en faux moonwalk dans le couloir et atteris dans une salle de musique ? HAHA. J'suis chez Justin Bieber. « Take me awaaaaaay.... » Je regarde une guitare et me mets à jouer en secouant la tête. Quand soudain, le bébé donna un coup de pied. « Bon d'accord pas celle-là. Touaaaa, tu vas vouaaaaar, j'vais te tuer à la naissance. » Je repose délicatement l'instrument, lui faisant « chut » quand elle fit du bruit et en regardai une autre. Mais ce mec est richissime. Futur Santana plutôt. Ou Van Halen. J'en décroche une autre. Allez, j'me pose et j'entame la chanson de Justin Bieber. « You are my heaaaaaaaaart. » Allez c'est la fiesta ! Ou pas hein haha. Les lumières s'allument soudainement et j'me retourne. « Tu viens de casser mon trip mec ! »
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Anonymous
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Lun 24 Oct - 3:01

Ok, les longues journées de répète comme celles-ci, c’était la misère totale. D’une j’avais complètement épuisé ma voix et mes doigts et de deux, je m’étais radicalement fait laminer au téléphone par Kaylee, et ce, en plein bouchon du périphérique de San Francisco. C’était complètement pathétique, je ne parvenais pas à en placer une et me contentais d‘écouter ses barilleries. La raison? Je lui manquais. WTF? C’était les risques ça, en se rapprochant de moi, elle avait signé un pacte avec le diable. Muhahaha. Ouais, je la ferme.

Enfin bref, par chance ce soir là, les mecs ne s’étaient pas décidés - comme à leur habitude -, de squatter ma baraque toute la soirée. Sérieusement, ma maison était devenue une vraie auberge de jeunesse ces derniers temps. J’invitais machin et truc et tout les deux ramenaient leurs petites copines qui elles ramenait leurs amies, fans complètement hystérique du groupe. Mais en bon pigeon j’étais, je m’étais laissé faire. Après une quart d’heure de conduite dangereuse à travers notre jolie ville de San Francisco, j’arrivais enfin à destination. Paparazzis fidèles au poste, je les ignorais comme à mon habitude avant de pénétrer dans la cour de ma maison. Voiture garée et verrouillée, je me dirigeais à grands pas vers la porte d’entrée avant de pénétrer à l’intérieur. Sweet Jesus, je ne saurais vous expliquer le plaisir que le fait de me retrouver seul dans cette grande baraque vide avait pu me procurer. J’appuyais sur les différents interrupteurs qui se trouvaient sur le mur de l’entrée afin d’illuminer tout le rez-de-chaussée tout en me débarrassant de mes chaussures que je lançais d'un bout à l'autre du vestibule. Je ne pus résister à l’appel des sirènes de la télévision bien longtemps. Sans perdre un instant, je rejoignis le salon. A peine avais-je mis un pied dans la pièce que quelque chose m’interpella. Une des baies vitrées qui offrait une magnifique vue sur le Golden Gates Bridges était brisée, et ce par un stupide pavé. Really? Evidemment, cela devait arriver un jour mais était-ce vraiment nécessaire que ce soit le soir de la finale de basketball qui opposait les Lakers de Los Angeles aux Warriors de San Francisco? For god's sake, why tonight? Jusqu’à l’instant où un bruit étrange qui provenait de l’étage attira mon attention, j’étais persuadé que c’était ces sales gosses de riches du quartiers qui avaient fait le coup. Le genre de gamins persuadés que la ville les appartiennent. J’étais prêt à leur coller une de ces raclées. Papa et maman allaient casquer pour les frais du chirurgien plastique.

Pour en revenir au fait, j’entendis un bruit. J’ignorais totalement ce que ça pouvait être. Cela dit, j’avais vu Paranormal Activity dans la semaine et je devais avouer que je n’étais pas très rassuré… Attendez une minute, c’était ridicule. Quel genre de force obscure s’amuserait à massacrer les cordes de ma guitare? Délicatement, j’entamais une marche silencieuse tout en montant à l’étage. Et c’est là qu’une voix retentit, brisant le silence qui régnait sur la baraque. « You are my heaaaaaart! ». Heeeeu, je rêvais où je venais d’entendre du Justin Bieber? Reagan était-il en train de me faire une mauvaise blague? C’était fort probable, mais cette voix était trop aigue, trop féminine pour être la sienne. Plus j’avançais vers ma salle d’enregistrement, de compositions ou autres, plus mes pas se faisaient inaudibles. Ma main se posa sur l’interrupteur et la silhouette qui me faisait dos jusqu’à présent se retourna. « Tu viens de casser mon trip mec! ». Vous ne croiriez jamais ce que je venais de voir. Une rousse - plutôt canon soit disant passant - avec des écouteurs et en plus de ça visiblement ENCEINTE avait tenté de cambrioler ma maison! J’hésitais entre le rire et… l'admiration là. C’était vraiment grotesque. Je l’observa quelques instants tout en penchant ma tête sur le coté, fixant son ventre avant de lui répondre d’un air détaché mais surtout intrigué.

- … Et toi tu as cassé ma baie vitrée!

A ce moment là, je me souvenu que ma mère m’avait toujours interdit de fixer les gens ainsi. Je redressa ma tête tout en m’avançant vers cette chère inconnue plutôt déjanté.

- Sans compter que je loupe la finale de basketball parce qu’une femme enceinte tente de me cambrioler. Peut-importe, là n’est pas la question, comment tu t’y est prise pour pénétrer ici avec ton locataire… Hum, je veux dire ton ventre? Tu es une sorte Wonder "Pregnant" Woman? J’ai rien contre les femmes enceinte hein, je trouves ça cool…

Wow, mode gros boulet de la société - ON. C’est ce qui se passait quand j’étais surpris, amusé ou gêné, je l’ouvrais trop. Total respect meuf. Logiquement, c’est elle qui devrait être dans cet état mais je dois avouer que se faire cambrioler par une futur maman ce n’est pas quelque chose qui vous arrive tous les quarte matins.
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Anonymous
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Invité
Lun 24 Oct - 3:50

« T'as fait quoi hier ? » J'ai cambriolé une maison sur du Justin Bieber. Mais osef mec quoi, c'est trop cool de cambrioler quand on est enceinte. Je pars en moonwalk dans le couloir et me stoppe en plein milieu genre comme le mode pause sur le magnétoscope et bifurque pour regarder la maison. Moi je dis, star du porn, obligée. Vu la maison ou alors une pseudo starlette trop happy de se payer un truc pareil mais là, fallait que j'épouse ce mec. Je pose une main sur mon ventre. « Hein Adam, on va mettre le grappin sur ce mec. Ou cette nana mais rien que pour la baraque, je serai capable de devenir lesbienne. » Je plaisantais. J'aimais trop les mâles et leur... sueur ? Yurk ! Je repars donc remettant la musique dans mes oreilles pour débouler dans une salle de musique et retirer momentanément mes écouteurs, bouchée bée devant tant de richesses. Bon, je suis pas pauvre non plus. Moi aussi j'habite dans une grande baraque hein mais je fais ça uniquement pour le fun. Je veux dire les cambriolages. Je remets les écouteurs, change la playlist et regarde les instruments un à un. Pas une photo, des trucs de disque. Oulalala, il était connu. Hum et si je prenais un disque d'or pour le revendre. Ouais mais on saurait que je l'ai volé. A la place, je retire une superbe guitare électrique du mur et commence à jouer un air de guitare. Bon du Justin Bieber mais le bébé n'aime pas le son. Alors, je la repose en rechignant. Puis j'en prends une autre branche l'ampli, me colle mes lunettes de star sur le nez et commence à chanter « Baby baby oouuuuuuuuh. » Je suis limite à fond dedans là. En train de danser sur la chanson, secouant ma divine chevelure – en plus j'ai la mèche – dans tous les sens quand tout d'un coup les lumières s'allument et mon trip s'éffondre comme un château de carte, ou vous savez comme dans les films quand y'a un bruit de verre cassé mais c'est un peu ça. Je me retourne toujours la guitare posée sur le ventre, une tronche de blasée et regarde le...

OHMYFUCKINGGOD ! Mais c'est qui celui-là. Je le détaille, bouche fermée – c'est pas poli sinon – et remonte jusqu'à sa tête pour lui servir un sourire. HAHAHAHA. T'es hilarant mec. « En fait techniquement je n'y suis pour rien, c'est le caillou. » Je lève le pouce avant de retirer la guitare que je repose délicatement à sa place et le regarde les poings placés sur les hanches. Et là, il commence à me raconter sa vie. Et c'est quoi cette fixation sur mon ventre. Je le sais que je suis grosse merci!Je me mords limite la lèvre inférieure et lève les yeux au ciel. « Oh mon dieu, ton monde va s’effondrer parce que t'as loupé un match qui sera rediffusé plus tard. Et pis, admets que c'est plutôt original. Je suis là à te faire la conversation alors que toute femme enceinte que je suis aurait pu t'éclater ta Fender sur la tête et se barrer en... » Non pas en courant parce que bon, je ne peux pas. Je suis un peu trop chargée pour ça. « en marchant très très vite. Oh et ils sont cool tes caleçons. Surtout ceux avec des cartoons dessus. Sexy. Rrrr! » Je mime un acte de morsure. Et je sais que j'ai l'air ridicule mais TOTALEMENT. Sauf que bon, je ne le connais pas. J'en ai rien à cirer de sa tronche et je fourre mes mains dans les poches et le regarde avec un air de gosse boudeur sur le visage. « Pis fais pas ta fausse indignée chérie. Au pire ta baie vitrée, j'te la rembourse en nature quand tu veux. Même si techniquement, j'les préfère viril. HAHA. » Ce qui est faux parce que ma grande histoire d'amour lui ressemblait beaucoup. VDM.
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