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 I won't run away, no matter what you say.
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Dim 31 Juil - 23:43













i'm only me when i'm with you ,




I'm only up when you're not down, don't wanna fly if you're still on the ground. It's like no matter what I do. Well you drive me crazy half the time ; the other half I'm only trying to let you know that what I feel is true. And I'm only me when I'm with you. Just a small town boy and girl, living in a crazy world, trying to figure out what is and isn't true.





Depuis une semaine environ, le temps était nuageux et il pleuvait beaucoup. Kahina hésita donc, à l’entrée de son loft, pour savoir si elle prendrait son parapluie et marcher vers chez Domenico ou si alors elle devrait prendre les clés et s’y rendre en voiture. Elle resta donc un bon moment devant sa porte, à regarder le ciel et les gouttes tomber, avant de finalement se résigner à prendre sa voiture. Elle ne pouvait pas prévoir quelle température il ferait à son retour et donc, ce serait plus rassurant d’avoir l’auto. C’était chose décidée. Alors la blondinette (vêtue d’un slim en jeans foncé, d’une chemise lignée, de souliers oxfords brun orangé, ainsi que d’une veste et d’un foulard) quitta son loft et barra la porte. Elle se rendit à l’automobile stationnée devant et ouvrit la portière pour s’y installer puis démarra. Direction Richmond District, tout près du Sunset District où elle habitait.

Après plus ou moins quinze minutes de route, la jeune blondinette se gara devant chez Maïke. Il l’avait invité chez lui ce soir car il avait quelque chose à lui dire. Quoi ? Elle ne le savait pas et ça l’intriguait énormément. Après tout, le jeune homme lui dit absolument tout par messages textes ou alors sur facebook s’il y a quoi que ce soit mais aujourd’hui, c’était différent. Elle n’allait certes pas le bousculer pour lui dire dès le début, après tout ça sonnerait comme si elle n’était venue que pour ça alors que ça n’était pas le cas. Kahina adore passer du temps avec Domenico et donc, même s’il n’aurait rien eu à lui dire d’important, elle se serait quand même déplacé pour venir le voir.

Ça faisait environ une semaine qu’ils étaient revenus de la Nouvelle-Orléans, un voyage qui fut très agréable en la compagnie du jeune homme. De plus, la sensation d’avoir énormément contribué à la communauté était très plaisante. Les moments passés autour du feu avec toute l’équipe, sous les étoiles, étaient vraiment remarquables. Avec Maïke, c’était d’autant plus agréable. Bref, la blondinette sortit de son véhicule et barra les portes pour finalement se rendre vers la porte d’entrée. Elle toqua, le sourire aux lèvres, en ayant déjà hâte de voir le jeune homme qui, jadis, était son meilleur ami, son compagnon de conneries et en fait, son ex petit-copain…

Le jeune homme vint ouvrir la porte à Kahina, lui aussi visiblement heureux de la voir. Il allait mieux, c’était parfait alors. Il avait été malade ces derniers temps et la blondinette était inquiète à son sujet car habituellement il se remet assez vite des virus qu’il attrape alors que là, ça avait été plus long. Mais maintenant il semblait beaucoup mieux. Ce qui était parfait, évidemment. La jeune femme l’enlaça question de le saluer et Dom’ l’invita à entrer, ce qu’elle fit. Ça semble aller beaucoup mieux toi ! Elle lui sourit, question d’ajouter de l’optimisme à son message, puis se déchaussa dans l’entrée et déposa son sac par terre puis enleva sa veste et la mit dans le garde-robe qui semblait disposé pour cela, à l’entrée.










THANKS EMILY @ ATF.




[désolé, c'est tout court, je suis jamais exceptionnelle dans les débuts Razz]
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Anonymous
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Lun 1 Aoû - 6:47

    Il devait être six heures et demie quand je pénétrai dans mon apartement chaotique. Depuis que j'avais choppé cette migraine en revenant de la Nouvelle-Orléans, même si je m'étais remis de cette salo*erie assez vite, les journées de travail semblaient plus exténuantes. Au moins, de jour en jour, je gagnai de l'énergie supplémentaire, mais cela tardait à arriver. Surtout que je revenais de vacances, ce qui signifait que j'avais beaucoup de travail. Une absence aussi longue laisse les jardins dans des états plus ou moins acceptables. Oui, mes employeurs acceptaient avec joie de s'occuper un peu de leur jardin en suivant mes quelques recommandations, mais la plupart du temps, je leur avais laissé une tâche simple à accomplir, ce qui signfie qu'ils ne faisaient généralement pas le dixième de ma tâche. Alors, à mon retour, les jardins n'étaient jamais aussi beaux et je devais travailler encore deux fois plus dessus qu'à l'habitude. Bien sur, c'était le risque de vouloir travailler indépendemment de quelconques compagnies. J'aurais très bien pu aller dans une compagnie de jardinage déjà connue et avec une certaine notoriété et travailler deux fois moins. Et travailler deux fois moins incluait de se faire payer deux fois moins. L'argent, j'en avais cruellement besoin, alors je n'avais pas le choix de me la jouer solo. Même avec tout ce que je gagnais, j'arrivais tout juste à payer mon loyer, me faire une petite épicerie chaque semaine et payer l'essence. Je ne pouvais me permettre de moins travailler. En plus, il était hors de question que je demande à mon père de me faire des emprunts: il fallait que j'apprenne à me débrouiller seul. J'avais 21 ans, j'étais un homme en vertu de la loi américaine et je devais agir de la sorte.

    Soufflant un peu, j'enlevai mon t-shirt couvert de sueur en l'envoyant dans la salle de bain et pris une chemise que je laissais déboutonner. Je me pris une bière dans le frigo en espérant pouvoir respirer un peu. Hors, le téléphone sonna. Kahina m'annonça qu'elle passerait faire un tour ici. Jusqu'à présent, je ne lui avais pas encore montré le souc dans lequel je vivais. Après tout, c'est assez gênant de lui montrer que je vis dans un «un et demie» alors qu'elle est avocate et peut se permettre bien mieux. Alors, un peu décontenancé par la nouvelle, je lui filai mon adresse. Toutefois, en raccrochant, je réalisai que je l'avais invité alors qu'ici, c'était la pagaille. La salle de bain était dans tous ses états: mon linge sale recouvrait le plancher. Pour ce qui est de l'unique pièce me servant de cuisine, salon et chambre à coucher, elle n'était pas dans un meilleur état. Comme je voyais qu'il manquait de temps, je fis au moins l'effort de prendre mon linge sale et le planquer sous le lit - comme on le fait avec sa mère - et j'aspergeais mon appartement de sent bon. Cela semblait être un effort minimale, mais c'était plutôt un effort maximale compte tenu de mon énergie et du temps dont je disposais. Du même coup, je tentais de m'éclairer les pensées, car j'avais des choses sérieuses dont je devais discuter avec elle. L'un de ses derniers messages m'avait laissé un peu perplexe et il fallait que je clarifie certains trucs avec elle pour être sûr que nous étions sur la même longueur d'ondes. Je ne savais pas trop comment aborder la situation puisque cela ne m'était jamais vraiment arrivé avant aujourd'hui. De plus, ce n'était pas comme si je m'attendais à ce qu'elle débarque chez moi comme ça. C'était totalement innatendu.

    Finalement, quinze minutes plus tard, j'entendis un coup sur la porte. Avant d'ouvrir, je finis de boutonner ma chemise, je passais ma main sur mon visage pour me construire un visage plus heureux et pris une grande respiration. Dès que j'ouvris, je vis Kahina s'élancer vers moi pour me faire un câlin en guise d'accolade. Un peu surpris par la rapidité des événements, je répondis estomaqué en lui frappant amicalement le dos. Je lui fis un petit signe d'entrer et elle ne se gêna. Je me demandais ce qu'elle pouvait bien penser de mon appartement. En tout cas, pour le moment, cela semblait bien peu l'importer. Quand elle me demanda si j'allais mieux, j'esquissais un vague sourire en me rappelant amèrement de ce maudit mal de tête. Je la regardais en train de mettre sa veste dans le miniscule garde-robe.

    - Tu vois quelque chose à boire peut-être? lui dis-je en me rappelant mes manières. J'ai de la bière ou de l'eau.


    [HJ: Moi, tu vas devoir m'excuser pour ne pas avoir d'aussi beaux rps visuellement!]
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Anonymous
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Lun 1 Aoû - 22:57













don't give up on me ,




And now I feel like I'm out of place. I look for you on every stranger's face. I don't think I can do this anymore. And every little things just fall apart from the very first day I broke your heart. It only makes me want you more and more, just like before. 'Cause you're spinning around and you turn me upside down. I never meant to be a waste of your time.





Kahina n’avait pas réellement eue le temps de songer à ce que Domenico pourrait bien avoir à lui dire. À travers son temps bien chargé avec le travail et ses nuits trop courtes à cause des nombreux cauchemars qu’elle avait depuis le mois de mars dernier, elle pensait à tout sauf à cette rencontre avec Maïke. D’ailleurs, elle ne se rappelait même plus qu’elle devait venir le voir chez lui lorsqu’il l’appela pour lui dire qu’il allait mieux et qu’elle pouvait passer ce soir. Elle n’avait rien de prévu et donc, avait accepté. Peu de temps pour se préparer, mais de toute façon elle allait voir un vieil ami et donc, c’était inutile de trop bien paraître, il saurait que ce n’est pas son genre. Bref, la blondinette était très heureuse à l’idée de passer la soirée avec le jeune homme qui avait, jadis, été une grande partie de sa vie.

Elle venait donc d’arriver chez Domenico et s’était fait recevoir par le jeune homme. De nature bien sociale et humaine, la jeune blondinette avait, comme à son habitude, enlacé la personne qui la recevait – dans ce cas-ci, Maïke – et ensuite entré dans l’appartement pour finalement se déchausser et ranger sa veste. Elle avait apprise les bonnes manières dès son plus jeune âge car ses parents lui avaient inculqués d’être une bonne invité. Ça lui servait énormément désormais qu’elle avait un bon métier car en droit, les bonnes manières sont plus qu’importantes. Bref, le jeune homme lui offrit à boire poliment et elle lui sourit en agitant la tête de droite à gauche. Non, merci. Kahina ne savait trop que dire car elle ne sentait pas Domenico très à l’aise. La situation semblait le gêner. La blondinette songea donc quelque peu, pour la première fois depuis qu’il lui avait mentionné vouloir lui parler, à ce qu’il avait bien à lui dire. Elle repensa à leurs dernières conversations qui n’avaient rien de très spéciales et alors, enfin, aux messages facebook qui semblaient, aux yeux de la jeune femme, bien ordinaires. Hormis un seul, qu’il aurait bien pu prendre trop au sérieux. Elle chassa tout de suite cette idée de sa tête. Aurait-il mal interprété ses dires ? Peut-être bien.

Alors, que fais-tu depuis le retour de la Nouvelle-Orléans ? Kahina s’était empressée de débuter une quelconque conversation car le silence la gênait énormément. Elle adorait discuter et passer du temps entre amis mais détestait les silences pesants qui apportaient une certaine gêne. Le genre de silence qui avait eu lieu, en l’occurrence, durant l’instant où elle songeait à ce dont Domenico voudrait bien lui parler. D’ailleurs, ça intriguait énormément la blondinette. Voulait-il alors lui parler de leur passé, de ce qu’ils avaient vécus dans leur jeunesse ? Ou alors couper les ponts entre eux deux, comme il avait si bien su faire après leur rupture à l’âge de 11 ans. Il y a de cela déjà dix ans. Dix années ont passées depuis, les deux ont eu bien le temps de changer. Mais étrangement, ils se sont retrouvés à San Francisco alors qu’ils s’étaient connus à Hawaïï. Kahina n’a jamais crue aux coïncidences.

Les deux se dirigèrent un peu plus loin dans la pièce qui constituait l’appartement de Domenico. C’était bien différent de chez elle, beaucoup plus petit et moins organisé, mais c’était Maïke et elle savait qu’il était tout, sauf organisé. Alors ça ne la surprenait guère, et en fait elle s’y attendait. La jeune Kahina se tourna vers le jeune homme, en guise de questionnement vers où se poser, Après tout, elle n’allait pas s’installer à sa guise alors qu’elle n’avait jamais vraiment mise les pieds chez lui. Elle était seulement restée une fois sur le pas de la porte alors qu’elle venait le chercher pour se rendre à l’aéroport pour le grand départ en Nouvelle-Orléans. C’était la seule fois.











THANKS EMILY @ ATF.




[lol, je suis nulle en css alors je trouve des sites qui donnent des codes Razz]
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Anonymous
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Mar 2 Aoû - 0:43

    Lorsqu'elle refusa mon offre, je pensais quelques secondes sans réagir devant la porte ouverte de mon frigo. Il me semblait que mes stimulis avaient de la difficulté à s'activer. Je trouvais que le moment était mal choisi, mais en même temps, la vie semblait effectivement toujours prête à me mettre à l'épreuve. Avec le temps, j'aurais dû y penser tout bonnement. Me ressaisissant, je fermai soigneusement la porte et agrippai ma bière que je portais à ma bouche. J'observais Kahina se déplacer lentement dans l'unique pièce chaotique et minuscule. La pauvre ne savait pas où se placer. Si je n'étais pas un fin observateur, j'aurais plutôt pensé que ce n'était qu'une coïncidence, hors, cela n'avait rien d'une coïncidence. La raideur de ses membres, la façon minutieuse dont elle se déplaçait dans son environnement ne lui ressemblait pas. Si ça se trouvait, j'étais certain qu'elle avait détecté mon propre malaise et l'espèce de climat tourmenté. Je me sentais navré d'en avoir été le créateur, mais, franchement, en ce moment, je ne savais pas comment réagir autrement. Ce message qu'elle m'a envoyé, je l'avais fait expressément imprimé de mon ordinateur parce que cela m'avait trop frappé. Il fallait qu'on en parle et je n'étais pas pour passer sous silence tout ce qui m'inquiétait. Je ne me souvenais pas avoir eu de conversations autant sérieuses puisque, à l'époque où Kahina et moi se connaissions comme personne, nous n'avions que huit ans. Alors, bonjour les conversations profondes et complexes! Néanmoins, il fallait commencer quelque part. Les défis, j'étais toujours partant pour en accomplir. Toutefois, cette fois-ci, je ne voyais pas cela comme un jeu.

    J'étais sur le point d'aborder la conversation qu'en elle me devança en me demandant comment se déroulait mon retour à San Francisco. J'aurais pu me réjouir de ce détour de la conversation, mais au contraire, cela m'irrita. J'étais exténué, j'avais eu une journée de merde et je voulais en finir, et vite. On pouvait dire que Kahina tombait mal, mais bon, elle ne pouvait pas savoir.

    - Travail, travail, travail, répondis-je plus froid que je n'avais l'habitude de l'être avec mes proches.

    Je ne pris même pas la peine de me renseigner sur son retour à elle puisque je sentais que j'allais perdre ma chance de mettre les cartes sur la table. Cela m'intéressait, mais il y avait plus urgent à régler. La voyant s'installer sur mon vieux canapé orangé, je pris une profonde inspiration et m'approchait de mon imprimante.

    - Désolé, m'excusai-je avec mon accent hispanique, tout en étant dos à elle, j'ai eu une dure journée. Et il faut aussi que je te parle que ce qui me tracasse maintenant.

    Je pris la feuille et relis mentalement ses propres mots: «Tu te souviens, le premier vendredi de notre escapade en Nouvelle-Orléans? Tu voulais que je te dédis une chanson. Alors voilà, après une grande réflexion sur la question « est-ce que je lui dit quelle chanson me fait penser à lui », j'ai finalement décidé que tu étais suffisamment concerné pour connaître le titre de la fameuse chanson. Alors suffit le blabla et va écouter 'What means the most' de Colbie Caillat. I guess you'll understand what I mean Wink ». Je me rappelais ensuite ma petite recherche sur Internet pour lire les paroles de la chanson. J'en avais été touché, mais en grande partie, j'ai eu peur et cela m'a troublé. De ce que j'en avais compris, Kahina était, à l'heure actuelle, amoureuse de moi. Si ce n'était pas de l'amour que parlait cette chanson, alors de quoi Diable cela peut-elle parler? La vérité était que, en ce moment, je ne voulais pas du tout me caser avec qui que ce soit. Tout semblait se passer trop vite et je n'étais encore sûr de rien. Je ne voulais pas blesser Kahina, mais si elle attendait quelque chose de moi, elle serait déçue. Je laissais tout de même la chance au coureur, en espérant que je me sois trompé. Je me retournai vers elle après un silence rempli de malaise et lui tendis la feuille de papier.

    - J'en ai compris certaines choses, mais je veux ta version des faits. Qu'est-ce que c'est sensé vouloir dire?
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Anonymous
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Mar 2 Aoû - 2:36













wonderful humans ,




The sun is no good and the ice melted silence. If we'd done what we should, we'd still have some balance. We have destroyed what was beautiful. We have destroyed what was pretty. We have reheated the sane cold. Now there is no remedy. I'm scratching the surface in a song but the cut is deep.





La réponse froide du jeune homme surprit Kahina et donc, qu’il ne lui retourne pas la question en retour ne la surprit pas le moindre du monde. En fait, elle se sentait tellement mal à l’aise maintenant que si ce n’était pas de Domenico, elle prendrait sa veste et repartirait en un coup de vent. Mais elle n’avait jamais été du genre à partir sans dire au revoir, même si ce soir l’idée était tentante. Elle n’avait pas l’impression d’être face à l’ami qu’elle avait retrouvé en Nouvelle-Orléans. Elle avait plutôt l’impression de revoir Maïke qui ne lui parlait plus après leur rupture. Ce même Maïke froid, distant et étrangement distant. Elle savait dès lors que la conversation ne serait pas des plus joyeuses et elle aurait bien aimé l’éviter. Pourquoi n’avait-elle pas décidé d’aller en Allemagne en bravant la température de merde pour son contrat ? Pourquoi avait-elle eue trop peur de prendre l’avion ? Elle se retrouvait maintenant dans une situation tout sauf confortable. Elle aurait envie de crier pratiquement. Mais au lieu de cela, elle conserva son allure calme et s’installa sur le canapé orange. Elle avait l’impression que ses moindres mouvements irriteraient le jeune homme alors elle ne prononça aucun mot et osa à peine le regarder. Malaise ? Effectivement, il n’y a pas un plus grand malaise que maintenant. En fait, il n’y en a jamais eu entre eux deux.

Elle ne lui répondit pas lorsqu’il mentionna qu’il fallait qu’il lui parle de ce qui le tracassait. Elle se contenta de le regarder en l’attente d’une réponse. L’envie de le savoir l’avait quitté depuis environ dix minutes. En fait, l’envie de ne pas le savoir trônait dans son esprit. Peut-être pourrait-elle sauter par la fenêtre du salon et atterrir dans les plates-bandes de l’entrée ? Ou alors peut-être pourrait-elle aller aux toilettes et s’enfuir ? Elle avait franchement envie de le faire et de ne plus parler au jeune homme pendant un bon moment. En fait, elle se sentait tellement apeurée par ce qu’il allait lui dire qu’elle aurait pu faire semblant de tomber sans connaissance pour éviter ça. Mais puisqu’elle était rendue une grande fille qui savait rester calme et sereine, elle tenta le plus possible d’agir de façon quasi-normale avec le jeune homme, comme si rien ne la tracassait. Mais les yeux de la jeune femme trahissaient le reste de son corps.

Domenico lui tendit une feuille sur laquelle figurait le dernier message qu’elle lui avait écrit sur Facebook. Ah, sacré Facebook. L’art de créer des mal-entendus. Il est vrai que la chanson qu’elle avait mentionnée dans le poste pouvait porter à confusion car oui, c’était une chanson prouvant de l’amour porté d’une personne à une autre. Mais le jeune homme l’avait très probablement mal comprise. Elle aurait du mentionner quels passages lire et lesquels sauter, car la chanson n’était pas dédiée dans son entièreté au jeune homme. Elle ne pu se retenir de laisser échapper un petit rire. Il avait réellement mal compris le sens et maintenant, elle savait que ça n’était pas trop clair comme message non plus. Il est vrai que cela pouvait porter à confusion. Il est aussi vrai que la jeune femme attache une très grande importance à Domenico. Peut-être trop. Mais le stade de l’amour n’est toujours pas arrivé, ça c’est chose évidente dans sa tête. Il y a bien trop de garçons dans ce monde pour rester prise avec l’idée de son amour d’enfance en tête. Bien qu’elle ne puisse se cacher qu’elle ne saurait repousser le jeune homme si jamais il s’intéressait à elle, ce ne serait certes pas elle qui ferait le premier pas, et encore moins de cette façon. Elle le regarda avec un sourire en coin. Je sais à quoi tu as pensé ! Kahina tendit de nouveau la feuille à Maïke et lui donna une tape amicale sur l’épaule. Mais non, ça n’est pas une déclaration d’amour. La blondinette se dirigea vers le portable de Maïke d’ouvert sur ce qu’on peut appeler une table – ou alors peut-être est-ce la table de chevet – et se pencha vers ce dernier. Je peux ? Il hocha en guise de oui et elle ouvrit le site où les paroles de la chanson figuraient. Il est vrai que ça portait à confusion. J’aurais probablement due t’en dédier une autre, mais certaines paroles de celle-ci étaient trop réalistes pour moi que je n’ai pas pue me résigner. Elle lui pointa les paroles étant comprise dans la dédicace au jeune homme. « The other day when someone asked me ‘Are you living your dream ?’ I honestly had to think. I try to be at so many places at the same time. Everyday a million things cluttering up my mind. Feathers falling off my wings, I climb so high it gets hard to breathe. Forget to remember what I really need. What means the most to me is waking up next to you. When you’re holding me and have a little time to play. In your arms rest your heart until it gets dark. It’s these simple things that mean the most to me. No more days far away where I miss you. From now on, I’m always gonna be there. I won’t miss another day that we won’t share. » Et cette fois-ci, elle lui expliqua les paroles qu’elle venait de lui pointer. Ça me rappellait nos soirées en Nouvelle-Orléans et la dédicace de la fin signifie simplement que je ne veux plus qu’on se perde de vue comme avant. Mais effectivement, mon message n’était pas clair. Il était tard. Elle se retourna vers lui et lui souria. Rassuré ?












THANKS EMILY @ ATF.



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Mer 3 Aoû - 0:25

    Au départ, cette situation, même si mon visage n'en laissait rien paraître, m'effrayait. Je venais à peine de reprendre contact avec Kahina, on avait passé un super voyage ensemble et je ne voulais pas que déjà, après si peu de temps, nous devions de nouveau emprunter différentes voies. Je n'en avais pas envie. Elle m'avait tellement manqué: la perdre de nouveau était exclus. Toutefois, s'il s'avérait qu'elle m'aimait, je n'aurais d'autre choix que de prendre mes distances. Faire comme si de rien était alors que je savais pertinemment ce que cachais son coeur, je n'en serais pas capable. J'aurais à surveiller ensuite chacun de mes gestes, chacune de mes paroles pour ne pas la blesser par la suite, car, si je parlerais d'une autre nana, elle ne le prendrait pas bien. Et je n'avais pas non plus envie que nous en arrivions là. Après tout, j'ai toujours été un homme honnête dans la vie et me demander de cacher certains pans de ma vie - que pour une fois, j'aurais envie de dévoiler - me semblait inacceptable. D'autant plus que je réalisais qu'il était peut-être temps d'agir pour moi-même un peu plus et d'être moins tourné sur les autres. Donc, bref, alors que je venais de prononcer quelques mots, un silence de mouche planait dans mon appartement. Fébrile, mais toujours conservant mon visage de marbre, je l'observais en attendant tranquillement sa réponse. Je pouvais entendre mon coeur débattre lentement dans ma poitrine, comme si c'était au ralenti. J'imaginais que Kahina devait se sentir dix fois pire puisqu'elle était presque interrogée comme un suspect par des policiers. Ce n'était pas voulu et encore une fois, je m'en sentais navré pour elle, mais je n'avais pas le choix.

    Quand son rire cristallin émergea dans la pièce, je fus grandement surpris. Surpris par sa réaction oui. Je ne m'étais pas attendu à cela. Des larmes, un cri, un regard fuyant, mais pas à un rire. Cela était toutefois signe que les choses allaient pouvoir se passer plus calmement. Automatiquement, je sentis un poids de dix tonne m'être enlevé sur le coeur. Je me sentais libéré, mais ne me réjouis pas trop vite. Ce n'était qu'un rire après tout. Oui, peut-être annonciateur de bonne nouvelle, mais sait-on jamais, cela pourrait bien ne pas être le cas. Quand elle me dit qu'elle savait à quoi j'avais pensé, je ne pus m'empêcher d'opiner la tête puisque, évidemment, je crois que n'importe qui qui aurait reçu une telle dédicace aurait eu cette pensée et probablement Kahina la première. Je la suivis ensuite s'approcher de mon portable posé sur un tas de papiers. C'est vrai que ce n'était pas l'endroit le plus adéquat pour mon portable sauf que mon bureau était pleins de factures, lettres et autres papiers que je devais ranger quelque part, mais que je ne leur trouvais pas de place. Alors qu'elle s'exécuta sur le web, je l'observais toujours silencieux et attentif aux moindres de ses mouvements. Elle se mit ensuite à m'expliquer ce qu'elle voulait réellement dire. Plus elle parlait, plus je ne pouvais m'empêcher de sourire. Je n'étais pas capable d'évoquer mon soulagement autrement. J'espérais vraiment que Kahina n'éprouvait aucun sentiment dépassant le stade de l'amitié, car sinon, ma réaction aurait vraiment pu la frustré. Lorsqu'elle me demanda si j'étais rassuré, je me laissais tomber sur le canapé orange et fixais le plafond.

    - Bon sang, oui... commençai-je. Ça n'a rien avoir avec toi, mais en ce moment, je préfère me la jouer solo...

    Je retournai mon regard vers Kahina et lui fis un petit sourire se voulant rassurant. Du même coup, j'agrippai ma bouteille de bière et en bus une gorgée.

    - Maintenant, excuse mon manque de politesse, j'aurais dû te le demander bien avant. Et toi, comment s'est passé ton retour?
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Anonymous
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Mer 3 Aoû - 0:58













explanation ,




What's your favorite color? Your sign? Your basic sense of style and date of birth? Who's gonna win your heart? And when your heart's won, and your heart's been won, is it still your daddy first? Are you one to dance to the rhythm or break until the pain shakes loose? Or are you the one to cry? But you stay dry all night long.





Lorsque la blondinette vit le jeune homme sourire de plus en plus, elle comprit qu’il était franchement rassuré par ses dires. Ce qui fit sourire à son tour la jeune Kahina. Après tout, elle ne voulait pas faire peur à Maïke et ce message semblait l’avoir effrayé. Peut-être aurait-elle dû passer plus de temps à lire et relire les paroles et alors s’attarder à vraiment chaque phrase. Mais elle ne l’avait pas fait et ça avait causé un malentendu inutile entre les deux. Elle regarda Domenico s’écraser sur le sofa en lâchant un soupir de soulagement. Elle lâcha un petit rire de nouveau. Sans te vexer, je t’aime bien mais sans plus hein. Ça fait à peine deux mois qu’on s’est revus ! Elle savait que cette phrase aurait pour but d’encore plus le rassurer. De toute façon, à quoi bon l’effrayer alors qu’elle non plus n’était pas intéressée ? Évidemment, il y avait eu quelque chose entre eux mais ça datait de très longtemps déjà. Ce quelque chose avait été sincère et très fort mais ça c’était terminé. Hors, aucun des deux ne pouvaient nier l’attirance commune qu’ils se portaient. Mais cette attirance avait diminuée énormément depuis le temps et elle était strictement amicale présentement, et c’était identique des deux côtés de la médaille. Dans ce cas, c’était parfait. Il n’y aurait aucun lieu de conflits. Mon retour était bien, malgré la fatigue avec la reprise du boulot. J’avais trois contrats à étudier. Dont un pour lequel je dois aller en Allemagne mais avec la température ainsi que les aéroports de fermés, c’est pas gagné. Je vais probablement devoir aller à New York pour prendre l’avion bientôt sinon adieux le contrat et les bons commentaires à mon sujet. J’ai un peu l’impression que ma vie se passe dans un avion ces derniers temps ! Après tout, la jeune femme était réellement occupée depuis son retour et ce soir était pratiquement sa première soirée de congé. En fait, elle était toujours chez elle mais avec des paperasses sur son bureau à lire et à relire ainsi qu’à étudier, à annoter. En fait, elle semblait être un fantôme qui ne vivait que pour ses clients. Mais c’était son métier et elle l’adorait. Mais être avocate était mon choix et je ne le changerais pas pour rien au monde ! En plus, Robbyn va venir avec moi en Allemagne, on va se permettre des petites vacances après ma rencontre avec le client ! J’ai déjà très hâte. Robbyn, son meilleur ami. Elle lui accordait énormément d’importance et ses journées étaient nettement plus belles lorsqu’il l’appelait ou lui donnait signe de vie. Lorsqu’elle le voyait, alors, sa semaine était merveilleuse. Kahina avait adoré Robbyn dès la première rencontre. Ils étaient tellement différents mais en même temps, tellement pareils que c’était impossible de ne pas fusionner. Ils s’adoraient et ça, personne ne pouvait le nier. Personne.

Toi, tu fais tout de même tes jardins avec la température de merde que nous avons ? Après tout, elle s’inquiétait de le savoir à l’extérieur avec le tonnerre et les éclairs. Et si un coup de foudre le frappait ? Kahina ne voulait pas le savoir sous ce temps merdique et dangeureux.













THANKS EMILY @ ATF.


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Mer 3 Aoû - 3:54

    Je l'écoutais me parler de ses derniers jours tout en prenant quelques gorgées de bière par-ci par-là. Kahina était, en fin de compte, devenue avocate. Quand j'y pensais, j'avais failli connaître le même sort. L'an dernier, j'étais à la fac, en train d'étudier pour devenir un flamboyant avocat qui pourrait éventuellement prendre la tête dans le cabinet que dirigeait George. Quand on y pensait, c'était presque une coïncidence. Mon amie d'enfance et moi avions passé si près d'exercer le même métier. Cela aurait été drôle: un jour, on se serait rencontré par hasard avec des clients adversaires et on se serait chamailler pour avoir raison. Nos clients n'auraient même pas compris notre acharnement à avoir raison, car ils ignoraient probablement que dans la vie, Kahina et moi étions amies. Cela aurait pu être amusant, mais le métier d'avocat n'était pas pour moi. Non, je l'avais compris à l'université lors d'une conversation avec mes amis de l'époque. Débattre, défendre des pauvres gens, avoir la satisfaction d'avoir raison auraient été de bonnes raisons pour m'engager dans ce noble métier, mais je ne sais pas, je ne m'y suis pas autant plu que je l'avais d'abord pensé. Je ne savais - et ne sais toujours - pas ce que je veux faire plus tard comme métier, mais j'avais au moins la certitude qu'on ne me retrouvait pas avec une toge noire. Cette décision avait eu son lot de désavantages comme son lot d'avantages, mais au final, j'étais satisfait d'avoir fait ce choix. C'est sûr que maintenant, en écoutant Kahina, j'enviais un peu la vie qu'elle menait tant dans ses déplacements qu'avec les énormes entrées d'argent, mais je savais que plus tard, quand j'aurais trouvé ma voie, je serais autant heureux qu'elle pouvait l'être en ce moment.

    Quand elle me demanda si je jardinais même avec la température moche des derniers jours, je me rappelais mon horrible journée de boulot aujourd'hui et ne pus m'empêcher de grimacer. Jardiner me convenait pour le moment, mais cela ne m'empêchait pas d'être contrarié de devoir arracher les mauvaises herbes lorsqu'il peut des cordes. Il me semblait que j'avais mal choisi mes semaines de vacances. Le retour était beaucoup plus pénible que prévu.

    - Je n'ai pas vraiment le choix, expliquai-je, puisque les belles journées sont rares ces temps-ci. De plus, j'ai besoin de gagner de l'argent pour me faire vivre et bon, j'ai des responsabilités envers mes clients. Beau temps, mauvais temps, si je leur ai dit que je passerais, je suis généralement présent.

    Être jardinier, c'est différent que bien d'autres métiers. C'est de devoir travailler avec ses bras plutôt qu'avec sa tête (parce que, généralement, ce n'est pas vous le patron dans la cour que vous arrangez). C'était reposant de pouvoir travailler avec le sentiment que, dans notre tête, tout est vide. Peu de gens avaient cette chance.

    - Tu bosses où? hasardai-je en ramenant la conversation vers elle.
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Anonymous
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Jeu 4 Aoû - 3:02













hello i'm in delaware ,




So there goes my life, passing by with every exit signs. It's been so long, sometimes I wonder how I will stay strong. No sleep tonight, I'll keep on driving these dark highway lines. And as the moon fades, one more night gone. Only twenty more days. But I will see you again, a long time from now.





Dans ce cas, promets-moi de faire attention à toi ! Il était vrai que Domenico n’avait pas la même chance financièrement que la blondinette. Il n’avait pas non plus vécu les mêmes expériences et n’avait pas eu la même enfance – enfin, pas tout à fait – car il venait d’un autre pays, d’une autre culture. Pour Kahina, tout avait toujours été bien plus simple. Ses parents étaient aisés financièrement et donc, ont toujours subvenus très facilement à ses besoins. Elle est allée dans les meilleures écoles – la preuve, Berkeley pour ses études universitaires – et elle n’a jamais rien eu à débourser pour ses voyages ou ses dépenses inutiles. On pourrait presque dire que c’était l’enfant gâtée par excellence. Hors, les enfants gâtés n’agissent pas comme la blondinette. Kahina ressentait toujours le besoin de donner aux autres. Elle détestait les filles de bourgeois qui se croyaient meilleures que les autres parce qu’elles avaient de l’argent. Et c’est d’ailleurs pour ça qu’elle fut attirée vers Domenico. Il était différent, et tout comme elle, il se moquait des gens qui se croyaient supérieurs. Ce fut donc probablement la raison pour laquelle j’ai apprécié Maïke. Mais comme dit plus haut, il n’avait pas eu la même chance que moi. Et c’était toujours le cas aujourd’hui. J’avais terminé tout juste mes études en droit fiscal, et mon père ayant des contacts, j’avais tout de suite décroché un poste au sein d’une firme réputée aux États-Unis. Je ne cessais de remercier le ciel pour tout ce que j’avais reçu. Désormais, je payais moi-même mes choses, ça va de soit. Alors que Maïke, lui, était toujours à la recherche d’un emploi convenable pour faire sa vie. Mais j’avais confiance qu’il trouverait, car il a toujours trouvé. Toujours. Parfois en prenant plus de temps, mais jamais il est resté sans réponse. Un jour il trouvera sa voie et ça ira. Mais s’il te plaît, ne fais pas ton mec qui peut tout faire seul et si jamais tu as besoin d’aide, tu viens me voir. Pour n’importe quoi. Elle savait qu’il avait toujours eu de la difficulté à marcher sur son orgueil et à venir demander de l’aide si jamais il en avait besoin. Elle voulait qu’il sache, de manière détournée, que si jamais financièrement ça n’allait pas, qu’elle serait là. C’est bien être orgueilleux, mais pas trop. Je te connais bien tu sais. S’il comprenait et acceptait son aide, ce serait déjà ça. Et s’il n’avait pas besoin d’aide, tant mieux.

Le jeune homme tourna de nouveau la conversation vers Kahina. Elle n’aimait pas trop parler d’elle car elle avait l’impression d’emmerder les gens mais s’il demandait, alors ça devait l’intéresser. La blondinette souria à Domenico. Au meilleur endroit qu’il soit. Après tout, la firme pour laquelle elle travaillait était tout simplement merveilleuse. Elle avait un bon salaire, les gens l’appréciaient, elle avait son propre bureau et pouvait choisir son propre horaire tant qu’elle respectait les dates limites pour les contrats. Elle avait droit de bosser à la maison et de partir en vacances quand elle le souhaitait. Elle adorait son boulot. Elle regardait des rapports d’impôts et géraient les paperasses des grandes compagnies par moment, ça aussi elle aimait bien. Elle avait toujours eue de la facilité avec les chiffres. Dans la firme Wood & Porter au Centre-Ville. En droit fiscal. Elle ne portait pas la toge noire souvent mais s’occupait énormément des contrats internationaux entre compagnies, ce qui la forçait à se déplacer souvent. Parfois, elle avait l’impression que son chez-elle devrait être situé à l’aéroport puisqu’elle y est si souvent. Tu as une idée du métier que tu souhaites exercer toi ? Voilà, elle avait réussi à virer la conversation vers Domenico et à ne plus être le centre de la conversation.














THANKS EMILY @ ATF.


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Anonymous
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Jeu 4 Aoû - 3:44

    C'était du Kahina tout craché: «Dans ce cas, promets-moi de faire attention à toi ! » D'aussi loin que je me souvienne, elle avait toujours été celle qui souhaitait ma sécurité, qui s'inquiétait dès que j'avais une égratignure. Cela ne datait pas d'hier. Quand j'étais plus jeune, j'avais besoin d'évacuer toute la colère que j'avais en moi et j'étais, soyons honnêtes, un peu casse-cou. Toutefois, avec Kahina dans les parages, je devais toujours faire plus attention parce que cela l'inquiétait. Si je voulais aller sauter du haut d'une falaise, je devais pratiquement mettre un caque de vélo et des genouillères. C'est tout dire, mais c'était une bonne chose d'une certaine façon. Si elle n'avait pas été là pour me surveiller et me «protéger» - si on veut -, j'aurais peut-être été victime d'un énorme accident, car, contrairement à aujourd'hui, j'étais encore moins capable d'évaluer les dangers de mes actions. Il va s'en dire qu'à partir de notre période de froid, j'avais continué à être de plus en plus téméraire. D'ailleurs, plus téméraire que je ne l'ai jamais été. Même si aujourd'hui, je me suis un peu modéré, je crois qu'il est toujours bon de ne pas mentionner à Kahina tous les sports extrêmes que je pratique. Je ne voudrais pas l'inquiéter inutilement. De plus, je n'aime pas voir que mon entourage s'en fait pour moi, surtout quand c'est inutile. Oui, nous étions des adultes - majeurs et vaccinés -, donc cela impliquait que je pouvais faire tout ce que je voulais - surtout dans un pays aussi libre que les États-Unis. Hors, je ne sais pas, à partir du moment où mes actions affectaient les gens, je me limitais automatiquement par amour pour eux. C'est pourquoi, me privatisant, je préférais garder certaines choses secrètes.

    Quand elle commença à s'inquiéter, par la suite, sur le sujet de mes finances, cela me ramena à mes pensées précédant la conversation. J'étais un homme extrêmement indépendant - au grand damne de bien des gens - et aussi très orgueilleux. C'était un mélange assez corsé, en effet. Alors, vouloir dépendre de quelqu'un financièrement ou seulement, de savoir que j'ai une dette envers quelqu'un, je n'aimais pas ça. Que les rôles soient inversés, alors là, il n'y avait pas de problèmes, mais le contraire m'agaçait. Et, encore une fois, Kahina sembla trop bien l'avoir deviné. Au fur et à mesure qu'elle parlait, je ne pouvais dissimuler un sourire, car je savais qu'elle avait raison. Je n'aimais pas demander de l'aide. J'aimais mieux me débrouiller seul. En plus d'avoir la fierté latine dans mes veines, j'avais mon orgueil de mâle et en prime, mon ego. Tout ça pour dire qu'il en prend beaucoup pour que je quête la charité.

    - Merci de ton offre, mais je m'en sors. Je ne demande de l'aide qu'en dernier recours, et je n'en suis pas là.

    Ensuite, la conversation bifurqua vers Kahina puisque je l'avais orienté de cette façon. Si, comme je le savais, elle n'aimait pas parler d'elle-même, car elle pensait passer pour le centre d'attention, c'était pareil pour moi. De toute façon, je ne savais pas trop quoi raconter. Je passais la majorité de mon temps seul, donc, les anecdotes ou les nouvelles sur ma vie étaient assez moches et même, souvent inexistantes. Néanmoins, je m'y plaisais. C'était la vie que je voulais, celle que j'avais choisie temporairement. Et, habillement, je vis que Kahina me renvoya la balle. Elle n'était pas avocate pour rien! Instinctivement, à sa question, je lâchais un gros soupir, comme si d'y songer m'ennuyait.

    - Honnêtement, je n'en ai pas la moindre idée, avançai-je. Tu me connais: je serais capable d'accomplir n'importe quel métier. Être autodidacte, ça l'a ses avantages, comme ça l'a aussi le désavantage de m'ouvrir trop de portes.

    Je pris une pause.

    - Si je le savais, je ne pense pas que je serais encore ici à m'occuper des jardins des autres.
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