Longs weekend, moment idéal pour sortir faire la fête. Normalement, je sortais avec les mecs du studio ou du surf. Ce soir, cependant, c’était différant. Je n’allai pas faire la fête avec les mecs. Non, Sevan m’avait donné rendez-vous au 1015. Ce petit gosse de riche vraiment, qu’est ce qu’il pouvait être saoulant parfois. Je me prenais un malin plaisir de le torturer. C’est un passe-temps que j’apprécie des plus. Il me tapait vraiment sur le système avec tout son argent et son côté je-suis-beau-alors-je-me-la-pète. Argh vraiment, je ne pouvais pas supporter les gens comme cela et avec Sevan c’était plus que facile. Je pouvais le torturer, lui dire tout ce que je voulais et lui ne répliquait jamais. Le jeu était gagné d’avance. Je me demandais toute fois ce que petit fils à papa voulait de moi. Personnellement, je n’en avais absolument rien à cirer mais j’étais curieux de savoir ce qu’il pouvait me pondre. Vers 23heures, je décidais enfin de pointer ma face à la boîte. Sevan était déjà là. Il attendait au bar entrain de descendre je-ne-sais-quel breuvage. Je vins me positionner à côté de lui m’accoudant contre le comptoir. Je le regardai avec mon petit sourire malsain. J’attendais ce moment depuis des semaines. Le voir, et lui montrer qui était le plus fort. J’éclatais de rire à sa réplique. Ah Sevan, mon petit tu es tellement faible. Un jour, tu devrais apprendre à prendre ta vie en main. « Ce n’est pas à moi de te dire comment vivre ta vie. Mais si tu abandonnes aussi facilement, je me ferai un malin plaisir de rendre ta vie un véritable enfer. » Sur ce, je commandais un mojito. S’il abandonnait, le jeu était gagné d’avance, et je dis dire que cela serait dommage. J’aimais bien jouer avec ce petit irlandais de Granger. Dommage qu’il l’ait jamais appris à répliquer et qu’il soit si mou. D’un côté, le contraire m’aurait plus qu’étonné.

Je pris une gorgée de mon cocktail regardant attentivement Sevan. Il avait commandé un nouveau breuvage. Par la même occasion, la serveuse lui avait glissé son numéro de téléphone. J’éclatai de rire intérieurement lorsqu’il lui rendit le morceau de papier avec un regard plus que meurtrit. Vraiment, il n’a aucun tact ce petit. Il me fera toujours rire avec sa manière être. Un jour, il devrait comprendre que cela ne sert à rien d’agir comme il le fait. Un jour, je riais à voir ce jour venir bientôt. Un tas de fille passait près de nous. Je matai chacune d’elle. Fallait bien que je m’occupe ce soir. Je veux dire, je n’étais pas juste venu au 1015 pour faire papote avec ma victime. J’aime beaucoup le 1015. Il y a de la bonne musique et souvent des bons coups. J’éclatai de rire à la remarque de Sevan. Ouais, j’allai m’en faire une, mais plus tard. D’abord, je devais m’occuper de petit fils à papa Granger. J’aimai bien faire les choses dans l’ordre, et torturer Sevan était dans mes priorités. « J’ai fais ce que je veux quand je veux. » D’un coup, il me saisit, et m’entraîna jusqu’à l’arrière de la boîte. Putain qu’il avait de la force ce petit. Je ne l’aurai pas cru. D’un côté, je ne montrai aucune résistance. Je n’en avais absolument rien à faire de ce type sauf le torturer. Il s’accouda contre le mur en face de voir et sortit son paquet de cigarette. Un fumeur, j’aurais pensé autrement de lui. Heureusement qu’on apprenait des choses tout les jours sinon je me poserai des questions. Vu qu’il n’allait pas m’en proposer, je sortis une petite boite métallique de la poche de mon pantalon. J’en sortis un pet déjà roulé et le porta à ma bouche. J’éclatai de rire à la prochaine réplique de Sevan. Et ce n’était pas encore l’effet de la beuh. Rah mais quand est-ce qu’il comprendrait que ce n’est pas comme cela qu’il fallait agir avec moi. « Essaie pour voir. On sait jamais peut être que t’arriveras à ne pas gâcher ma soirée. » Je pris une nouvelle taff de mon joint, laissant la fumée pénétrée mes poumons doucement et sentir la drogue me montrer au cerveau.