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You spin my head right round i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Jeu 23 Juin - 1:19 | |
| J'ai pas d'expérience Rien de tout ça Aoutch, les lendemains de fête. C'est horrible. Je me réveillai avec un de ces maux de tête qui disait « toi ma fille, t'as trop bu hier. » Affreux. Avachie sur le canapé de Cléo, je me levai pour retomber subitement. Merde, je suis vraiment mal, très mal. En plus je crois que j'avais quelque chose à faire aujourd'hui mais impossible de me rappeler. Bof, me connaissant j'ai bien du le noter quelque part. Je me réessaie donc pour y arriver cette fois. Alors soirée d'hier, désastre total puisque j'avais bu pour oublier ma dispute avec Drake. Pas bon le plan. Je crois que j'avais du échanger un ou deux sms avec Christopher. Et quoi d'autre ? Haaaa, j'ai maaaaal. Je me prends la tête entre les mains pour essayer de réfléchir. Puis, c'est là que mon portable sonne. Hmm, j'étais intelligente puisque j'avais noté ce que je devais faire aujourd'hui et je devais... PRENDRE L'AVION DANS UNE HEURE ? WHAAAAT ? Oh putain. Je me lève donc pour aller chez moi. Heureusement que Cléo n'habitait pas loin parce que sinon j'étais mal, très mal. J'entrai comme une furie pour me jeter sous une douche froide – après avoir pris le temps de me déshabiller – et essayer de faire partir les vapeurs d'alcool. Raté. Je ressors donc comme un zombie avant de me regarder dans une glace. Le regard de panda, les cheveux trempés dégoulinant de part et d'autre du visage. J'ai des valises qui indiquent que je n'ai pas assez dormi. Et merde. Je soupire avant de prendre ma chemise fétiche et de la mettre puis de passer un jean. Ouais super. Je devais rejoindre Christopher dans l'avion parce qu'il ne fallait pas qu'on soit vu ensemble. Hmm, tu parles Charles. Je soupire avant de prendre ma valise – qui était déjà prête, saluons mon organisation et de mettre mon manteau, une sucette dans la bouche pour partir et essayer de chopper un taxi. Et tout ça en un temps record. Quinze minutes. Oh je suis douée. Très douée. Je suis même la meilleure. Mettant mes écouteurs, je lance la musique pour monter dans le taxi. « Alors où allons nous jeune fille ? » Je le regarde. Putain, quand j'ai la gueule de bois, je comprends encore moins l'anglais. « A l'aéroport. » Puis, je me glisse à l'arrière et regarde le paysage de San Francisco défiler sous mes yeux. Je n'avais plus de plâtre, j'avais un petit copain – qui faisait quand même cinq centimètres de plus que moi – diablement sexy qui disait que j'étais adorable en plus. J'avais relu toute la conversation et si j'avais pu, je me serai tapée la tête contre le mur. Mais quelle CRUCHE! Tu n'es qu'une imbécile, une idiote. Et pourquoi pas lui dire que tu l'aimes aussi ? Crétine! Je peste contre moi intérieurement quand le chauffeur me dit que nous sommes arrivés. Alors, je règle la course en lui donnant un généreux pourboire et descend en galérant avec ma valise que je fais tomber quarante fois. J'ai le mal de crâne du siècle et je constate que je viens d'arriver trente minutes en avance à l'aéroport. Où est le bar ? J'ai besoin d'un café, serré.
Une fois dans l'endroit – qui était gigantesque – je prends place au comptoir pour commander un café immense. Enorme. Puis, je le vide presque d'un trait me brulant la langue. J'étais complètement faite, mon dieu. Je me demandai bien ce que Chris allait penser de moi mais bon c'était pour la bonne cause. Finissant le café, je me dirige vers le terminal et passer tous les contrôles, même la fouille, le détecteur et tout le bordel pour m'assoir dans la grande salle. Whaaaa. Y'a des avions. Je les regarde, totalement obnubilée et repère celui dans lequel j'allais monter. Il y avait du monde mais je m'en foutais, je savais que nous étions l'un à côté de l'autre. Je sors mon billet et augmente le son de mon MP3 parce que j'aimais bien la chanson. Puis une dizaine de minutes plus tard, l'hotesse nous indique nous pouvions monter dans l'avion et je me dirige avec les autres passagers pour lui tendre mon machin là. Et elle me sourit en m'indiquant la marche à suivre. « Ouais, c'est vrai qu'on risque de se perdre dans un avion, raillai-je. » J''entends un mec pouffer derrière moi et je passe pour essayer de trouver ma place sans trébucher sur des petits, gros, maigres, mecs bizarres et enfin j'arrive à m'assoir. Ouais trop cool. Je prends place en poussant un soupir de soulagement et sors mon livre de mon sac à dos. Et aussi un tube d'aspirine. J'en sors une que j'avale et regarde dehors. « Gné ? » Oh j'y voyais rien. Où sont mes lunettes ? Je fouille dans le sac en vidant le contenu sur mes jambes. A savoir un tube de rouge à lèvres – aucun intérêt – le portefeuille, MP3, téléphone portable, ordinateur portable, livre. Ah une boite de lunettes. « Haha, énonçai-je victorieuse. » Je les sors et me les colle sur le nez. Bon alors, où est mon mec ? Je me lève et regarde. Pas lààà. Il m'a posé un lapin ou quoi ? Je sors mon bouquin qui est énorme. Hmm magnifique et me plonge totalement dedans. Un bouquin de biochimie en plus. Non, non, je n'étais pas une fayote. Quand j'ai rencontré Chris, je lisais un livre de physique cantique. Là, c'était A la recherche du dieu de Darwin écrit par un américain qui avait l'air pas trop mal pour une fois. J'en étais au premier chapitre quand je sentis quelqu'un s'assoir à côté de moi. Je relevai la tête et souris. Puis, je me penchai pour l'embrasser longuement. « Tu m'as manqué, susurrai-je dans un nouveau sourire. »
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| | | | Jeu 23 Juin - 20:18 | |
| Christopher s'était endormi rapidement après le dernier message qu'il avait reçu de Lilas mais malheureusement, son sommeil fut de courte durée : deux heures maximum. Lorsque sa sœur sombrait soudainement dans une déprime passagère, c'était lui qu'elle appelait et sachant qu'il ne pouvait pas la rejoindre pour la réconforter de vive voix, il se devait d'assurer et de l'écouter au quel cas elle pourrait faire un truc complètement idiot - comme se laisser tomber de sa fenêtre qui donnait dans la cours de sa résidence. Elle habitait au rez-de-chaussé, certes, mais la dernière fois, elle s'était cassée le poignet et son père avait morflé pendant un bon mois parce qu'il l'avait sur le dos. Après de longues heures, Aubree s'arrêta enfin de se plaindre un instant. Peut-être que tu devrais chercher un travail. Silence. Tu verrais du monde. Seconde silence. Ouais, tu crois que papa connait quelqu'un ? Christopher a doucement soupiré. Non, Aubree. Tu devrais le chercher toute seule. T'es sociable, t'as une bonne tête... Je sais que t'auras pas de mal à trouver quelque chose si t'en avais vraiment envie. Christopher entendit sa soeur soupirer à l'autre bout du fil et s'il avait envie d'en faire autant, il préféra se retenir. Je vais essayer. Merci de m'avoir écouté, Chris. Je t'appellerai plus tard. Le beau brun afficha un léger sourire. Pas avant d'avoir trouver un boulot, alors. A plus tard, Aubree, lâcha-t-il avant de raccrocher. Alors que sa tête touchait à peine l'oreiller, son réveil se mit en route. What the fuck? Il regarda l'heure et son cœur eu un raté. Il se leva rapidement car s'il ne s'activait pas un peu, il allait certainement manquer son vol. Après s'être douché, avoir récupéré le sac qu'il avait préparé la veille et petit déjeuné, il laissa un mot à Heaven pour lui dire qu'il était parti. Il l'avait prévenu la veille, évidement, mais c'était juste histoire de collé un post-it sur le frigo, comme ils avaient l'habitude de le faire.
Il arriva juste à temps pour enregistrer son bagages et passer les contrôles qui lui permettrait de prendre l'avion. Il n'eut même pas besoin d'attendre plus d'une minute qu'on annonçait déjà que l'embarquement de son vol allait se faire. Il n'avait pas vu Lilas depuis quelques jours et penser qu'elle lui avait manqué à ce point le faisait sourire. Il était un peu frustré de devoir attendre de monter dans l'avion pour pouvoir la rejoindre mais après ça, il serait plus ou moins tranquille. Christopher devait avoir une sale tête et c'était exactement pour ça qu'il avait garder ses lunettes de soleil - même à l'intérieur de l'aéroport. Juste histoire de laisser le temps à la caféine d'agir un peu. Étrangement, il n'était pas plus fatigué que ça, mais c'était peut-être parce qu'il savait qu'il allait rejoindre sa petite amie. Bienvenue à bord, vous êtes situé au fond de l'appareil. Christopher remercia l’hôtesse de l'air, avant de récupérer son billet, trouvant le concept un peu débile, comme tout le monde. Elle avait faillit se démettre la mâchoire en lui adressant un sourire plus qu'éclatant et il avança jusqu'à sa place. Lilas était déjà là, plongée dans un livre assez épais. Il ne pu s'empêcher de sourire - encore - et il s'installa dans son siège après avoir retiré sa veste. Elle releva la tête et l'embrassa longuement, Chris lui rendit son baiser. Tu m'as manqué. Il dégagea une mèche de cheveux qui lui tombait légèrement devant les yeux avant de déposer un baiser sur son front. Toi aussi.
Christopher nota que la jeune femme assise de l'autre côté de l'allée était complètement paniquée, certainement à l'idée de décoller. Christopher ne faisait pas parti des gens qui avaient peur de prendre l'avion, au contraire, il aimait ça. Il trouvait le concept assez fascinant et traverser le pays en très peu de temps était vraiment arrangeant pour ce genre de week-end improvisé. Bon, il n'était pas non plus fan des long courrier parce qu'étrangement, il y avait toujours plus de turbulences et qu'il n'était pas maso, il détestait ça, mais il avait déjà fait quelques rencontres mémorables durant ses aller-retours pour Londres. Alors, remise d'hier soir ? plaisanta-t-il, bien conscient qu'elle avait certainement eu du mal à se lever ce matin, un peu comme lui. Enfin, il ne s'était pas vraiment couché au final. Prête pour le Seaworld ? ajouta-t-il avec un léger sourire.
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| | | | Jeu 23 Juin - 23:41 | |
| J'ai pas d'expérience Rien de tout ça Il n'est pas rare que des fois des trucs nous tombent dessus sans qu'on est réellement le temps de les esquiver. Ma relation avec Christopher était une réelle bénédiction dans le sens où il me faisait me sentir vivante. Je n'avais été qu'une nature morte pendant toutes ces années, luttant contre le besoin de me tuer, de sombrer dans la déchéance la plus totale. Puis, je l'avais rencontré. Des fois, le hasard peut bien faire les choses. Même si je ne croyais pas au hasard, je n'y avais jamais cru. L'attendant patiemment, je scrutai les environs, contente d'être côté fenêtre puisque je regardai les techniciens faire. Fascinée, je regardai les techniciens faire leur boulot pensant que le mien était plutôt calme en ce moment. Et puis, je ne me voyais pas dire à mon petit ami ce que je faisais réellement. Hacker. Quel beau métier. Je passais une main dans mes cheveux pour me replonger dans la lecture de mon livre, lunettes de vue sur le nez. J'étais presque plongée dedans quand il arriva. Réaction intérieure: Il est là. Oh mon dieu! Il est là. Respires chérie, respires. Je lui souris, un sourire colgate qui me fit un mal de chien parce que dans ma tête. Puis, je me penchai pour venir capturer ses lèvres. Mon oxygène, ce mec était comme mon oxygène. Il me rendit mon baiser et je susurrai quelque chose à son oreille pendant que les moniteurs nous indiquaient d'attacher nos ceintures, ce que je fis illico presto avant d'entendre sa question sur ma soirée d'hier. « J'ai une monstrueuse gueule de bois. Mais il faut dire que c'était justifié. Je me suis engueulée avec un ami. Et ça c'est mal fini. » Je fis un geste, signe que bon, ce n'était pas si important. « Ah tu sais. Des histoires de gamins. On n'est plus amis et le lendemain, on boit un smoothie en mangeant un macaron. Et toi ? Pourquoi ses lunettes? » Je tendis la main en avant pour lui retirer délicatement et l'embrasser à nouveau, caressant son beau visage – avec sa barbe naissante il me faisait fondre – et plonger mon regard dans le sien. « Cache pas tes beaux yeux. » C'est ce que j'aimais le plus chez lui. C'est moi il faisait juste un peu chaud ici ? Je fermai un moment les yeux et quand l'avion décolla, j'entrelaçai mes doigts avec les siens sans aucun signe de nervosité. Par contre la nana à côté de nous allait hurler dans quelques secondes. « En fait, j'ai vérifié sur le nez. C'est Seaquarium que cela s'appelle. Enfin, c'est du pareil au même. Elle hurle, j'te préviens qu'il faudra que tu me retiennes. » J'avais claqué ça en désignant la nana d'un coup de menton avant de déposer un baiser dans le cou de Christopher puis ma tête vint se nicher dans le creux de son cou et je fermai un moment les yeux.
Un moment. Plusieurs heures oui. Quand je les rouvris une hôtesse nous faisait signe que nous allions atterrir dans un peu moins d'une heure. Je relevai la tête pour voir que je n'étais pas la seule à m'être assoupie. Je souris doucement avant de déposer un baiser sur son front. « Hé la belle au bois dormant on se réveille, chuchotai-je » Puis, je commandai un café bien serré à chacun de nous pour nous réveiller et me frottai les yeux. Je n'avais presque plus mal à la tête mais je crois que j'avais suffisamment dormi quand même. « Alors Mister Brook, on n'a fait des folies cette nuit pour être aussi fatiguée que moi, lançai en lui faisant un clin d'œil avant de porter le café à mes lèvres. » Bon ce n'était pas le café du siècle mais au moins cela me réveillait. Un tout petit peu. Je grimaçai en sentant l'arrière goût. « Dès qu'on arrive, on se trouve un starbucks, toussai-je, j'ai l'impression d'avaler un vin bouchonné. » C'est vrai que quand le vin a un goût de bouchon, on a envie de se tirer une balle. Je pose donc le gobelet vide pour voir qu'on était en train de survoler la ville. J'attrapai le bras de Chris pour sortir mon appareil et prendre une photo. « Chouette, je vais pouvoir aller surfer, m'exclamai-je en tapant dans mes mains. » Une vraie enfant.
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| | | | Ven 24 Juin - 16:13 | |
| J'ai une monstrueuse gueule de bois. Mais il faut dire que c'était justifié. Je me suis engueulée avec un ami. Et ça c'est mal fini. Christopher esquissa un sourire bien qu'il ne pu s'empêcher de penser à ce que son père racontait sans arrêt à son frère lorsque ce dernier buvait pour oublier sa copine, comme s'il était conditionné à y penser chaque fois qu'il entendait certaine phrase ou se retrouvait dans certaines situations précises. C'était une histoire un peu sordide sur un ami à lui qui avait trop bu pour oublier ses dettes et qui avait eu une crise de délire ; il avait tué sa femme et ses enfants avant de se suicide. Il rajoutait toujours du genre vous voyez, ça n'arrive pas qu'aux autres alors.. lâche-moi cette bouteille. Mais bon, il n'allait pas en parler à Lilas, premièrement parce que ça n'avait rien à voir avec l'état de son frère et qu'en plus, ils avaient découvert que l'ami en question était en fait leur oncle soit-disant disparu dans un accident de voiture, du coup, il n'aimait pas vraiment en parler. En fait, Christopher avait un rapport avec l'alcool assez négatif lorsqu'il était consommé jusqu'à l'ivresse alors ça ne le dérangea pas lorsque Lilas lui fit comprendre qu'elle ne voulait pas s'étendre sur le sujet. Étrangement, il avait la sensation qu'il allait à nouveau entendre parler de cet ami en question. Et toi ? Pourquoi ses lunettes ? Cache pas tes beaux yeux. Christopher se mit à rire. Il avait des beaux yeux, certes, mais lorsqu'il était fatigué, ils étaient tellement rouge qu'on avait l'impression qu'il venait de passer une semaine dans une piscine chloré à mort sans jamais fermer les yeux. J'ai passé ma nuit téléphone avec Aubree, ma soeur, soupira-t-il, elle était pas au top de sa forme... elle a du oublié qu'il faisait nuit chez moi, rigola-t-il.
Elle hurle, j'te préviens qu'il faudra que tu me retiennes. Chris tourna sa tête vers la jeune femme qui donnait l'impression qu'elle allait vomir d'un moment à l'autre avant de se mettre à rire ; il déposa un baiser sur les lèvres de Lilas avant qu'ils ne s'endorment rapidement l'un et l'autre. Visiblement, ils en avaient aussi besoin l'un que l'autre. Hé la belle au bois dormant on se réveille. Christopher ouvrit difficilement les yeux, mettant un certain temps à se rappeler qu'il n'était pas dans son lit mais dans un avion. Dès qu'on arrive, on se trouve un starbucks. Il avait hésité à porter la tasse jusqu'à ses lèvres et la reposa avec un léger sourire. Il doit y en avoir un dans l'aéroport. C'était le genre d'endroit qu'on trouvait à chaque coin de rue aux Etats-Unis. Tu sais surfer ? s'étonna-t-il alors qu'elle regardait par le hublot. Ils allaient bientôt atterrir. Christopher était sportif, le genre qui touchait à tout, qui avait eu des périodes où il allait faire son jogging tous les matins... bon, là il n'avait plus vraiment le temps mais ça lui manquait un peu. Par contre, le surf, il ne s'était pas encore lancé. Quelques minutes plus tard, ils atterrissaient. Ils mirent plus d'un quart d'heure à sortir de l'appareil, il était patient mais il fallait reconnaitre que certaine personne faisait tout pour lui faire perdre son sang froid ; comme cette petite vieille qui refusait qu'on l'aide à attraper sa valise alors qu'elle était trop petite pour l'atteindre seule. Finalement, après avoir perdu encore un quart d'heure à récupérer leur sac, ils purent enfin quitter le terminal, discutant un peu de ce qu'ils allaient faire et dans quel ordre. Christopher glissa sa main dans celle de la jeune femme alors qu'il apercevait l'enseigne de chez starbucks. P'tit déj' à Miami, lâcha-t-il en souriant comme un gamin. Bon, il était presque midi mais ils venaient à peine d'émerger alors... Enfin bref, cette sensation d'être libre, de ne pas avoir à se cacher pour éviter le jugement des autres était plus qu'agréable et il allait rapidement y prendre goût.
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| | | | Sam 25 Juin - 0:39 | |
| J'ai pas d'expérience Rien de tout ça Il avait donc une sœur. Je le regardai avec un grand sourire, me retenant de ne pas lui sauter dessus et de le violer sur place – ha les hormones – mais à la place, je me blottis contre lui en l'embrassant dans le cou. C'était bien mon amoureux ça, toujours à se soucier des autres que cela soit sa sœur, ou moi même. Il s'était accroché pendant des mois pour savoir mon passé, essayer de m'aider mais il ne se rendait pas compte qu'en ce moment même, il œuvrait pour que j'aille mieux inconsciemment. Moi qui ne supportait pas qu'on me touche, qu'on me regarde, j'étais maintenant avec l'homme – ouais c'pas un gamin celui-là – qui était à moi. A moi! Rien qu'à moi! J'aurai pu laisser exploser ma joie en faisant le moonwalk ou la danse de la victoire (déjà fait!) mais non, je ne voulais pas paraître encore plus caricaturale que je ne l'étais déjà. Je me souviens encore de la fois où il est parti et où j'ai sauté partout comme un écureuil en hurlant que ça y était enfin. On se serait cru dans Love Actually où quand le mec embrasse la fille à la fin. Mais j'étais vraiment heureuse d'être avec lui. Au point d'en devenir tout ce que j'exécrai. Les nanas qui s'accrochaient à leur mec comme des limaces. Mais moi, on touche pas à MON Chris. Il est à moi. Dans l'avion, la tête sur son épaule. Je m'endormis paisiblement enivrée par son parfum. En plus, ça va, il n'était pas trop inconfortable. Je me laissais donc gagner par le sommeil. Et les cauchemars purent me submerger. Chaque fois c'était la même rengaine. Depuis quelques mois maintenant. A chaque fois que je fermais les yeux, je me retrouvai dans cet endroit sombre, attachée dans un coin avec une chaine à mon pied et un vieil ordinateur pour compagnie. Je pouvais encore sentir la crainte que j'éprouvais à chaque fois qu'il descendait pour venir me voir. L'envie de vomir qui me prenait quand il me touchait les cheveux, le visage et qu'il voulait que je lui dise que je l'aimais. Ce que je refusai. Du coup, il me battait. Je sentais encore les coups, la douleur ressentie. A force, j'avais finie par y être insensible. Ce cauchemar que j'avais vécu pendant trois ans et que je revivais toutes les nuits, provoquant mes insomnies. Mon inconscient me forçait à le faire. Je revivais sans cesse cette nuit. Cette fameuse nuit où tout a basculé. Où j'ai enfin retrouvé ma liberté. Flashback Je crois que j'avais arrêté de compter. Les jours défilaient et se ressemblaient tous selon moi. J'attendais celui de ma mort avec impatience. Tôt ou tard, la mort viendrait me prendre, me rappellerait à elle pour abréger mes souffrances. Je souffrais tellement que maintenant j'étais incapable de ressentir quoique ce soit d'autre. Que cela soit de la joie, de la tristesse, rien que ce sentiment de douleur omniprésent qui grossissait en moi. Attachée, dans mon coin, je pianotai en essayant de pénétrer le pare-feu des voisins mais impossible. Je savais alors que j'étais perdue. Mais il ferait sans doute une erreur un jour. Je ne devais pas baisser les bras, je devais continuer à espérer. Espérer un miracle qui ne viendrait jamais. Me balançant d'avant en arrière, j'espérai que quelqu'un me retrouverait, les bras autour de la poitrine comme une autiste quand la porte s'ouvrit dans un fracas. Ce n'était pas normal. Lui qui était si méticuleux, qui n'annonçait pas sa présence, descendait les marches quatre à quatre en baragouinant des mots incompréhensibles comme dans le délire d'un fou. Non, il était au téléphone avec quelqu'un. « Puisque je vous dis qu'ils nous ont retrouvé... D'accord... Je l'élimine. » Mes yeux s'agrandirent d'effroi en entendant cette phrase et je poussais un petit hurlement apeurée. Là, il se tourna vers moi et raccrocha. Puis, il s'agenouilla et je me débattis comme une diablesse enfonçant mes ongles dans sa peau. Là, il me choppa à la nuque et colla de force ses lèvres contre les miennes. « Tu as été un amusement, rien de plus. Mais sache que je t'ai réellement aimé Lilas. » En me chuchotant tout ça, il s'était rapproché de moi. Le seul moment pour moi d'agir. Quelqu'un nous avait retrouvé. Je choppai la barrette que j'avais extraite un jour plus tôt de l'ordinateur pour lui planter dans le cou et il s'affaissa par terre. En vitesse, je pris les clés qu'il y avait à sa ceinture pour me détacher et me relevai difficilement. Je n'avais pas marché correctement depuis des semaines, ce qui pouvait être éreintant. Dans un hurlement de douleur, je retombai à terre. Laurent leva alors la main et je vis le couteau. Non, pas maintenant. J'y étais presque. J'y étais presque. Me retournant, je le sentis agripper ma cheville et me trainer jusqu'à lui. Mes ongles raclèrent la dalle jusqu'à m'en faire saigner et je criai à nouveau. « Pitié non. » Mais pas une once de pitié. La lame s'abattit sur mon dos, le zébrant de part en part et je la sentis entrer dans ma chair. Je faillis m'évanouir. Mais non. Lui donnant un violent coup de pied, je me remis sur pieds, contente qu'il n'est pas atteint la moelle épinière avant de lui flanquer de violents coups de pieds en pleurant sans savoir m'arrêter. Au dessus, j'entendis des bruits, des hurlements. La police était là. Je pleurai limite de joie. Depuis combien de temps étais-je là ? Je n'en avais aucune idée. Quelqu'un pénétra dans la cave avant les interventions. Je me tournai alors, oubliant que je me vidai de mon sang. Seule ma survie comptait et je ramassai le couteau à bout de force. Le mec mit les mains en avant mais trop tard, je lui mis un coup de poing et sous le coup de l'effort tombait à terre, hurlant de douleur, la nuque maculée de mon sang. Le jeune homme se baissa et me murmura des paroles incompréhensibles. « Qui... » Je n'eus même pas le temps de finir que je perdais connaissance. Fin du flashback Quand je revins à moi, l'hôtesse me secouait comme une prune et je mis un certain temps avant de me rendre compte que j'étais dans l'avion, les doigts entrelacés dans ceux de mon copain qui dormait paisiblement sur mon épaule. Murmurant des paroles douces et essayant de me chasser cet odieux souvenir de mon esprit, je pris son menton entre mes doigts pour déposer un doux baiser sur ses lèvres avant de reporter mon attention sur la tasse de café que la nana me tendit avec un sourire. Exténuée, je la pris et la remerciai d'un sourire admirant la vue de la ville qui s'offrait à nous. Déglutissant péniblement, je passais le reste du voyage à parler avec Christopher de notre programme. Starbucks, hôtel, douche (à deux ou tout seul), seaquarium, dîner. Aurait-on de la place pour dormir dans notre planning ? En attendant nos bagages, je vis Christopher commencer à perdre son sang froid face à une mémé qui cherchait à prendre sa valise, alors, je l'enserrai autour de la taille pour déposer un baiser sur sa joue, visiblement heureuse d'être auprès de lui pendant notre petite escapade. Récupérant ma valise – on ne se demande même pas pourquoi elle pèse une tonne, j'entrainai mon amoureux loin de la grand mère avant qu'il ne commence à lui gueuler dessus et on partit à la recherche d'un starbucks. Une fois devant l'enseigne, je sentis Chris s'agiter comme un gosse et éclatai de rire. « Et c'est moi la plus jeune des deux ? Haha, t'es incorrigible. » Je me mis sur la pointe des pieds avant d'entrer dans l'enseigne pour aller commander. Et une fois mon macchiato, je lui tapai sur les doigts comme un enfant pour régler. « Naaaan. Mon tour! Tu payeras le resto ce soir. » Après un sourire de gamine, je paye tandis qu'il s'oppose et essaie de me voler la carte des mains. « Naaaan. Shht. Tssk. Arrêtes! » Après une dure bataille que je gagnai avec ruse, on partit s'assoir à une table où je commençai à boire mon macchiato avant de lui donner les dépliants. Comme monsieur ne savait pas se servir d'un ordinateur comme il se devait, j'avais pris soin de le faire. « Alors notre hotel est le Gasevoort. La réservation est à ton nom comme je n'ai pas vingt et un ans. Et notre chambre est face à la mer. » Je tapai dans mes mains comme une gamine avant de regarder la ville. La ville d'Horacio Cane si c'est pas classe!
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| | | | Sam 25 Juin - 14:54 | |
| Et c'est moi la plus jeune des deux ? Haha, t'es incorrigible. Christopher se mit à rire à son tour et passa un bras autour des épaules de Lilas pour pouvoir déposer un baiser sur son front avant qu'ils n'entrent chez Starbucks ; il n'y avait pas été depuis tellement longtemps qu'il mit un certain temps avant de se rappeler de ce qu'ils servaient ici. Depuis qu'il était à San Francisco, Chris avait juré fidélité au Costa Coffee mais c'était uniquement parce qu'il y en avait un qui faisait l'angle de sa rue et que la serveuse était vraiment gentille. Il ne savait pas vraiment s'il devait s'inquiéter du fait que chaque année, elle emmagasine son emploi du temps en moins d'un mois mais il devait reconnaitre que c'était plutôt pratique. Ils ne patientèrent pas trop longtemps dans la queue et lorsque vint le moment de payer, naturellement Christopher s’apprêtait à sortir son porte-feuille mais Lilas lui tapa sur les doigts. Aïe. Il fronça les sourcils avant qu'elle ne lui dise que c'était elle qui payait cette fois-ci et il leva les yeux au ciel avec un sourire. C'est ça, oui, lâcha-t-il ironiquement en essayant d'attraper la carte bancaire que la jeune fille venait de sortir. Naaaan. Shht. Tssk. Arrêtes! Hey mais-- Aouch. Ok, rigola-t-il alors qu'il venait de se cogner la main sur le comptoir. Ils récupérèrent leur boisson avant d'aller s'asseoir à une table un peu plus loin. Il porta son café à ses lèvres avant que Lilas ne lui tende des dépliants. Alors notre hotel est le Gasevoort. La réservation est à ton nom comme je n'ai pas vingt et un ans. Et notre chambre est face à la mer. Lilas s'était occupée de tout, et il l'avait remercié plusieurs fois pour ça ; il fallait vraiment qu'il se réconcilie avec les ordinateurs s'il voulait s Il lui adressa un sourire chaleureux. T'es géniale, souffla-t-il avant de se tourner vers un couple qui avaient les yeux rivé sur eux depuis qu'ils avaient entendu Lilas dire qu'elle n'était pas majeur. Ma petite amie est géniale, vous êtes jaloux, hein ? plaisanta-t-il. Le couple détourna rapidement le regard avant de se lever pour rapidement quitter l'endroit. Je rêve, souffla-t-il plus pour lui-mêle qu'autre chose. Il se replongea un instant dans les dépliants avant de reporter son attention sur la belle rousse. L'espace de quelques secondes, il se rappela la raison qui l'avait poussé à s'intéresser autant à elle et toute la fragilité qu'elle dégageait le prit à la gorge. Il se rappela alors de l'énergie qu'il avait du dépenser pour qu'elle se décide à s'asseoir un moment dans son bureau, il se rappela de ce qu'elle lui avait dit, de la cicatrice aussi... Plus il s'attachait à elle, plus il avait envie de savoir, plus il avait envie de s'investir pour pouvoir la tirer vers le haut et l'aider à aller mieux - parce que même si elle riait, qu'elle semblait passer un bon moment, il savait très bien qu'il en fallait peu pour sombrer à nouveau. Et puis... il ne la connaissait pas encore assez pour pouvoir lire sur son visage et savoir ce qu'elle pensait lorsqu'elle prétendait aller bien. Donc on passe d'abord là-bas, on dépose nos sacs et on va à la conquête de Miami, c'est ça ? fit-il alors, brisant le léger silence qu'il avait instauré malgré lui. Il n'avait pas pris de vacances depuis tellement longtemps qu'il avait presque oublié à quel point ça faisait du bien de ne penser à rien, si ce n'est passer un bon moment. Certes il avait pris des vacances durant l'année mais rendre visite à sa famille à Londres n'avait rien à voir avec ce week-end à Miami ; il n'avait pas Aubree sur le dos. Il adorait sa sœur, vraiment, mais des fois, il se demandait quand elle accepterait qu'elle avait grandi. Instinctivement, il jeta un oeil à son portable et constata qu'il n'avait pas d'appel en absence, même pas un message ; peut-être qu'elle avait vraiment écouté lorsqu'il lui avait dit que ce week-end, il ne serait pas disponible.
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| | | | Dim 26 Juin - 13:32 | |
| J'ai pas d'expérience Rien de tout ça Être avec Christopher me faisait rêver. Nous battre comme un couple pour payer sous les yeux choqués du serveur. Ou alors était-il blasé ? Aucune idée. Puis, le plateau à la main, je me dirigeai vers la table pour fouiller dans mon sac, toujours aussi fatiguée et avec cette irrépressible envie de dormir pour en sortir les dépliants de l'hôtel et de lui tendre avec un grand sourire. Quand nos doigts s'effleurèrent, je ne pus m'empêcher de réprimer un nouveau sourire. Un peu de tenu Lilas, voyons. Tu es encore jeune. Un couple derrière Chris se retournèrent, choqués pour nous regarder. Mon copain dut s'en rendre compte car il se tourna et leur fit une remarque encore plus enfantine. Je me pris le visage entre les mains du style « Mon dieu, c'est quoi ça ? » Avait-il eu des petits amies avant moi ou bien, était-il tout simplement joyeux au point d'en devenir mièvre. « Oui, oui, je sais que je suis géniale mais que veux-tu, je suis modeste, réprimai-je avant d'éclater de rire tout en sirotant mon macchiato. Je rêvai d'une douche dans cette merveilleuse salle de bains qui était sur le dépliant. Et puis aller faire un peu de surf. Pendant que je réfléchissais, un vieux silence s'installa et heureusement, mon petit ami eut la bonté de le rompre tandis que je mâchouillai un morceau de muffin. « Ouaip. Aloreuh, on va déposer nos... bagages, douche et plage. Ça te va ? On ira à seaquarium demain parce que bon, on risquerait de s'endormir. Et je suis certaine que tu meurs d'envie de me voir en maillot de bains, dis-je en lui faisant un clin d'œil. »
Une fois notre petit-déjeuner fini – à une heure de l'après-midi, je devais l'admettre – je me levai pour ramener le plateau et je me baissais pour embrasser mon petit ami, sauvagement, langoureusement en plein milieu du café, devant tout le monde. Mais rien à cirer. Puis, je lui attrapai la main pour sortir et essayer d'appeler un taxi. Quand un se stoppa devant nous, je m'engouffrai dans l'habitacle avant d'indiquer la direction au chauffeur en mauvais anglais parce que j'avais toujours du mal à prononcer le nom de cet hôtel qui était bizarre. Une fois devant, je restai bouche bée devant l'édifice moderne avant de pénétrer dans l'antre, toujours suivi de Christopher. Une fois au comptoir, je demandai la clé comme une grande en stipulant que j'étais celle qui avait réservé et la nana ne me posa aucune question. Je pense qu'ils devaient estimer que les gens payaient suffisamment pour ça pour qu'on les emmerde en plus. La remerciant d'un sourire, je montai dans l'ascenseur toujours aussi mal à l'aise et, une fois dedans, je me collai à Chris pour l'embrasser doucement dans le cou, sous les yeux ébahis d'une vieille dame qui maugréait dans sa barbe qu'on devrait attendre d'être dans notre chambre pour faire ça. Je me tournai vers elle avec un immense sourire. « Oh ne vous inquiétez pas pour nous. J'espère seulement que votre chambre n'est pas voisine à la notre. » Puis les portes s'ouvrirent et je lui souhaitai une bonne journée avant de sortir dans le couloir où il y avait de la moquette par terre. Intriguée, je regardai les motifs bizarres avant de sortir la carte qui nous servait de clé. Valait mieux que je la garde parce que vu les rapports de mon chéri avec les ordinateurs, je doutai qu'il sache se servir de ça. Puis, une fois dedans, je laissai tomber ma valise pour aller sur le balcon regarder la mer qui se déchainait. L'air marin me fit du bien et je me tournai pour prendre Christopher par la taille et poser ma tête sur son torse doucement. Putain de merde, fallait pas que je tombe amoureuse. Non, non. Déposant un nouveau baiser sur ses lèvres, je lui dis que j'allais à la salle de bains pour prendre une douche. Et d'ailleurs, c'est ce que je fis.
Une fois dans la salle de bains, je retirai mes vêtements pour mettre en route la douche et allai me laver pour voir que cela me faisait du bien. Ne m'attardant pas trop parce que j'avais un bel apollon, je sortis les cheveux encore trempés pour enfiler mon maillot de bains et jeter un nouveau coup d'œil à cette zébrure qui me rendait si laide. Je soupirai, enfilant une petite robe avant de sortir de la salle de bains en me séchant les cheveux. « J'ai pas été trop longue ? » Puis, je m'assis à califourchon sur lui, encore toute mouillée et l'embrassai voracement, longuement. Après tout, nous étions loin de San Francisco, loin de mon frère, de tout le monde, alors je pouvais profiter un peu de mon petit ami. Un tout petit peu.
HJ; Désolée si je vais vite mais si on s'attarde sur tout, on y est encore dans six mois xD Et pour décrire l'hotel, tu peux aller voir les photos sur son FB
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| | | | Mar 28 Juin - 15:04 | |
| Ouaip. Aloreuh, on va déposer nos... bagages, douche et plage. Ça te va ? Christopher hocha la tête avec un léger sourire ; c'était un programme plutôt sympa, compte tenu du fait que c'était un simple week-end et qu'il état rare qu'il quitte San Francisco pour si peu de temps. Il allait souvent à la plage avec Heaven et Lilly - et il finissait toujours enterré dans le sable avant d'entrainer tout le monde à la flotte. On ira à seaquarium demain parce que bon, on risquerait de s'endormir. Il se mit à rire ; elle n'avait pas tord, ils étaient tous les deux dans un piètre état et ne rien faire sur une plage était plutôt ce qu'il leur fallait pour pouvoir récupérer. Et je suis certaine que tu meurs d'envie de me voir en maillot de bains. Ahah. T'as pas idée, ironisa-t-il avec un léger sourire. Il se pencha sur la table pour pouvoir atteindre les lèvres de sa petite amie et y déposer un rapide baiser. Christopher avait eu pas mal de petites amies mais jamais aucune n'était parvenue à le mettre dans cette état. Enfin si, une peut-être, mais il n'avait plus vraiment envie d'en entendre parler. Quoi qu'il en soit, toutes les filles qu'il avait fréquenté avait eu dans l'idée de l'épouser, les relations étaient tout de suite trop sérieuses, les conversations aussi, la plupart s'était installée chez lui au bout de quelques semaines seulement parce qu'il ne savait pas dire non... mais là, c'était complètement différent - et il ne s'en plaignait pas le moins du monde.
Ils finirent par quitter l'aéroport après un baiser langoureux au milieu du café - pourquoi se cachaient-il des autres à San Francisco, déjà ? - et rejoignirent leur hôtel en taxi. Lilas était adorable, son appareil photo à la main, entrain de mitrailler tout ce qu'elle pouvait. Aubree serait ravie de voir ça lorsqu'il lui en transmettrait certaine par mail - oui, oui, il savait le faire, ahah. Christopher lui avait parlé de Lilas, certainement parce qu'il se doutait qu'elle n'avait pas vraiment écouté mais il avait été content de ne pas garder ça pour lui tout seul. Bon, il n'était pas du genre à s'étaler sur sa vie, il n'était pas non plus très bavard puisqu'il avait appris à écouter et qu'il ne savait pas vraiment faire autre chose. Handicapé de la parole et des sentiments peut-être... de toute façon, il le saurait bien assez tôt. L'hôtel était vraiment très classe, mais il ne s'attarda pas plus que ça sur la déco et il suivi Lilas jusqu'au comptoir, toujours mains dans la main avec elle. Il la regarda faire avec un léger sourire, certainement que la secrétaire qui lui faisait face était jalouse de son assurance - elle n'avait pas regarder Lilas dans les yeux une seule fois. Dans l'ascenseur, Chris passa un bras autour des épaules de sa petite amie la sachant peu rassurée. Oh ne vous inquiétez pas pour nous. J'espère seulement que votre chambre n'est pas voisine à la notre. Le beau brun gratifia la vieille dame d'un clin d'oeil appuyé avant de presser ses lèvres contre celle de Lilas et de quitter l'ascenseur pour pouvoir regagner leur chambre. Le couloir semblait interminable mais lorsqu'ils purent enfin déposer leur bagage dans la chambre, ils se dirigèrent immédiatement vers le balcon pour admirer la vue ; alors que Lilas se blottissait dans ses bras, Christopher savourait l'instant, se disant qu'il pourrait rapidement y prendre goût. De toute façon, il savait que s'il ne faisait rien pour s'empêcher de s'attacher à elle plus que de raison, il serait incapable de vivre loin d'elle trop longtemps - et il fallait savoir que pour une fois, il n'avait pas envie de se mettre des bâtons dans les roues.
Alors que Lilas allait prendre sa douche, Chris resta un instant sur le balcon à profiter de la vue ; c'était le genre de moment durant lequel il aurait apprécié sortir une clope et fumer pour tuer le temps mais il avait arrêté depuis un long moment et même si parfois c'était dur, il préférait s'en tenir à son choix. Finalement, il retourna dans la chambre, laissant la porte-fenêtre pour avoir un peu d'air avant d'aller somnoler sur le lit ; il se perdit rapidement dans ses pensées mais son téléphone portable sonna et il leva les yeux au ciel en voyant le nom de sa sœur s'afficher. Il décrocha. Chris, tu sais quoi ? J'ai trouvé un travail ! Bon c'est pas grand chose mais... J'AI UN TRAVAIL. Tu sais où ? Chez Hamleys. Christopher n'a pas pu s'empêcher de se mettre à rire. Aubree, sérieusement ? Tu vas travailler là-bas ? Silence. Oui, oui. Je sais, les gamins c'est pas trop mon truc mais... si toi tu peux le faire avec Lilly, pourquoi pas moi ? Je suis une fille, c'est dans mes gènes, tu vois ? Alors que toi... Bon, de toute façon, au pire, je me fais virer. Mais ça va le faire. Je suis contente. Toi aussi ? Oui. Je suis fier de toi. Et dis tu-- La porte de la salle de bain s'ouvrit laissant apparaitre une Lilas plus que jolie. Il ne savait pas si c'était Miami ou s'il avait perdu son objectivité mais plus ça allait, plus il trouvait Lilas belle et affreusement sexy - et les cheveux mouillés n'arrangeaient en rien l'affaire. Tu pourrais me rappeler lundi ? Oh euh... oui. Bye, j'taime. Ouais, ouais, moi aussi, rétorqua-t-il en raccrochant alors que Lilas le rejoignait sur le lit pour l'embrasser langoureusement. Non, ça va, répondit Chris à la question que Lilas venait de lui poser, mais dix minutes de plus et je venais m'assurer que tout allait bien, plaisanta-t-il. Le fait qu'il ait somnolé avait certainement accélérer le temps sans qu'il ne s'en rende compte. Il lui rendit son baiser avec autant de passion que possible, tout en la faisant basculer sur le côté pour pouvoir passer au dessus d'elle. Il se redressa un peu, s'appuyant sur ses coudes, plongeant son regard dans celui de la jeune femme. Je fais vite, lâcha-t-il alors, l'embrassant une dernière fois avant de se lever pour pouvoir aller se doucher. En une dizaine de minutes, Christopher s'était douché, avait enfilé son short de bain et un t-shirt propre puis rejoins sa petite amie dans la chambre. Il l'entoura de ses bras et déposa un baiser sur son épaule. Je pense qu'on peut y aller, fit-il avec un sourire radieux. Il attrapa le sac qu'elle avait préparé - avec les serviettes, les crèmes solaires et ce sont ils avaient besoin pour resté quelques heures à lézarder sur la plage -, enfila ses tongs et entrelaça ses doigts à ceux de la jolie rousse pour pouvoir quitter la chambre.
HJ | T'inquiète pas, c'est bien comme ça. Les photos sont trop bien ♥ J'ai trop aimé, ahah. Il commentera quand ils auront décidé qu'ils s'en fichent des autres xD ♥
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| | | | Mer 29 Juin - 2:33 | |
| J'ai pas d'expérience Rien de tout ça Je me sentais si bien avec lui que je me disais que c'était trop beau pour être réel. En dessous de lui, je me surpris même à caresser son visage du bout des doigts, les yeux dans les yeux, je passais une main derrière sa nuque pour approfondir le baiser, laisser déferler la vague de sentiments qui bouillonnait en moi à son contact. Il y avait du désir, de la crainte et autre chose sur lequel je n'arrivai pas à mettre un nom. De l'amour ? De la compassion ? Plus je restai à ses côtés, plus je me sentais revivre, oubliant les affres de mon passé d'un claquement de doigt, oubliant qui j'étais réellement. A savoir éperdument éprise de cet homme. Que faire ? Perdue dans mes pensées, je le vis se relever pour partir à la douche. Non, reste. Quoique. Fallait mieux que t'y ailles sinon ton tee-shirt ne serait pas resté sur ton dos une minute de plus. J'avais tellement envie de lui que je ne savais plus trop quoi faire, quoi dire, comment réagir. Perdue. Lentement, je me levai pour préparer le sac de plage. Serviettes, oké; livres, oké; crème solaire, oké; bouteille d'eau... Ha, ça on allait en avoir besoin vu la chaleur suffocante qu'il y avait à l'extérieur. Rajustant ma robe, je jetai un coup d'oeil dans le mini bar pour en sortir une, triomphante, comme ci je venais de trouver un trésor avant de la mettre dans le sac. Mon dieu, ce truc allait peser une tonne. Enfin, je ne pouvais pas me permettre de porter n'importe quoi à cause de mon épaule qui était encore un peu brisée. Et même de toute façon, à cause de cette putain de cicatrice qui me faisait souffrir quand elle s'y mettait. Je me revoyais encore à l'hopital me faire soigner. HA PUTAIN! Ca ne partira jamais n'est-ce pas ? J'inspirai, j'expirai de manière régulière quand mon téléphone portable vibra dans ma poche. Un SMS... d'un ami de France ? Ok, voilà qui était bizarre les mecs. Je lui répondis sans trop me hâter pour entendre la porte s'ouvrir et retourner dans la pièce principale, regardant Christopher avec un sourire. Un grand sourire niais avant de m'approcher de lui et de l'embrasser à nouveau. A peine accro la fille... Ouais bon ça va toi la conscience. Ta gueule! Voilà que je me parlais à moi même intérieurement. Schizophrénie ? Non, juste un peu tiraillée entre mon besoin de lui arracher ses vêtements ou pas. Toujours dans un sourire, je lui pris la main avant de l'entrainer dans les profondeurs de l'hotel. Faisons l'amour dans une cage d'escalier, my love. Oké, là, je devenais carrément une obsédée. Et le pire c'est qu'on prit les escaliers, haha! Rien. A. Foutre. Je serai sage. Je voulais l'occasion parfaite. Descendant dans le hall, je regardai un moment le plan pour voir que Chris commençait à emprunter la mauvaise direction. « Nan nan, y'a la plage privé de l'hôtel, dis-je en indiquant le fond, comme ça on repérera la cafétéria. » Ouais, mise à part au sexe, je ne pensais qu'à bouffer, c'est grave Doc ? L'entrainant vers moi, il me percuta un peu violemment et je me mis sur la pointe des pieds pour lui faire un bisou sur le nez – plus gamine, guimauve, tu meurs – avant de redescendre et je partis en direction de la plage. Une fois les pieds dans le sable, j'ôtai mes sandales pour enfouir mes pieds dans le sable, regardant par terre comme une pauvre débile avant d'avancer sur le petit chemin, lunettes sur le nez et déboucher devant l'étendue bleue qui se déchainait. A la plage, j'adorai cet endroit.
Après avoir posé nos affaires, je me mis en quête de mon nouveau passe-temps favori. Une école de surf. Je la trouvai au loin. Alors, un sourire de gamine – ouais, j'ai vu Brad Pitt. Oh mon diiiieu, il me tient la maiiiin – je me baissais légèrement vers Christopher pour caresser son visage et ne pas regarder son corps d'apollon si nous ne voulions pas être arrêtés pour outrage à la pudeur, je l'embrassai sur la joue (quel effort) avant de lui chuchoter que je revenais et partir en courant vers la petite cabane où un baba cool me reluqua de la tête aux pieds. Impoli. « Ouais, c'est pour quoi ? » Faire un tennis, connard. Je lui expliquai dans un très mauvais anglais que je voulais m'inscrire à la prochaine séance du matin et il accepta avec un grand sourire qui ne me disait rien qui vaille. « Si tu veux après le cours, on pourra aller boire un verre, histoire d'approfondir la leçon. » Ouais ou pas hein. Me foutant carrément de sa gueule, je partis rejoindre Christopher pour retirer ma petite robe et détacher mes cheveux, histoire que cela cache une partie de mon dos. Gênée parce qu'il ne l'avait jamais vu au complet, je me couchai carrément sur lui pour m'adonner à quelques petits plaisirs. Me retrouver sur lui à moitié nue ne serait pas choquant puisque la plupart des gens le faisait sur la plage, échanger de nombreux baisers aussi torrides les uns que les autres – ça allait avec le climat – non plus. Je voyais même un couple faire de même, sauf que la fille ne portait pas de haut. « Y'a pire que nous, chuchotai-je à l'oreille de mon copain. » Puis, je passais de nouveau mes bras autour de sa nuque, une étreinte un peu trop hot au goût de certains si vous voulez mon avis. Mais je m'en fichai un peu, après tout, on ne vivait qu'une fois. Je le savais bien. « Alors, monsieur le professeur, vous voulez bien m'étaler un peu de crème dans le dos... » Je me pinçai vite la lèvre avant de me rendre compte qu'il serait sans doute choqué de voir ça. Il était évident que cette cicatrice avait été faite volontairement. Il allait se poser des questions. « J't'en parlerai un jour. Je te le promets. Mais pour le moment, c'est encore un peu... tôt. » Ouais, ça faisait que deux mois que je l'avais et j'avais du mal à m'habituer à cette difformité... Un monstre. Voilà ce que j'étais. Je l'embrassai à nouveau mais avec plus de sensibilité, de tristesse cette fois ci. Comment allait-il réagir. Faites qu'il ne parte pas mon dieu... Pitié ?
HJ; Not yet. En France, elle lui demandera l'exclusivité. Pour le moment, elle est trop fragile ♥
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| | | | Ven 1 Juil - 12:14 | |
| C’était bien connu, Christopher n’avait aucun instinct. Si on lui demandait de faire un choix, comme ça, vous pouviez être sur qu’il y aurait toujours mieux que ce qu’il aurait décidé – mais pas pire. C’était un fait et il avait cessé de lutter – et ses potes s’arrangeaient toujours pour qu’il ne choisisse rien du tout lorsqu’ils sortaient, auquel cas ils se retrouvaient dans le seul bar de la ville qui avait une coupure d’électricité, ils loueraient la seule voiture qui tomberait en panne quand ils seraient assez loin pour ne pas pouvoir faire demi-tour... Mais ce n’était pas de la poisse ou de la malchance, juste une question de choix et d’instinct. S’il n’avait pas eu de chance, il n’aurait certainement pas croisé le chemin de Lilas. Enfin bref, tout ça pour dire qu’il n’était jamais surpris qu’on lui dise « non, viens on va par là », un peu comme ça petite amie venait de le faire. Il fit demi-tour en souriant, suivant Lilas dans les grands couloirs qui les mèneraient à l’extérieur. Il y avait du monde un peu partout et voir des enfants courir dans tous les sens lui rappela qu’il faudrait qu’il appelle Heaven, histoire de savoir comment ça se passait. Bon, il savait très bien qu’elle s’en sortait toute seule et qu’elle n’avait pas besoin de lui mais il voulait tout de même avoir de leur nouvelle.
Finalement, ils arrivèrent rapidement sur la plage – après avoir repérer le restaurant de l’hôtel – s’installèrent rapidement sur le sable. Lilas avait repéré une école de surf et il n’avait pas pu s’empêcher de rire en la voyant sourire comme ça. Alors qu’il s’était assis sur sa serviette, elle lui avait dit qu’elle allait se renseigner... La jalousie. C’était un sentiment assez agaçant que Christopher avait ressenti tellement peu de fois qu’il avait toujours du mal à faire la différence avec des crampes d’estomac. Mais bon, là, il ne fallait pas se leurrer, Lilas était entrain de parler avec un mec et c’était ça – et uniquement ça – qui retournait les trippes du beau brun. Il s’était redressé sur ses coudes, incapable de lâcher Lilas du regard jusqu’à ce qu’elle ne revienne le rejoindre. Elle ôta sa robe – tout comme il avait retiré son t-shirt – et s’installa confortablement sur lui. Les maux de ventre l’avaient rapidement quitté lorsqu’elle avait posé ses lèvres sur les siennes. Y'a pire que nous. Christopher tourna la tête et se mit à rire. En effet. Il reporta son attention sur sa petite amie avec un léger sourire ; c’était le genre de moment qui était fait pour durer toujours mais qui finissait par prendre fin, juste parce qu’on devait avancer, qu’on n’avait pas le choix. Alors, monsieur le professeur, vous voulez bien m'étaler un peu de crème dans le dos... Christopher avait simplement hoché la tête, parfaitement conscient que Lilas s’était décomposée en l’espace de quelques secondes. La cicatrice, pensa-t-il incapable de contrôler la puissance avec laquelle s’était imposée ce souvenir. J't'en parlerai un jour. Je te le promets. Mais pour le moment, c'est encore un peu... tôt. Il répondit à son baiser avant de se redresser en même temps qu'elle. Il avait attrapé la crème solaire alors qu'elle lui tournait le dos. Il resta un instant sans rien faire avant de se décider à dégager les cheveux de la jeune femme pour pouvoir lui étaler de la crème solaire dans le dos. "La vache putain, qui t'as fait ça ?" serait certainement ce qui serait sortit de sa bouche s'il avait pu articuler quoi que ce soit. D'un autre côté, heureusement qu'il s'était contenu - mais cette fois-ci, il était certain que ce n'était pas un simple accident. Il savait qu’en tant que mec, il aurait du fuir. Tommy lui aurait certainement dit que cette fille était trop complexe pour tenter quoi que ce soit – et qu’avec une cicatrice dans le genre, son passé, c’était du lourd. Mais Chris n’en avait rien à foutre de ce que les autres auraient pu lui dire – et de toute façon, ce n’était pas de sa faute, il n’avait aucun instinct, ahah ; tu parles d’une excuse. Il déposa un baiser à la naissance de sa cicatrice avant de lui chuchoter à l’oreille qu’ils avaient tout leur temps pour en parler. C'était certainement une façon de lui montrer qu'il n'était absolument pas gêné que son dos soit amoché de cette manière, ça ne risquait pas de changer la manière dont il la percevait - à savoir que c'était une jeune femme sublime et affreusement sexy, surtout en maillot de bain. Il se décida enfin à lui étaler aussi délicatement que possible de la crème sur tout le dos. Alors, tu vas pouvoir surfer ? demanda-t-il avec intérêt. Qu'est-ce qu'il t'as dis ? ajouta-t-il en désignant d'un regard le mec à qui elle avait parlé quelques secondes plus tôt. Elle ne pouvait pas le voir puisqu'elle était encore de dos mais il savait qu'au ton de sa voix, elle avait parfaitement compris de qui il parlait. Et voilà, fit-il en refermant le tube de crème solaire. Il déposa un rapide baiser dans le cou de Lilas avant de la serrer un instant dans ses bras.
HJ | Elle est trop adorable ♥
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| | | | Lun 4 Juil - 21:04 | |
| J'ai pas d'expérience Rien de tout ça Ding ding ding. Vous venez de gagner le gros lot. Alors résumons, mon petit copain est intelligent, il est gentil, il est sexy, il est... vieux, nan, il est sexy. Voilà. Me retrouver face à lui, torse nu, en maillot de bain, ça donnerait des idées perverses à tout le monde, mais je n'étais pas tout le monde. J'étais SA petite amie, attention. Vous savez des fois je donne l'impression d'être une gamine qui vient d'apprendre que le mythe du père noël était réel. Alors c'est sans réfléchir que je pris place sur lui, que je commençai à balader mes mains sur son torse et à l'embrasser avec fougue. Pourquoi se retenir ? Nous avions quitté San Francisco. Je sentais que j'allais faire un bout de chemin avec lui et qu'il serait peut être mon antidote au mal dont je souffrais. Mais comment faire pour essayer de me guérir alors que je n'étais pas capable d'en parler. Je savais qu'un jour, j'y arriverai mais j'avais envie de lui en parler, de lui dire pourquoi sauf que je ne devais pas oublier une chose, je devais faire profil bas. Non pas que je ne lui faisais pas confiance mais je n'arrivais pas à pleinement me laisser aller. Alors quand, il commença à m'étaler de la crème dans le dos, je demeurai droite comme un -i, tendue au possible incapable de dire quoi que ce soit. Ce ne fut que quand il me chuchota quelque chose à l'oreille que je souris enfin. « Oui, tu as raison. C'est juste que ça me hante... » Je soupirai avant de frémir quand il m'embrassa dans le cou et resserrait sa prise autour de moi pour regarder la mer qui se déchainait devant nous un petit moment. Nous étions donc un vrai couple. Même si j'ignorai ce que voulait dire 'vrai couple' au fond et je restai là, à réfléchir aux réponses à ses questions pour caresser ses avants bras. Il dégageait une telle chaleur que j'aurais pu rester comme ça toute l'après-midi mais bon, nous allions bronzer à l'unilatéral et ce n'était pas top. « Ouais, je commence demain matin. Tu pourras dormir comme ça. Je te l'avais dit que j'étais insomniaque non ? Je partirai à six heures pour aller faire mon jogging et reviendrai vers dix heures après mon cours de surf. » Puis je me tus en fronçant des sourcils quand je tiltai à sa question. Il était jaloux. Si ce n'est pas mignon. Je me retournai pour lui faire face et caressai son visage. « T'es jaloux ? T'inquiètes pas. Le seul homme qui pourra te détrôner est anglais, intelligent puisqu'il enseigne à la fac de biochimie et des yeux à faire fondre un ours polaire. » Puis, je l'embrassais doucement. « Je crois bien que c'est toi d'ailleurs... » Je me jetai carrément sur lui en riant avant de rester dans ses bras pendant un moment et de même m'endormir carrément.
Quand je me réveillais la plage avait été en quelque sorte désertée et nous n'étions que tous les deux. Je me levai donc pour me rhabiller lentement et peiner à accrocher ma robe derrière. « Bébé, est-ce que... » Je ne finis pas ma phrase mais lui montrait mon dos pour qu'il m'aide et une fois la chose faite, je pensais qu'il était temps que nous retournions dans la chambre pour se changer et aller manger. J'avais la dalle. Pour changer tiens. Je le pris donc par la main pour me coller sur la pointe des pieds et alors que j'allais l'embrasser – tiens ça change – un triste constat s'éleva dans ma tête. J'étais amoureuse de Christopher. Ouais. Complètement. Et merde. Je déposai donc un baiser dans son cou et le regardai timidement avant de l'entrainer dans le sens inverse alors qu'il allait encore prendre la mauvaise direction. « Ton GPS est cassé, lui dis-je simplement avant de marcher à côté de lui, la tête limite posée sur son épaule. » On était mignons. Comme deux adolescents. Sauf que si nous avions été ados, on aurait couché depuis un moment, hors ce n'est pas le cas. Je lui souris quand on reprit les escaliers, me surélevai pour l'embrasser encore et encore avant de l'entrainer dans la chambre pour le coller contre un mur et limite me déshabiller comme ça devant lui. « Tu vas me faire perdre tous mes moyens si tu continues, soufflai d'une voix rauque. » Je voulais attendre mais pas tant que ça. Bordel! J'avais envie de lui mais je bloquai toujours à cause de ce qui c'était passé avec Drake. Ca fit l'effet d'une douche froide sur moi et je me reculai un peu pour l'attirer contre moi et glisser une main sous son tee-shirt et remonter le long. J'accrochai son regard au mien pendant un long moment avant de lui souffler que je me sentais bien avec lui. J'ignorai ce qu'était l'amour avant de le connaître mais là, j'étais sous le charme. Complètement. Me dégageant de son étreinte, je partis me changer pour revenir quelques minutes plus tard avec une tunique beige et un short noir, le regard brillant, un sourire niais aux lèvres. Une vraie gosse. Devant lui, je pris le temps de me coiffer en bouclant quelque peu mes cheveux et de me maquiller pendant qu'il se préparait à son tour pour aller au restaurant. Je le laissais prendre les devants et une fois en bas, je me calai derrière lui, posant ma tête sur son épaule. « Alors, tu vas prendre quoi ? » Hmm. Si j'avais pu rester figée dans le temps, je pense que j'aurais pris ce moment-là parce qu'il était parfait.
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| | | | Mar 5 Juil - 21:59 | |
| La fin de la journée passa rapidement - trop peut-être. Christopher ne comprenait jamais pourquoi les moments difficiles et insupportables semblaient durer des heures alors que les instants qu'on voudrait voir durer toujours défilaient à une allure folle. Lilas s'était rapidement endormi et Chris avait veillé sur elle tout ce temps, profitant du spectacle qui s'offrait à lui ; la jeune rousse ne semblait jamais tranquille lorsqu'elle avait les yeux fermés et ça lui brisait le cœur. Littéralement. Plus il y pensait, plus il se disait qu'elle avait du vivre quelque chose d'assez traumatisant et plus il se demandait la manière dont il réagirait lorsqu'il saurait - si elle se décidait à lui révéler quoi que ce soit, évidement. Il savait qu'il devait s'attendre à tout et n'importe quoi mais il avait du mal à imaginer le pire tout simplement parce qu'il était tellement attaché à Lilas qu'il n'aimait pas savoir qu'on lui avait fait du mal. Christopher sorti de ses pensées simplement lorsque Lilas ouvrit les yeux ; la plage était complètement déserte et il ne l'avait même pas remarqué. Lorsqu'il glissa sa main dans celle de Lilas pour rejoindre l'hôtel, il prit conscience que les deux prochains mois allaient être une véritable torture. Ne pas la voir, ne pas l'entendre... ne pas la toucher aussi. Tout ça devenait trop compliqué, tout ça prenait trop d'ampleur. Il en avait parfaitement conscience - et il adorait cette sensation. C'était toujours effrayant de se rendre compte qu'on tombait amoureux mais lorsqu'on réalisait que plus rien d'autre ne comptait, alors on savait qu'on serait pleinement heureux, quoi qu'il arrive. Tu vas me faire perdre tous mes moyens si tu continues. Il afficha un léger sourire avant de l'embrasser à nouveau. Il savait que tout pouvait déraper à n'importe quel moment et son cœur n'en battait que plus rapidement. Finalement, après une bonne douche, ils rejoignirent le restaurant pour diner tranquillement. Il n'avait pas été en couple depuis un bout de temps et il avait faillit oublier le bien que ça faisait. Tommy lui avait inlassablement répété que vivre avec Heaven était exactement la même chose qu'être en couple sans les avantages mais Chris pouvait affirmer aujourd'hui que ça n'avait rien à voir. Il adorait Heaven, c'était certainement sa meilleure amie mais Lilas... c'était plus fort, plus intense. Rien à voir avec une amitié de longue date. Ils passèrent le reste de la soirée dans leur chambre, à discuter sur le balcon avant d'aller se coucher.
Lorsqu'il ouvrit les yeux, il faisait déjà bien jour. Instinctivement, il jeta un œil à la place vide près de lui et soupira doucement. Une vraie ninja, il ne l'avait même pas entendu partir. Ils ne s'étaient pas couché si tard que ça et pourtant, il était exténué. Il n'avait même pas entendu son portable sonné encore et encore. Quatre appels en absence. Aubree, bien sûr. Il lui envoya un rapide SMS avant d'aller prendre sa douche ; Lilas n'allait pas tarder à rentrer. Quand il quitta la salle de bain, tout propre, il afficha un large sourire en apercevant sa petite amie. Elle faisait partie de ces filles que l'eau de la mer rendait encore plus époustouflante que jamais, certainement grâce au sel qui emmêlait ses cheveux d'une façon particulièrement sexy. Il la rejoignit, l'enlaçant amoureusement - oui, oui, c'est bien le mot - avant de l'embrasser. Elle allait tellement lui manquer. Le reste de la journée passa à une allure folle. Ils ne s'étaient pas arrêtés une seule seconde, et le Seaworld les avait occupé une bonne partie de l'après-midi. Même si l'avion avait de grandes qualités, le plus chiant était tout de même de devoir se présenter deux heures à l'avance pour enregistrer ses bagages ; surtout qu'après, on attendait généralement comme des abrutis dans la salle d'embarquement. Christopher n'avait jamais autant eu envie que l'avion ait du retard ; il aurait voulu que ce week-end dure bien plus longtemps, certainement pour profiter de Lilas encore et encore. Mais il fallait croire qu'il n'avait pas de chance ; l'avion était à l'heure et Lilas allait bientôt partir en France pour deux long mois. Deux long mois durant lesquels il aurait du mal à encaisser la solitude.
HJ | désolée, c'est vraiment très nul, j'me rattraperai dans le prochain RP ♥
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| | | | | | | | You spin my head right round | |
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