Histoire
« Tous les garçons aiment Heather Davis » Voilà un phrase qui ne surprend plus personne aujourd'hui. Mais ce n'est pas toujours été le cas, non. Lorsque j'étais enfant, je n'étais pas vraiment la fille qu'on aimait, mais plutôt celle que l'on prenait en pitié. Une pauvre petite fille qui n'avait pas eu la chance de connaître ses parents et qui vivait chez sa méchante tante maniaco-dépressive. Elle avait accepté de prendre soin de moi simplement parce qu'elle recevait une subvention du gouvernement pour élever un enfant et qu'elle utilisait cet argent pour se poudrer le nez à la cocaïne.
Vous savez tout que l'on vit dans un monde d'apparence n'est-ce pas ? Que la télévision, la musique, les séries télés, les films, les journaux et les magasines nous dictes inconsciemment notre façon d'être et de penser ? Un nombre important de filles rêvent ou souhaitent être Bella Swan. D'autres se couche le soir en maudissant leur vie se disant que jamais, elles ne pourront accomplir leurs rêves et avoir une vie comme Vanessa Ann Hudgens ou encore d'avoir un copain parfait comme Brad Pitt ou Jonhy Depp. C'est la dure réalité. Le bonheur que l'on perçoit tous les jours est fictif et il faut vivre avec. Qu'une simple petite partie de la population réussie à vivre ce genre de vie tandis que les autres, sont voués à vivre une vie de merde et répétitive jusqu'à la fin de leurs jours. Cette vie peut certes être intéressante, mais qui ne vendrait pas son âme pour être une célébrité ?
Moi, je faisais partie de cette catégorie de fille. Au lycée, je ne me trouvais pas exceptionnellement jolie. Nous étions pauvres et je m'habillais dans des friperies, avec de vieux vêtements usagés pas très sexy. Vous savez ? De vieux chandails fleuris qui date des années 80 ou encore de vieilles jupes pas trop belle fabriquer dans un tissu vraiment, mais vraiment pas à la mode. Je ne faisais pas vraiment attention à moi, à mes cheveux ou encore à ma peau. J'étais une fille silencieuse qui allait à l'école et qui étudiait sans vraiment chercher à avoir de l'attention. Mais pourtant j'en rêvais. J'aurais tant aimé avoir l'argent pour me payer une coloration blonde encore plus scintillante, avoir l'argent et le temps pour me maquiller, magasiner, être cheerleader et attirer tous les regards. Mais ce n'était pas le cas. Je ne faisais qu'envier tout ça. J'étais jalouse. Je ne dis pas que j'étais un thon, bien au contraire. Je savais bien que j'étais mignonne, mais pas ''Sexy'' .
Par contre, tout changea pendant durant cette même période à mon lycée. J'avais à peine 12 ans et mon corps mûrissait beaucoup plus vite que celui des autres filles. Je n'étais pas la mieux habillée, mais les disproportions au niveau de mon buste et de mes hanches ne mentaient pas. J'étais très loin d'être comme les autres petites adolescentes qui font semblant d'avoir des seins en plaçant des mouchoirs dans leur soutien gorge ou encore en prenant un sous-vêtement rembourré. J'avais de vrais formes et j'attirais bien des regards. J'adorais cette soudaine impression de popularité qui me frappait. Elle était basée sur mon physique, mais on s'en fout n'est-ce pas ? Je cherchais à être populaire, être enviée et désirée. Et si pour ça je devais me servir de mon corps et bien je le ferais. C'est ce que le monde des apparences nous enseigne non ?
J'étais maligne et rusée. Prête à assumer mon nouveau rôle de femme en devenir. Mais je devais le faire subtilement et avec les moyens que j'avais à ma disposition puisque je n'étais pas la fille la plus riche. Contrairement aux autres qui portaient un jeans moulant taille basse super sexy et qui montrait leur string, moi, je portais un jeans ajusté. La différence ? Et bien mes formes angéliques étaient capables d'épouser tous les styles de vêtements. Donc si on résume, qu'est-ce qui est mieux ? Une fille moyennement sexy chez qui on voit tout ? Ou bien une fille comme moi avec un corps parfait cacher sous des vêtements qui laissent malheureusement place qu'à l'imagination. La réponse était très simple. Les gens me mâtaient toujours en espèrent un jour apercevoir quelque chose ou encore pour imaginer ce qu'il y avait en dessous. Mais je ne m'enflais pas la tête avec ça, enfin pas en public. J'étais très heureuse d'être populaire pour mon apparence, d'être épié et savoir que 90% des mecs de mon lycée n'avaient de yeux que pour mon derrière de rêve, mais je continuais tout de même à jouer à la petite fille gentille inaccessible. C'est ce qui me rendait encore plus désirable.
Mais comme toute bonne chose à une fin, ma popularité s'arrêta à un certain stade. J'entendais encore des fantasmes sortir de la bouche des gens à mon sujet, jouant un peu à l'idiote et faisant comme si je n'entendais rien, mais je n'étais plus vraiment au top. Bien d'autres filles étaient devenues ''Femme'' et elles ne se cachaient pas. De plus, elles étaient de ''Très bon coup'' au lit. Nous avions 16 ans et c'est vrai qu'à cet âge, c'était pas mal l'un des sujets les plus importants : La perte de notre virginité ou encore la baise, tout simplement. Les gens en faisant tout un plat, mais à en entendre parler, ce n'était pas si génial que ça. C'était bon oui, mais rien à voir avec les films pour adultes ou encore ce que l'on essaie de nous faire croire à la télévision. Donc, suite à mon titre de fille la plus convoité pour son apparence, je devais obtenir celui de la fille la plus convoité pour ses prouesses sexuelles. À bien y penser, ce n'était peut-être pas une bonne idée de faire ça, mais je voulais vraiment être populaire. Être celle que tout le monde envie ou souhaite être. Peut-être qu'ainsi, ma vie serait plus simple une fois à l'université.
J'ai donc entrepris mon éducation afin de devenir une vraie bombe sexuelle. Mon ordinateur était rempli de films pour adulte que je regardais à chaque soir. J'apprenais les mouvements et la simulation de plaisir. Oui, c'était le plus important la simulation. Je devais être la ''femme objet'' parfaite, celle qui prend son pied à chaque fois et qui fait tout pour satisfaire l'autre, tout, sans exception. C'est ainsi que j'allais devenir populaire !
C'est lors d'un après-midi bien banal au lycée que j'ai mis mon nouveau plan à exécution. Comme toujours, un beau locuteur me faisait de beau discours et essayait de me draguer afin que je sois sa petite amie. Puis, utilisant mes dons de manipulatrice et d'actrice, je me suis lancée :
« Non mais j'en ai marre, sérieusement ! » À voix haute pour que bien des gens entendent dans la cafétéria.
« Vous êtes tous là, depuis 3 ans à me draguer comme des cons et vous êtes trop stupide pour comprendre que NON ! Je ne veux pas de petit ami. Vous êtes tellement obsédé par cette idée que vous ne cherchez pas plus loin, vous n'essayez pas de comprendre pourquoi je n'en veux pas. C'est simple, j'adore m'envoyer en l'air à gauche et à droite avec n'importe qui en dehors du lycée et je ne pourrais pas le faire si je serrais en couple. Alors arrêtez de me draguer merde ! Ou si vous voulez simplement que je vous vide, dite moi le et basta. Mais arrêtez d'essayer de faire de moi votre petite amie ! » Et toc !
Vous ne vous imaginez même pas la réaction que certain on eu. Mais je peux vous assurer qu'à peine le nez en dehors de la cafétéria, un mec m'avait déjà rattrapé pour me proposer de le suivre dans les toilettes. Et laissez-moi vous dire qu'il a pris son pied et que bien des gens ont entendu ce qui se passait.
Le lendemain, on ne parlait que de moi.
« Parlez-en en bien ou en mal, mais parlez-en » C'est un bon dicton si tout ce que l'on cherche c'est l'attention et la popularité. Mon nom était sur bien des lèvres et j'étais tout d'un coup, pour certain, la fille la plus salope du lycée et pour d'autres, une vraie déesse, la perfection même. C'est ainsi que c'est terminé mon adolescence. Je m'envoyais en l'air au grand minimum deux fois par semaine, avec des personnes différentes ou encore les mêmes. Je ne faisais pas de discrimination, je prenais autant les mecs, que les filles. Et puis être bisexuelle ne faisait qu'augmenter ma cote ! Rawr :3
Après le lycée, j'ai obtenu des prêts et bourses qui m'ont permis d'aller faire des études supérieures. Si ce n'était que de ma tante, j'aurais travaillé comme caissière dans un McDonald pour le restant de mes jours, mais je ne voulais pas d'une existence aussi banale que ça. Je travaillais bien dans un Starbuck pour me faire un peu plus d'argent et me payer des vêtements un peu plus décent ainsi qu'un blond plus luxuriant pour mes cheveux, mais dès que j'en aurais l'occasion, je me casserais de cet endroit de merde ! Il n'y a rien de valorisant ou d'intéressant dans un travail aussi... Beurk ! Enfin, je n'aimais pas y travailler, mais je dois dire que c'est à cet endroit que j'ai rencontré l'une des personnes qui m'est encore la plus chère aujourd'hui, Mary Jude. Officiellement, même si l'ai connu au boulot, je ne la connaissais pas vraiment puisqu'on ne travaillait jamais ensemble et que les seuls mots qu'on se disait c'était « Bonjour » et « Bonne fin de journée » . On s'est effectivement connu plus intimement, mais ça c'est une autre histoire dont vous saurez les détails un peu plus tard bande de petits pervers ! Sachez simplement que c'était... Chaud et qu'on a remis ça à bien des reprises. Surtout qu'on est sortis ensemble pendant presque 5 mois.
Bref, je faisais des études pour être infirmière. Un boulot qui pourrait bien me plaire et qui était à la fois très pervers. Vous n'imaginez même pas tout ce qui pouvait me passer par la tête ou ce qui pouvait se passer dans la tête de certain patient lorsqu'ils voyaient une jeune étudiante blonde dans un habit blanc avec un petit pourcentage de transparence rentrer dans leur chambre. J'étais un ange, un fantasme sur deux pattes. Je me laissais complètement immergé par mon rôle d'infirmière cochonne. Je faisais exprès pour me pencher dans des positions extravagante qui moulait bien mes fesses ou encore pour me pencher, décolleté bien en évidence au-dessus d'un patient pour mieux attacher sa perfusion. Et ouais ! J'étais une vraie ''Agace Pissette''. Mais si les patients, eux, rêvait de moi après avoir reçu ma visite dans leur chambre, la jeune petite infirmière en formation que j'étais se faisait souvent appeler dans le bureau de son médecin formateur. Pour étudier ? Oui... L'anatomie...
C'est pendant la nuit du 8 août que ma vie changea pour de bon. J'avais 20 ans, j'étais toujours étudiante et travaillait encore au Starbuck. Ça faisait presque 5 mois que j'étais en couple avec Mary-Jude et tout allait bien. Quoique... Je la trompais, mais ce qu'on ne sait pas ne fait pas mal non ? Et puis le sexe n'a rien à voir avec l'amour vous savez ? Je ne la trompais pas vraiment puisque ceux avec qui je couchais, je ne les aimais pas. Enfin, c'est mon point de vue. Bref. Ce soir-là je travaillais en compagnie d'une autre personne auprès des personnes âgés. Je faisais une ronde et il y avait une vielle madame qui s'était endormie devant la télévision. J'allais la fermer quand soudain, la dame à la télé s'apprêtait à tirer les numéros gagnant de la loterie. Je savais très bien que, comme toujours je n'allais pas gagner, mais j'étais tout de même allée chercher mon billet dans mon sac à main histoire de vérifier. Et comme je m'en doutais. Rien du tout ! Pfff, pourquoi gaspiller de l'argent dans la loterie hein ? On ne gagne jamais de toute façon ! Même la vieille dame endormie à côté de moi avait des billets sur sa table. La pauvre, 10 billets ! Si elle avait fait ça tout au long de sa vie, à chaque semaine... Elle avait gaspiller un bon montant d'argent. Quoique... Je n'arrivais pas à y croire ! Parmi ses billets, se trouvait celui qui gagnait ! « Ho My God ! » Pendant un moment, j'avais qu'une idée en tête. Réveiller cette vielle dame de 90 ans pour lui annoncer toute heureuse qu'elle venait de gagner le million. Puis, une version démoniaque de moi est apparue sur mon épaule gauche, me disant de prendre le billet et le remplacer par le mien. Que de toute façon, elle ne s'en rendrait pas compte et qu'elle était sur le point de crever. Et mon ange sur mon épaule droite lui... N'avait même pas eu le temps d'ouvrir la bouche que j'avais déjà échangé les billets. J'étais millionnaire ! À moi la belle vie !
« La loto 6 49, ça ne change pas le monde sauf que... » Oui ! Ça change tout ! En fait, il n'y a même pas assez de page pour décrire tout ce qui se tramait dans mon esprit. J'étais riche et le monde m'appartenait désormais ! J'allais enfin pouvoir devenir cette fille populaire et convoité que j'ai toujours voulu être. Et si vous êtes jaloux ou jalouses et bien tant mieux ! C'est ce que je veux ! Enviez-moi !
J'étais belle, jeune, riche et célibataire. Je pouvais faire tout ce que je voulais ! Célibataire ? Mary-Jude ? Ho... C'est une longue histoire, vous connaîtrez les détails plus tard, mais pour le moment on s'en fout d'elle ! Même si c'est l'une des plus belles créatures que Dieu a créé et que je l'aime bien, ne parlons pas d'elle !
« Ho My God » J'étais riche ! Malheureusement, je n'avais pas gagnée le 7.5 million à moi seule, nous étions 4 gagnants. Mais le montant que j'avais reçu s'élevait tout de même à 1 million 875 mille dollars ! J'avais plus de 18 ans et je n'avais plus besoin de ma très chère tante. Je lui ai donc fait le doigt d'honneur et je me suis acheté une belle maison d'une valeur de 500.000 dollars. J'en ai d'ailleurs profité pour faire sortir mon grand-père de sa résidence pour personnes âgés dans lequel ma tante l'avait fait enfermer. J'étais certaine qu'il trouverait de quoi s'occuper dans notre nouvelle maison. Comme la décoration et le jardinage. N'étant pas totalement stupide, j'ai placé 1 million en banque pour lui faire gagné de l'intérêt et j'ai utilisé le 275.000 restant pour... M'amuser et prendre soin de moi !
Je me suis payée une croisière d'un an autour du monde. Le bateau faisait halte dans plus de 50 grandes villes et on visitait chacun de ces endroits. Ma vie était géniale, mieux que tout ce que j'avais imaginé. L'Amérique du sud, les caraïbes, l'Europe, l'Afrique... J'avais visité les plus grands continents et les plus grandes villes du monde. Et je ne parle pas des 100 fêtes et plus qu'on faisait à chaque soir sur le bateau lorsque nous n'étions pas à quai. J'étais une sirène des océans. Une jeune et belle blonde qui se faisait bronzer totalement nue sur le pond supérieur. Je ne vais pas vous raconter tout ce que j'ai fait, mais laissez-moi vous dire que j'ai profité de ma jeunesse et de mon temps sur ce bateau. J'ai même fait la couverture d'un magasine à scandale ! Bien sûr, je n'étais pas une célébrité et personne ne m'a reconnue sur la première page, enfin, sauf certains. Mais un paparazzi avait pris une photo de Bono, le chanteur de U2 en train d'embrasser une blonde inconnue sur un bateau de croisière. Oui oui ! Cette blonde c'était moi ! J'ai la classe non ? J'avais eu une aventure avec Bono ! Bon... Ce n'était pas le plus beau des mecs, mais c'était une célébrité.
Finalement, je suis retournée à San Francisco après un an de plaisir et de débauche intense. Je n'étais plus la même, ça c'est certain. J'étais devenu assez imbue de ma petite personne. Pas totalement narcissique, mais presque. Je portais des vêtements d'une très grande valeur, tout en restant chic. Mais la vie en ville n'était pas aussi géniale que ce que j'avais vécus à bord de ce bateau. L'ambiance me manquait énormément et sortir en boîte... Ne me donnait pas toujours ce que je recherchais. J'ai donc décidé d'acheter le Golden Club et de le faire rénover, ainsi que lui donner une nouvelle image. Il était déjà un endroit bien fréquenté, mais avec une nouvelle direction, moi, il serait au top des tops ! Un club de strip-tease d'élite, avec salon V.I.P et... Même un appartement secret. Oui, car il était hors de question que je ramène mes conquêtes s'amuser sous le même toit que mon grand-père. Et avoir un lit porter de main dans un club de strip-tease très populaire, c'est toujours pratique lorsqu'on est la proprio ! Mais je vais vous épargner les détails de ce qui se passe dans mes quartiers privés, des oreilles sensibles pourraient en souffrir énormément. Mais si vous êtes curieux, venez faire un petit tour et vous verrez !
Caractère
La plupart des hommes que je rencontre, et bien des filles aussi, se détournent pour mater le corps de rêve que je possède. La majorité d'entre eux me désirent, d'autres m'envient et certains se disent « Heather à un je ne sais quoi. » Je dois dire que c'est charmant et que j'aime bien attirer les regards, mais apparemment, il y aurait aussi des personnes qui s'intéresseraient à mon caractère. Comme si être une jeune et belle américaine blonde pleine au as ne suffisait pas à rendre un homme heureux. « Pourquoi agit-elle ainsi ? » « Pourquoi est-elle comme ça. » « Pourquoi 90% des filles trop canon se la pète et n'ont pas de cervelle entre les deux oreilles ? » Et bien laissez-moi d'abord vous dire que je n'ai pas toujours été comme ça. Un caractère se forge au fil des années, il évolue et il est le résultat d'une multitude d'expériences personnelles, de réussites et d'échecs. Et comme le dit un bon vieux dicton nord-américain : « La loto 6 49 ça ne change pas le monde, sauf que... » Moi, ça m'a changé ! Ou plutôt, m'a fait sortir de ma carapace. Je suis fière de celle que je suis aujourd'hui et je ne changerais rien à ça.
Pour les curieux, je vais vous parler de celle que j'étais au lycée et si vous êtes gentils, je vais même vous donner des indices sur celle que je suis aujourd'hui.
Dans ma jeunesse, j'étais une jeune fille renfermée sur elle-même, envieuse et studieuse. Je ne me trouvais pas vraiment choyer par la vie puisque j'étais pauvre, abandonnée par mes parents et élevé par une garce qui ne m'aimait pas vraiment, ma tante. J'étais donc la petite fille qui faisait pitié. Je n'avais pas beaucoup d'amis puisque je n'étais pas vraiment à la mode et aussi parce que les autres enfants, riait de moi parce que j'étais pauvre. Les seuls bons moments que j'avais, se déroulaient dans ma tête. Lorsque je m'imaginais dans la peau d'une super star, populaire, belle et riche. J'aurais tant aimé être l'une de ces personnes. Mais je n'étais pas choyé par la vie.
Une grosse partie de ma vie et de mon caractère a fait surface à l'adolescence. Plus précisément à ma poussée d'hormones qui a fait de moi une femme très sexy avant bien d'autres filles. Comme quoi le vilain petit canard devenait de plus en plus un signe. J'étais plus confiante et consciente de l'impact du corps féminin dans la société. J'étais donc devenue manipulatrice, tout en restant la jeune fille angélique et sage. Je m'obstinais à être celle que je voulais être, une fille convoité et populaire. Mais j'avais tout de même une étique à cette époque. J'étais diplomate et je ne jouais pas à la garce.
Mais quand j'ai gagné le million... C'est vrai, j'étais devenue une sale petite blonde arrogante, agace et impulsive. Je ne vivais que pour la célébrité, me servant de mon corps comme arme et de mon argent comme atout. Je n'étais pas une méchante fille non. Je ne faisais de mal à personne, sauf bien sûr, lorsque je couchais avec le copain d'une amie ou encore, avec la copine d'un ami. Mais ça, c'est une autre histoire. Je me donnais simplement le droit de le faire. Et qui ou quoi pourrait m'en empêcher de toute façon ? J'étais jeune, incroyablement sexy et riche. Je profitais simplement de la vie et de la chance que j'avais eue. Et j'ai tellement un grand coeur, que j'en profite encore plus au nom de tous ceux et celle qui ne peuvent pas vivre ce genre d'expérience ! ( Comment ça j'abuse ? )