Andreas & Imogen - Certain things are unexplainable
Samedi matin. Comme toute la semaine, je n’avais pas dormi de la nuit. Une semaine que je n’avais pas fermé l’œil de la nuit, et mon corps commençait à le faire sentir. J’étais allé chercher des somnifères à la pharmacie, mais il m’avait dis de ne pas les prendre sans surveillance. Surement qu’ils avaient peur que j’en prenne trop. Du coup, je n’avais pas dormi parce que je ne voulais pas réveiller Robbyn. Je lui avais avoué hier que cela faisait depuis lundi que je n’avais pas fermé l’œil. On ne pouvait pas dire qu’il en était ravi. Mon médecin n’en était pas très ravi non plus. Il m’avait ordonné de me reposer la semaine : pas d’enfant, pas de travail et pas de sorti. Génial, depuis que j’étais rentrée d’Angleterre, je n’avais presque pas eu l’occasion de m’occuper de ma fille. J’étais sure que bientôt, j’allai recevoir une lettre. Une lettre que je n’avais absolument pas envie de voir, mais que je devrai affronter. La vie n’était pas rose et ça je le savais. J’avais encore maigri. J’avais l’air frileux et cassable bien que je mangeai régulièrement. Mais mon corps n’avait pas l’air de vouloir prendre du poids. Dr. Roberts n’avait pas envie de me dire ce que j’avais et cela m’inquiétait. Il avait l’habitude de tout me dire. J’espérai juste que ce n’était pas grave. Je vivais avec mes problèmes de tensions depuis que j’étais petite et jamais je n’avais eu de problèmes. Était-ce peut-être mon corps qui me disait que j’en faisais trop ? Pour le moment, je voulais vivre ma vie, faire ce que bon me semble alors si un médecin ne me disait pas ce que j’avais je ne l’écoutais pas. Têtue ? Oui, mais il n’y a pas de piquant sinon. Je m’étais donc « réveillée » avant Robbyn. J’avais décidé d’aller travailler ce matin comme la semaine prochaine j’étais en congé maladie. J’enfilai donc un jeans noir –qui bien sure était devenu trop grand-, un t-shirt gris et un petit cardigan. Je pris mon thermos de l’étagère, et versa du café dedans. Je n’avais pas très faim ce matin et au pire j’irai me chercher un croissant à la boulangerie. Je laissais un petit mot à Robby disant que j’étais sortie. Je sorti donc discrètement de l’appartement, et pris la voiture pour me diriger vers le studio de mon père. Personne n’était là. D’un côté, on était samedi et il était 09h30 du matin. Je m’installais à mon bureau, allumais mon ordi et commençais à vérifier l’emploi du temps des groupes dont je m’occupais. Soudain, j’entendis des bruits de pas. Qui pouvait bien venir un samedi matin à Ginstorm Music Prod. ? L’après-midi, je voulais bien, mais bon pas à 10h du matin. Je relevais donc ma tête et vit Andreas, un très bon ami. « Andreas, qu’est-ce que tu fais ici si tôt ? »
Andreas ouvrit les yeux difficilement. Ses yeux bleus se posèrent directement sur la jeune femme qui était à moitié allongée sur lui. Sexy. Il esquissa un rapide sourire à la demoiselle endormit, avant de la décaler doucement, pour se redresser. Il se frotta la tête, puis passa une main dans ses cheveux blonds. Il regarda à droite, à gauche et vit plusieurs filles et garçons allongés n’importe comment dans les fauteuils ou alors par terre. C’était à peine s’il se souvenait d’où il était. Il devait y avoir une douzaine de personnes qui squattaient dans cet appartement et Andreas profita d’emprunter la douche vu que tout le monde jouait la marmotte. L’eau chaude lui fit grand bien, et il se remémora un peu près de la soirée. Une soirée entre potes quoi, de la musique, de l’alcool, puis de la came. Il avait bu, voilà pourquoi ressentait-il un petit bourdonnement dans sa tête. Erwin avait peut-être fumé un pétard, enfin qu’importe. Il se souvenait qu’il avait bien déliré, rigolé, puis cette blonde du lit, l’avait allumé. Il n’avait pas été assez bourré pour l’emmener dans un coin. Andy n’était pas comme tous ces garçons qui pensaient qu’à baiser, et dès qu’une fille se présentait ils leur sautaient dessus. Cette fille l’avait chauffé, lui avait fait des sous-entendus, mais qu’importe elle ne l’intéressait pas, il l’avait donc gentiment envoyé chier. Il enfila à nouveau ses habits, puis vagabonda entre les corps endormis et le désordre général afin de récupérer ses quelques affaires qu’il aurait pu laisser trainer. Andreas quitta l’appartement. On était samedi aujourd’hui, et il n’avait rien de prévu, donc au lieu de rentrer directement chez lui pour s’en doute glander ou dormir, il décida de faire un petit tour en ville. Il était neuf heures et demie, et déjà le monde était bien éveillé, et les américains couraient à droite et à gauche. Ça n’arrête jamais ici ou quoi, pensait Andreas. Faut dire qu’il venait d’une petite ville qui était beaucoup plus calme qu’une grande cité californienne. Il croisa le studio Ginstorm, où il avait pu venir auparavant. Il y était venu deux fois. Une fois avec son groupe, alors qu’il n’avait que vingt-et-un an, soit il y avait deux ans, et il avait pu y venir cette année car il connaissait bien la fille Ginstorm. Oui, il la connaissait bien dans tous les sens du terme. Leur première rencontre datait de sa venue avec le groupe, et elle était assez mémorable. En même temps, le producteur Ginstorm n’avait pas à avoir une fille aussi mignonne et tête de mule qu’Imogen l’était, comme ça, ils n’auraient pas finit dans le même lit. Le blond ne se souvenait même plus pourquoi ils avaient fini tous les deux avec une partie de jambe en l’air, à cause de sa célébrité ? Pendant toutes ces dernières années, trouver une fille sincère qui ne veut pas tout ton fric c’était dur, enfin Miss Ginstorm avait pourtant le fric qu’elle voulait vu son papa. Quoiqu’il en soit, il avait été surpris de la revoir il y a un an grâce à Andrew Winters. Une bonne surprise. Soit, encore maintenant, de temps en temps ils sortaient ensemble en boîte et passaient des soirées tous les deux. Il l’appréciait beaucoup, elle était vive, adorable, belle, et … Voilà. « Andreas, qu’est-ce que tu fais ici si tôt ? » Le jeune homme eut un petit sursaut, il releva la tête pour y trouver Imogen. Tiens quand on parle du loup. Mais d’ailleurs qu’est ce qu’elle faisait là aussi ? Voilà trois semaines qu’il ne l’avait pas vu, elle était censée être en Angleterre. « Imogen .. Qu’est ce que tu fais ici ? T’es pas censée être en Angleterre ? » Il était un peu étonné. Il s’approcha d’elle, pour lui faire la bise et il ajouta : « Néammoins, je suis ravi de te voir. Je me promenais en ville, j’ai voulu passer, et me voilà. » Il lui sourit sincèrement.
Andreas & Imogen - Certain things are unexplainable
« Imogen…qu’est ce que tu fais ici ? T’es pas censée être en Angleterre ? » Sa question me surprit. Cela faisait déjà presqu’une semaine que j’étais rentrée. Je l’avais bien affiché sur facebook, mais bon Andreas n’étais pas vraiment dans le genre à glander sur facebook toute la journée. « Néanmoins, je suis ravi de te voir. Je me promenais en ville, j’ai voulu passer, et me voilà. » Passer ? Il n’y avait presque personne le samedi. Ok sauf moi mais je devais m’avancer le plus possible. Quoique même si j’étais en congé, j’allai travailler. Je me connaissais trop bien pour savoir que je ne pouvais pas rester là à rien faire. J’étais comme ça. Et même si Robbyn ou Enora allait me forcer à me reposer, je n’allai pas les obéir. Je suis adulte et je fais ce que je veux. Têtue ? Oui en effet.
Andreas était ravi de me voir ? Si cela n’était pas une bonne nouvelle qui me fit sourire. Je l’avais rencontré pour la première fois, il y a deux ans avec son groupe de musique. Grâce à papa, j’avais réussi à aller en coulisse et on s’est rencontré comme ça. Faut dire qu’on avait bien accroché et qu’on avait fini par couché ensemble. Je ne sais même plus comment cela était arrivé parce que je ne m’étais pas vraiment sentie attirée envers lui. Et je n’étais pas une des ces filles qui couchaient avec une célébrité pour se vanter par la suite ou pour l’argent. Parce que du fric, j’en avais. Enfin papa Ginstorm en avait énormément. Un an après, je le revis par l’intermédiaire d’Andrew. C’était bizarre au début mais vite j’ai appris à le connaître. C’est un mec drôle, un peu lunatique et vraiment très sympa. De plus, il était assez bien foutu, blond et des yeux bleus magnifiques. Imogen arrête de fantasmer sur ce mec, c’est Enora que t’aimes. Oui oui je me parle à moi—même.
Assise à mon bureau je regardai l’écran de mon ordinateur et lui répond. « Je travaille ça ce voit non. » Voyant que quelque chose clochait dans l’emploi du temps d’un des groupes, je me leva et prit le gros classeur vert qui se trouvait sur le bureau d’en face. Tout en faisant cela, je lui répondis « Non. J’ai du rentrer d’urgence lundi…fin je suis arrivée lundi midi à San Francisco. Sinon toi comment vas… » Dring. Le téléphona sonna. Géniale…je décrochais « Studio Ginstorm bonjour. Que puis-je faire pour vous ? … on a encore de la place le jeudi après-midi. Cela vous va ? …. Super, je vous réserve le studio alors…Oui merci au revoir. » Je déposais le combiné. Vraiment ces gens qui appelaient aussi tôt pour réserver un studio, je ne comprenais pas. Qu’aurait-il fait si personne ne se trouvait au studio à ce moment précis. Laisser un message ? Envoyer un e-mail ? « Désolée…alors je disais…comment vas-tu depuis la dernière fois qu’on s’est vu ? Ça fait tellement longtemps. » [/color]