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 Aaron & Evelyn - Ou comment avoir des pulsions mortelles ?
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Ven 1 Avr - 22:47

I'm a creep!
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A A R O N & E V E L Y N
Aaron & Evelyn - Ou comment avoir des pulsions mortelles ? 52158058


La vie est courte. Très courte et j'en savais quelque chose. Je venais de rentrer chez moi dans mon appartement trop grand et trop vide pour regarder les murs nus. Mes parents étaient passés dans la semaine, quand j'étais encore hospitalisée pour cause de dépression nerveuse. Je n'ai même plus le droit de pleurer parce que mon fiancé était mort. En rentrant, j'avais trouvé les meubles changés, même les rideaux n'étaient plus les mêmes. Autant changer d'appartement, cela serait revenu au même. Désemparée et surtout déphasée. Je repensais à la demande en mariage que je lui avais faite et regardai la bague. Je voulais la garder, je ne voulais pas l'enlever au risque de perdre le souvenir de mon être qui m'avait été cher. Mais comment faire autrement, il était mort. Mort et cramé en plus. Je soupirai avant de sortir une cigarette. Je sais, dans mon état, cela n'était pas conseillé mais qu'est-ce que j'en avais à foutre de toute cette merde ? Le bébé ? De toute façon, elle serait probablement détraquée. Comme sa mère. Puis, la cigarette au bec, je me levai pour aller dans la chambre et ouvrir l'armoire. Mes parents avaient oublié ses vêtements et je tombai à genoux en les voyant. Les larmes me montèrent aux yeux et je fus animée de soubresauts montrant que j'étais en train de pleurer. Pourquoi m'avait-il abandonné de la sorte ? Laisser seule avec deux enfants à charge ? Et les flics qui m'avaient appris que le soit disant assassin n'était pas celui qui avait tué Calvin car la nuit où Calvin était mort, il était en garde à vue. « Et merde! » Bande d'incapables. Je me relevai, séchant mes larmes et choppant un pantalon – spéciale grossesse vu que j'étais énorme – et un tee-shirt pour aller me changer. Ils étaient incapables de mener leur enquête à la con, j'allais la faire moi. Ça n'allait pas se passer comme ça.

Une fois dans la salle de bains, je retirai cette robe immonde qui me faisait passer pour la maman modèle, m'attachai les cheveux dans un grand n'importe quoi, me soulignait les yeux de noir et entrepris de mettre le pantalon et le tee-shirt. Tout de noir, je devais juste essayer de ne pas paraître enceinte. Puis, en sortant je regardai les chiens et l'un d'eux voulut me lécher les pieds mais je lui jetai un regard noir. Je ne voulais pas de contact. Je n'étais pas d'humeur. Puis, je passai ma veste en cuir avant de sortir de l'appartement sans regret. Peut être me ferais-je tuer ce soir mais je m'en fichai ? Plus rien ne comptait. Même plus ma propre vie. Et quel avenir aurait un bébé avec une mère telle que moi ? Je n'apportais rien de bon à personne. La vie était pourrie. Je descendis au garage pour prendre la voiture de Calvin Quoique la mienne serait plus discrète. J'ouvris les portières pour fouiller sous le siège. J'y trouvai mon Browning et souris. J'avais demandé une arme pour me sentir en sécurité. Le gros fake! Je comptais bien retrouver le salaud qui avait tué mon fiancé et lui coller une balle entre les deux yeux. Il n'y avait pas de raison pour que je ne le fasse pas. Inspirant un bon coup, j'enclenchai la première avant de partir sur les chapeaux de roues en direction d'un des quartiers les plus mal famés de Chinatown.

Le trajet m'était familier. Je le faisais souvent quand j'habitais encore là-bas. Une fois arrivée, je garai ma voiture pour en descendre le sac sur l'épaule et le flingue en main. Je le rangeai dans mon sac à mains avant d'entrer dans un bar. Le gérant me connaissait bien et me saluait chaleureusement avant de venir me voir. « J'ai appris pour ton fiancé. J'ai des infos si cela t'intéresse. » Je le suivais sans broncher avant d'aller dans l'arrière magasin et sortir une autre cigarette. « Fumer, c'est mauvais pour le bébé... » Pour toute réponse, un fuck. Il haussa le sourcil avant de prendre place en face de moi. « Y'a un mec l'autre jour qui m'a demandé des infos sur ton mec. Il n'a pas dit son nom mais Scotty lui en a donné en échange d'une bonne liasse de billets. Je pensais que tu t'étais rangée après l'annonce de ta grossesse. Genre avoir un bébé. Tu ne peux plus vraiment faire la fête. » Je me mis à rire avant de choper la bouteille de vodka qui était à côté de moi et de me servir un verre. « Vois-tu, je m'étais rangée. Tout le monde me prend pour miss parfaite. Maman ours si tu préfères. Mais bon, on ne peut pas vraiment dire que mon dark side est réellement ressorti, si ? » Il me fit nom de la tête et je bus une gorgée. « C'est bien ce que je pensais. Merci pour les infos. J'me charge de Scotty. » Je me levai et lui déposai une liasse de billets sur la table. « Qu'est-ce que tu vas lui faire ? » Je sortis le flingue et il me fit les gros yeux. Je ris de plus belle. « Relax! C'est juste pour l'intimider. Les balles sont chargées à blanc. » Ceci n'était pas un mensonge.

Je sortis de la pièce pour me rendre dans la salle où je vis Scotty entrain de parler avec quelqu'un. Je me mis donc à sa hauteur et il me salua chaleureusement. Je lui fis un sourire également avant de lui demander de me suivre. Une fois dans la ruelle, je sortis une nouvelle clope, lui juste sur les talons. « Alors qu'est-ce qui se passe Evelyn ? » Je me retournai brusquement et le plaquai au mur pour lui foutre le flingue sous la mâchoire. « Qu'as-tu dit sur Calvin au mec qui est venu te voir ? Réponds ou j'te fais sauter la cervelle ? » Je ne pensais pas le tuer mais juste lui faire peur... Après tout, j'étais là pour ça non ?
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Anonymous
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Sam 9 Avr - 21:59

C’est derniers temps n’avaient pas été de tout repos pour moi. Apprendre qu’une bonne amie à moi avait la leucémie, ma sœur qui attendait un enfant et ce malade qui avait rodé pendant trop longtemps dans les rues de San Francisco. Ma sœur de cœur en avait eu plein les bras à cause de ce fou et on n’avait pas pu se voir durant cette période car ses amis avaient souffert à cause de lui. C’était le monde à l’envers et je ne comprenais plus rien. Il y a pas longtemps tout allait bien et je menais une vie ordinaire et sans péripéties. Soudainement, je me ramasse que je vais être oncle et qui devait assurer son rôle de grand frère auprès de ma sœur. Elle avait grandement besoin de quelqu’un qui comprenait ce qu’elle vivait et qui serait là pour la soutenir. Elle n’avait pas trouvé ce soutien auprès de nos parents se qui m’avait fait flipper. Je ne comprenais pas c’était quoi la grosse histoire que Dehli soit enceinte. Ca l’arrive de plus en plus que des jeunes femmes tombent enceintes par accident. La décision lui revient à elle seule de décider si elle garde ou non le bébé. Personnellement, je n’étais pas contre l’idée d’être oncle. J’ai toujours aimé les enfants même si je ne parais pas ce genre. Je ne serais surement pas le meilleur exemple pour cet enfant, mais au moins j’étais mieux que les deux mecs qui sont supposément les auteurs du malheur de ma sœur. Elle peut bien dire tout ce qu’elle veut, mais je crois qu’elle aurait pu attendre encore quelques années avant de tomber enceinte. C’était une grosse responsabilité, mais je sais qu’avec la détermination qu’elle à ce ne sera pas un problème pour Dehli. Elle avait certaine personne qui était là pour l’aider aussi et je leur en suis reconnaissant. Mary et Evelyn était tous les deux enceintes et était les mieux placé pour aider ma sœur. Sans elles, je ne sais pas ce que j’aurais fait tout seul à tenter d’aider ma sœur. J’avais de la difficulté à gérer ma propre vie sans devoir aider Dehlila avec sa grossesse. Il y a une limite à ce que tout être humain peut faire.

Aujourd’hui, on m’attendait au Nord de la ville. Je devais rencontrer des dealers et leur faire savoir qu’ils me devaient encore de l’argent pour la marchandise que je leur avais fourni. Je n’ai rien d’un ange et c’est pour ca que je cachais à tout le monde la façon dont je me procurais mes billets. On ne décide pas ce que l’avenir nous réserve et comme je n’étais pas doué à l’école je n’avais pas grand avenir dans le marché du travail quoique je me débrouille assez bien dans les affaires… Je me spécialisais dans la vente de stupéfiants. Je ne crois pas que mes parents seraient fiers d’apprendre que leur fils ainé était un vendeur de drogue. De toute manière, ils me foutaient la paix alors je n’avais pas de raison d’avoir peur qu’ils aillent fouiner dans mes affaires. J’avais tout de même pris une job dans un sex-shop pour que les autorités ne me soupçonnent pas. Je n’avais pas besoin d’avoir des flics au cul. J’embarquai donc dans ma bagnole et me dirigea vers le quartier pauvre de Chinatown. Je me stationnai et débarquai de la voiture pour me diriger à l’intérieur d’un bar miteux et attendre l’arrivé des deux bouffons. Ils ne tardèrent pas à arriver et nous parlâmes d’affaires. Ils ne voulaient toujours pas me filer mon fric et je commençais à m’impatienter. Je les menaçai de les traqué et de les tuer s’ils ne me filaient pas mon pognon à l’instant. Je n’aime pas me souiller les mains alors j’engageais des professionnels pour s’occuper du boulot. J’étais donc certain de ne pas laisser de traces et d’être protéger de toutes poursuites criminelles. Je leur jetai un regard noir et ils comprirent que j’étais sérieux. Tenant à leur vie, ils obéirent comme des gentils toutous et me poussèrent un sac sous la table. Je regardai si la somme correspondait à leurs dettes et leur fit signe de dégager de ma vue. Je me commandai une bière et la sirota à une autre victoire. Ils suffisaient de mettre leur vie en jeu et ils pliaient à toutes les demandes. C’est alors que je vis rentrer une personne qui m’était familière. C’était rare de voir une femme enceinte dans un bar, alors elle ressorti immédiatement du lot. Je pus entendre quelques un des mecs à la table en face de moi siffler la jeune femme. C’est alors que j’aperçus son visage. Evelyn ? Qu’est qu’elle venait faire dans un endroit comme celui-ci. J’avais appris récemment par ma sœur que son mari avait été assassiné. J’aurais bien voulu tuer le mec qui avait fait du mal à une de mes amies, mais malheureusement la police n’avait pas encore trouvé le coupable.

Je baissai ma tête pour ne pas qu’elle me remarque et je la suivi du regard. Elle se dirigea avec un autre mec vers l’arrière du magasin. J’attendis quelques temps à boire ma bière tout en fixant la porte où Eve avait disparue. Finalement, elle réapparu et vint aborder un mec et lui fit signe de la suivre. Je n’avais pas l’intention de m’embarquer dans aucune histoire aujourd’hui, mais quelque chose me poussais à la suivre. Je sortis du bar et vis les silhouettes des deux personnes tourner dans une ruelle. Je mis la capuche de mon coton sur ma tête et me dirigea dans l’allée qu’avait emprunté la rousse. Je n’en croyais pas mes yeux. Evelyn s’était retourné et avait plaqué le mec contre le mur avant de venir pointer un flingue sous la mâchoire de l’homme. « Qu'as-tu dit sur Calvin au mec qui est venu te voir ? Réponds ou j'te fais sauter la cervelle ? » J’observais la scène sur le coin de la rue avec des grands yeux. Ce n’était certainement plus la même Evelyn que j’avais connu. Elle avait sauté un câble à en voir par les moyens dont elle prenait pour obtenir des informations sur le tueur de son mari. Je n’allais certainement pas rester planter là à rien faire. C’était mauvais le stress pour une femme enceinte et si le mec était assez fou pour s’en prendre à elle ca pourrait dégénérer. Je m’engageai dans la ruelle et m’adressa à Eve. « Ce n’est pas très poli de pointer un flingue sur quelqu’un Evelyn. Je ne crois pas que c’est bon de t’agiter ainsi ma belle alors laisse moi m’en charger de cette pourriture. S’il tente quoi que ce soit met lui une balle en pleine tête. » J’agrippai le mec et le regarda en plein dans les yeux avec mon regard de tueur. Je n’étais pas d’humeur à rigoler alors le mec avait d’affaire à parler sinon je me gênerais pas de le faire souffrir. Je n’aimais pas devoir utiliser des menaces et encore moins les mettre à exécution, mais s’il ne me laissait pas d’autre choix je ne me retiendrais pas. « J’ai cru comprendre que mon amie voulait s’avoir des informations, alors tu vas gentiment lui dire ce qu’elle veut savoir et tu pourras repartir et continuer à vivre ta vie. Par exemple, si tu joues les drôles tu peux être certain que je vais prendre plaisir à te torturer ou je demanderai à Eve qu’elle te tire une balle en pleine tête. Alors qu’est tu en dis. Tu es prêt à nous donner ce qu’on veut ou tu préfère mourir ? » Je lui fis un petit sourire diabolique et me rapprocha de lui. « Tu ne me donnes pas ce qu’elle veut entendre et je me donne la parole de te briser une côte et faire en sorte qu’elle transperce ton poumon. Tu vas alors mourir tranquillement de manque d’oxygène. Tu sais ce qu’on dit à propos de mourir asphyxier? Il paraît que c’est la mort la plus affreuse, lui chuchotai-je à son oreille. » Je me reculai en attendant qu’il réponde à Evelyn. Je compatissais pour elle… Ce ne devait pas être facile de perdre un être cher aux mains d’une pourriture et que malgré l’enquête celui-ci rôdait toujours dans les rues.

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Anonymous
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Dim 10 Avr - 21:52

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A A R O N & E V E L Y N
Aaron & Evelyn - Ou comment avoir des pulsions mortelles ? 52158058


Je n'avais plus l'habitude. Menacer les gens, les contraindre à faire des choses comme ça en un claquement de doigt. Je m'étais forgée un autre personnage. Celui d'Evelyn, la fille gentille, la douceur et la beauté. Mais je n'ai jamais été un modèle de douceur, bien au contraire. Changer de ville, changer de pays pour changer de vie mais chassez le naturel, il revient toujours au galop. J'en avais quelque chose malheureusement. Certes, j'aimais toujours faire la fête mais mes compétences en kickboxing ou en chimie ne me servaient plus à rien. Un petit génie. Le petit génie on m'appelait. C'est pour ça que je n'avais pas de copains. J'ai toujours été studieuse mais je ne sais pas pourquoi en arrivant à San Francisco, je n'ai pas jugé bon de reprendre mes études de chimie. Peut-être aurais-je du faire un double cursus de chimie avec la musicologie ? Enfin, j'avais les compétences. Mais j'avais préféré bosser dans une librairie ? Des fois, je ne comprendrais jamais mes choix.

Comme celui de coucher le père de Robbyn alors que je savais pertinemment que je ne valais rien à ses yeux. Ou si peut-être une trainée. Et encore, je suis gentille. Ou trainer dans une ruelle tardivement alors que je suis enceinte d'une petite fille. Menacer un homme qui était supposé être mon ami d'une arme ou encore avoir qu'une envie: se faire sauter le caisson. Je m'approchai de mon ami qui tremblait comme une feuille morte, les mains levé. Je n'avais jamais réellement eu confiance en lui de toute façon. Je n'ai confiance en personne. A quoi bon avoir confiance ? Après on nous poignarde comme Calvin l'a fait pour moi. Je me frottai doucement les tempes avant reprendre mes esprits. J'entendis quelqu'un s'engager dans la ruelle. « J'te jure Evy... Je ne lui ai rien dit... » Un mensonge. Encore un. Je m'approchai doucement lui faisant face de toute ma hauteur avant de lui tirer dans le genou. Le mec poussa un juron avant de porter ses mains à sa jambe. « Mains sur la tête, Scotty, hurlai-je me préparant à tirer une nouvelle fois quand on m'interrompit. » Je me retournai en pointant le flingue sur le nouveau venu avant me rendre compte que je le connaissais. Aaron Wright. Une de mes connaissances ou amis, je ne savais plus trop puisque les conditions dans lesquels je l'ai rencontré sont pour le moins floues et éffacés dans ma mémoire. Je poussai un juron en allemand avant de baisser mon arme et de le dévisager. Qu'est que le frère de Dehli faisait là ? « Ce n’est pas très poli de pointer un flingue sur quelqu’un Evelyn. Je ne crois pas que c’est bon de t’agiter ainsi ma belle alors laisse moi m’en charger de cette pourriture. S’il tente quoi que ce soit met lui une balle en pleine tête. »

J'ouvris la bouche sans réellement comprendre les paroles de mon interlocuteur. Quoi ? Il me conseillait de coller une balle à quelqu'un ? Le faire de mon amie. Un psychopathe ? Oh mon dieu! Je comprenais plus rien là, d'un coup. Puis Aaron se mit à coller le mec au mur. Sexy! Quoi ? Putain d'hormones à la con. Je me sentis mal d'un coup. Je pensais faire ma vendetta en solitaire et ne pas me faire accompagner d'un gamin – plus vieux que moi et visiblement plus méchant – qui lambinerait dans mes pattes et materait mon cul à la première occasion. Je me surestimai après tout. Aucun garçon normalement constitué ne voudrait baiser avec moi ou prendre le risque de m'aimer. Peut-être devrais-je me servir de ce flingue pour me tirer une balle ? Je regardai un moment le canon avant de verser une larme. Puis, je repris connaissance de la scène avant de voir Scotty essayer de dire quelque chose. « Je vous...jure. Je ne sais... rien. » Je spoupirai avant de me gratter la tête avec la crosse du flingue. Peut-être ne savait-il rien ? Ou alors la vie lui importait peu. Je m'approchai pour me mettre juste à côté d'Aaron et de lui coller un coup de crosse dans la gueule. « Mec, t'as intérêt à parler. Je suis enceinte. J'ai faim et j'ai envie de baiser aussi alors si tu continues à me faire chier, j'te bute et je jette ton corps en pâtures aux crocodiles du zoo. Tu aimerais ça hein, que j'te donne à bouffer aux bestioles ? » Je lui collai le canon le long de la joue pendant qu'Aaron le maintenait coller au mur. « Craches-le-morceau. » J'enclenchai l'arme, montrant que j'étais prête à tirer et le regardai droit dans les yeux.

« D'accord, d'accord... C'était un allemand. Il a demandé où tu vivais et m'a donné cinq cents dollars. Je ne connais pas son nom. Juste qu'il est brun. » Hans. Rien que le mot « allemand » m'avait mis la puce à l'oreille. Mon ex petit ami avait tué mon fiancé. J'écarquillai les yeuxd'effroi avant de lui mettre un coup dans les côtés. Il se cambra en deux et je tirai Aaron par le col pour le dégager. « Je vais le finir. » Des paroles froides. Je lui collai un coup de genou dans la figure et une fois qu'il fut au sol, je plaquai mon pied sur son dos pour pointer mon arme près de sa nuque. « Par ta faute, mon fiancé est mort. Certes; c'était une pourriture mais j'aurais préféré le finir moi-même vois-tu. » Je lui tirai dans l'épaule avant de ranger le flingue et de me tourner vers Aaron. « Si tu veux faire en sorte qu'il ne parle pas, je t'attendrai à l'intérieur. Je dois aller voir le gérant pour effacer mon passage ici. » Je lui tournai le dos avant de retourner dans la boite. J'espérai qu'Aaron ne dirait rien à personne. Surtout pas à sa sœur. Déjà que ma relation avec Sonic était mal vu mais alors en plus trainer dans les coins sordides de San Francisco enceinte et avec un flingue, cela serait le paquet.
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Anonymous
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Lun 11 Avr - 5:23

Je ne sais vraiment pas qu’est qui m’avait poussé à m’incruster dans quelque chose qui ne me regardait aucunement. Certes Evelyn était une connaissance et je l’aimais bien, mais je venais vraiment de me foutre dans un sale merdier. Il y avait une raison pourquoi il ne fallait jamais se montrer la face à quelqu’un qu’on interroge… C’est plus simple de garder son identité secrète et pour l’instant Evelyn n’avait pas dit mon nom. Il avait vu mon visage toutefois et si par malheur il lui arrivait d’aller dénoncer mon amie à la police, ils me retraceraient immédiatement et je serais dans la merde. J’avais une grosse somme d’argent sur moi en se moment et je ne voulais aucunement avoir les flics au cul. Faire de la prison pour quelqu’un d’autre ca ne marchait pas dans mon livre à moi. Je n’aurais pas le choix que de le descendre moi-même ce mec. Décidément celui-ci voulait jouer à l’innocent. Je n’aimais pas qu’on se foute de ma gueule. « Je vous...jure. Je ne sais... rien. » Une chose était certain, c’est qui contait un mensonge car s’il aurait été innocent je l’aurais tout de suite vu dans ses agissements. Eve n’était pas d’humeur à rigoler non plus et lui donna un coup de crosse dans la gueule. « Mec, t'as intérêt à parler. Je suis enceinte. J'ai faim et j'ai envie de baiser aussi alors si tu continues à me faire chier, j'te bute et je jette ton corps en pâtures aux crocodiles du zoo. Tu aimerais ça hein, que j'te donne à bouffer aux bestioles ? » Elle colla le canon le long de sa joue pendant que je le maintenais coller au mur. « Craches-le-morceau. » Je ne reconnaissais plus la jeune femme. On a tous un coté obscur qui sommeil à l’intérieur de nous et dans le cas d’Evelyn son démon intérieur avait fait surface en apprenant la mort de son mari. Il ne faut pas être trop gentil, car on fini toujours par être déçu et les gens prennent avantage de notre gentillesse. Je crois bien qu’elle s’est rendu compte par elle-même que la vie n’était qu’un jeu et que nous sommes que des pions qui se faisons manipuler par des gens plus fort que nous. C’est pourquoi qu’il faut chercher à montrer aux autres que nous ne sommes pas faibles et que nous savons nous battre pour ce qui nous tient à cœur. Normalement, on n’a pas de problème lorsque nous savons bien équilibrer la méchanceté et le bien.

Cette pourriture ferait mieux de cracher le morceau avant que je m’impatiente parce que je ne m’empêcherais certainement pas de le faire souffrir un peu. « D'accord, d'accord... C'était un allemand. Il a demandé où tu vivais et m'a donné cinq cents dollars. Je ne connais pas son nom. Juste qu'il est brun. » Elle lui colla un coup dans les côtes avant de venir me tirer vers l’arrière. Eve avait eu ce qu’elle voulait alors celle-ci n’avait plus besoin de moi. « Je vais le finir. » Elle lui envoya un coup de genou dans la figure et une fois qu'il fut au sol, elle plaqua son pied sur son dos pour pointer son arme près de sa nuque. « Par ta faute, mon fiancé est mort. Certes; c'était une pourriture mais j'aurais préféré le finir moi-même vois-tu. » Elle le tira dans l'épaule avant de ranger le flingue et de se tourner vers moi. « Si tu veux faire en sorte qu'il ne parle pas, je t'attendrai à l'intérieur. Je dois aller voir le gérant pour effacer mon passage ici. » Il n’était pas question que je laisse filler. Je sais qu’il ne méritait certainement pas d’y laisser la peau, mais c’est lui ou moi. Je ne voulais pas me ramasser en prison a vint trois ans alors je n’hésitai même pas à faire ce qu’il fallait. Je m’approchai de lui et le regarda avec des yeux qui tuent. « J’aurais bien voulu que ca se termine différemment, mais je ne vois pas d’autre option. Tu n’es qu’un connard et tu ne mérites pas de vivre dans ce monde. Personne ne va pleurer ta mort et tu vas être oublié à tout jamais. Il y a des conséquences à nos actes et la tienne est simple. Tu as aidé en quelque sorte à enlever la vie à quelqu’un alors c’est à mon tour à te faire le même sort… » D’un mouvement sec, je vins lui casser le coup et il ne bougea plus. Maintenant, il fallait que j’efface toutes les preuves. Lorsque j’eus terminé d’effacer tout les preuves de ma présence je cachai son corps et je me dirigeai tranquillement vers l’avant du bar. Je m’assis contre le mur et fuma une cigarette. Je n’avais pas de cœur vraiment pour des pourritures comme lui. Je ne regrettais aucunement de l’avoir tuer. J’avais rendu un service à la société en l’exterminant. Il ne pourrait plus jamais faire de mal à qui que ce soit. Evelyn ne tarda pas à sortir et je la regardai longtemps sans broncher. « Tu m’en veux pas trop de mettre incruster dans une histoire qui ne me regardait aucunement ? J’ai fait ce que mon cœur me dictait de faire, mais à la fin je n’ai pas fait grand-chose. » Je continuai à fumer en appréciant la fraicheur de la nuit. Ce n’était pas très sure pour Evelyn de se promener dans les rues de Chinatown à cet heure. Les gangs de rues et autres merdes qui trainaient dans ces rues ne souhaitaient que le malheur des autres. Je trimbalais avec moi un grosse somme d’argent, mais je ne m’en faisais pas pour moi car je sais me défendre. Je n’aurais pas de chance si un mec se pointait avec un flingue, mais personne ne savait que j’étais un vendeur de stupéfiant. « Je ne veux pas me mêler de se qui ne me regardes pas mais … Est-ce que tu as l’intention de faire la peau à celui qui à tué ton mari? Il pourrait aussi bien s’en prendre à toi aussi. Tu cours vers le danger Eve et je n’aime pas vraiment l’idée de savoir que tu cours après un assassin.» J’étais qui pour lui dire ce qu’elle devait faire et ce qu’elle ne devait pas faire. Evelyn était assez grande pour prendre ces propres décisions et s’engager dans des aventures dangereuses. La vie semble s’acharner sur tout le monde qui est près de moi. Je n’en suis certes pas la cause de leur chagrin, mais la vie était cruelle. Il serait plus simple si on vivait tous dans un compte de fée où il y a toujours une fin heureuse…
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Anonymous
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Mer 13 Avr - 3:31

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Apprendre que son ex a tué son ex fiancé, ça fait un choc. J'étais presque certaine que c'était Hans. Ajoutons ma rupture avec Sonic et j'ai, je crois, une vie de merde. Mais vraiment pourri. Sentimentalement parlant bien entendu. Surtout que le trentenaire avait bien une pancarte clignotante avec marquée « Ne pas s'attacher danger! ». Il m'avait dit qu'il tenait à moi mais je n'aimais pas la façon qu'il tenait à moi. Certes, Robbyn m'avait dit que ce n'était que du sexe. Mais j'aurai pu accepter si cela n'avait pas été avec Imogen. Ma propre soeur quand même. Et en me mettant en couple avec lui, j'avais perdu de vue l'essentiel. Venger Calvin. Même si nous deux, c'était fini, nous étions restés en bons termes car je m'étais rendue compte que je ne l'aimais plus. Certes, il m'avait trompé mais mon amour pour lui était parti depuis longtemps. Et qu'est-ce qu'aimer ? C'est uniquement de l'affection pure et simple. Apprécier quelqu'un à sa juste valeur et ne pas lui demander de changer. Il me l'avait demandé et j'avais fait la même. Nous n'étions plus nous même en tandem. Prouvant ainsi que nous n'étions pas faits l'un pour l'autre. Je l'avais aimé, mais je ne l'aimerai plus. Il restera mon premier et souvent premier, ne signifie pas dernier. Mais je comptais toujours le venger, car il avait été mon ennemi, mon amant, mon petit ami, mon ex, mon meilleur ami, mon fiancé et encore une fois... mon ex.

C'est donc fortement abattue que j'entrais dans le bar pour aller voir le gérant qui était mon ami et lui donner la liasse de billets qui trônait au fond de ma poche. J'ignorai ce qu'Aaron avait prévu de faire à Scotty comme j'ignorai ce que j'allais faire par la suite. Courir après Hans, alors que je portais un enfanten moi n'était pas réellement une bonne idée mais essayer de le repérer et de savoir où ce fils de pute – nan pas pute, j'appréciais Marla – cet enfoiré créchait pour aller lui démonter sa petite face de rat si jamais je survivais à l'accouchement. J'avais trois missions. La première: aller voir Sonic, lui pardonner et voir ce qu'il adviendra, la seconde, mettre Mélodie au monde et survivre, la troisième: trouver Hans et l'obliger à se rendre à la police. Certes, j'avais eu dans l'optique de le tuer pendant un quart de seconde mais je n'étais pas comme ça. Si jamais, je prenais sa vie, je ne serai pas mieux que lui. Il avait une femme, de la famille et ma conscience m'obligeait à ne pas faire souffrir ma cousine.

Je finis par passer au devant de beaucoup d'hommes qui admiraient mes seins – normal, ils ont grossi énormément – et entrai dans la remise. Mon ami était en train de fumer un cigare et je mis un mouchoir sur ma bouche pour ne pas inspirer de fumer et éviter ainsi d'intoxiquer mon enfant. Déjà que Mélodie était mal en point alors si en plus, elle avait un cancer, je m'en voudrais toute ma vie. « Alors, qu'est-ce que Scotty a dit ? » Je m'assis en face de lui et il éteignit son cigare comme par signe de respect. Si Aaron n'était pas arrivé, je pense que je me serai bouffée un coup de poing dans la gueule et aoutch pour mon beau visage. Je tendis la main et il y posa un verre de boisson non alcoolisé; J'en bus une longue rasade avant de reposer le gobelet et de passer une main dans ma chevelure rousse. Qu'est-ce que cela pouvait lui faire ce qu'avait dit Scotty ? «  Il m'a dit ce que je voulais entendre, déclarai-je d'un ton las. » Il se mit à rire et je ne l'accompagnai pas le fusillant du regard. Ensuite, j'ouvris mon sac et sortis la liasse de billets. « Tu ne m'as jamais vu. Je suis tout droit sortie de ton imagination. Et merci pour le verre. » Ensuite, je tournai les talons, rajustant mon haut. Il posa une main sur mon épaule et je me crispai. Réflexe d'auto-défense. Quand on s'approche par derrière de quelqu'un, il se contracte et plaque la personne au mur uniquement par peur de se faire attaquer dans le dos. Nous devions tenir ça des animaux. Je sifflai donc de mépris et me retournai vivement, lui foutant mes cheveux dans la gueule au passage. « C'est entendu. Mais fais attention à toi. T'es la fille la plus gentille que je connaisses et ne vas pas te salir les mains avec le sang de cette vermine. Réfléchis avant d'agir. »

Je claquai la porte et dus affronter une salle pleine à craquer. Le prochain qui mate mes seins, je lui en mets une. Je n'aime pas passer pour de la viande fraiche. Et je ne comprendrais jamais ce que les gens avaient avec les femmes enceintes. Oh vous êtes trop belles, oh vous irradiez de beauté. Non, nous sommes grosses, nos humeurs jouent les dents de scie et en plus, on a tout le temps la dalle ou envie de pisser. D'ailleurs, j'avais envie de glace et je connaissais un établissement à côté qui en faisait des bonnes. Forcément quand on a habité dans ce quartier pourri pendant des mois, on connait jusqu'au petit vendeur ambulant du coin. Je traversai donc le bar quand quelqu'un me mit une main au cul. Et vlan! Une baffe! Le mec me chopa la main et m'en remis une en retour. Je sentis le sang envahir ma bouche et le gérant qui venait de revenir lui mit son poing dans la gueule. La main sur la joue et la tête baissée, je repartis sans demander mon reste pour prendre une bouffée d'air frais. Je me retourne vivement pour voir mon ami blotti contre le mur et je m'avance vers lui, un mouchoir contre le coin de ma bouche pour éponger le sang. J'allais avoir un bleu. Ca serait super pour aller me rabibocher avec mon ex. « Dis donc chérie c'est quoi ce bleu ? » Réponse. « Oh trois fois rien, je suis allée dans un bar mal famé pour traquer un mec et qu'il me dise qui a tué mon ex et au passage, j'me suis prise une mandale dans la tronche de la part d'un ivrogne qui m'avait touchée le cul. » Magnifique! Je pense qu'il voudra bien qu'on se remette ensembles après ça.

Je soupirai et jetai le papier pour regarder deux minutes celui que je surnommai Ronron. Je lui souris péniblement car le mec avait du y mettre toute sa force et il me posa la question à laquelle j'avais trouvé une réponse quelques minutes auparavant. Allais-je poursuivre Hans ? Non. Je ne suis pas stupide. Bien que l'idée m'ait traversé l'esprit en début de soirée mais plus maintenant. Je comptais bien vivre un tant soit peu et foutre un coup de pied au cul à cette putain de maladie. Après tout, déjà quand nous étions ensembles, Hans était un gros psychopathe de merde qui se battait avec quiconque me regardait. C'est bizarre, il me faisait penser à quelqu'un. Hmmm... Sonic peut être ? Mais Sonic n'aurait pas été jusqu'à tuer le mec avec qui je me serai mise après lui. Lui, c'est plus le genre à s'en foutre. « Non, murmurai-je, je ne compte pas le poursuivre. Je suis un peu trop enceinte pour ça. D'ailleurs, j'ai envie d'une glace ? Ça t'intéresse ? »
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Lun 18 Avr - 0:33

Ma vie n’était qu’une grosse erreur. J’étais le premier né d’une famille génial, mais je n’avais jamais su apprécier l’amour de mes parents et je faisais mon désobéissant pour les faire chier. En agissant ainsi, ma sœur Dehli m’avait suivi dans mon comportement et maintenant nous étions deux à leur tenir tête. C’était un moyen de leur montrer que j’étais toujours vivant, car ils ne pouvaient pas être fiers de moi à l’école. Je n’avais jamais été bon et le seul domaine qui m’intéressait s’était les sports. Je n’avais pas non plus l’intelligence de travailler car j’étais paresseux et je ne supportais pas de devoir être obligé de suivre des règles et de faire comme si j’aimais ce que je faisais. Je me suis donc tourné vers la vente de stupéfiants. Au début, il n’y avait rien de gros et je faisais affaire avec des étudiants de mon école qui cherchait à s’en procurer. Après quelques temps, j’ai poussé plus loin en commençant à vendre a des gang de rues pour ensuite terminer pas loin du summum. J’avais du faire ma place parmi plusieurs gros joueurs qui ne supportaient pas de se faire voler leur clientèle et qui à plusieurs reprise ont tenté de m’éliminer sans succès. J’engageais des tueurs à gages pour surveiller ma maison et empêcher quiconque d’entrer par effraction et de descendre les membres de famille. J’en avais jamais parlé a personne dans ma famille et ceux-ci ignorait mon implication dans les meurtres qui passait parfois aux nouvelles. Et voilà, qu’à soir j’avais tué quelqu’un sans arrière pensés.

C’était la première fois que je me servais de mes propres mains pour mettre fin à la vie d’un individu. Peut-être qu’il était la cause du décès du mari a Evelyn, mais rien prouvait qu’il avait commis d’autres crimes. On fait tout une erreur dans notre vie et pourtant j’avais été le descendre… Je ne sais même pas s’il avait une femme ou des enfants. Par ma faute, Scotty avait quitté ce monde pour aller vers un monde meilleur. C’est ce qu’on nous disait, mais je n’y croyais pas vraiment. Lorsqu’on meurt, notre vie ne continue pas dans un autre univers. Je ne voulais rien savoir de continuer à vivre une fois que j’aurai quitté ce monde… Je ne suis pas un dieu alors ce n’était pas à moi de juger cet homme pour les crimes qu’il avait commis. Je n’ai pas de cœur alors ce n’était certainement pas moi qui allait pleurer la vie d’une pourriture. Je protégeais ceux qui me tenaient à cœur et je n’avais aucunement envi que ce con aille dénoncer Evelyn à la police et lui pourrir la vie d’avantage. Elle méritait de vivre une vie remplie de joie comme tous les habitants de notre belle planète. Si je pouvais faire quelque chose pour qu’elle puisse pouvoir vivre ce bonheur alors rien ne pourrait m’empêcher d’agir. Je m’assurai que mon sac avec les billets était toujours sur mon épaule et je repartis vers l’entrée du bar. J’avais besoin d’un clope pour détendre un peu l’atmosphère alors je m’assis par terre et fumai la cigarette tranquillement.

J’avais les yeux fermé lorsque quelqu’un immergea du bar. J’ouvris les yeux à peine pour voir Eve qui se tenait devant moi avec un mouchoir sur la lèvre. Elle le jeta par terre et me souri avec difficulté. Décidemment, elle venait de recevoir un coup à la gueule. Je ne comprenais pourquoi il fallait qu’il y ait autant de violence dans ce monde. La vie serait tellement plus agréable si on vivait paisiblement notre vie sans emmerde et s’il n’y avait pas de guerre. Plusieurs ont essayé d’y mettre un terme sans y parvenir alors ca devait être quelque chose de nécessaire dans la vie des humains. Je n’osais pas lui demander ce qu’il s’était passé alors je fis comme si je n’avais pas remarqué. C’est alors que je lui demandai si elle avait l’intention de poursuivre celui qui avait tué Calvin. J’espérais qu’elle ne fasse pas de connerie. Evelyn était enceinte et ce n’allait pas être facile de traquer quelqu’un alors qu’on porte un enfant. Il fallait laisser le travail à du monde qui était mieux qualifié pour ce genre de travail. Ce n’était pas du tout du genre à Eve d’être violent alors je ne la voyais pas s’en prendre à un tueur. Celui-ci la maitriserait et la ferait souffrir. On ne pouvait pas savoir qu’elle idées ces malades pouvaient avoir en tête. « Non, murmurai-t-elle, je ne compte pas le poursuivre. Je suis un peu trop enceinte pour ça. D'ailleurs, j'ai envie d'une glace ? Ça t'intéresse ? » Je remerciais le ciel car je savais que malgré le fait qu’elle disait ne pas vouloir le poursuivre ce n’était pas l’envi qui manquait. La vengeance est un vilain défaut. On peut commettre des actes que nous n’aurions jamais cru que nous étions capable de. Je n’allais certainement pas trainer un sac rempli de billets alors je regardai ma voiture. « Je dois aller porter quelque chose dans ma voiture tu m’attends deux petite minutes ? Après, on ira prendre cette glace ensemble question de se changer les idées. » Je lui fis un clin d’œil avant de partir à la course vers ma voiture. Je débarrai le coffre et souleva un coin de du tapis pour venir cacher mon sac à l’intérieur de ce trou. Je regardai autour de moi question de vérifier s’il n’y avait pas quelqu’un dans les parages et je remis tout en place. J’étais le seul à savoir cette cachette alors un inconnu ne la trouverait pas à moins de fouiller chaque recoin de ma bagnole. Je verrouillai le coffre avant d’aller rejoindre Evelyn.

Elle me mena jusqu’à un marchand de glace non loin du bar et je regardai avant de faire mon choix. « Je prendrais un sundae au chocolat sil-vous-plait avec des arachides. Serait-il possible d’avoir un sac de glace? » Le marchand me regarda avec étonnement, mais il revient avec tout ce que j’avais demandé. Je partis m’assoir à une table avec Eve. J’avais fait comme si je n’avais pas remarqué son coup sur la gueule, mais comme je pouvais faire quelque chose pour limiter les dégâts il n’était pas question que je laisse passer l’opportunité. « Tiens Eve, mets ca sur ta mâchoire. On va empêcher ta face d’enfler du moins. Ca serait dommage qu’un si beau visage soit gâché par une simple connerie.» Je lui fis un sourire et mangea mon sundae. Ca faisait longtemps que je n’étais pas sorti de chez nous et de passer la soirée en compagnie de Evelyn ne pouvait que me faire du bien.
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Jeu 21 Avr - 22:23

I'm a creep!
I'm a weirdo

A A R O N & E V E L Y N
Aaron & Evelyn - Ou comment avoir des pulsions mortelles ? 52158058


Ma vie tout entière n'était qu'une succession de déception. A croire que Dieu avait quelque chose contre moi. Me prendre le seul être que j'aimais plus que mon chien, puis ensuite ma soeur, décidément j'étais bien gâtée. Et les sentiments que j'avais pour ce connard n'arrangeait rien. Savoir que mon ex était dans cette ville me faisait une peur bleue. J'avais toujours eu le don de m'attirer des ennuis. Heureusement que mon frère m'avait protégé pendant toutes ces années où je vivais dans la honte et dans son ombre parce que j'étais la petite fille fragile. Mais après notre adoption par les Zimmer, je m'étais inscrite à des cours de kickboxing avec tous les enfants du quartier. L'un me portait un intérêt soudain, mais je n'y prêtai pas attention puisque je ne m'intéressais pas à la gente masculine. J'ai du commencer à l'âge de dix huit ans avec Calvin, quand j'ai perdu ma virginité. Puis bon, je me suis dite que cela ne coutait rien d'essayer. Grossière erreur. Il n'était pas du genre sympathique. Même au lit. Une brute épaisse. A côté, Sonic passait pour un agneau. Me rappeler tous ses souvenirs maintenant me donnaient des sueurs froides et j'avais l'impression que j'allais tomber dans les pommes et dire bonjour au goudron.

Aaron avait besoin de déposer quelque chose à sa voiture. Un cadavre peut être ? D'ailleurs, je me demandai ce qu'il avait de Scotty. L'avait-il tué ou relâché ? Question qui méritait réflexion. Je m'adossai au mur pour soupirer un bon coup et sentir un coup de pied de protestation de la part du bébé. Chouette mardi. Je me promenai habillée comme une prostituée dans un des quartiers chauds de San Francisco avec un flingue – dont je sais me servir – et un pseudo truand qui était le frère de Maman Koala. Je n'aurai jamais pensé que cet apollon serait un espèce de truand. A croire que j'attirai les mauvais garçons. Ouais, c'est surement ça. Je sortis une cigarette et l'allumai avant de le mater quand il s'abaissa pour mettre quelque chose dans le coffre de la voiture. Putain! Il a un de ces culs. Si ce mec est pas gay, j'le viole sur place. Enfin, j'essaierai surement. Parce que bon, il n'est que muscles et je suis un peu enceinte. Et mes hormones me jouent des tours. Mais on ne peut pas fantasmer sur quelque chose qu'on a déjà. N'est-ce pas Sonic chéri ? M'imaginer prendre ce tas de muscles dans mes bras et le voir en pleine action... J'ai besoin d'une glace. Et d'une douche froide. Mais surtout d'une glace. Je l'accueillis avec un grand sourire – made colgate blancheur – et sentis le bébé me remettre un nouveau coup de pied. Non, on ne trompera pas ton beau-père t'inquiètes. Tant qu'il ne me fait pas des avances, ça me va. Pis, bon, je suis certaine qu'il préférait les blondes. Putain d'hormones à la con qui me faisaient sentir chaude comme une baraque à frites et vouloir coucher avec tous les mâles canons qui passaient devant moi.

Je remis une de mes mèches derrière l'oreille avant de me mettre en marche pour nous rendre jusqu'au glacier. J'avais trop chaud. Putain de bébé. Je voulais ce putain de sundae aux pépites de chocolat. Voire même une double dose et m'engouffrer tout ça jusqu'à avoir froid et me retrouver congelée. Qui sait peut être... ? Non, Evelyn, stop it! T'es avec Sonic, t'es avec Sonic. Mais dans ma tête, une petite voix me disait que ce mec était un connard et que je ne devais pas m'attarder avec lui. Un combat entre ma conscience et mon cul se fit dans ma tête et je ne sus dire qui gagna. Je poussai la porte après avoir lâchée un soupir et mis la main sur mon ventre avant de me diriger à l'intérieur comme une automate. Je venais presque tous les jours quand j'habitais ici. Et à vrai dire, habiter dans Chinatown me manquait. Tout me manquait dans mon ancienne vie. Mon petit appartement qui tombait en ruines, ma pauvreté et mes amis que j'avais à Hambourg. Nous formions une sacré bande de bras cassés et j'aimais ça. J'avais vraiment le mal de ce putain de pays. « Evelyn, ça fait plaisir de vous revoir. » Je lui adressai le même compliment avant de voir qu'il se souvenait de ma commande. Magnifique. « Oh mais vous êtes enceinte ? Et pour quand est l'heureux événement ? » Merci de me rappeler que je suis grosse et moche. J'adore. Je me mordillai la lèvre inférieure, nerveuse. Déjà que je n'étais pas certaine de mener ma grossesse à terme. Alors me rappeler quand est-ce que je pourrai potentiellement crever n'était pas une bonne idée. « Je serai à terme le 18 mai. » Je tapotai mon ventre avant de prendre ma glace et d'aller m'assoir à la table habituelle pour être rejointe par Aaron.

«  Tiens Eve, mets ca sur ta mâchoire. On va empêcher ta face d’enfler du moins. Ca serait dommage qu’un si beau visage soit gâché par une simple connerie. » Je pris délicatement la pochette en effleurant ses doigts avant de la poser sur ma joue. Ca faisait un mal de chien mais je trouvais quand même le courage de rire à sa remarque. Joli visage. Je n'étais pas si jolie que ça. J'étais banale comme fille. Certes, j'étais rousse mais je ne me considérai pas comme belle. Mary Jude ou encore Mary Faith étaient belles, moi, j'étais... rousse. Je ne fis pas de remarque cependant. La plupart des filles dise qu'elles sont moches pour s'attirer des compliments hors je n'étais pas comme ça. « Merci Aaron. » Je posai mon autre main sur la sienne et plantai mon regard dans le sien. « Pour m'avoir empêché de faire une connerie et pour ça. »Je lui montrai la pochette avant de retirer ma main et de commencer à manger. Peut être que la soirée ne se terminerait pas comme elle avait commencé. Je lui souris et essayai de faire la conversation. A savoir ne pas parler de Dehlila et des autres. « Alors Ronron, la saison de foot est bonne ? »
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