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My own disaster [Viviano] i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Mar 22 Mar - 15:50 | |
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Landon & Viviano my own disaster |
Quoi de plus ennuyant que d’assister à des cours sans importance dans lesquels on excelle déjà pour une raison complètement obscure et inconnue vu notre répugnance pour la matière? Landon était présentement dans un de ces cours totalement et irrévocablement nulle à vous faire dormir debout. L’immense auditorium dans lequel il était assit contenait au moins une centaine d’autre personnes qui, comme lui, imaginait presque des méthodes de suicide efficaces pour ce sortir de se cauchemar interminable. Oh, bien entendu, il devait bien y avoir une dizaine de personnes sur le lot qui écoutaient attentivement et posait même régulièrement des questions au professeur, mais que voulez-vous, il faut des petits intellos dans toutes les classes non?
Lorsqu’enfin le professeur se retourna vers eux, ayant déposé sa craie et qu’il prononça les mots de la fin, tous sortirent à la hâte. Landon, pour sa part, marcha d’un pas lent et posé, une main dans les poches et l’autre qui tenait la bandoulière de son sac sur son épaule. Il fit un signe de tête à l’enseignant avant de sortir –il n’aimait peut-être pas son cours, mais il était quand même toujours poli avec les enseignants-. Déambulant des les corridors, il fit un arrêt à son casier et y fourra quelques bouquins histoire d’alléger son sac avant de partir. Inutile de vous dire que ce cours, en plus d’être long à mort, requérait des livres aussi lourds et imposants qu’une dalle de béton. Léger, il alla se prendre une bouteille d’un jus quelconque dans la distributrice la plus proche et sortit enfin à l’extérieur.
Il marchait toujours de la même façon, une main dans la poche et l’autre qui tenait à la fois la bandoulière de son sac et son jus. Levant la tête au ciel, il remarqua que le soleil brillait sur San Francisco. Il ne faisait pas particulièrement chaud encore à cette époque de l’année, mais relativement assez pour qu’il ne porte qu’une simple veste par-dessus son chandail. Des tas d’étudiants défilaient autour de lui constituant une foule assez importante. Pourtant, même à travers le brouhaha de leurs voix et le martèlement de leurs pas pressés ou non, il réussi à entrevoir son pote, Viviano.
Ces deux là avaient une drôle de relation si on peu la qualifier ainsi. Ils étaient pote, certes, ce qui, dans le cas de Landon, était relativement rare. Seulement, toute personne les écoutant parler ou les regardant agir l’un avec l’autre croirait qu’ils se détestaient. Viviano étant constamment froid et méchant avec Landon et ce dernier ne réagissant pas ou presque pas à ses commentaires en étant tout aussi froid sinon plus. Marchant légèrement plus vite, il rattrapa son ami qui semblait s’en aller après un cours lui aussi.
Landon « Hey, Viviano! »
Pas besoin d’en dire plus, il était déjà sur ses talons, posant la main qu’il avait préalablement mit dans sa poche sur son épaule pour qu’il s’arrête et se retourne. Avec un peu de chance, il n’aurait rien à faire de son après-midi et la passerait avec le jeune homme qui n’avait définitivement rien de mieux à faire. Ce n’était pas particulièrement son genre d’interpeller les gens ainsi, encore moins pour les retenir et qu’ils restent avec lui, mais c’était différent cette fois, Viviano était son ami après tout, n’est-ce pas?
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| | | | Mar 22 Mar - 22:42 | |
| La fête n'était pas mon fort, mais c'était une chose que j'adorais par dessus tout. J'avais passé toute la soirée - et une bonne partie de la nuit - dans une boite branchée de la ville, en compagnie de ma meilleure amie Alessandra. Conséquence de cette soirée ? Une belle fille que j'ai fais grimper au septième ciel - et dont je ne connaissais pas le nom - et l'immense possibilité d'arriver en retard en cours ce matin. J'aurai facilement pu arriver à l'heure pour le premier cours, seulement, prétentieux comme je suis - je l'assume et j'en suis fier - j'ai passé une bonne heure dans la salle de bain à me préparer. Une fois que je me trouvais parfait, je descendais les marches de mon immeuble de façon habituelles, sans me presser, sachant pertinemment que j'étais en retard. Poussant la porte du ledit immeuble, j'observais alors que le soleil tapait sur les pelouses parfaitement bien coupées, qu'il se reflétait sur les vitres des appartements. C'était presque fait pour que j'aille me faire bronzer au milieu des arbres, mais je préférais me rendre à mon université, on allait déjà me passer un savon, je n'en voulais pas forcément un double. Je marchais alors, aisément, sans trop stresser, fumant une clope de temps à autres. Après avoir marché une bonne vingtaine de minutes, j'entrais dans l'établissement et me dirigeais vers la salle de cours. L'amphithéâtre était, comme à son habitude, bondé de monde qui ne demandait qu'à sortir. A ma grande surprise, je ne m'étais pas fait réprimander, pour ainsi dire, l'enseignant n'avait même pas remarqué que je venais d'entrer, une bonne chose. Je m'asseyais donc à la première place qui me vint, attendant que les minutes passent, toutes plus longues les unes que les autres. J'aimais bien l'école, mais quand on arrive en retard, on n'a pas forcément envie de participer à la vie du cours. J'avais toujours eu de bonnes notes, seulement, qui pouvait être fiers de moi ? Mes parents, à travers l'au-delà ? Je n'y crois pas trop. Depuis la mort de mes paternels, je n'ai plus personne à qui me confier - excepté Alessandra, mais elle je la baise plus qu'autre chose. Attendant que la sonnerie n'émette le son que j'appréhendais, je chantonnais la première chanson qui me vint à l'esprit Revolver de Madonna. Le passage My sex is a killer me plaisait le plus, mais je ne saurais dire pourquoi... Quand soudain, le bruit retentissait, laissant la plupart des élèves s'en aller et quitter cette immense pièce, sans se retourner vers le professeur. Je m'éclipsais alors à mon tour, marchant à une allure normale, mais assez vite pour ne pas me faire écraser par des furies. Je partais alors, quand une main se posa sur mon épaule. En tant normal, j'aurai piquer ma crise, on me touche, moi, comme ça, avant de me rendre compte qu'une voix que je connaissais se prononçait derrière moi. Hey, Viviano!Oh, salut Landon, ça va ? Landon. Mon pote Landon m'avait interpellé. Je l'aime bien, ce type. Il est un peu bizarre parfois, car il existerait un frère jumeau. Je m'en fichais royalement, à vrai dire, je comprends que cela puisse parraître bizarre et méchant, mais ce ne sont pas mes affaires.
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| | | | Mar 22 Mar - 23:08 | |
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Landon & Viviano my own disaster |
Landon « Hey, Viviano! »
Viviano « Oh, salut Landon, ça va ? »
Landon « Pas mal, toi? »
Il le regarda un moment, toujours de ce même air froid qu’il servait à tout le monde. Depuis l’intérieur, un léger sourire venait de lui pousser. Seulement, pour les gens qui l’entourait, rien n’était visible ou alors il fallait le connaître vachement bien. Les seuls sourires visible qu’il affichait, était les sourires qu’il devait faire pour les shooting photo. Et puis, heureusement, ses patrons avaient vite compris qu’il avait une bien plus belle gueule lorsqu’il ne souriait pas. Quoi qu’il en soit, il prit sa bouteille de jus et l’ouvrit pour en prendre une grande gorgée.
Landon « Tu allais quelque part? »
Il referma la bouteille et son regard dévia autour d’eux sur les gens qui passaient encore dans tous les sens pour se rendre je-ne-sais-où. Il se perdit dans ses pensées un moment et, comme souvent auparavant, il vit des visages qu’il connaissait sans pour autant les avoir déjà vu de ses propres yeux. Toute cette histoire de jumeaux monozygote était complètement farfelue aux yeux de certain, comme Viviano par exemple, mais lui avait vu ce que ça lui avait fait durant toutes ses années et ne pouvait plus nier quoi que ce soit. Secouant légèrement la tête, il reposa les yeux sur son ami se demandant si ce dernier avait répondu à sa question. Peu importe, ce n’était pas très grave. Se concentrant pour chercher dans sa mémoire auditive, il se repassa les paroles distinctes qu’il avait entendu jusqu’à ce qu’une douleur intense lui prenne à la mâchoire. Il empoigna cette dernière d’une main et fronça les sourcils en fermant les yeux un moment. Lorsqu’il releva la tête vers Viviano, il avait la lèvre fendue et elle saignait relativement abondamment. Il essuya le sang avec le côté de son index et regarda vivement les poings de son ami qui n’avaient pas bouger d’un poil. Putin! Pas encore ?!
Ce genre de phénomène n’arrivait pas tous les jours, heureusement. Par contre, lorsque ça arrivait, c’était vraiment très étrange. Grâce à l’aide du psychologue et de d’autre spécialiste, Landon avait fini par savoir que ces blessures, ces émotions, ces sensations ou ces souvenirs appartenaient tous à son frère jumeau qui était quelque part en ce monde. Leur lien étant si puissant que l’un et l’autre subissait le même sort que son double. Si on en croit ce phénomène, son frère –dont il ne connaissait même pas le nom- venait tout juste d’être frappé en plein sur la gueule et ça avait du faire mal à en croire l’engourdissement et le sang.
Landon « Je… putin! »
Il serra les dents. Viviano ne l’avait jamais cru quant à ces phénomènes. Maintenant qu’il était témoin de l’un d’eux, allait-il être plus indulgent ou alors se foutre encore plus de sa gueule? Quoi qu’il en soit, Landon avait besoin d’un truc pour calmer la douleur et, pour l’heure, il ne trouva rien de mieux que sa bouteille de jus en vitre encore froide. Il l’appuya doucement sur sa mâchoire et léchant le sang qui coulait un peu moins de sa lèvre, ayant commencé à coaguler. Personne autour de lui n’avait vraiment remarqué ce qui venait de se passer, mais Viviano lui avait tout vu.
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| | | | Sam 26 Mar - 2:32 | |
| Pas mal, toi?Je lui adressais alors un sourire qui me vint tout naturellement, et c'était rare. J'étais un vrai connard, et à vrai dire, je l'assumais. Je suis fier de ce que je suis et ce que les gens pensent, je m'en fiche. Je m'aime, c'est le principal ? J'aurai pu être plus sympa avec les gens, mais je n'avais pas envie. Je voulais que les autres deviennent sympathiques avant. Casser les gens étaient pour moi une sorte d'échappatoire. La mort des mes parents m'a rendu plus connard que lorsque je ne l'étais étant enfant. Tout ça pour dire que Landon était chanceux de se voir adresser un sourire de ma part. Tu allais quelque part?J'allais juste partir, et toi ? Peut-être que le jeune homme allait me proposer de sortir, faire quelque chose. Je n'avais rien à faire, à part rejoindre mon appartement, coucher avec Alessandra ou mater l'un de ses nombreux DVD à l'eau de roses. J'étais occupé de lui parler, cependant Landon ne m'écoutait pas. Il semblait perdu dans ses propres pensées, à regarder les gens qui nous entouraient, comme si le temps s'était arrêté autour de nous. Je tournais alors ma tête à mon tour, voir ce qui pouvait bien l'intriguer de la sorte. Rien de bien intéressant, des gens qui n'en valaient pas la peine. Soudain, le jeune homme attrapa sa mâchoire d'une manière assez violente et pour une raison qui m'échappait en tous points. Il saignait, je ne savais pas pourquoi. Des gouttes de sang tombaient au sol alors qu'il tentait de s'essuyer. Je ne pu m'empêcher de lâcher une petite blague. Je… putin!Oh putain, tes dents se battent en duel ou quoi ? Je rigolais tout seul, au milieu de la foule. Landon, lui, ça ne le faisait pas rire. Il saignait de plus en plus forts de secondes en secondes. Je le voyais alors se rafraichir la mâchoire avec sa bouteille de jus, jus dont je ne connaissais pas le goût. Je sortis alors un paquet de mouchoir, pour en attraper un et finalement le donner à mon ami. C'était rare que sois inquiet, mais aujourd'hui, je l'étais.
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| | | | Sam 26 Mar - 3:07 | |
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Landon & Viviano my own disaster |
Landon « Je… putin! »
Viviano « Oh putain, tes dents se battent en duel ou quoi ? »
Landon redressa lentement la tête en le regardant. Un de ses nombreux regards vide d’ailleurs. Il n’avait que dire à cette remarque plus que stupide. Comme s’il avait pu se mordre aussi violemment et en plus se donner lui-même un mal de mâchoire aussi intense. Quoi qu’il en soit, son jus n’était plus très froid et le soulagement que la bouteille lui avait d’abord apporté était maintenant plus inconfortable qu’autre chose. Il la retira de là et s’essuya du nouveau du avec le rebord de son pouce avant d’y examiner le sang, bien présent et bien réel.
Viviano « C'est quoi... ? »
Landon prit d’abord simplement le mouchoir qu’il lui tendait et s’essuya un peu la main avec. Être couvert de sang en public n’avait pas l’habitude de vous faire passer inaperçu et, pour le moment, il n’avait pas envie que qui que ce soit d’autre ne lui pose de question. Une fois le sang à peu près nettoyé de sur sa main, il plaqua le mouchoir sur sa lèvre et le maintint en place un moment.
Landon « Tu sais très bien ce que c’est… »
Il serra de nouveau les dents en regardant furtivement autour d’eux, desserrant bien vite la mâchoire en s’apercevant que c’était douloureux plus qu’autre chose. Il devrait vraiment perdre cette habitude dans les jours à venir. Reportant son regard sur son ami, il lui fit un simple signe de tête pour qu’il marche avec lui plus loin. Il n’avait rien de prévu après tout, n’est-ce pas? Alors c’était le moment tout indiqué pour lui expliquer… Landon en avait-il vraiment envie? Sûrement pas, mais là, il se retrouvait en quelque sorte au pied du mur et s’il ne voulait pas perdre un des rares amis qu’il ait jamais eu, il ferait mieux de lui dire. S’asseyant finalement sur un banc à l’écart des autres et sous un arbre, il posa son sac par terre et prit une gorgée de son jus qu’il recracha à côté de lui. Il n’avait que ce goût de fer dans la bouche, c’était écœurant.
Landon « Assit-toi, reste pas planté là ! »
Viviano était toujours debout, le regardant sans rien faire. À moins qu’il n’ait envie de passé l’après-midi à expérimenter la vie des arbres qui les entouraient, il ferait mieux de prendre place. Une fois bien gargarisé, Landon se pencha un peu vers l’avant, écartant les jambes et appuyant les coudes dessus en regardant le sol. Il ne savait pas du tout par où commencer et sentait que ce ne serait pas facile à expliquer donc encore moins à faire comprendre, qui plus est, à quelqu’un qui se moquait bien de vos histoires de famille.
Landon « Tu t’souviens quand je t’ais parlé de mon frère jumeau… ? »
Il s’arrêta là pour commencer. Même si tout était bien loin de son frère en ce moment –ou pas si loin finalement-, il devait remonter à la source pour que Viviano ne le regarde pas comme une chose venant d’une autre planète après leur discussion. Putin! Landon se sentait comme dans un épisode de The Gates lorsque la femme du chef Monohan apprenait que ses amies étaient un vampire et un loup garou. Seulement là, c’était lui qui prenait la place du chef, Viviano celle de Sarah et tout ça n’avait –heureusement- rien à voir avec des vampires ou des loups garou ni quoi que ce soit d’autre d’aussi paranormal.
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