HISTOIRE !
« Pardonnez-moi mon père parce que j'ai pêché ! » Commença la jeune blonde, assise dans un confessionnal. Cette situation était quelque peu gênante, d'ailleurs, elle ne savait pas vraiment pourquoi elle était venue dans cette église puisqu'elle se considérait comme sans religion, mais elle était bien là. Assise dans sa sublime robe bustier Carven. « Dites-moi tout, ma fille. » Lui répondit le prête de l'autre côté de la vitre. Andrea baissa la tête. En réalité, elle s'était rendue dans cette édifice religieux après avoir flanché aujourd'hui. Elle avait fait la promesse que ce mis-ci, elle ne craquerait pas, mais ce matin, en passant devant cette magnifique petit boutique, elle avait remarqué ses magnifiques Manolo Blahnik. Durant 5 longues minutes, elle resta devant, devant la vitre, bavant presque devant ses chaussures qu'elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer à ses pieds. Elle venait tout juste d'avoir l'entrée d'argent menstruelle de son salaire, elle avait tout à fait le droit de se permettre cette petite folie. Elle se retint une seconde; les chaussures l’appelaient. Si, si ! Elle succomba à la tentation et pénétra dans le magasin, bien qu'elle était entièrement consciente qu'elle devrait, pendant un mois, faire abstraction, des pots d'Häggen Dazs et du traiteur chez qui elle achetait ses repas. « J'ai brisé ma promesse. » Elle baissa la tête et observa ses Manolo Blahnik. Elle leur sourit, puis releva la tête et continua : « Je m'étais promise, encore une fois, de ne pas flancher. Et aujourd'hui, quand j'ai vu ses ravissantes chaussures, je n'ai pas pu m’empêcher et je les ai acheté avec l'argent de mon salaire que je venais tout juste de recevoir ! » ; « Dites-moi, mademoiselle, pourquoi êtes-vous venue expier vos pêchers ? » Andrea mit un moment avant de répondre, car elle-même ne connaissait pas la raison de sa venue ici. Peut-être était-ce juste parce qu'elle ressentait l'énorme besoin de parler à quelqu'un, lui dire qu'en fait elle n'allait vraiment pas bien, que sa famille et son ex petit ami, lui manquaient et qu'elle souffrait énormément et qu'elle comblait sa solitude et cette souffrance en achetant des fringues hors de prix. « C'est compliqué. J'ai tout ce dont j'ai toujours rêvé. J'ai vécu une tendre et adorable enfance, bordé d'amour et de bonheur. Mon adolescence s'est passé pareille, malgré les crises et les petits caprices d'une fille de 14 ans. Ensuite, je ne suis pas aller à l'université pour la simple et bonne raison que je savais que je ne ferais pas de longues études. » ; « Y'a-t-il une période de votre vie dont vous êtes la plus fière ? Et une, au contraire, où vous êtes la moins fière ? » La période dont Andrea Connor était la plus fière, était l'époque où elle avait compris qu'elle serait styliste. Son plus grand rêve était de travailler pour Vogue. Mais pour l'instant, elle se contentait de mettre en ligne les vêtements qu'elle créait sur son propre site internet. Et la période dont elle était la moins fière... La jolie blonde sentit sa gorge se serrait. Elle ne voulait en aucun cas se souvenir de cela. « Il n'y a aucune période de ma vie dont j'ai honte ! » Mentit-elle. « Vous en êtes sûre ? » Andrea roula des yeux. D'où est-ce qu'il venait de prête de mes deux, au juste ?!! Se demanda la jolie blonde. Andrea détestait qu'on la contredise. S'il n'y avait pas cette vitre flouté qui la séparait de ce connard de prête, Andrea lui aurait gracieusement offert un doigt et serait partie. Mais elle ne le fit pas et finit par se confesser, enfin : « J'ai été mannequin à la fin du lycée. Le jour de la remise des diplôme, deux de mes amis et moi, sommes allés à Los Angeles, là où nous croyons que tout était possible. Oui, tout est possible à L.A, mais seulement si on fait certaines choses... » Se remémorait son passé fit monter en elle un flot de larmes qu'elle ne su contrôler. Les larmes dévalèrent ses joues roses. Voilà un bon bout de temps qu'elle n'avait pas pleuré. « J'ai revendu de la drogue. Au début, je n'en consommais pas, mais avec tout le stress que l'on connaît lorsqu'on est mannequin, j'ai commençais à en prendre. J'étais une droguée, je faisais n'importe quoi. J'ai même fais une overdose. Mais ce n'est pas ça le pire. Juste cinq mois après mon arrivée à L.A, je suis tombée enceinte mais j'ai avorté » Le prête se sentit tellement mal pour la jeune femme qu'il retira la vitre qui les séparaient pour réconforter la blonde. Celle-ci pleurait à chaude larmes. Son mascara avait coulé et elle devait sûrement ressembler à l'un de mort vivants du célèbre clip de Micheal Jackson; Thriller. Le prête attrapa sa main et la caressa afin de rassurer Andrea. « Je vous inquiétez pas, vous êtes pardonné. » En sortant de l'église, ce fut comme si un poids dans son âme avait disparu car elle se sentait si légère et tellement bien... En fait, tout ce dont elle avait besoin, c'était de discuter.