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On repart jamais à zéro quand les temps sont trop durs |MAC i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Lun 14 Fév - 22:56 | |
| La vie a plus d'un tour Pour remettre sur table Les conneries qu'on refait toujours -Okoumé, Sans pardon L’agent O’Connors se sentait particulièrement pathétique ce soir. Il avait l’impression d’être dans un ce ces films Hollywoodiens envahis de clichés où l’homme, en grand désespoir après avoir perdu la femme qu’il aimait, se réfugie dans un bar miteux pour trouver un brin de réconfort dans l’alcool. En fait, Alexys avait bel et bien une femme, avec qui il sortait depuis environ six mois. De là à dire que c’était la femme de sa vie….probablement pas. Mais il l’avait aimé. Il l’aimait. Et toutes les révélations qu’il avait eut sur son sujet continuaient de l’assommer avec encore plus d’efficacité que le verre d’alcool qu’il portait à la main. Sa tête lui faisait mal tellement il avait réfléchit depuis ces derniers temps. Elle était si pesante présentement qu’il arrivait à peine à la tenir haute, comme si le poids des questions qu’il s’était posées des dizaines de fois et des révélations qu’il avait tourné et retourné presque autant de fois devenait trop lourd pour lui. Ses pensées dérivaient comme un bateau en peine en plein océan, incontrôlables. Il pensait à Jordan, qui était à un endroit qui lui était inconnu. Il se rappelait le dernier regard qu’elle lui avait jeté, celui que l’on réserve à une personne qui nous a trahit profondément. Il n’avait eu qu’à poser ses yeux dans les siens pour lire dans son regard qu’elle ne lui accorderait plus jamais sa confiance. Plus jamais il ne la verrait. C’était terminé, le rêve qu’avait été les six derniers mois venait brusquement de se terminer. Il venait de se réveiller en sursaut et le résultat avait été sa présence régulière dans les bars de la région, boisson à la main. Ses yeux scrutaient la salle comme s’il cherchait quelqu’un, comme s’il cherchait une autre femme qui pourrait, pour plusieurs mois ou même une nuit, lui faire oublier Jordan. Mais….pourrait-il véritablement l’oublier? Il y avait plusieurs semaines maintenant qu’elle était partie. Il était policier; donc oublier une criminelle qu’il avait aimé n’était pas supposé être un problème. Mais pourtant…Creuser son histoire pour essayer de mieux comprendre n’était peut-être pas une si bonne idée finalement. Oh, bien sûre, il avait très bien compris ce qui s’était passé maintenant et en était venu à penser que la belle Jordan avait été totalement victime d’un coup monté….mais il lui était impossible de le prouver concrètement. Bref, il se trouvait en plein impasse. Alexys était allé parler à cet homme, l’ex de Jordan qui n’avait à peine voulu lui parler. Que devait-il faire à présente? Tenter de la retrouver? Cela serait complètement stupide, puisqu’elle pourrait être n’importe où en ville et même ailleurs du pays. Et qui lui disait qu’elle voudrait lui parler de nouveau? Non, rien du tout. Cela n’allait pas arriver, pas avec le regard qu’elle lui avait jeté juste avant que ses camarades me l’embarquent. Il l’avait trahit, il avait brisé toute la confiance qu’ils avaient mis des mois à construire. Alexys l’avait perdue, point final. Pourrait-il continuer à enquêter et ainsi prouver qu’elle était innocente? Peut-être ainsi voudrait-elle le revoir de nouveau? Mais il en doutait fortement. Trop fortement même. Peut-être la meilleure chose à faire serait de l’oublier, de la laisser prendre la fuite en laissant quelques indices pendant leur enquête pour ne pas qu’ils l’attrape.
Alexys prit une gorgée du liquide ambré et grimaça; il n’aurait peut-être pas du prendre de l’alcool aussi fort. Comme si le haut pourcentage d’alcool dans son sang pourrait engourdir les pensées qui l’étourdissaient. Encore une fois, cela ne marchait qu’à moitié. S’apercevant que son verre était vide, Alexys fit un signe au barman pour lui faire comprendre qu’il devait le remplir de nouveau. Celui-ci remit du liquide ambré dans son vide pour….il avait perdu le compte de combien de fois il avait demandé un remplissage, à vrai dire. Il haussa les épaules et s’accorda, pour peut-être une millième fois, un regard aux alentours du bar. Une faible musique parvenait à ses oreilles, mais le brun était incapable d’identifier le groupe qui jouait ce soir. Ses yeux s’attardaient sur les femmes seules qui étaient assises un peu partout dans la place. Elles étaient toutes jolies, blondes, bien habillées et, pour plusieurs, probablement riche. Cependant, quelque chose le bloquait toujours au moment même que la pensée qu’il devrait aller lui parler revenait à son esprit, comme si quelque chose (ou quelqu’un) essayait de l’en empêcher. Il était sur le point de retourner sa tête vers le comptoir, venant d’entendre le bruit sec familier d’un verre que l’on dépose, quand quelque chose accrocha son regard. Alexys haussa les sourcils et se détourna de nouveau, cherchant ce qui l’avait accroché et troublé à ce point. C’est alors qu’une silhouette familière fit faire à son cœur un bond dans sa poitrine. Bon sang de merde, était-il possible que…? Son sang ne fit qu’un tour dans ses veines lorsque cette même jeune femme se retourna à demi. C’était elle. C’était Jordan qui était là, semblant flotter à travers la foule du bar. Ou était-ce le très haut taux d’alcool qu’il avait dans le sang qui lui provoquait des hallucinations? Vu la tonne de verres qu’il avait prit, personne ne s’en étonnerait. Le cœur battant à tout allure, Alexys s’était remis debout en un clin d’œil, chancelant à demi à cause du poids de l’alcool sur son corps. Avec peine et se demandant s’il n’avait pas halluciné, il marcha en titubant vers la silhouette de femme qu’il avait vue un peu plus tôt. L’excitation montait en lui à chaque pas qu’il faisait; il n’essayait même plus de se le cacher maintenant. C’était très probablement une très mauvaise idée de la revoir maintenant, mais il s’en foutait, tout simplement et profondément. Elle n’était plus qu’à quelques mètres de lui; il pouvait presque la toucher en tendant le bras. Et si ce n’était pas elle, mais une femme qu’il avait cru être elle? Il allongea le bras pour lui toucher les épaules, au même moment qu’un mot s’échappa de ses lèvres engourdies.
« Jordan….? » dit-il d’une voix très peu convaincante. « C'est toi? Qu'est-ce que tu fais ici? »La femme s’était figée, ne venant que confirmation davantage la vérité qui s’imposait à lui. L’esprit embrouillé, Alexys ne saisit pas tout de suite ce qu’elle lui répondait, mais ça ne devait pas être très chaleureux, puisqu’elle se remit presque immédiatement à marcher vers la sortie. Son pas était décidé, presque apeuré. Il ne faisait aucun doute qu’elle voulait sortir d’ici le plus rapidement possible. Soudain, il lui semblait impossible de la laisser aller sans tenter de lui reparler, comme si c’était une urgence totale. Il devait la revoir, entendre sa voix de nouveau, savoir si elle allait bien, si elle lui pardonnait aussi….Elle allait dehors; il la suivit. Ce ne fut que lorsqu’il atteignit l’extérieur du bar que les brumes de l’intérieur se dissolues un brin. L’air frais lui fouettait le visage, lui faisait le plus grand bien du monde et finissant d’écarter la brume. La nuit était toutefois belle. Les étoiles étincelaient dans le ciel, ces milliers d’astres qui ne firent rien pour éteindre la peur qui étreignait son cœur. Avait-il bien fait de la suivre? Allait-elle le laisser là, l’abandonner et repartir de nouveau dans sa fuite éternelle? Il la cherchait de ses grands yeux avides, excité mais aussi apeuré de la revoir après tout ce qui venait de se passer. Où était-elle? Il avait peine à voir dans la rue sombre, à peine éclairée. C’est alors qu’une ombre surgit devant ses yeux. Il n’avait même pas à vérifier pour savoir que c’était elle. Il pouvait le savoir avec exactitude juste de la façon qu’elle avait de te tenir là, devant lui, comme si elle l’attendait. Ou peut-être avait-elle deviné qu’il allait finir par la rattraper de toute façon? Comme par peur que ce n’était qu’un mirage, Alexys tendit une main pour la poser sur son épaule. Elle était réelle, bien réelle. Et elle se tenait juste devant lui. À quelques mètres seulement. Comment allait-elle réagir?
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| | | | Dim 13 Mar - 7:55 | |
| Jordan avait eu une drôle de semaine. En sortant un soir, elle avait cherché à un fuir un flic et elle était tombée sur un type qu’elle avait connu à New York. Elle l’avait toujours bien aimé, aussi ne s’inquiétait-elle pas du fait qu’il l’aie vue. Par-contre, elle n’avait pas trop aimé qu’il lui apprenne que son ex était dans à San Francisco. Ça, ce n’était vraiment pas bon pour elle. S’il était en ville, c’était parce qu’il avait entendu dire qu’elle était là. C’était donc qu’il était à sa recherche. Il aurait été bien plus malin de partir le soir où elle l’avait su, mais… Jordan était comme ça. Elle ne voulait pas partir sans avoir un plan bien établit en tête. Son itinéraire était prêt, elle partirait le lendemain soir en direction de Dallas. En prenant les petites routes moins fréquentées et en s’arrêtant dans un motel avant le lever du soleil, elle pouvait espérer faire le trajet en trois jours. Quatre si vraiment elle voulait prendre tout son temps et éviter de se faire coller par les flics. Heureusement, elle venait de s’acheter une voiture, parce que sinon, ses projets auraient été légèrement plus compliqués. Le garagiste lui avait vendu une voiture ni trop vieille pour risquer de se faire coller par les flics, mais ni trop récente pour ne pas se faire remarquer. Ça serait le bouquet s’il fallait qu’elle se fasse attraper au volant d’une voiture qui n’était pas tout à fait en règle selon la loi… Bref, son plan était parfait. Elle avait bien pensé à son projet, son trajet… Et heureusement, elle s’était dégotée un garagiste pas trop à cheval sur la loi et qui avait une dent contre la police. Voilà qui arrangeait bien la jeune femme.
Enfin! Si Jordan était sortie dans un bar ce soir-là, c’était par besoin de changer d’air… et aussi d’arrêter de regarder son itinéraire et essayer de trouver les failles dans son plan. Il fallait vraiment qu’elle se change les idées parce qu’elle allait devenir dingue. C’était donc pour ces raisons-là que Jordan s’était préparée pour sortir, en oubliant évidemment pas sa jolie perruque blonde. Elle avait longuement hésité avant d’aller passer la soirée dans un bar, mais finalement, elle avait bien droit à une petite distraction. Et si elle se contentait d’un petit bar pas trop bondé, ça serait parfait. Pourquoi avait-elle longtemps hésité? Tout simplement parce que depuis qu’elle fuyait la police, elle fuyait également ce genre d’endroit bondé de gens qui pourraient aisément la reconnaitre à tout moment. D’un autre côté, il serait peut-être plus malin de sa part de quitter définitivement San Francisco, et tout de suite. Plus elle mettrait de kilomètres entre elle et cette ville, mieux ça serait. Par-contre, pour être franche, Jordan ne pouvait pas encore s’y résoudre. Oui, elle était maso, oui elle jouait avec le feu, mais c’était comme ça. Elle voulait avoir une explication avec Alexys, mais elle savait qu’elle ne l’aurait jamais sans devoir se faire mettre en cage, chose dont elle ne voulait absolument rien savoir. Bref, elle perdait son temps et ferait mieux de songer à ficher le camp tout de suite. Le revoir ne lui apporterait rien de bon. Partir et tenter d’oublier Al, c’était ce qu’il y avait probablement de mieux à faire pour elle. Si ça pouvait faire en sorte qu’elle souffre moins, ça ne serait pas peine perdue. Non? N’empêche, chaque fois qu’elle se disait qu’elle allait partir, qu’elle était prête à quitter son motel minable pour prendre la route dans sa bagnole, elle avait reculé en se disant qu’elle pouvait tout aussi bien partir le lendemain. Et dans moins de 24 heures, elle serait enfin sur la route et dirait aurevoir à cette ville et à cet homme qu’elle aimait… Ah et puis merde! Il fallait l’oublier lui, bon sang! Il ne s’était pas mis à sa recherche ou n’avait pas essayé de savoir ce qui s’était passé! Il s’était contenté de lui tendre un piège et d’ensuite lui passer des menottes! Il ne valait pas mieux que Matthew tout compte fait! En voilà un autre qui s’était moqué d’elle.
Bref, ce soir-là, elle était dans un bar miteux et n’avait pas l’intention d’y rester très longtemps. Boire un verre ou deux, discuter, jouer au billard si c’était chose possible et après, bah… elle rentrerait sagement au motel et revérifierait pour la millième fois au moins, son parcours et si elle avait tout ce qui lui serait nécessaire afin de faire son voyage… et elle prendrait soin de nettoyer sa chambre de fond en comble avant de partir. Il fallait qu’elle s’assure de ne laisser aucune empreinte derrière elle. C’était ça le plus compliqué. Parce que même si elle frottait tout comme il faut, il était fort possible qu’elle oublie un coin… Quoique… c’était un motel miteux et qu’il n’était pas super bien entretenu. Et même si ça ne faisait que quelques jours qu’elle occupait cette chambre, elle pouvait déjà dire que l’endroit était le lieu de prédilection pour les travailleuses du sexe. Les murs étaient minces et on entendait tout. Autant dire que Jordan avait plus que hâte de partir de là.
Elle avait accepté de jouer une partie de billard avec un type qui le lui avait proposé. C’était ça ou accepter le verre qu’il voulait lui payer… et pour Jordan, le choix avait été facile. Elle n’avait jamais particulièrement aimé l’alcool et puis elle voulait garder les idées claires. Le jeu de l’homme était clair, il voulait la draguer. N’eut été d’Alexys et de sa traitrise et du fait qu’elle n’arrivait pas à se le sortir de la tête, elle l’aurait probablement laissé faire. Il était son genre d’homme pour tout dire. Beau, grand, brun, bon sens de l’humour et il avait oublié d’être bête. Bref, tout ce qui avait toujours attirée la jeune femme. Le problème, c’est qu’elle tombait invariablement sous le charme des hommes qui la mettraient par la suite dans le pétrin. C’était pourquoi elle avait décidé de rester seule après Al. Non, il lui avait fait trop mal en voulant la jeter comme ça dans un cachot tout moisit. C’était fini les hommes, plus jamais elle n’accorderait sa confiance à un homme. Jamais plus on ne l’y reprendrait à tomber amoureuse pour finir par se faire trahir de la pire des façons. Finalement, ils se valaient bien O’Connors et Lancaster! Ce n’était pas parce qu’un était flic et que l’autre était de l’autre côté de la loi qu’ils ne se valaient pas l’un l’autre!
C’était au tour du type de jouer, il s’appelait James, et Jordan s’était écartée pour lui laisser de l’espace. C’était pourquoi elle s’était retournée et avait vu le barman s’éloigner du comptoir, lui laissant ainsi le champ libre pour voir le client. Le sang de Jordan se mis à bouillir aussitôt, l’adrénaline afflua. Alexys. Il était visiblement bien éméché. Ça faisait longtemps qu’elle voulait le voir, avoir une discussion avec lui… mais maintenant qu’elle en avait l’opportunité, Jordan réalisait à quel point ça serait bête. Il fallait qu’elle foutte le camp et vite. Il ne fallait surtout pas qu’il la remarque! Elle allait se retourner pour dire à James qu’elle devait partir et s’en aller avant qu’Al ne la voit, mais… elle ne fut pas assez rapide. Alexys posa les yeux sur elle et il la reconnut aussitôt. Il n’était pas assez imbibé pour croire que ses yeux lui jouaient des tours. Merde! Il fallait donc qu’elle parte et plante son nouvel ami là. Elle attrapa son sac, fouilla dedans, sortit un billet de vingt dollars qu’elle posa brusquement sur le comptoir avant de prendre les jambes à son cou, sans se préoccuper des gens qu’elle pouvait bousculer. Non, il fallait qu’elle sorte de là et qu’elle disparaisse dans la nuit avant qu’Alexys ne puisse atteindre la porte. Il ne devait pas voir dans quelle direction elle partirait. Il ne fallait pas qu’il puisse alerter ses petits copains les poulets, il ne fallait pas qu’il mette la main sur elle!
Malheureusement, c’est connu, c’est quand il ne faut pas que quelqu’un soit sur le chemin qu’ils le sont. James ne voulait pas la laisser partir comme ça et elle dû lui répondre plutôt sèchement qu’elle n’avait pas le choix. Elle avait presque atteint la porte quand un homme complètement bourré lui barra le passage. Jordan réussit à s’en débarrasser, mais pas suffisamment vite… car la première chose qu’elle sut, c’était qu’Alexys était entrain de tapoter son épaule. Elle se retourna brusquement et le fixa droit dans les yeux, les dents serrées, quand il lui demanda si c’était bien elle et qu’est-ce qu’elle faisait là. Décidément, elle l’avait connu plus vif que ça!
- Ouais, moi non plus, ça ne m’enchante pas! répondit-elle hargneuse avant de s’écarter rapidement et de poursuivre son chemin jusqu’à la porte. Il ne fallait surtout pas qu’elle s’arrête!
La fraicheur de la nuit la surprit lorsqu’elle poussa la porte du bar enfumé, mais elle n’avait pas de temps à perdre, elle devait partir et vite. C’était ça ou risquer de se faire attraper. Il l’avait eue une fois, il ne l’aurait pas deux fois. Et elle se mit à courir en direction d’une petite ruelle sombre où elle pourrait se cacher et guetter son départ. Enfin, s’il se décidait à partir. Elle l’entendit sortir plus qu’elle ne le vit, car la rue était sombre, mais elle n’entendit pas ses pas sur le sol. Où était-il? Qu’était-il entrain de faire? La cherchait-il ou bien déciderait-il de retourner s’asseoir au bar et descendre un autre verre? Ce n’est qu’à ce moment-là que Jordan réalisa que son cœur battait la chamade et à quel point elle était fatiguée. Fatiguée de passer son temps à fuir, fatiguée de toujours se méfier. Fatiguée d’essayer de ramasser des preuves pour démontrer qu’elle était innocente. En vain. Ça faisait quatre ans qu’elle courait comme ça d’un bout à l’autre du pays, elle en avait marre. Elle n’était plus capable de se réveiller dans un motel miteux et de se demander durant un bref instant dans quelle ville elle était. Finalement, elle se rendit compte que sa décision était prise depuis longtemps. En soupirant, elle se redressa, ferma les yeux et souffla un bon coup avant de sortir de sa cachette et d’aller se planter devant Al, les mains tendues devant elle.
- Aller, vas-y. Fais ton boulot. J’en peux plus de courir comme ça de ville en ville. Fais-moi enfermer. murmura-t-elle en baissant les yeux sur le sol avant de soupirer. La… la seule chose que je te demande, c’est que tu fasses ce que tu peux pour que je puisse être jugée en Californie et non à New York. ajouta-t-elle en relevant la tête pour le regarder en face.
Sur ce point, elle se battrait jusqu’au bout. En Californie, la peine de mort s’appliquait si un flic était tué. Pas à New York. Jordan ne voulait pas mourir, mais elle ne voulait pas finir sa vie en prison pour un crime qu’elle n’avait pas commis. Elle n’avait tout simplement pas de vie et plus aucune famille… sinon son père, mais ça, Jordan s’en fichait bien. Autant dire que sa vie n’en était plus une et continuer comme ça, elle n’en avait tout simplement plus la force. Marre de courir, marre de devoir essayer de trouver comment prouver son innocence… Elle savait comment ça se terminerait pour elle. Non, c’était fini. Elle n’allait plus courir. Elle n’allait même pas tenter de prouver qu’elle était innocente du meurtre qu’on l’accusait d’avoir commis. Elle n’avait tout simplement plus la force de se battre. Et plus l’envie.
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