Lundi soir, BJ travaillait normalement de 15h à 17h aujourd'hui à WalMart, lui laissant ainsi largement le temps de rentrer chez elle avant la tombée de la nuit, mais voilà, il avait fallut qu'une des caissières soit malade et elle devait faire des heures supplémentaires et se tarter en plus la fermeture de l'hypermarché. Bon, elle était tout de même contente dans un sens, ça lui ferait de l'argent mais tout de même ça la faisait rentrer tard et rater le début de soirée.

Il devait être aux alentours de 22h15 lorsqu'enfin elle sortie de l'hypermarché, enclenchant l'alarme. Depuis quelques jours, les rues n'étaient plus sure à San Francisco, la jeune femme décida alors pour rentrer d'emprunter les grands axes se sentant un peu plus en sécurité. Certes elle aurait pu appeler un de ses frères, ou bien Will, ou encore Eliàs ou sa grand mère ou même Joyce ou une des Mary pour passer la récupérer, mais elle se disait qu'elle ne craignait rien. Elle ferait attention, ne prendrait pas des ruelles étroites et pas éclairées et une fois dans le bus, tout irait mieux elle serait en sécurité. Oui mais, pour ça, faudrait pouvoir atteindre l'arrêt du bus ...

Les choses commençaient à redevenir calmes dans la ville et j'avais l'impression que les gens parlaient plus de cet accident d'avion de merde que de mes exploits. Il me fallait une nouvelle victime. Un enlèvement ou juste me faire un peu plaisir ? Je ne connaissais pas la réponse à ma question en sortant de ma planque. J'avais bien pris le soin de recouvrir ma tête sous une capuche bien trop large ce qui cachait une bonne partie de mon visage. Il était tard, et je savais que je ne ferais rien sous la lumière du jour ou sous la lumière d'un lampadaire.

Assis sur le capot de ma voiture, je cherchais du regard des victimes potentielles. Je les choisissaient à peu près au hasard. Soit parce qu'elles m'excitaient, ou parce qu'elles me donnaient tout simplement envie de les entendre me supplier d'achever leurs souffrances. Je l’aperçus tout de suite, la belle métisse bien foutue qui sortait de l'hypermarché. Et bingo...elle était seule. Je ne savais pas vraiment ce que j'allais faire d'elle, mais je me levais pour la suivre discrètement. Et plus je la regardais, plus je commençais à avoir une idée précise de ce que je voulais d'elle.

Je continuais à marcher quelques minutes loin d'elle puis, je m'avançais rapidement pour lui tapoter l'épaule. Ce n'était pas une petite ruelle morte et sombre, mais pour l'instant la circulation était presque inexistante et certains lampadaires étaient grillés. Je n'attendais pas qu'elle se retourne pour prendre un ton paniqué en truquant ma voix du mieux que je le pouvais,

- Excusez- moi mademoiselle....j'ai besoin d'aide, ma femme a fait un malaise...

J'espérais qu'elle me propose son aide. Et même si elle ne le faisait pas, je trouverais quelque chose : une chose était sûre, je ne voulais qu'elle ce soir.

J'avais déjà hâte d'en arriver aux faits. Même si la rue n'était pas très peuplée à cette heure, je préférais quand même l'attirer dans un coin plus sombre et beaucoup plus plaisant à mon goût. Elle émit un petit cri, je remarquais bien que les gens étaient vraiment nerveux en ce moment dans la ville et de savoir que c'était mes exploits qui les rendaient comme ça...ça me procurait un plaisir fou.

- Vous m'avez fait peur bon sang ! De ... hein ? Où ça ?

Je jubilais déjà, elle avait mordue à l’hameçon, moi qui pensait que ça serait beaucoup plus difficile de la convaincre de me suivre.

- Je...par ici ! Annonçais-je d'une voix toujours aussi apeurée en l'emmenant dans une petite ruelle perpendiculaire à la grande rue dans laquelle je l'avais abordée. C'était un cul de sac, il faisait très sombre mais je décidais de garder tout de même ma capuche. Une fois au bout, je me tournais vers elle, le sourire aux lèvres et je m'avançais pour la faire reculer contre le mur, je voulais voir la peur sur son visage, dans le son de sa voix, qu'elle me supplie d'arrêter.

- Pauvre idiote...tu sais qu'il ne faut pas faire confiance aux inconnus ?

Bj était connue pour être inconsciente et ne pas toujours réfléchir aux conséquences de ses actes. Elle était "entière", elle faisait les choses naturellement, machinalement sans vraiment réfléchir, tout comme le cris qu'elle avait pu sortir et le fait que sans réfléchir entendant que sa femme avait eu un malaise elle se décide à le suivre.

Déjà elle avait la sensation d'avoir fait le mauvais choix, et si tout ça n'était qu'un piège ? Si en réalité elle était face à un fou furieux, ou pire, ce dingue dont tout le monde parlait en ce moment et qui avait enlevé le cousin de Draz. Son coeur battait rapidement, elle avait l'impression de l'entendre raisonner dans les tempes, et voilà qu'il l'amenait dans une étrange ruelle ... un cul de sac.

D'un coup il se tourna alors vers, son expression du visage -du moins le peu qu'elle avait pu apercevoir avait changé - BJ sentait qu'elle avait fait le mauvais choix en le suivant. Il commença alors à la faire reculer, la narguant, sa voix aussi venait de changer, un vrai psychopathe. Et là d'un coup tout ce que lui avait appris son frère de coeur lui revenait en mémoire. "Tu visualises, tu frappes et tu vises". D'un coup elle asséna un bon coup de poing dans la face de ce dingue.

Fils de pute !

C'était partie tout seul, elle repoussa alors violemment, prête à partir en courant.

Elle n'avait pourtant encore rien dit, mais je sentais bien que l'atmosphère devenait beaucoup plus intense. Elle avait tout de suite devinée qu'elle était tomber dans un piège mais elle ne savait peut-être pas encore à quel point elle allait regretter. Elle n'attendit pas pour me donner un coup de poing, ma tête se tourna vers la droite et ma capuche s'en allait. Je me dépêchais de la remettre,

- Fils de pute !

Elle me repoussa violemment mais je ne me laissais pas faire, j'étais bien plus fort qu'elle. Elle fit quelques pas avant que je l'attrape par le poignet en la claquant de nouveau violemment contre le mur. Un sourire se dessina sur mon visage,

- Une fille de caractère...tu sais quoi ?

Je m'approchais d'elle en la maintenant dos contre le mur. Je me suis mis à lécher l'arrière de son oreille, je la sentais bien se débattre, mais elle ne pouvait plus rien contre moi,

- Ça m'excite encore plus...murmurais-je en continuant à la lécher de manière écoeurante.

Bambi-Jane sentait bien que tout ce plan là puait le piège à plein nez, mais non, au lieu de vite partir en courant pour arrêter une voiture ou frapper à une porte ou encore attraper le premier bus, elle continua de le suivre dans cette ruelle qui semblait être sans issue.
La réaction de BJ ne fut pas de se mettre à hurler, à le supplier d'arrêter, ça non jamais. Elle le frappa en pleine poire en lui assénant un bon coup de poing comme avait puis lui apprendre son frère. Malheureusement, il était beaucoup plus fort qu'elle et il l'a plaque violemment contre le mur, venant alors lui dire que ça l'excitait les filles avec du caractère tout en la léchant. C'était répugnant, elle n'avait qu'une envie c'était de se réveiller, de partir de là, pour l'heure c'était ça qu'elle devait faire parvenir à s'enfuir.

D'un coup la métisse redressa sa tête, avant de lui mettre un bon coup de genoux bien placé sur ses bijoux de famille.

Et ça ça t'excite connard ?

Bien sûr qu'elle était effrayée même si pour le moment elle prenait sur elle et faisait la forte pour ne pas lui donner la satisfaction de lire dans son regard sa peur, mais tout ce qu'elle espérait c'était que quelqu'un puisse passer par là et là d'un coup elle se mit à hurler.

A L'AIDE AU SECOURS AIDEZ MOI !!!

La métisse le savait, il fallait qu'elle puisse se sortir de là sinon c'était certain qu'il allait la violer et peut être même la tuer

Elle essayait de rester zen et de garder un peu le contrôle de la situation, je le sentais et même si un autre soir cela aurait pu m'agacer, aujourd'hui, ça me rendait juste content de l'avoir choisi elle. Décidément, j'étais vraiment doué pour trouver mes victimes. Sauf que ça...je ne m'y attendait pas : elle me donna un gros coup au niveau de mon entre jambes. Merde alors, cette pute m'avait vraiment fait mal !

- Et ça ça t'excite connard ?

Je me contenta de sourire en grimaçant, il ne fallait pas que je me fâche sinon, les choses seraient beaucoup moins excitantes le moment voulu. Je la gardais cependant bien accotée au mur, je ne voulais vraiment pas qu'elle m'échappe celle là..

- A L'AIDE AU SECOURS AIDEZ MOI !!!

Mon premier réflexe fut de poser ma main sur sa bouche afin d'atténuer le son de sa voix, même si il n'y avait pas grand monde, je ne préférais pas me faire remarquer pendant ma petite partie. Gardant ma main sur sa bouche, j'approchais mon visage du sien,

- Ta gueule, dis un seul mot et j'te préviens, tu risques d'avoir encore plus mal que c'que j'ai prévu pour toi..

Je gardais ma main sur sa bouche en utilisant ma deuxième main libre pour lui ouvrir son manteau. Je passais alors celle-ci sous son tee-shirt en remontant jusqu'à sa poitrine puis je me suis remis à la lécher comme tout à l'heure en caressant ses seins au dessus de ses sous-vêtements.

- Si t'es sage et que tu me laisses faire, t'aimeras autant que moi, fais moi confiance..

Rester zen, garder le contrôle sur la situation, ne pas se montrer faible. Tout ça elle avait su l'apprendre d'elle même. Lorsqu'on grandit en ayant la sensation d'être une paria aux yeux des autres on doit apprendre à se forger une carapace, à ne pas montrer lorsqu'on souffre et à ne pas donner du plaisir en se mettant en position de faiblesse à l'autre personne.

La scène qui était entrain de se dérouler était des plus affreuses. BJ n'avait pas idée que ce soir là il lui arriverait une telle chose. Elle n'avait pas non plus idée que son meilleur ami c'était fait kidnappé, elle avait discuté hier avec lui, l'avant veuille elle avait dormi avec, tout était normal selon elle.

BJ se défendait toujours, elle lui asséna un coup de genou ce qui sembla lui faire bien mal. Bien fait ! Et là d'un coup, l'esprit de survie se mit en route et BJ commença à hurler, mais son agresseur lui couvrit la bouche avec la main et commença à la déshabiller pour pouvoir profiter d'elle. Pour le moment ce ne fut que sa poitrine qui fut "touchée" mais la métisse était profondément dégoutée, elle commençait même à trembler et là d'un coup sans qu'il ne puisse le prévoir elle enfonça ses dents dans la chair de la paume de sa main pour qu'il puisse durant quelques secondes la l^cher et qu'elle puisse hurler encore et encore.

AU SECOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUURS

Je retirais ma main de sa bouche lorsqu'elle me mordit. Merde alors, cette fille était une vraie tigresse et même si ça m'agaçait beaucoup, elle commençait à m'exciter encore plus.

- AU SECOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUURS

Je soupirais puis je plaquais ma main contre sa gorge en la serrant pour qu'elle ne puisse plus respirer,

- Continues comme ça et ça va mal se terminer !

Je gardais ma main sur sa gorge sans la serrer. Mon autre main était toujours sur sa poitrine, je la fis alors glisser jusqu'au bas de son ventre et je m'occupais de déboutonner son jean puis le mien.

- Alors maintenant, tu vas fermer ta grande gueule espèce de salope.

BJ ne comptait se laissait faire, elle ne comptait pas être soumise et le laisser profiter d'elle comme ça alors qu'elle avait appris à se défendre. Certes elle était seule, mais jamais elle n'aurait pu au moins tenter de se défendre comme ça si Soh ne lui avait pas appris à boxer. Malheureusement, il était plus fort qu'elle...

Quand la métisse lui mordit la main pour parvenir une fois de plus à hurler et appeler à l'aider, les choses devinrent un peu plus coriaces. Il commença à lui plaquer la main sur la gorge l'empêchant alors de respirer aussi bien qu'elle le voudrait, il desserra son étreinte sans pour autant enlever sa main. La métisse tenter de crier mais ses hurlements étaient étouffés par la main de son agresseur. Il commença alors à descendre sa main au niveau de son ventre, puis pour défaire son pantalon ainsi que le sien.

Là oui on pouvait voir que la métisse avait peur, c'était le seul moment de satisfaction visuel qu'elle put offrir à son agresseur : une larme qui perla sur sa joue. Elle le savait, là c'était foutu.

Ce soir-là, William et Bambi-Jane s’étaient échangés des messages sur leur téléphone portable. A un moment, la jeune femme avait mentionné de devoir fermer l’hypermarché où elle travaillait, ce qui se faisait habituellement tard, et quand Will voulait s’assurer qu’elle n’avait pas prévu de rentrer seule, elle ne répondit plus rien. Il se dit alors qu’il allait jeter un coup d’œil vers les 22h30, histoire de vérifier comment elle comptait rentrer, car c’était sûre, elle n’allait plus répondre à son message, vu qu’elle avait l’air un peu remonté contre l’étudiant. De plus, Sohfyièn l’avait rejoint chez lui pour manger des pizzas, alors vers les 22h il sortit de chez lui pour aller en rechercher, en passant par le Walmart. Il y était arrivé et s’approcha plus près du magasin, il semblait désert. BJ était sûrement déjà partie avec quelqu’un d’autre, le jeune homme se souvint qu’un fois, elle l’avait alerté de sa peur de trainer dans les rues, la nuit et seule à cause du psychopathe qui rôdait parmi les habitants de San Francisco. Il regarda aux alentours du Walmart pour être sûre qu’elle n’était plus aux environs. Il marcha alors en direction de petites ruelles qui se trouvaient sur la grande rue où il se trouvait. Il n’avait pas besoin d’aller loin, il jeta un rapide coup d’œil à la première ruelle puis il décida de s’en aller : il n’y avait vraiment personne. BJ n’était sans doute plus là et sûrement encore moins planquée dans une ruelle. Il n’envisagea pas encore une seule seconde que sa belle aurait pu être prisonnière du fou furieux qui s’attaquait à tout le monde ces derniers temps. Sauf que soudain, il entendit une voix crier à l’aide. Alors qu’il était revenu à la hauteur du Walmart, il n’y avait qu’une autre personne et lui, et seul lui entendit d’étranges sons appelant à l’aide. Sûre de lui, William s’aventura dans toutes les ruelles en courant, puis tomba sur une où 2 personnes s’y trouvaient. C’était de là que le son lui était parvenu, et dès qu’il reconnu une jeune femme qui hurlait de nouveau, il se rendit compte avec horreur de qui c’était. Figé pendant deux secondes, il ne lui en fallait pas plus pour aller libérer Bambi-Jane d’un agresseur complètement fou. « Hé ! Pousse-toi de là toi ! Lâche-la immédiatement sale fou ! » William voulut sortir son téléphone et appeler la police sauf qu’il y avait plus important à faire, sauver BJ. L’agresseur releva sa tête avec surprise et en même temps William s’avança vers lui et lui colla un coup de poing en pleine face, pour l’éloigner de la jeune femme. Cependant, il ne s’attendait pas, à ce moment-là, à ce que l’agresseur se soit muni d’une arme…

La belle jeune femme avait enfin l'air d'avoir compris qu'elle avait intérêt à se la boucler. De toute manière, j'avais apporté une arme avec moi et je pouvais devenir tout à coup très persuasif. Mais je fus rassuré en voyant la belle brune verser une larme. J'allais enfin pouvoir continuer. Sa peau était chaude et elle me donnait encore plus envie. Je me penchais pour commencer à lui lécher le cou de la même manière que je l'avais fait tantôt quand j'entendis une voix d'homme résonner au bout de la petite ruelle. « Hé ! Pousse-toi de là toi ! Lâche-la immédiatement sale fou ! ». Je relevais le regard en sa direction, le jeune homme était rapide car il était déjà à ma hauteur et m'envoya un beau coup de poing. Je reculais par la violence de son coup, je sentais la rage monter en moi. Personne ne pouvait se mettre sur mon chemin, même pas un p'tit merdeux. Ma réaction ne se fit pas attendre, j'en oubliais même la fille. " De quoi tu te mêle toi ?", demandais-je, de très mauvaise humeur. Je sortis une arme blanche de la poche intérieure de mon manteau en la pointant vers le jeune homme. Je m'avançais rapidement pour lui donner un coup de poing à mon tour, le faisant tomber sur le sol alors que je m'avançais vers lui en le menaçant de mon arme...