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 Maël & MJ - « I think I wanna marry you »
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Anonymous
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Mar 22 Fév - 21:23

Maël & MJ - « I think I wanna marry you » Sanstitre1zg



Nous l’avions attendu ce fameux week-end. Même si les choses allaient beaucoup mieux avec Jude depuis qu’elle était revenue à l’appartement, j’avais toujours cette petite peur au ventre. Je n’étais déjà pas tranquille avant, ayant peur qu’elle me quitte du jour au lendemain. Je ne savais pas en commençant notre relation qu’elle pouvait être aussi jalouse et possessive et je pouvais la comprendre sur certains points, mais elle ne faisait pas forcément les choses comme il fallait. Enfin bref, cela ne changeait rien aux sentiments que je pouvais bien avoir pour elle et les petits biscuits chinois ne mentiraient pas. Peut-être que, au fond, cette petite « crise » que nous avions eu la semaine dernière avait été bénéfique. Je voulais juste qu’elle me fasse confiance, une bonne fois pour toute et qu’elle me croit quand je lui disais que je l’aimais elle et que je m’en fichais des autres. Comme prévus, nous allions passer le week-end ensemble. Samedi matin nous avions fait la grasse matinée, trainant dans le lit et ensuite nous nous sommes installés devant un dvd avec comme elle l’avait voulu, un bon chocolat chaud avec des mashmallow et ensuite, toujours comme promis, je lui avais chanté une petite chanson, et elle aussi d’ailleurs. La journée était parfaite mais plus nous avancions, plus je devais un peu nerveux. J’avais prévu de faire ça au départ pour la St Valentin, mais c’était assez « typique » et avec la dispute que nous avions eue, ça n’était pas franchement le moment idéal. Cette fois, c’était la bonne et même si je lui avais promis quelque chose de parfait et d’original, j’avais un peu peur de la décevoir. C’était bien beau de savoir à l’avance quelle serait sa réponse, mais je voulais quand même qu’elle s’en souvienne toute sa vie comme un magnifique souvenir.

F L A S H B A C K ;

« Oh non, ne me dit pas que tu pleures ?! », lançais-je en me tournant vers Jude alors qu’elle avait amenée la couverture jusqu’à son nez tout en tapotant ses yeux avec un mouchoir en papier. « Te moque pas Petterson ! », dit-elle en reniflant alors qu’un sourire se dessina sur ses lèvres en me regardant. La belle haussa les épaules et éclata de rire ; « Maël, t’a aucun cœur….c’est trop triste ! », continua Jude en prenant la télécommande pour éteindre la télé. Je me tournais vers elle, toujours le sourire aux lèvres, ça me faisait toujours rire lorsqu’elle pleurait devant un film comme ça. « T’a de la chance que Eliàs n’a pas pu venir, sinon il se serait encore plus moqué – lançais-je en me levant pour retirer le DVD du lecteur en le rangeant dans sa boite. Nan mais sérieux, t’es trop émotive Jude…Tu crois que tu vas réussir à ne pas pleurer quand ton mec te demandera en mariage dans quelques années ? ». Elle se mit à rougir en baissant ses yeux alors qu’elle se redressait dans le canapé en jouant nerveusement avec une mèche de cheveux qui retombait sur sa poitrine. « Moque toi, c’est pas drôle ! », grogna-t-elle.

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Le soleil éclairait légèrement la chambre par ses rayons passant à travers les fins rideaux qui recouvraient la fenêtre. Je me tournais discrètement vers le réveil sur la table de chevet pour voir l’heure. Il était très tôt, huit heures mais je me glissais hors des draps pour tout préparer. J’avais imprimé la recette pour faire des pancakes et même si mes talents culinaires restés à désirer, au bout d’une petite demi-heure j’avais réussi à faire la pate et pendant que celle-ci reposait au frigo, je préparais un petit plateau sur lequel je déposais une rose rouge dans un fin vase, un verre de jus d’orange et deux petites assiettes à côté au milieu du plateau. J’essayais d’être silencieux histoire de ne pas gâcher la surprise même si la pression commençait à monter, j’avais vraiment mais vraiment peur de me planter. Une fois la pate prête, j’ai fait cuire quelques pancakes que je plaçais sur l’une des deux assiettes que je couvrais sous une cloche afin qu’ils restent chaud. J’espérais qu’elle arriverait à manger un peu, depuis près d’une semaine, elle était malade et même si le médecin persistait à dire que sa passerait, ça m’inquiétais un peu qu’elle soit toujours aussi malade après une semaine. Je retournais alors rapidement dans la chambre en étant le plus discret possible pour récupérer une petite boite carrée en velours que j’avais placé entre mes vêtements dans un tiroir. Une fois de retour dans la cuisine, j’ouvrais la petite boite histoire de vérifier si la bague était toujours là – comme si elle se serait envolée – et je la plaçais la boite fermée dans la deuxième assiette que je recouvrais également d’une cloche. Je jetais alors un coup d’œil dans la chambre et en voyant que Jude était en train de se réveiller, je pris le plateau et j’arrivais dans la chambre, le sourire aux lèvres. « Hey… », murmurais-je en m’asseyant sur le bord du lit de son côté, gardant toujours le plateau dans la main. Je me penchais vers elle pour déposer un baiser sur sa joue ; « Bien dormie ? », demandais-je avant de me tourner un peu pour poser sur plateau sur ses genoux ; « Le petit déjeuner au lit pour madame », annonçais-je en souriant alors que je me replaçais sous les draps à côté d’elle. « J’espère que tu aimeras et que les pancakes seront pas immangeables… »

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Anonymous
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Mer 23 Fév - 1:49

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C’était dur, j’avais du mal à me contrôler. Il a beau me répéter sans arrêt qu’il n’aimait que moi, mais j’avais toujours ce petit sentiment d’insécurité. En tout cas, maintenant je ne pouvais plus rien faire, plus rien « surveiller », comme Emma m’avait bloqué sur Facebook. Sur le coup, ça m’a choquée, j’ai eu envie de m’habiller, de quitter l’appart pour faire le tour de la ville afin de la retrouver pour lui casser le nez. Mais avec le temps, je me suis rendu compte que c’était mieux comme ça, puisque je savais que pour notre bien à Maël et moi il fallait que j’arrête de trop les surveiller et lui faire confiance… Seulement, parfois je suis trop curieuse.

Nous avions passés une très belle journée, hier. Grasse matinée, tout collé, puis un DVD, collé toujours avec un bon chocolat chaud. J’avais hâte à ce moment-ci, surtout depuis le début de la semaine. Comme j’étais malade, je ressentais ce besoin de passer du temps à la maison et de ne « rien faire ». Ça avait fonctionné, cette nuit j’ai dormis comme un bébé sans même me réveiller une seule fois ! C’était la première fois de la semaine… alors qui avait raison ? Moi, seulement moi ; je suis guéris.

Nous étions finalement dimanche, demain serait la dernière journée du mois de Février. Maël, ou du moins le biscuit Chinois m’avait promis qu’on serait fiancé à la fin du mois. Nous en étions là, et presque à sa toute fin. J’étais nerveuse, mais encore plus impatiente je l’avoue. Ce matin je me réveillais, il n’était déjà plus à mes côtés… C’était silencieux dans l’appartement, mais j’entendais des bruits légers, il était toujours là… surement en train de se préparer un truc à manger. Je fermais les yeux et me rendormis.

Quelques minutes plus tard, du moins dans ma tête, comme en réalité ça faisais une heure ou deux que je m’étais rendormis… je me réveillais à cause de la porte de chambre qui s’ouvrit. C’était Maël, qui entrait avec un plateau entre les mains. Je fus à la fois étonnée et contente, mais aussi un peu inquiétée par ce qu’il avait décidé de me préparer… et si c’était brûlé, mauvais, ou empoisonnée ?

Hey…

Prononça-t-il alors qu’il s’est assis à côté de moi, le plateau toujours entre les mains. J’ouvris tranquillement les yeux pour le regarder, la lumière des rayons de soleil qui passait à travers le rideau m’aveuglait un peu, mais mes yeux s’y sont rapidement habitués. Mon chéri se pencha vers moi afin de m’offrir un baiser sur la joue.

Hey 34242

Je lui souris, puis me redressai de sorte à ce que je sois assise, bien en place.

Bien dormis ?

Me demanda-t-il en posant le plateau sur mes genoux. Je le regardais avec un petit sourire, je ne savais pas exactement quoi dire ou quoi faire… j’étais juste, contente.

Le petit déjeuner au lit pour madame

Je me suis mise à rire, je n’en revenais pas… comment pouvait-il trouver le moyen de me faire plaisir avec une chose toute simple ? Je regardais le plateau en restant immobile. J’avais peur de tout faire tomber si je bougeais trop les jambes. Il y avait deux assiettes, un jus d’orange et un vase avec une rose à l’intérieur. Je souris, je me demandais comment de temps il avait mis à préparer tout ça, sachant qu’il n’a pas beaucoup de talents culinaire…

Maël se replaça sous les draps, à côté de moi de son côté. Je me retournai la tête vers lui avec le petit sourire aux lèvres. Mon mal de cœur était plus là ce matin et heureusement, je ne me serais pas vue refuser ce repas alors qu’à la saint-valentin, notre diner est tombé à l’eau.

J’espère que tu aimeras et que les pancakes seront pas immangeables…

Je lui souris et posai les yeux sur les cloches… Pourquoi deux ? J’écartillais les yeux à la pensé que je devrais manger beaucoup, j’avais peut-être plus mal au cœur mais je n’avais pas suffisamment faim le matin pour manger double. Je me tournai vers Maël, en me pinçant les lèvres.

Deux assiettes ? … T’es fou… j’aurai jamais assez faim !

Je soupirai, puis retournai mon regard vers le plateau et me mordillais la lèvre inférieure.

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Anonymous
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Mer 23 Fév - 23:35

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Bien sur que le mariage, des fiançailles ne régleraient pas les « problèmes » que nous avions, mais peut-être qu’il nous fallait juste…du temps ? Après tout, c’était peut-être compréhensible qu’elle ne me fasse pas confiance. Pendant les plusieurs jours où elle était partie, j’avais eu le temps de retourner le problème plusieurs fois dans ma tête et j’en étais venu à une conclusion : c’était peut-être à cause de ce qui s’était passé il y a trois ans ? Même si elle m’avait pardonnée, j’avais quand même été un gros connard avec elle à ce moment là. Je lui avais « volé sa virginité » en faisant semblant le lendemain de ne m’être rappelé de rien et en m’enfuyant dans les heures qui suivirent notre réveil à New-York. Et ensuite…plus rien, pendant trois ans. Pas un seul mot d’échanger à part des textos que je lui avais envoyé mais sans réponse. A l’époque j’étais son meilleur ami, j’avais toute sa confiance et je me comporte de cette façon…c’était compréhensible qu’aujourd’hui elle ne me fasse pas entièrement confiance, même si ça me faisait vraiment chier parce qu’elle pouvait avoir confiance. Ca n’était pas parce que j’adressais quelques mots gentils à Emma que cela voulait dire que j’étais retombé amoureux d’elle ou que j’allais la tromper…surtout qu’elle m’avait dit qu’elle pensait que j’étais capable de le faire, ça c’était pire que tout. J’espérais vraiment qu’un jour je regagnerais sa confiance car notre relation risquait de ne tenir qu’à un fil si elle ne me faisait pas confiance.

J’avais vraiment hâte de voir sa tête lorsqu’elle découvrirait la bague sous la deuxième cloche. Quelques jours plus tôt, j’étais allé voir Eliàs pour lui dire, déjà que j’allais demander MJ en mariage et pour lui expliquer un peu, histoire d’avoir son avis et de ne pas passer pour un con. Elle m’avait doit qu’elle ne se moquerait pas de moi mais bon, être ridicule dans un moment pareil, je n’osais même pas imaginer…moi qui n’avait pas non plus énormément confiance en moi, cela n’aiderait certainement pas. Enfin, j’en avais parlé à Eliàs et il avait adoré l’idée, il était même plutôt ravis à l’idée que MJ et moi allions nous fiancer. Ca me faisait plaisir mais bon, je savais qu’il n’allait pas non plus faire la gueule, nous étions tous les quatre, avec Bamb’ une bande de vieux potes. Enfin bref, maintenant que le moment était venu, j’étais nerveux comme pas possible. Je n’avais jamais vraiment pensé à me marier et pourtant sa semblait si naturel avec elle. Je ne dirais pas que j’en avais envie juste parce que, dans le pire des scénarios, il ne me resterait que cinq ans à vivre mais plutôt parce que j’avais vraiment envie de lui montrer que j’étais sérieux : je n’aimais qu’elle et personne d’autre et je voulais vraiment fonder une famille avec elle. C’était important et puis, elle avait fait tellement de choses depuis que nous étions retrouvés, surtout le fait d’avoir retrouvé ma sœur. C’était juste inespéré, moi qui commençait à faire une pause dans mes recherches parce que je tournais en rond…elle était là, sous mon nez et je n’avais absolument rien vu venir. Enfin, je comptais bien rattraper le temps perdu. Heureusement, nous nous entendions bien, j’avais toujours eu peur qu’elle ne m’aime pas, qu’elle ne me trouve pas….à son goût. Mais Emily était une fille simple et elle avait eu de la chance de s’être fait adopter, elle avait eu une enfance heureuse, j’en étais content pour elle et aussi soulagé parce qu’elle n’avait pas cette foutue maladie de cœur.

Elle était magnifique, même au réveil, comme tous les jours en fait. Avec ses longs cheveux bruns qui retombaient sur ses épaules et sa petite mine. Elle avait l’air de bien avoir dormis pour une fois parce qu’avec la semaine qu’elle avait passée à être malade, elle n’avait pas très bien dormis. Au début elle voulait même dormir dans le canapé pour que j’évite d’attraper ce qu’elle avait mais elle était vite retournée dans notre lit, hors de question de la laisser dormir dans le fauteuil dur et inconfortable, surtout qu’elle était malade ! Elle avait l’air contente de la petite attention à laquelle j’avais fait preuve, en même temps, cela faisait même quelques jours que je prenais des petits cours de cuisines qui étaient donnés à la fac après les cours pour aider les étudiants qui venaient de quitter papa et maman à se faire à manger. J’avais l’air con, mais j’assumais : je ne voulais pas rester non plus un boulet qui ne savait même pas faire cuire des pates sans faire une gaffe. « Deux assiettes ? … T’es fou… j’aurai jamais assez faim ! », lança-t-elle en regardant le plateau que je lui avait mis sur ses genoux quelques secondes auparavant. Je lui souris en m’approchant un peu plus d’elle ; « T’inquiète pas y’a pas beaucoup dans les assiettes, je sais très bien que t’as un appétit de moineau… :p », murmurais-je en me penchant vers elle pour déposer un second baiser sur sa joue. Je me redressais légèrement puis lui chuchotais à l’oreille ; « En fait pour être franc…y’a une surprise pour toi dans une des deux assiettes… »


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Sam 26 Fév - 4:08

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Ce joli plateau décoré d’un petit vase avec une rose à l’intérieur, ainsi que deux assiettes avec une cloche. J’étais stupéfaite, Maël m’avait fait une surprise à laquelle je ne m’y attendais pas du tout. Lui qui n’est pas totalement doué en cuisine, pour ne pas dire complètement nul, m’avait préparé à petit déjeuner. Cependant, je n’ai jamais eu un très gros appétit, encore moins le matin en me réveillant. Mais Maël le savait ça, du moins je l’espérais.

Il n’y a encore pas très longtemps, le sujet à propos de la trahison et jalousie est revenue. Je n’arrivais pas à le croire, je n’avais jamais autant ressenti de possessivité ou d’envies chez moi… Surement parce qu’avant, Maël ne m’appartenait pas et ce n’était pas de mes affaires ; c’était naturel, de ne « pas m’en faire ». Bon… pendant qu’il était à New York je surveillais beaucoup son compte Facebook et ce qui se tramait avec cette... « Emma ». Mais je n’ai jamais intervenue, non, pas comme aujourd’hui. Maintenant je ne me gêne plus et sincèrement, tant mieux, puisque ça me fais du bien. J’avais tellement envie de la déchiqueter avant, en plus de mille morceaux et de la laisser couler dans l’eau d’un océan, que « seulement » me mettre entre eux aujourd’hui ça me défoule. Certes, je ne me reproche absolument rien envers ma réaction à propos de leur relation. Je suis un peu transparente, je ne vais pas me cacher lorsque quelque chose ne me plait pas dans une relation. Ce serait hypocrite. Entre amoureux, on se dit tout, non ? Alors Maël, je déteste Emma, à mort.

Le plateau. Je l’avais presque oublié à force de penser à cette… conne ! Je secouai ma tête pour décoller de la lune. Maël attendait probablement que j’ouvre les cloches pour que je puisse découvrir ce qu’il m’avait préparé, y goûter devant lui pour voir ma réaction. Je n’osais pas encore totalement de le faire, ça me rendais nerveuse. Je le regardais, il semblait me pousser du regard « mais vas-y, t’attend quoi ? » … j’ai envie de lui faire « bah que tu fermes les yeux ! » mais malheureusement, je ne parle pas encore très bien ce langage.

T’inquiète pas y’a pas beaucoup dans les assiettes, je sais très bien que t’as un appétit de moineau… :p

Me dit-il. Rassurant. Donc deux plats différents, en petite quantité. N’empêche, ça ne peut pas être bien pire que toute cette table que j’ai remplie de petit déjeuner à son anniversaire. Il y avait de tout, tout, tout ! Ça m’avait pris plus d’une ou deux heures à préparer tout ça, enfin bref. Les assiettes, je devais les découvrir… il devait s’impatienter. Maël se pencha vers moi afin d’embrasser ma joue, puis chuchota à mon oreille :

En fait pour être franc… y’a une surprise pour toi dans une des deux assiettes…

Une surprise ? Croyez-le ou non, je ne me rappelai absolument plus de la date. Je ne me rappelai même plus de ce qu’il avait le mandat de faire avant la fin du mois. Je pensais seulement à notre petit week-end à deux, en amoureux, pour se retrouver. J’étais bien comme ça, les nausées et tout avaient cessé. La mer est calme, comme on dit. J’ouvris la première assiette en posant la cloche sur le matelas, c’était des pancakes, rien de très « spéciales ». Enfin, si, dans son cas ce l’est. J’étais plutôt étonnée, ils semblaient très bien cuits.

Bravo, elles ne semblent pas brûlées :p

Je me suis mise à rire puis ouvrit la deuxième, en posant le couvert à côté du premier. J’étais bouche-bée : une petite boîte de velours, carré. Je n’osais pas la toucher, même que je me demandais si j’osais la regarder. Je tournai la tête vers Maël, je ne savais pas quoi faire ni comment agir. Sourire bêtement ou… pleurer ? Je me pinçais les lèvres en essayant de me contenir ; évidemment que l’on en parlait, évidemment que j’étais au courant mais je restais tout de même étonnée. Tout ça était vrai, ce n’était pas que des blagues. Il était sérieux, nous étions sérieux.
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Dim 27 Fév - 23:17

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Même si elle savait que ça finirait par arriver, j’étais nerveux, très nerveux. Pas forcément parce qu’elle pourrait me dire non, si elle me disait non, je tomberais de très haut et je ne m’y attendrais absolument pas ! Mais c’était dans « nos plans », comme ont aimaient dire. Pour pas mal de monde, ça pouvait sembler rapide, précipité, stupide même, mais les gens ne pouvaient pas vraiment comprendre. Avec ce foutu problème au cœur qui était très loin de s’arranger jours après jours, si je n’avais pas ne greffe, d’ici cinq ans, je risquerais de faire des crises cardiaques à répétition, devenir un légume ou une connerie du genre, bref, j’étais dans la grosse merde. Jude savait plus que n’importe qui que je rêvais d’avoir une famille et dès le premier mois de notre relation, elle était prête à vouloir me donner tout ça, me faire goûter à ce bonheur au cas où j’en viendrais à ne plus être de ce monde d’ici trop peu de temps. Mais en même temps, trop « tôt », ça n’était pas vraiment le mot, ça n’était pas non plus comme ci nous étions des étrangers l’un pour l’autre, au contraire. Elle avait été ma première vraie amie, ma meilleure amie, la première fille dont j’étais tombé amoureux et même si il y avait eu Emma entre deux, ça avait toujours été elle, au fond et c’était bien ma relation avec Emma qui le prouvait puisque au final, je n’avais pas réussis à me la sortir entièrement de la tête au bout d’un an. Ce qui me faisait le plus peur donc, ça n’était pas vraiment sa réponse, c’était plutôt de paraître…ridicule. Enfin, je ne voulais pas que ça fasse comme tous ses films à l’eau de rose qui avaient le don de la faire pleurer – enfin, de faire pleurer pas mal de filles en faite –, surtout que je n’étais pas vraiment le genre de gars à avoir une grande confiance en moi. Cette idée m’était venue comme ça, je ne voulais pas faire un truc super classe, ce n’était pas mon genre, ni à elle d’ailleurs…ça n’était pas notre genre.

Elle avait l’air surprise, comme si ça n’était pas évident. Depuis le temps qu’elle m’en parlait, elle était tellement impatiente que ce moment arrive, me traitant de sadique dès que j’osais en parler sans qu’elle ne sache quand est-ce que ça allait arriver tellement elle brûlait d’impatience. Et là, je lui annonçais que j’allais lui offrir une surprise, et elle n’avait même pas l’air de comprendre. Dans un sens, tant mieux, au moins j’aurais un certain effet de surprise même si elle savait que ça arriverait. Jude ouvrit alors la première cloche, par chance celle avec la nourriture. Je savais qu’elle était curieuse et qu’elle soulèverait tout de suite après la deuxième. Des pancakes, ça n’était pas très original, mais dans mon cas, c’était déjà un exploit ! « Bravo, elles ne semblent pas brûlées :p», dit-elle en riant. Je lui souris, ce qu’elle ne savait pas, c’était que j’avais du m’y prendre à plusieurs reprises avant d’avoir des pancakes cuits comme il faut, car les premières fournées avaient été légèrement brûlées. Mais bon, je ne voulais pas me décourager, n’empêche pour ma défense, les pancakes, ça cuit vraiment très vite et ça, c’est pas noté dans la recette !

Comme je l’avais prévu, elle ne s’attendit pas de manger d’abord son assiette avant de découvrir ce qui se trouvait dans la deuxième. Je ne la quittais pas du regard pour bien voir sa réaction. Au départ, elle était comme…pétrifiée sur place ? Je jetais de temps à autre rapidement mon regard sur la bague, j’avais passé des heures à la bijouterie avant de la choisir, j’avais peur de prendre quelque chose de trop voyant, puis de trop discret…ça serait quand même con qu’elle n’aime pas sa propre bague de fiançailles qu’elle aurait à porter toute sa vie ! Même si j’avais été son meilleur ami et que j’étais une des personnes – peut-être même la personne – qui la connaissait le mieux, j’avais complètement séché sur le choix de la bague. Mais celle que j’avais choisis…dès que je l’avais vu, j’ai su que c’était elle, elle n’était ni trop grosse, ni trop petite, juste simple. C’était parfait et dans mon budget, enfin, même si j’avais du hausser un peu mon budget pour elle en fait. Enfin, j’avais obtenu l’effet de surprise que je ne pensais absolument pas obtenir et j’en étais ravi ! Au bout de quelques secondes, elle se tourna vers moi, le sourire aux lèvres.

Je présumais que je devais faire un speech ? Une vraie demande orale ? Je me sentais encore plus nerveux à cette idée, mais je ne m’attende pas à ce qu’elle me dise « oui » juste en lui présentant la bague même si elle avait très bien compris. Je me redressais alors en lui souriant puis je pris la petite boite noire qu’elle n’avait pas osée toucher pour prendre la bague à l’intérieur. Je pris une inspiration, « Je sais pas par où commencer… -dis-je en baissant mon regard vers les draps tout en souriant timidement. – Ça sert à rien de faire un discours…tu sais que j’t’aime et j’ai envie de former une famille avec toi… – Je relevais le regard vers elle, je me sentais vraiment gêné et nerveux, c’était bizarre. J'avais le coeur qui battait à mille à l'heure – Est-ce que…tu veux devenir, dans un avenir le plus proche possible, Madame Mary Jude Petterson ? »



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Mar 1 Mar - 3:30

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Comme si j’allais tout manger avant de voir ce qui allait dans la deuxième cloche. Même s’il ne m’aurait pas dit qu’il y avait une surprise, c’est quand même ce que j’aurais fait. Ça m’intriguais beaucoup qu’il m’ait fait à manger. D’abord, des pancakes. Ce n’était pas toujours facile de les faire cuire, ceux-là. Moi-même j’avais beaucoup de mal. Eh oui, ça cuit très vite, c’est pour ça que les premières sont toujours et sans exception raté pour ma part. Je ne vais quand même pas foutre ma main sur le poêle pour voir à quel niveau c’est chaud !

Maintenant, je devrais découvrir ce qui se cachait sous cette deuxième cloche. À moins que ma surprise soit des pancakes, elle se retrouvait là-dessous. J’avais mis du temps à me décider, mais j’ai finalement retiré le couvercle et j’ai pu y trouver une petite boîte de velours. Cet objet, je l’avais tant attendu, pour ne pas dire attendu avec impatience. À chaque fois qu’il en reparlait, je m’en mordais les doigts. C’était tellement cruel, de devoir attendre. J’étais curieuse, probablement un peu trop… j’avais hâte de savoir comment il allait me proposer en mariage.

J’étais là à rien dire, j’avais l’air d’une conne. Je m’y attendais, au sens qu’il m’avait dit « avant la fin du mois » mais je ne m’y attendais pas, car j’étais pas mal certaine qu’il allait attendre vraiment la dernière minute pour se laisser désirer. Maël se redressa en souriant, puis attrapa la petite boîte qui était juste devant moi. Je ne savais pas quoi faire, ni comment réagir… En fait, je n’avais même pas pensé à comment je pourrais réagir face à ça. En tout cas, une chose était certaine, j’étais heureuse que le biscuit n’ait pas menti.

Je ne sais pas par où commencer…

Dit-il alors qu’il avait sorti la bague de son enveloppe. J’avais les yeux incliné vers elle, elle était magnifique, j’en avais le souffle coupée. Je me pinçais les lèvres, j’avais l’impression de vivre un rêve de princesse. Bien sûr, il y a des demandes de mariage beaucoup plus « publique », plus « original » mais je n’avais rien à me plaindre. Nous étions chez nous, dans notre lit qu’on partageait à toutes les nuits, à notre week-end pour nous retrouver… J’étais avec lui, alors que ça faisais 15 ans que j’étais folle de lui… Sérieusement je ne voyais rien d’autre que nous en ce moment. Je n’avais pas besoin de 12 bouquets de douzaine de roses rouges, pas besoin de chandelles, pas besoin d’une sérénade, pas besoin d’une déclaration sur un terrain de football, pas besoin d’une bague caché dans un dessert, pas besoin d’un repas en tête à tête… J’avais juste besoin de lui, toutes les demandes me convenait, tant que c’était lui qui proposait et personne d’autre… car ma décision était déjà prise depuis longtemps.

Ça sert à rien de faire un discours… tu sais que j’t’aime et j’ai envie de former une famille avec toi…

Son regard se releva, je sentais un brin de nervosité dans sa voix, je le connaissais trop bien. Mon cœur battait à la chamade, il voulait s’arracher de ma poitrine. Je me sentais tout aussi nerveuse que lui, sauf que moi, contrairement à lui, j’étais toujours toute rouge. Étrangement, là je ne l’étais pas… Je souriais légèrement, j’ambitionnais la suite… Je fermais les yeux deux secondes, je voulais contenir ma joie un peu… J’étais enfin prête à l’entendre.

Est-ce que… tu veux devenir, dans un avenir le plus proche possible, Madame Mary Jude Petterson ?

Je lui souris, je me sentais plus que bien… Je remis les couverts sur les assiettes et posai le plateau parterre à côté du lit puis revint à ses côtés. Encore une fois je ne savais pas quoi faire, comme si je n’avais pas encore assez visionné de film à l’eau de rose, comme si je n’avais jamais regardé assez de fois ce genre de scène…

... Oui, Je le veux !

Je me pinçais les lèvres, avec un petit sourire en coin. Ma réponse était évidemment celle qu’il recherchait, bien que je me trouve drôle de répéter cette phrase « cliché ». Je me suis mise à rire, c’était trop tentant de le dire, n’empêche.

T'as pas la moindre idée à quelle point je le veux !

Je m’approchai de lui et lui déposai un baiser sur la joue avant de lui tendre la main, pour qu’il m’aide à enfiler cette bague, que j’aurai à porter tout le reste de ma vie.
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Jeu 3 Mar - 23:28

Maël & MJ - « I think I wanna marry you » Sanstitre1zg



Je n’avais pas vraiment eu une vie facile, au fond. Et à tous les coups, j’aurais pu devenir quelqu’un de mauvais à cause de toutes les merdes qui m’étaient arrivées. Maintenant, avec le recul, je me rendais compte que ses séances chez la psychologue de l’orphelinat n’avaient pas été si bêtes que ça. A l’époque, je détestais ça, allé la voir une fois par semaine pour lui parler de ma vie. Ma vie…tu parles d’une vie, à l’époque j’étais un garçon paumé qui pouvait compter ses amis sur les dix doigts de ses mains et qui faisait semblant d’être un garçon perturbé et agitateur lorsqu’un couple s’intéressait à lui pour éventuellement lui donner la chance d’avoir une famille en l’adoptant. Je n’avais jamais voulu d’autres parents, même si je ne me souvenais plus tellement de mon père et de ma mère, je trouvais ça mal de vouloir quelqu’un d’autres dans ma vie qu’eux et ça, même s’ils n’étaient plus là. Au fond, Jude avait toujours été un peu ma seule famille. Il y avait Eliàs et Bamb’ bien sur, mais c’était quand même assez différent. Avec Jude, nous étions complices et j’étais très souvent fourré chez elle, elle savait que dormir à l’orphelinat, ça n’était pas toujours le top alors elle se débrouillée toujours pour convaincre son père de me faire venir le week-end chez elle. A force, j’étais un peu habitué, je me sentais comme chez moi et Andrew, son père et même son petit frère à sa naissance ne se sont jamais plains de ma présence. C’était assez bizarre, Jude avait aussi été ma « première amie ». Elle m’avait donné envie de m’ouvrir un peu plus aux autres, elle avait réussis à me prouver que se faire des amis, ça pouvait faire du bien même si la solitude ne me dérangeait pas vraiment.

Aujourd’hui, elle me pesait. Je n’étais plus seul, plus depuis que j’avais essayé de me sociabilisé un peu plus pour elle. Mais je m’étais vite rendu compte que sa présence dans ma vie était indispensable. Les trois ans passés à New-York sans elle avaient été un calvaire. Même si la troisième année il y avait eu Emma qui m’avait présenté à ses amis et que nous étions souvent tous ensemble, au fond, il y avait quelque chose qui n’allait pas, il manquait quelque chose. Il manquait quelqu’un. Il manquait Jude. J’avais tellement peur de la perdre, et aujourd’hui encore cette peur restée encrée en moi, je n’arrivais pas à la dégager. J’avais peur qu’on se dispute encore, et qu’elle veuille partir comme elle l’avait fait. Elle avait même déjà rompue avec moi alors que quelques jours plutôt elle me promettait qu’elle ne me laisserait jamais. J’avais eu mal, toutes ses fois où elle était partie, sans un mot, sous un coup de tête, tellement mal. Je savais que plus le temps avancerait, plus je serais attaché à elle et plus j’aurais mal si elle finissait par faire ça. Car après tout, elle pouvait avoir beaucoup mieux. Avoir un garçon plus beau, avec un métier beaucoup plus gratifiant, un garçon extravertis et sur de lui qui pourrait lui offrir la garantie d’être à ses côtés longtemps et de vieillir avec elle. Je ne pouvais pas lui offrir le luxe, je ne pouvais pas lui garantir de vieillir avec elle, si je n’avais pas de nouveau cœur, d’ici cinq ans elle serait déjà veuve. Au fond, c’était égoïste, je me le rappelais un peu plus tous les jours, c’était égoïste de ma part de commencer une vie avec elle alors que je n’étais même pas sur de pouvoir la finir. Rien que de penser que je pourrais la laisser toute seule, ça me rendait malade. Mais qu’est-ce que j’aurais du faire ? Rompre avec elle pour son bien alors que j’avais quand même une petite chance d’avoir une greffe et…d’aller mieux ? Bien sur, même après une greffe j’allais devoir prendre des médicaments pour éviter que mon cœur rejette ce nouveau cœur, j’allais devoir aussi me remettre de l’opération qui était assez lourde mais…j’en avais envie, j’avais envie de garder de l’espoir de pouvoir vivre une vie aussi normale que je le pouvais à ses côtés.

Elle avait posée le plateau à terre pour pouvoir se tourner plus vers moi. C’était drôle, j’aurais juré qu’elle se serait mise à rougir à peine j’aurais commencé à parler mais elle ne l’avait pas fait. Et elle ne pleurait pas comme je l’avais prédis plusieurs années plus tôt pour la taquiner. Elle avait le sourire aux lèvres, j’aimais la voir comme ça, elle paraissait beaucoup plus expressive que tout à l’heure, juste…heureuse, grâce à moi. Ca faisait du bien et rien qu’à la vue de ses yeux pétillants posés sur moi, je ne regrettais pas d’avoir voulu éloigner les p’tites brutes de la cours de récré quinze ans plus tôt pour qu’ils la laissent tranquille. «... Oui, Je le veux ! », dit-elle, toujours le sourire aux lèvres. Je lui rendis son sourire et bizarrement, ce fut comme un gros « ouf » dans mon esprit. Je la voyais mal dire non, mais je préférais toujours m’attendre au pire… En même temps ça m’avait fait sourire parce que c’était un peu « comme dans les films ». Je ne savais pas quoi lui dire à part sourire bêtement parce que oui, je devais vraiment avoir l’air idiot avec ce sourire sur mon visage. « T'as pas la moindre idée à quelle point je le veux », ajouta-t-elle avant de se pencher pour déposer un baisé sur ma joue alors qu’elle me tendait sa main. Je baissais mon regard vers celle-ci avant de la prendre délicatement pour faire glisser la bague à son doigt, elle lui allait parfaitement et j’espère vraiment au fond de moi qu’elle l’aimait vu le temps que j’avais passé à choisir. Une fois fait, je lui souris à nouveau avant de me mettre à genoux pour la serrer contre moi, la journée commençait bien. Nous étions fiancés…C’était soudainement assez bizarre rien qu’à cette pensée qu’elle portait une bague autour de son doigt montrant au monde entier que nous nous étions assez pour vouloir passer notre vie ensemble. Au bout de quelques secondes je me reculais pour l’embrasser tendrement. « Y’a quelques mois, si on m’avait dit qu’on serait fiancés…je l’aurais pas cru.. », murmurais-je en riant légèrement alors que je restais à quelques centimètres de son visage. Je lui souris, pour la millième fois en quelques secondes en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. « T’a passée un bon week-end mon cœur ? », demandais-je avant de déposer à nouveau un bref baisé sur ses lèvres. Ce week-end était censé nous aider à nous retrouver un peu tous les deux, et de mon côté, je trouvais que c’était vraiment réussis.

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Anonymous
Invité
Invité
Mar 8 Mar - 4:59

Nous étions maintenant, à l’heure qu’il est, fiancé. J’allais dans les douze prochain mois devenir sa femme, faire partie de sa famille, m’appeler Mary Jude Winters-Petterson, voir Mary Jude Petterson... L’idée me plaisait bien et malgré ce que les gens pourraient dire… ce n’est pas trop tôt. Pas pour moi. L’amour n’a pas d’âge, particulièrement nous qui voulions former une famille avant qu’un malheur arrive.

J’avais la main tendu devant lui, les doigts légèrement écarter afin qu’il puisse m’enfiler de lui-même très facilement la bague sur mon annulaire gauche. Il n’avait pas pris son temps, ce qui m’avait fait plaisir comme j’avais hâte de la porter depuis un mois. Il se mit à genoux, à ma hauteur et me serrait dans ses bras. J’étais heureuse, pas la peine de vous expliquer que lorsqu’on aime quelqu’un depuis qu’on a 5 ans et qu’on croit que c’est cause perdu pendant 15 ans… et qu’on en fini comme ça, futur marié, en projet d’avoir des enfants… C’est gratifiant, on se dit qu’attendre en valait la peine.

Nous nous sommes embrassés, cette idée me plaisait bien… J’étais en train de penser que c’était notre premier baiser, en tant que fiancés. Comme un renouveau. Lorsqu’il termina enfin, je repris mon souffle. Mon cœur battait fort et vite, je le regardais droit dans les yeux…

Y’a quelques mois, si on m’avait dit qu’on serait fiancés… je l’aurais pas cru...

Me dit-il. Je riais avec lui, tout en restant près de son visage. Maël passa sa main sur mon visage pour replacer une mèche de cheveux qui tombait derrière mon oreille. Je me pinçais les lèvres, tout ce qu’il faisait maintenant était en tant que « fiancé ». Je devais arrêter de m’affoler avec ce titre, sinon j’allais définitivement devenir raide dingue.

T’a passée un bon week-end mon cœur ?

Si j’avais passé un bon week-end ? Évidemment que oui et il terminait en beauté ! J’hochai la tête avec le sourire. Il m’embrassa à nouveau, ce que je répondis avec plaisir.

Bien sûr que je l'ai aimée... c'est le meilleur week-end de toute ma vie.

< on le termine comme ça ? je pense qu'on a fait l'tour & plein d'chose est arrivé depuis ! XD >
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