| Jeu 17 Nov - 21:10 | |
| My Story30 Juillet 2005 . 15 ans Hello journal, je ne t'écris que maintenant, mais en fait je t'ai depuis quelques mois, précisément le 20 Avril, pour mon anniversaire. Je ne t'ai jamais ouvert, je n'ai rien écris dedans, parce que je n'en ressentais pas réellement l'envie. Néanmoins, je viens de te retrouver et tu as de la veine, je suis relativement énervé, j'ai ce besoin d'évacuer tout ce qu'il y a en moi et la personne à qui je dis normalement tout, est absente aujourd'hui. Donc, je me rappelle de mon enfance en écoutant des chansons de Disney. Oui, films typiques de l'époque insouciante et naïve - par ailleurs, je me revois les visionner en étant gosse. Bref. J'ai mal, tu sais. Je me souviens de certains moments de mon enfance et ça me rend totalement triste. Je vois ma mère pleurer tous les soirs, allongée sur le canapé, en ayant allumé un CD des Radiohead. Moi, j'étais assis devant la télévision sur l'autre sofa et je pivotai sans cesse la tête vers elle, afin de la regarder. Son maquillage dégoulinait, son mascara ne formait plus que des lignes dessinées jusqu'à son menton, puis qui disparaissaient. Elle sanglotait, et j'avais mal, moi aussi. Je souffrais de ne pas savoir ce qu'elle avait, de l'apercevoir dans un tel état. Alors, petit enfant que j'étais, je m'approchai tout le temps d'elle dans ces moments-là, pis je posai ma main sur la sienne, tout en m'accroupissant au sol. « Mum, qu'est-ce que tu as ? » Puis, elle me regardait attentivement, souriait un instant en me caressant le visage, et finissait toujours par revenir à ses pleurs, en répondant entre deux avec cette espèce de voix douce, de voix de la raison : « Je n'ai rien mon p'tit ange, ne t'en fais pas. Va donc regarder ton dessin animé. » Je l'écoutais constamment et lui obéissais, tout simplement parce que je pensais l'embêter si je restais auprès d'elle, je croyais qu'elle avait besoin d'être seule, que sa solitude serait son remède, qu'elle irait mieux demain. Mais elle n'allait jamais mieux le lendemain. Il m'arrivait ainsi d'aller la voir lorsqu'elle cuisinait, pour lui poser une simple question : « Mum, ton p'tit cœur te fait du mal ? » Des fois, elle me fixait des les yeux sans rien me répondre avec un petit sourire sur les lèvres, afin sans aucun doute de me rendre moins inquiet, de me faire passer le message disant que tout allait merveilleusement bien. D'autres fois, elle me déclarait clairement : « Oui, maman souffre à cause de son p'tit cœur, mon chéri. Mais ne t'inquiètes pas, tout ira merveilleusement bien. » Dans les deux cas, elle essayait tant bien que mal de retirer mon angoisse et de faire en sorte que tout aille réellement bien. C'est bizarre, parce que je devais avoir cinq ans à cette époque, mais ça m'a tellement marqué que je m'en souviens encore.
18 Août 2005 . 15 ans Je n'ai pas fini mon histoire l'autre jour. J'ai finalement appris vers mes huit ans que c'était mon père qui faisait autant de mal à ma mère. Si elle avait pris autant de temps à me raconter enfin l'histoire, c'est parce que selon elle, je n'étais pas apte à comprendre lorsque j'étais jeune, et je pense qu'elle a vraiment bien fait. Donc, lorsque ma mère lui a annoncé qu'elle était enceinte, il aurait très mal réagi et se serait comporté d'une façon très ignoble avec elle. Il l'a baffé comme si tout était de sa faute, lui aurait craché ces quatre vérités dans la tête, tout en lui disant qu'il ne l'avait jamais aimée et que ce n'était que pour du sexe. Phrases typiques d'un gros connard qui n'assumera jamais rien dans la vie. Du coup, je fus dans son ventre et mon père fut parti dès le premier jour où je m'étais posé tranquillement là-dedans, ne connaissant pas encore mon sort, ce qui allait bien pouvoir m'arriver. Je fus peiné quand elle m'avait raconté ça, car souvent je lui posais la même question, qui était : « Mum, il rentre bientôt du travail papa ? » Oui, elle m'avait menti. Oui, elle avait profité de ma naïveté pour glisser un gros mensonge. Oui. Mais je ne lui en voulais certainement pas, je comprenais. Déjà qu'elle était triste, alors si elle devait endurer en plus de ça, de voir et gérer son môme déprimé lui aussi, ça aurait réellement dur : pour elle, mais également pour moi. A la limite, je préfère qu'elle ait procédé de cette manière, ça m'aura au moins évité huit ans de souffrance, puisqu’en suite, je commençais à dériver dans le même état piteux qu'elle. Bien entendu, je ne pleurais pas tous les soirs - bien qu'au fur et à mesure du temps, elle avait fini par arrêter, elle devait être vide à force d'avoir chialé - mais suffisamment pour dire que j'étais réellement mal en point dès mes huit ans. Je ne regardais plus la télévision comme les autres petits enfants, je n'avais plus le goût à ça. Ça peut paraître débile, seulement une fois que je sus que je n'aurais jamais un père comme tout le monde, je réussis à ressentir ce manque de père, alors qu'il n'était jamais venu auparavant, peut-être parce que j'avais cet espoir qu'il revienne "du travail" un jour. Avec ma mère, on peut donc dire que petit à petit, on a échangé nos rôles. Je suis devenu celui qui pleurait et elle qui consolait avec des simples phrases, qui montrait juste qu'elle était là, présente, si je le désirais. Seulement, je souhaitais juste être seul, alors je faisais à chaque fois mine d'être fatigué et de vouloir me coucher, mais je pleurais en-dessous de ma couette durant parfois quatre heures d'affilées. C'est à cette époque assez dure de ma vie, que j'ai demandé à ma mère un piano et une guitare. On avait certes pas beaucoup d'argent, mais ma mère savait que ça rendrait heureux son fils, alors elle ne chercha pas plus loin : il fallait désormais tout faire pour qu'il ait ce qu'il désire. Et elle a très bien fait, puisque au fur et à mesure que le temps passait, je devins accro à mes cordes de guitare et mes touches de piano. Elles me transportaient, elles me faisaient tout oublier. Et petit à petit, je redevins heureux.
20 Avril 2005 . 16 ans Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. J'ai désormais 16 ans, youpi. Je m'en fiche en fait, pis il est déjà 23h30, ma journée de gloire est bientôt finie, envolée. Encore une année d'attente pour en avoir une nouvelle. J'aime bien être le centre du monde, enfin plutôt celui de ma famille. Avoir ne serait-ce qu'un peu d'attention pour une fois. J'ai été gâté aujourd'hui en tout cas. Debbie, ma en quelque sorte meilleure amie depuis mes 13 ans, m'a emmené à un concert de rock et puis j'ai passé la journée entière avec elle. On a joué de la musique comme à notre habitude et c'était vachement fun si je puis dire. Je l'aime beaucoup, Debbie. Ensuite, je suis finalement rentré chez moi vers 20h et j'ai passé trois heures avec mes grands-parents et ma mère. Cette dernière m'a d'ailleurs offert la plus belle basse au monde, de couleurs rouge, noir et blanc. Extra, magnifique. D'ailleurs, je m'en vais, je vais de suite la tester puis appeler ensuite Debbie afin qu'elle vienne demain pour qu'on joue ensemble ! Tchaô.
25 Septembre 2006 . 16 ans Les gens sont vraiment superbes ici. J'ai beau n'avoir que seize ans, j'ai réussi à trouver un travail, car selon le gérant du bar, je parais beaucoup plus vieux, alors on y verra que goutte. J'ai souri en apprenant que j'étais pris en tant que barman, que j'allais désormais passer mon temps à servir des boissons alcoolisées la nuit. C'est bien évident, je ne vais plus en cours maintenant, ça serait bien trop difficile à gérer et je ne dormirais pas assez pour tenir face à ce quotidien. Même en étant à force habitué, je serais juste lessivé durant mes journées éprouvantes de cours. De toute manière, le lycée ne m'intéresse vraiment plus, je trouve ça plus gavant qu'autre chose. De plus, je n'avais aucun ami, alors à quoi bon se forcer à vouloir vivre comme les autres alors que ça ne me plaît pas du tout ? Je détestais cette vie métro-boulot-dodo-et encore boulot pour moi. Je savais d'avance que je n'aurais pas réussi, alors j'ai préféré abandonner directement, ça me ferait pas perdre de temps, et puis je pouvais dormir plus comme ça. Ma mère n'était bien entendu pas d'accord, mais j'étais ingérable à cette époque et elle fut obligée de m'accorder la permission, sinon elle recevrait une énième crise de colère à cause de mon impulsivité. Donc, mon premier jour dans cette discothèque, c'est disons merveilleusement passée. Surtout grâce à quelqu'un de particulier, en fait. Il est de suite venu vers moi, le sourire aux lèvres : « Welcome babe ! Ton style est amazing ! Moi, c'est Lust. T'inquiètes, tu kifferas rapidement ici, y'a des beaux mecs qui font vraiment bander. T'sais, les misters qui font des petits shows aux demoiselles qui peuvent se considérer comme des grosses chanceuses là ? Ahaha ! Tu vas t'y plaire ! » « Penserais-tu que je suis gay ? » lui demandais-je, en vue de ses phrases qui faisaient en quelque sorte allusion à mon homosexualité, du moins il ne se gênait pas pour dire clairement que les beaux mecs musclés allaient me plaire. Pourquoi n'avait-il pas parler des bombes qui dansaient sensuellement contre les types ? « Allez Babe, avoue le moi, je ne dirai rien. » J'étais comme dirait choqué. Je n'avais jamais eu de relations amoureuses, mais alors sortir avec un garçon ? Ça ne m'avait jamais traversé l'esprit ! C'est vrai que parfois, dans la rue, il m'arrivait d'avoir les yeux rivés sur les fesses d'un homme plutôt sexy, mais rien de plus. Je n'avais jamais éprouvé un sentiment amoureux à l'égard de qui que ce soit il faut dire. « Noooon ! Stop. » Il s'approcha de moi, m'embrassant la joue tout en agrippant le bas de mon dos avec une main, comme pour m'empêcher de m'enfuir. « Oh chéri, je suis désolé voyons. Excuse moi donc, ton truc c'est les filles, c'est bien ça ? » Il avait le don de me gêner, je ne savais quoi répondre. Dès mon premier jour, j'allais passer pour un vrai débile puceau. Merci Lust avec tes questions débiles qui me rendent fou. « C'est quoi ces questions ? J'sais pas moi. » Il rit, il hocha la tête, puis finit par prendre de nouveau la parole. « Oh voilà donc, j'ai compris ! Tu es puceau ! Tu es jamais sorti avec quelqu'un, donc t'en sais rien au fond. Bah c'est simple, tu regardes la paire de muscles de celui-là, pis la paire de seins de cette bombasse. Qu'est-ce que tu préfères ? » dit-il en désignant du doigt les deux personnes en question. Je rougis, je regardais les deux jeunes gens puis finis par baisser la tête, je ne savais quoi répondre et je n'avais pas envie de répondre. « Oh babe, je t’embarrasse, désolé ! Allez viens, on va bosser, fini les discussions, le patron est arrivé ! » Seulement, on avait beau avoir été derrière le comptoir ensuite, je savais ce que je préférais dans les deux choix proposés. Aucun. Ce qui m'avait profondément plu ce soir, c'était bien cet étrange Lust que j'avais envie de connaitre davantage. Je me sentais honteux. Je le trouvais beau. Rien que ses paroles, dès le premier jour, m'avaient fait rêvé, m'avaient totalement transporté. Parce que lui, il s'en fichait de paraître étrange aux yeux des autres, il était lui. Il était ce petit bonhomme gay qui ne s'en cachait pas, ce petit bonhomme drôle qui avait le don de gêner tout le monde, surtout les grands timides comme moi. Ce garçon était le plus gentil garçon que j'avais pu rencontrer, du moins le plus touchant. Dans ses gestes, ses paroles, et au fur et à mesure de le voir chaque soir, j'ai vite compris que oui, j'aimais les garçons, et lui en particulier.
22 Avril 2007 . 17 ans Pourquoi doit-il être aussi merveilleux ? Lust a beau être très extraverti, excentrique, atteint d'une folie extrême, c'est tellement un ange. Enfin un ange noir. Ce type d'ange qui peut vous arracher de la réalité sans que vous le compreniez clairement. Parce que son humour, sa petite gueule mignonne, son assurance, sa franchise, tout ça est trompeur. Enfin, je n'y crois pas, c'est Debbie qui me l'a certifié. Ne serait-elle pas plutôt jalouse ? Pourtant, elle m'a foutue le doute parce que Lust m'a appris quelques détails de son passé. Ancien drogué, il replonge doucement dans ce qu'il appelle le bonheur. Il ne peut vraiment arrêter, m'a t-il dit. Il me l'a conseillé. Nous voilà alors, trois jours avant noël, petit sachet offert de sa poche, dans ma main. Debbie devait me rejoindre, elle allait arriver. Au moment où je m'apprêtais à sniffer de la cocaïne, ma meilleure amie arriva. Elle croyait m'avoir sauvé, mais elle m'a envoyé dans le plus grand gouffre crée au monde. Elle m'a tendu d'un bras, l'enfer. Elle me l'a envoyé en pleine gueule et j'ai nagé dedans quelques temps, cela fait exactement 5 mois et je suis toujours aussi mal. J'ai du abandonner mon boulot, mon habitation, mais surtout... mon lust. Il voulait simplement m'offrir le bonheur, sa drogue, il désirait juste la partager avec moi... qu'était le mal ? Ma mère n'a pas cherché à comprendre, qu'en vue des sentiments éprouvés à l'égard de Lust, je pouvais faire n'importe quoi pour lui. Je perdais toute conscience, j’exécutais simplement ses ordres comme un toutou obéit à son maître. Un vrai cleps. Je crois mourir à cet instant. J'habite désormais à San Francisco, ville me paraissant bien trop calme et paisible. Alors je compose en son absence, parlant de lui, lui lui et encore lui dans mes chansons. « « Lying on this bed we share I smile, I know it's not ours. I'd like to show the worlds your face, it brings me pain. To know that I have to hide you away, our day will come. Protection of feelings hurt my heart, i'll be with you. As the sun goes down you play on my mind, are you ready mine. I know this sounds crazy, but thats alright it's me and you. And I feel, I feel so warm, when I'm with you. All these emotions came so quick, there's no control and when I look into your eyes, I feel your soul. I know that it hurts from the ghosts of the past but together we can shine. I know the sounds crazy, but thats alright it's me and you. And I feel, I fell so warm, when I'm with you. Yes I feel, I feel so warm, when I'm with you. » Je suis toujours accro sans même le voir. Non seulement même si elle m'a trahie, Debbie me manque, mais alors Lust a laissé un immense vide, un gros creux au niveau de ma poitrine. J'ai mal, je souffre. Je suis même plus ce gars heureux, je suis retourné contre mon gré au lycée, attendant impatiemment que ça se termine, que j'aille en université pour étudier la musique. Debbie m'a écrit plusieurs lettres, je n'y ai jamais répondu et je ne compte pas le faire. C'est pire qu'une trahison ce qu'elle m'a fait. Pourquoi a t-elle cru ne serait-ce qu'une seconde, que ça allait me faire du bien ensuite ?
15 Janvier 2008 . 18 ans J'ai toujours autant mal, je suis définitivement seul, comme avant. J'ai changé. Solitaire, renfermé, mystérieux, seul, seul seul. Au revoir.
08 Mai 2008 . 19 ans Pourquoi je souffre toujours autant ? Parce que je ne t'ai pas tout expliqué, journal. J'ai travaillé quatre mois avec ce fameux Lust et disons que nous sommes sortis ensemble durant un mois, avant mon maudit déménagement, à cause de ma maudite ancienne meilleure amie. Nous étions souvent allongés sur son lit, parce qu'il m'invitait souvent dans son appartement -il avait vingt-ans lui au fait. Pendant qu'il me caressait ma tête, qui était posée sur son torse, j'effleurai sa paume de main de mon pouce. Souvent, il était bien plus rapide que moi pour s'endormir, alors durant des heures, je restais éveillé juste pour le regarder. Les paupières fermées, il ne me voyait plus et c'est pour ça que j'en profitais afin de le détailler autant. Mignon. Seulement, je le surpris en train de faire la même chose quand il se réveillait, il n'était pas discret. Alors je souriais et il ronchonnait pendant la journée, trop honteux... de m'aimer. Oui, il m'aimait et j'en suis persuadé. Seulement, ses caresses, ses baisers, ses compliments, ses méchancetés... tout ça, me manquait affreusement. Toujours, tout le temps. Je n'arrivais vraiment pas à l'oublier, c'était véritablement impossible.
17 Septembre 2008 . 19 ans J'étais tellement tenté de l'ajouter sur facebook... il m'a de suite envoyé un message privé en me disant "midnight, comment oublier ton nom ?!". Je rougis, j'étais heureux, il ne m'en fallait pas plus. Pourtant, je rétorquais. "Seulement mon nom ? Et mon moi tout entier, tu l'as oublié ?" "Seulement de vagues souvenirs. On a travaillé ensemble, c'est ça ?" "Oui, quatre mois. On est sorti ensemble, aussi. Un mois." "Ah oui ? Funny, mec ! funny, vraiment funny. Je m'en souviens pas. Pourquoi m'avoir invité ? Tu veux de la coke ? De l'héro peut-être ?" "Tu as des clients via internet ?" "Yeah man, balance." "Quoi ?" "Ta liste de course, mec." "Tu as changé..." "Yeah yeah yeah !" "Tu t'es drogué ? Tu as augmenté les doses ? Passé à la piquouze ?" "Yeah, je te laisse man ! Mais mets les courses !" C'était tellement du chinois, c'était tellement des paroles de gros drogués, c'était tellement pas lui. Pendant trois ans j'ai souffert pour un tel résultat. Je me suis senti con sur le coup, trop honteux. Il a quand même réussi à me transformer cet abruti, en un petit ange tout mignon, encore plus qu'avant. Le genre de sucrerie qu'on bouffe facilement en deux trois mouvements. Trop naïf, rêveur, croyant éperdument à l'amour depuis cette histoire. J'ai besoin de personne, indépendant et autonome, je me débrouille tout seul. Je suis bien, seul. Solitaire. J'aime. On ne peut compter sur personne de toute façon.
18 Novembre . 21 ans Toujours à Francisco, je suis désormais dans une université de musique, je suis dans mon élément. Ma mère galère niveau boulot, alors je l'aide discrètement en passant pour un quelque sorte de gigolo. Je me fais payer pour faire mine de sortir avec des filles. Je ne couche jamais avec elle, bien heureusement. Je peux tomber sur des garçons aussi, qui veulent faire peur à leurs parents, en leur annonçant qu'il est homosexuel, afin d'avoir ensuite la paix. Pathétique. J'ai oublié Lust et Debbie, enfin je peux toujours parler facilement d'eux sans avoir envie de chialer désormais, ils m'ont juste changé. (c.f caractère) La seule chose que je n'avais pas prévu, c'était que Debbie allait soudainement avoir l'envie de me rejoindre, quant à Lust, simplement le souhait de visiter cette ville. Ces étapes de ma vie que j'aurais préféré oublier une bonne fois pour toutes, je vais malheureusement les recroiser tôt ou tard. |
|