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Anonymous
Invité
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Mer 9 Juil - 18:34

sydney moses baker : L’abstrait s’imbrique dans les parcelles anesthésié, j’accélère sur l’autoroute en donnant des coups secs sur le volant au moment de dépasser. Une conduite qui reste inchangé, depuis des années, même après des accidents. Les autoroutes des états-unis sont bien pour ça.  Allure vive, tranchante. Le flux d’hémoglobine corrosif s’étends. La batterie qui raisonne dans mes tympans même si les heures semblaient ne plus en finir. J’étais sur la cote ouest pour un shoot, puis je voyais que Luke fessait le con. Je l’avais prévenu que s’il fessait le con, j’allais être sur son dos  et avoir un Baker à dos c’est jamais bon de toute façon. Madaleane et Cryst sont plus doucereux, positif mais ils peuvent aussi remplie d’acidité. Personne pouvait se permettre de faire du mal à ma petite soeur. Personne. Le Sirius en règne bouffe nos artères dans des coma nuptial. Les déclinaisons de l’apocalypse s’émerge dans nos rangs et on en jouait profondément comme des saltimbanques enflammés. Je suis enfin arrivé à la maison de ma soeur, de l’extérieur c’était plutôt pas mal, j’ai sorti une cigarette en l’enfonçant au creux de mes lèvre. Je l’allume et je me dirige vers le dictaphone, je sonne à trois reprises. Luke me répond avec «  c’est pour quoi ? » avec sa voix de blasé;  «  Ouvre petit con, je viens voir ma soeur »   Luke n’a pas peur de grand monde, peu de personne l’impressionne mais mon père et moi, on sait très bien qu’on a de l’impact sur lui. D’ailleurs, même si mes rapports avec mon père sont tendus, il m’avait dit d’aller passer du temps avec Madaleane car ça lui plaisait pas. Même si j’étais pas le mieux placer pour discuter des relations de couple je savais qu’il était important de le faire. Il m’ouvre, mon poing s'incruste de façon immédiate dans son ventre et puis je rentre. Je l'avais prévenu mais j'avais été light cette fois.  «  faut qu’on parle toi et moi. » j’enlève mes lunettes, je m’installe dans le canapé toujours  la mâchoire crispé sous la tension qui se propageait dans les boursoufflures de mes paralysies. Je les interdisais de faire mes erreurs. Peut-être inconsciemment en voulant le défenestré c’était moi même que j’avais envie de saccager. Je tire les choses au claire avec lui, tranchant dans mes mots pour les lui faire comprendre et je lui dis au revoir. Je monte à l'étage pour  prendre ma petite soeur enceinte dans mes bras en lui offrant un petit cadeau de Seattle.  


luke vladix : La conversation avec syd, t’as chamboulé, ta flingué l’estomac et ta fait réaliser des trucs que t’était déjà en train de comprendre. Forcément t'as fermé ta gueule devant lui car il avait raison. Depuis des mois, tu as du mal a ouvrir les yeux, tu voulais juste te foutre dans ton lit et dormir une éternité ou deux. T’as déconné, déraillé, complètement péter une durite et tu t’es senti impotent, inutile, creux, superflu, vide, inadapté alors qu’avant t’en avait rien à foutre de tout ça qu’on vivait tous pour creuver du paradoxe de la vie. Tu t’es dit que tu seras jamais à la hauteur parce que t’as bien ressenti qu’il était le mouvement de ta vie. T’arrives pas à expliquer concrètement toutes ses choses qui se sont passé dans ta tête. T’es terrorisé en réalité, ta la peur qui te bousille à chaque respiration, t’es resté totalement pétrifié dans un Agamemnon d’alarme enfantine, dans un génocide purulent d’estime de soi inexistante silencieuse parce que t’as rien d’un exemple, ta rien de beau sur toi. Inconsciemment, tu t’es renfermé comme une huitre et même une huitre était plus ouverte de toi. T’es devenu complètement étanche à tout ce qui t’entourer et la colère contre toi tu peux plus la dégueuler en fessant des conneries comme ta toujours fait alors tu t’es enfermer dans tes retranchement. T’as jamais voulu lui ressembler, à elle. C’est ce qui te donne envie de t’étouffer sur place. Tu voudrais que ton fils sentent l’amour que ta pour lui, que ta fiancé te regarde avec les bons regards. T’as respiré pendant votre séjour en Inde, ta profiter de chacun des pigments de ces terres, ça a été salvateur, des respirations sereines. T’as oublier cette enfermement là et puis il t’es revenu à la gueule comme des rochers qu’on te lance à la gueule, t’as délaissé ta femme, ta famille et ta même délaissé tes amis. T’as juste voulu être invisible, inexistant et réalisé la volonté de l’autre tarée parce que la sauvagerie qui gueule dans tes artères est trop forte.  Tu te réveilles pourtant, tu veux vivres, tu veux sourire avec elle, tu veux le tenir dans tes bras et le voir grandir mais apparemment il serait trop tard parce que t’es qu’un égoïste et là tu te dis que t’es vraiment le pire un raté. Il m’a renvoyé à la gueule les balles en métal, t’arrive même plus a te regarder en face mais faut que tu répares, que tu bouges, que ça change parce que tu le sais qu’ils sont plus important que tout ce qui peu exister.

Syd t’a dit de réfléchir à tout ce qu’il venait de te dire et a comment te relever de cette merde dans laquelle tu t’étais foutu. T’as pris l’avion pour rejoindre ton meilleur ami, ton bro et avec lui aussi t’as été un con, t’as pas su t’ouvrir à lui non plus et tu te sens totalement débile. Vous êtes potes de puis que t’es gosse et tu veux pas non plus que tout ce que vous avez bâti se déchire tout ça à cause de la distance que ta foutu entre le monde et toi. Tu veux être présent pour lui, même si la il est en tourné. T’as envie de profiter des instants avec. Dans l’avion, tu te creuses la tête comme une malade pour finir par t’endormir. Quelques longues heures plus tard, t’arrive enfin, en retard, tu vas pas pouvoir le voir jouer sur scène et s’éclater avec son publique, bon tu l’as déjà vu beaucoup de voir sur scène, t’espère qu’il va bien,  tu prends un taxi et tu rejoins Ashley avec sa soeur qui sont totalement dans l’ambiance avec une couronne de fleur sur la tête, Ash m’engueule de mon retard et elle me dit de me dépêcher parce qu’elle veut aller voir Rudimental. Tu passes de ton isolation à voir plein de monde autour de toi, ça va tu ressens pas le stress d’une possible agoraphobie. Elles m’emmènent dans l’espace des groupes et elles vont taper la bise a Calvin Harris pour repartir rapidement. Tu vois ses potes, tu les salues. «  Elle est ou ma petite chatte ? » tu dis par automatismes car c’est son nom affectueux que tu as à son égard depuis longtemps, tu serais plus vraiment dire depuis combien d’année. Maintenant, tu te concentre sur l’instant en refusant complètement d’être bloqué.  



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Anonymous
Invité
Invité
Ven 11 Juil - 16:02

Le schéma restait toujours le même et les années ne changeaient rien à ce fait. J'en été devenu plus au moins habitué et j'arrivais même à passer au-dessus des déceptions lorsque je prenais le temps de relativiser. Les autres avaient cet effet sur moi, il me vidait de tout ce que j'incarne pour ne laisser qu'une indifférence platonique, anesthésiée à coups de mensonges qu'ils prenaient plaisir à avaler car oui, la vérité blesse toujours autant que lorsqu'elle valait encore quelque chose. Il faut s'adapter à son époque, c'est ce que certains mecs surdoués racontent et prêchent comme une nouvelle religion. Mon problème, c'est sûrement que je n'ai jamais été croyant. Le nihilisme injecté dans la moindre particule constituant mon corps, tout ce que l'on pouvait me dire, m'affirmer ou me raconter me paraissait tôt ou tard insensé. Revenir au Royaume-Uni avait le don particulier de m'apaiser, même si ce n'était pas Londres. Même si ces rues dans lesquelles je m'étais perdu aujourd'hui n'étaient pas celles de mon enfance. J'étais sur mon territoire, mon Éden et personne ne pouvait comprendre l'effet que cela avait sur moi.

L’Amérique a une odeur plastifiée et fausse ; les quelques rares sourires sincères que j'ai réussi à obtenir circulent lentement dans mon encéphale comme une berceuse que l'on met pour se dire que non, rien n'est grave et que la vie n'est pas si mal que ça. Moi, ça me laissait parfois perplexe. Parce que j'étais un penseur et non, un bavard. Mes pensées créaient des possibilités à la seconde et des scénarios à la pelle et je n'arrivais pas à stopper ce flux. Même camé au possible, mon esprit fonctionnait. J'aurais voulu m'arracher le cerveau. Éteindre les souffles de la complexité pour ne plus jamais en voir la couleur sur le quotidien tranquille que j'essayais d'entretenir. Mon rejet par rapport aux thèses un peu trop longues des autres et aux complications qu'ils pouvaient vivre était donc évident. Mon bordel me suffisait déjà amplement, pas la peine d'en plus me noyer dans celui des gens qui m'entouraient. L'égoïsme était quelque chose que j'avais du mal à ne pas appliquer car au final, nous venons au monde seul et nous mourrons tout aussi seul. Tout n'était qu'une question de temps, d'éphémère et la vie est cette chose qui nous donne l'occasion de passer le temps jusqu'à ce que la fin vienne nous faucher.

Cette journée ressemblait aux autres, les conversations coulaient pour finalement disparaître aussi rapidement qu'elles s'étaient faites. Rien ne tenait, absolument rien et mon attention encore moins. Je n'étais même pas certain du jour qu'il était car cette notion du temps me filait à nouveau entre les doigts. J'étais en train de discuter avec le chanteur d'un des groupes invités au festival. Il me parlait de sa vision des choses par rapport à ce que la musique lui avait apporté et j'avais beau comprendre ses mots, je ne parvenais pas à saisir pourquoi les choses s'enchaînaient avec une vitesse aussi ridicule. Deux ans s'étaient barrés sans que je ne les vois passer. Ça m'a fait soupirer, je suis parti pour rejoindre les autres et j'ai vu la silhouette de Luke. Son allure atypique s'est incrustée dans mes iris. Je l'ai observé durant quelques longues secondes avant d'aller vers lui finalement. Je lui souris plus par politesse que par envie. Ça faisait des mois qu'on s'était pas parlé, fallait pas s'attendre à de miracles. Ça va ? T'as fait bon voyage ? Je demande en grimpant sur l'une des caisses qui comportaient nos instruments. Je sors mon paquet de cigarettes, m'en allume une et lui en passe une.
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