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Anonymous
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Dim 25 Mai - 21:27

27 mai 2014. J'suis de ces gens qui croient pas au destin, aux conneries du genre, rien n'est écrit, on agit pour notre futur, il n'agit par pour nous. Nous. Toi, moi. On est rien, nous. On est plus rien. Au fond, j'sais pas pourquoi j'ai agit comme un crétin. Nous. Toi, moi. Plus rien. J'aurai peu être pas du fuir. Peu être que j'aurai du t'attendre, mais t'aurai été incapable de comprendre que j'pouvais plus vivre à Paris. Pourtant, t'étais là, ce soir là. Tu l'as bien vu me cracher à la gueule, pas vrai ? Alors j'suis parti, sans même te donner le temps de me dire au revoir.

On avait quitté l'Angleterre hier, le groupe de Saul, et moi. Enfin, maintenant, on pouvait m'inclure dans "le groupe de Saul". Son abrutis de claviste s'était cassé le poignet en jouant au mâle devant une orde de groupie, et j'avais du assurer à son poste depuis. Quel branleur. J'avais pas craché sur le poste, mais sérieusement, ce mec a un gros soucis d'égo.

27 mai 2014. J'suis rentré à San Fransisco. J'avais besoin d'une pause. Tout ça, c'était un peu trop pour moi. J'avais besoin de calme, de pouvoir sortir sans qu'une orde de journaliste court après le premier mec que t'aie jamais aimé. Pas celui que tu as aimé le plus, mais celui avec qui tu as pu jouer le premier. Saul. J'avais besoin de nature, et de courir, courir sans but, pouvoir me vider, pouvoir vider ce trop plein d'idée. Il est tard, il fait déjà nuit depuis une heure, peu être deux. Pourtant, j'me sens pas en danger, et j'ai pas peur du danger en plus. A bout de souffle, je m'allonge sur l'herbe, pensant voir un visage bien connu. J'dois halluciner, peu être.

"Hell ... ?"
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Anonymous
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Dim 25 Mai - 22:00

    Le soleil noir s'enfonce dans la baie. N'importe quel con verrait là un tableau si romantique... Tu craches dans l'eau, dans ton reflet floué par l'alcool et par ta barbe mal rasé. Par ta vision obscurcie par la douleur. Les larmes se sont taries, un peu comme ton coeur. A quoi bon souffrir pour un suceur de musicien ? Tu rigoles tout seul dans la nuit. Toi, Eliott, tu t'es fait baiser comme un bleu. Pourtant, il y a pas eu de cupidon pour te prévenir, pour se foutre de ta gueule. Tragique résultat. Habillé en noir dans les moindres détails, tu es en deuil de toi-même, de ton égo, de ton amour propre. De ton amour sale aussi, celui que tu lui portais. Ta dégaine de petit con te ravit au plus au moins, tu te dégoûtes. De cette nuit tu n'en verras jamais la fin, même dans les bras d'un autre suceur trouvé tu ne sais où... Après tout SF est réputé pour être une ville de gays. Tu te demandes si tu lui aurais plu ce soir, dans ton costume sur mesure. Tu as du mal d'être habillé autrement maintenant, ton allure austère et dur te ravit. Tu portes ta propre personnification. Un petit couple rit non loin de toi, et un coureur souffle à un rythme régulier. Bordel, tu ne veux rien que du silence. Tu dégueules sur la facilité de leurs sentiments si minables à côtés des ti... De rien. Le coureur s'est arrêté à ton plus grand plaisir, tu finis par te détourner de l'eau pour t'adosser à la barrière. La nuit aurait pu être magnifique si ca n'avait pas été le ciel de SF, si ca avait été ce lui de Paris. Sur un toit près de la Seine et sa caméra sur les tuiles. "Hell ... ?". Un vestige du passé s'enfonce dans ton être, ce fils de pute de cupidon n'en a pas fini avec toi ? Tu l'as cherché aussi Eliott. Pourquoi être venu ici si ce n'est pour le voir ? Tu te tournes vers la voix, abordant un masque d'une neutralité effrayante la plus totale. Tu es pitoyable. Pourtant tu fais tout pour être indifférent et digne. Oh. Une rock star. Il est là, pareil à lui-même allongé dans l'herbe. Le monde reprend de ces couleurs, tu quittes l'affreux noirs et gris. Tes traits crispé lui lance un vague sourire rapidement changer en moue dédaigneuse. Tu hallucines pas.
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Anonymous
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Dim 25 Mai - 22:07

« Qu’est ce … Qu’est ce que tu fous là … ? »

Je me relève, rapidement, comme si rien d’autre n’importait. Ça n’a pas de sens, tout ça. Je le fixe, mon visage reste choqué par sa présence sur ces lieux. C’est complètement improbable, irréel, irrationnel. J’ai cet air con, enfaite. Un peu comme si j’avais vu la vierge, ou un autre saint. J’crois pas aux saints. J’crois en rien. Peu être même pas en moi, au fond. J'sais même pas comment le saluer. Si j'dois lui tendre une main, si j'dois lui coller deux bises sur les joues ou si j'dois l'embrasser à pleine bouche. Bien sur que j'suis toujours amoureux d'Eliott. Il a juste été évincer comme tout mon passé parisien. Parce que c'était pas viable, cette situation.

Il doit m'en vouloir, d'être parti. Il doit vouloir me faire payer. J'connais bien Eliott, son surnom n'est pas Hell par hasard. C'est un connard, le genre à vous faire payer votre moindre erreur en utilisant toutes vos faiblesses, et il connait mes faiblesses. Il sait qu'il est ma faiblesse. Ou peu être pas. Peu être qu'il croit que j'me suis amusé toute l'année avec, pour pouvoir baiser tranquille, sans chercher un autre gars. Peu être qu'au fond, il pense que j'suis qu'un connard, moi aussi. Gêné, je passe une main dans mes cheveux, encore humides de sueur. Putain, j'suis même pas présentable en plus ce soir. J'viens de passer deux heures à courir, j'me suis prit le décalage horaire et les douze heures d'avions dans l'crâne, alors que lui, il est là, avec son petit costume bien taillé, ces allures de prince.

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Anonymous
Invité
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Dim 25 Mai - 22:25

    « Qu’est ce … Qu’est ce que tu fous là … ? »   Il a vraiment envie de faire la conversation ? Comme si rien ne s'était passé. Tu hurles à l'intérieur, tu crèves d'envie de te jeter sur lui et le balancer à la flotte, qu'il se noie comme tu n'es noyé dans l'alcool depuis son départ. Pourtant, tu ne montres rien. Rien du tout. Ton visage blême reste impassible alors que le sien montre sa surprise. est-il heureux de te voir ou seulement poli ? Enfin, tu sais bien qu'il n'est absolument pas poli, sinon il t'aurait au moins laisser une lettre avant de se barrer. Avant de t'abandonner dans un Paris triste et pluvieux. Même la capitale pleurait son absence putain. J'admirais la vue. SF ressemble pas à Paris, dommage. Ou tant mieux, la vie a Paris t'est devenue totalement insupportable dorénavant. Savoir que nulle-part dans cette ville se trouve Tim. Tu restes à une distance raisonnable de son corps. Tu sais très bien sinon dans quel cercle vicieux tu vas t'engager, surtout que malgré la sueur, la fatigue, et sa tenue... Il reste diablement désirable... Si désirable. Tu déglutis légèrement en serrant la barre derrière toi. Tu dois résister et ne pas te montrer aussi lâche et faible. Tu ne dois pas céder à ce connard fini, à ce manipulateur de première. Il en voulait à son père ? Et bien ce n'est pas son père pour rien. Une gêne de lâcheté existe et est plutôt bien transmise dans les générations Ravenswood. Et toi ? Tu fou quoi ici ? T'es pas censé être à Paris toi aussi ? . Ta voix se durcit et devient aussi glaciale qu possible. Ta colère vibre dans l'air et un silence de plomb te répond. Le couple d'amoureux est parti, laissant place à votre triste tableau. Tant mieux, tu as jamais aimé les couples niais. Ils ne savent pas encore à quel point leur manège est ridicule, le mec baise avec sa secrétaire alors que la copine suce le meilleur ami. L'Homme est l'autodestructeur le plus doué de cet planète et puis l'herbe est toujours plus verte à côté... L'herbe est-elle plus verte à SF ?
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Anonymous
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Dim 25 Mai - 22:46

Y'a des tas de choses qui m'ont prouvé que j'aurai pas du partir aussi vite, mais y'en a bien plus qui m'ont prouvé que j'avais eu raison de le faire. "Tu sais très bien que ça fait quatre mois que j'ai quitté Paris, Hell." Hell, l'enfer, mon enfer. Mon putain d'enfer qui m'suivra loin, je pense. Au plus loin que je remonte, j'me suis jamais investi autant dans une relation que celle d'Eliott et moi. J'étais prêt à tout pour lui. J'étais prêt à affronter cette mère, et cette famille bien trop catho pour comprendre que l'homosexualité n'est pas une maladie. Cette famille en première ligne dans les manifestations contre le mariage pour tous. Si ils savaient qu'à cette époque, j'aurai pu me tuer à cause de leur haine. Mais ils ne savaient rien. Ils ne savaient pas qui j'étais, ils attendaient simplement que j'leur présente une fille, bien droite et bien rangée, peu être étudiante en médecine, science po qui vote extreme droite. J'sais pas. Ma mère ne m'aimait pas. Enfin, j'pense. Si elle m'aimait réellement, pourquoi m'avait t'elle renié si vite, quand elle avait su ? Pardonnez moi si j'ai pêché, mais j'vous emmerde. J'vous emmerde parce que j'suis fier d'être un homme qui aime les hommes. Parce que j'suis fier de vous avoir présenté Eliott. "T'es là pour les vacances ... Ou un truc du genre ?" Quel idiot. Faire comme si de rien n'était, alors c'était ça, mon plan ? Il était glacial, et n'avait jamais été aussi froid avec moi. Au fond, je le comprenais. J'aurai jamais pu lui pardonner une chose pareil. Alors j'espérais quoi ? Qu'il vienne la bouche en coeur me demander de retourner avec lui ? Qu'il vienne me dire qu'on arrêtait les conneries et qu'on essayait d'être heureux, pour de bon cette fois ci ? Happiness. Quel con. Je fouille dans mes poches, histoire de trouver une clope, peu être un joint, j'ai besoin de me remettre les idées en place, là. Je m'assois sur le sol, et porte ce que j'ai trouvé à la bouche. Un joint. C'est exactement ce qu'il me fallait. J'l'allume en soupirant assez fortement pour qu'il m'entende.
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Dim 25 Mai - 22:59

    "Tu sais très bien que ça fait quatre mois que j'ai quitté Paris, Hell.". Quatre mois, deux jours et 6 heures pour être précis. C'est le temps que tu as eu à ruminer tes pensés, tes sentiments, son départ. Pourtant tu joues le désinvoltes, le mec qui s'en fou. Tu veux voir briller des putains de larmes dans ses yeux, histoire qu'il sache ce que ca fait d'être blesser par.. Par quoi ? T'aime-t-il ? T'a-t-il seulement aimer un jour ? Tu soupires presque aussi fort que lui Déjà ? J'ai pas vu le temps passé. Tu souris légèrement, feignant un masque de joie. Pas un masque criard aux couleurs vives, non. Un masque pastel tellement réaliste. Un de ceux que revête les plus bons menteurs. Tu es un bon menteur Eliott, tu l'as toujours été. Pourtant tu n'avais jamais menti à Tim, jamais. Pas une fois, ni bourré, ni coké. Maintenant, tu t'en moques éperdument, il n'est plus qu'un déchet dans ton passé, une erreur auss stupide que sordide. Ton cœur se brise un peu plus à ses mensonges que tu essayes de te bourrer dans le crâne, à croire que ton grand-père réussit mieux que toi l'endoctrinement.. Ou bien cela ne se fait pas sur soi-même. Peut-être qu'être dans le déni t'es impossible devant lui. "T'es là pour les vacances ... Ou un truc du genre ?". Il s'assoit par terre, tu préfère rester debout, lui dans l'herbe, toi sur le sentier. Éloigner par une frontière invisible. Il regrette ? Non, impossible. Tu regrettes ? Non.. Possible. Son joint ne te fait même pas envie, en fait tu suffoques déjà avec l'air ambiant... Savoir que tu le partages avec lui t'offre autant de frissons de dégoût que d'envie. partager quelque chose avec lui à toujours été ton but dans cette relation. Il a tout foutu en l'air, tout cramer, tout bousiller. Rien ne fonctionnera plus. Plus jamais. Tu peux arrêter tes conneries ? Ton badinage me fatigue. Tu tires une clope d'un paquet caché dans ta veste.. La fumée grise ressort doucement de tes narines avant de se perdre dans la nuit noire. Je suis pas là pour toi si c'est ta question.
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Anonymous
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Dim 25 Mai - 23:11

Chacune de ses paroles me blessent, et je sais que c'est volontaire, qu'il veut me faire tomber. Au fond, il n'a peu être pas tort d'agir comme ça. Mais il ne verra pas mes larmes, pas ce soir. Je ne reviendrais pas en arrière, déjà parce que j'peux pas, et en plus, parce que j'veux pas. J'suis toujours persuadé que j'ai prit la meilleure décision qui soit, il est juste une valise abandonnée qu'on fait exploser à l'intérieur des aéroports. Le genre de truc qu'on laisse involontairement sur son passage, qu'on regrette, mais c'est juste ... Matériel. J'suis pas matérialiste. On peut toujours survire à tout, non ? J'ai bien survécu au crachat de ma mère dans ma gueule, ce soir là. Il reste debout, et je le regarde, incessamment. J'arrive pas. J'arrive pas à m'excuser de ce que j'ai fait. Je sais que j'étais pas vraiment correcte quand j'suis parti, mais j'aurai aimé qu'il comprenne, qu'il refasse sa vie. Plusieurs fois, j'suis allé sur son profil Facebook, voir si il avait quelqu'un, si il était heureux. Parce que moi, j'étais heureux depuis que je j'étais là, j'devais de compte à personne, j'pouvais enfin être qui j'voulais. Et c'était bon. C'était bon d'être heureux. Même sans lui. Je tire nerveusement sur mon joint, comme si il allait me trouver des solutions face à cette situation qui va sans doutes me faire péter un câble bien plus vite que j'le pense. Il me blesse, à nouveau. Il a comprit; il sait tout à fait comment me blesser. C'est si facile pour lui, on dirait. "J'imagine bien, que tu n'es pas là pour moi." Soufflais je enfin, en baissant la tête. J'ai l'air d'un enfant. Quand il vient de faire une énorme connerie. Je m'allonge sur l'herbe, soupirant à nouveau. J'ai envie qu'il parte, ou alors qu'il vienne m'embrasser. Mais j'veux pas de cette confrontation à la con. J'attendais pas ça de lui en partant sans laisser de traces. "Sérieusement ... Qu'est ce que tu fous là ..." Hell et moi, on avait déjà parlé de San Fransisco quand on était ensemble. Je lui avais parlé de mon désir de vivre chez mon père, pour pouvoir être heureux.
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Anonymous
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Dim 25 Mai - 23:25


    "J'imagine bien, que tu n'es pas là pour moi.". Ta cigarette se consume rapidement, tu combles les blancs en tirant dessus comme un fou, en emmagasinant toute cette fumé en toi pour la recracher dans les aires. Tu le regarde à peine, sa vue t'es intolérable. Tu le sens en peu plus t'échapper, quand t'étais à Paris s'était simple au début de croire qu c'était juste une façade. Cependant, le retrouver là, comme ça, allongé dans l'herbe à tirer sur son joint comme si rien n'était... C'est impossible de ne pas faire face à la réalité. Comme tu as imaginé ta lettre de départ ? Tes excuses ? Arrêtes d'imaginer. Arrêtes tout sinon je vais devoir te démontrer quel être minable que tu es. J'essaye d'être gentil là, je t'accorde d mon temps alors arrêtes tes conneries. Son regard est sur toi depuis le début, il ne te lâche pas une seconde. Tu ne peux pas lever le masque, tu ne peux pas te reposer, te laisser faillir. Alors tu restes narquois et méprisant, l'air supérieur du fils de riche. Du mec qui a tout mais ne sait pas quoi en faire. Qui n'en fait rien. Rien qu'à ta tête comme d'habitude. "Sérieusement ... Qu'est ce que tu fous là ..." . Si Tim t'avais déjà parler de SF, c'était avec toi qui le voyait ce départ. Pas tout seul. Pas toi à Paris et lui ici, loin. Tu fais un pas en avant t'approchant de lui, le surplombant de toute ta hauteur. Tu as toujours aimé être plus grand que lui, cela te rassurait de... Cela te donnait l'illusion de pouvoir réparer ses blessures d'enfants. Mais il en avait rien à foutre finalement. J'ai pas de compte à te rendre Timothée. Je fais ce que je veux, où je veux et avec qui je veux. Même ici. J'espère que t'es heureux parce que moi je le suis. Les jeux d'enfants c'est ton truc pas le mien... Tu écrases ta cigarette au sol. Je vais te laisser, ta compagnie est une perte de temps considérable et on m'attend Affreux mensonge... Qu'est-ce qui t'attend ? Une bouteille ? De la coke ? Un pauvre mec ? Non. Rien ne t'attend ici, rien mise à part tes larmes et ton désespoir.
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Anonymous
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Dim 25 Mai - 23:35

J'essaie de paraître distant, parce que je sais que mes larmes montent bien trop vite. Ça fait parti de moi, d'être ce petit gars trop sensible. J'ai toujours aimé le fait qu'il soit grand, et fort, lui. Une sorte de protecteur, aux bras musclés dans lesquels j'pouvais me réfugiés quand j'avais peur du monde. J'ai souvent eu peur du mal, parce que je ne le comprends pas. Je comprends pas la normalité, leur normalité. Parce qu'on essaie de me rentrer dans des cases. Et j'suis un bien trop gros nuage pour entrer dans leurs cases. Fumée. Fumer. Il n'y a que ça, autour de nous. Comme une barrière. Comme quelque chose qui nous empêche de nous voir réellement. J'avais pas vraiment espérer nos retrouvailles de la sorte. Mais est ce que je les ai déjà espéré avant. Qu'est qu'on pouvait espérer de toute façon ? On sait très bien qu'une relation longue distance, c'est foireux. On est jeune, et on va pas s'mentir, on a tous les deux du succès avec les garçons, et pas uniquement grâce à nos fortunes respectives.

"C'est bon, t'as fini de cracher ton venin ?"

Je connais bien les mauvaises facettes de Hell. On ne l'appelle pas Hell pour rien. Tout le monde le sait. C'est une sorte de gars intouchable. Celui à qui personne ne tient tête. J'ai toujours fantasmé sur ce côté là de sa personnalité. J'me sentais comme un noble avec ce roi incontesté sur ce royaume des pédales parisiennes. Je me redresse alors qu'il se tient au dessus de moi, comme pour me dominer. Il m'a toujours dominé. Et j'ai toujours aimé ça. J'pouvais me laisser portée par ses espérances. Je vais te laisser, ta compagnie est une perte de temps considérable et on m'attend. C'est bon. Il a réussi. Il a réussi à m'prendre mon coeur. Bien sur que j'ai déjà pleuré pour lui, quand j'suis parti. Mais pas devant lui. J'voulais pas qu'il sache que ça pouvait encore me faire du mal, tout ça. Pourtant, elles sont bien là, les larmes qui commencent à perler dans mes yeux. Je serre les poings, laissant tomber mon joint au sol. Pour une fois, j'ose l'affronter. Je me releve et me place face à lui.

"T'es vraiment trop centré sur toi pour pouvoir comprendre de toute façon."
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Anonymous
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Dim 25 Mai - 23:52

    "C'est bon, t'as fini de cracher ton venin ?" Bien sûr que non tu n'as pas fini bordel. Tu as souffert pendant des mois et des mois son absence, son départ. Tu l'as cherché partout dans Paris, sur internet, partout. Et là tu le retrouves, heureux, jouant de la musique avec un mec beau comme un dieu. Il a cru quoi ? Que tu allais redevenir son ptit toutou ? Plutôt te jeter d'un pont et crever dans l'eau. Plutôt que de rester dans cet éternité de souffrance et de solitude. Ton venin tu as eu le temps de le préparer et rien ne t’empêchera de le lui cracher à la gueule, comme l'a fait sa pauvre conne de mère coincée dans son carcan de cato. Tu serres les poings ton air impassible s'éloigne, tu commences à perdre ton sang froid, chose inhabituelle pourtant. Cependant, face à lui rien n'a été habituel, rien. Depuis le début jusqu'à maintenant il a tout renverser pour le faire à la sienne. Pour que jamais je ne l'oublie. Qui pourrait l'oublier lui ? Son air enfantin, sa voix d'ange, son rire, son sourire, son regard émerveillé...Tu serres la machoir éloignant toutes ces choses de ton esprit. Il n'est plus celui que tu aimais, il ne l'a jamais été. Il a joué un putain de rôle du début à la fin. Non, j'essaye de prendre exemple sur ta mère niveau crachat. Elle est si douée et tu s un cobaye plutôt doué là dedans. Hell. Ton surnom. Tout le monde le connait à Paris, tout le monde te connait à Paris. Personne ne t'agace, en fait, Tim est le premier à te mettre en colère. A te décevoir et c'est surement tout aussi blessant que cela soit lui. Ton âme soeur, l'amour de ta vie. Ta première déception, ton premier regret. Ton premier. Cette foutaise après laquelle tu ne courrais pas, dont tu te moquais. Les larmes finissent par coulé sur son visage tandis qu'il se lève, bien face à toi... Séparé seulement par quelque centimètre. Son souffle vient effleurer ta bouche lorsque tu perds le contrôle. Le temps que son joint tombe au sol, tes lèvres se referment déjà sur les siennes dans un baiser enflammer. Leurs goûts, leurs douces.. Tout t'avait manquer et rapidement tu serres son corps contre le tien... Cela ne dure même pas deux minutes que tu le repousses déjà. "T'es vraiment trop centré sur toi pour pouvoir comprendre de toute façon." Tu ris, essuyant tes lèvres d'un revers de main. Et toi tu es vraiment trop naïf pour comprendre que je me fiche de toi. Je ne veux pas comprendre. Je m'en moque, tu me dégoûtes.
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Anonymous
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Lun 26 Mai - 0:05

Non, j'essaye de prendre exemple sur ta mère niveau crachat. Elle est si douée et tu es un cobaye plutôt doué là dedans. Il est bien là, le démon que je connais. Il sait très bien que ça va m'tuer, de repenser à ça, et surtout qu'il l'utilise pour m'atteindre. Mes larmes coulent d'avantage. Je ne sais même plus quoi répondre, parce qu'on a plus rien à se dire, en vrai. Tout ce que j'aime de lui s'effrite. J'ai envie qu'il n'en reste rien. J'ai envie de l'oublier. Pourtant, nos souffles se croisent jusqu'à ce qu'il vole mes lèvres. On m'a souvent parlé de cette sensation de papillons dans l'ventre, quand on retrouve l'être aimé après l'avoir perdu. Ils sont là. Ces putains de papillons qui se si gênant, si bons. Il me prend dans son étreinte, et j'ai l'impression de rêver. Faiblement, un sourire s'affiche sur mon visage alors que je prolonge le baiser avec passion. Comme si ça avait duré l'éternité. Comme si ça n'avait duré que quelques secondes. Hell s'éloigne, comme si il allait te tirer dans la gueule. Et toi tu es vraiment trop naïf pour comprendre que je me fiche de toi. Je ne veux pas comprendre. Je m'en moque, tu me dégoûtes. Au revoir, papillons. Je me fige, comme percutait par des impacts de balles à répétition. Comme fusillé sur place, mitraillé par la haine de celui que j'ai toujours aimé, depuis les premiers instants, depuis le premier regard. Le moindre de mes muscles est comme prit dans la glace de ses paroles. Comment ose t'il dire ça ? Après tout ce qu'on s'est dit ? Après tout ce qu'on a vécu. C'est pas juste. Il a pas l'droit de me parler comme ça. Pas après tous les sacrifices que j'ai fait pour lui. Je lève mon poing, et de la faible force que j'peux y mettre, lui colle dans le visage, pas pour lui faire mal, mais pour lui faire comprendre que j'veux lui faire mal.

"Enfaite, j'ai clairement eu raison de me barrer sans donner de nouvelles. J'voulais pas qu'tu souffres, mais j'me rends compte que là, c'est tout ce dont j'ai envie. T'es une vulgaire erreur. Une vulgaire merde comme tous ceux qui peuplent Paris. J'veux plus croiser ton chemin. J'te promets que tu l'regretteras si jamais je le re croise."
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Anonymous
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Invité
Lun 26 Mai - 17:30

    "Enfaite, j'ai clairement eu raison de me barrer sans donner de nouvelles. J'voulais pas qu'tu souffres, mais j'me rends compte que là, c'est tout ce dont j'ai envie. T'es une vulgaire erreur. Une vulgaire merde comme tous ceux qui peuplent Paris. J'veux plus croiser ton chemin. J'te promets que tu l'regretteras si jamais je le re croise." Tu lui ris au nez. Il croit te faire peur ? Pour qui tu prend-il ? Son poing s'écrase vulgairement contre ta machoir, tu le laisses faire. Peu t'importe dorénavant. Tu t'es lancé dans une guerre sans merci, sans au revoir, sans sang mais surtout sans sens. Pourquoi vous déchirez alors que ce serais si simple de cueillir le bonheur ? Il est si près, caché quelque part sur sa peau et ses lèvres. Tu l'as presque goûter alors que tu l'embrassais. Tu veux t'enfuir, tu veux partir loin d'ici. Tu veux son amour, du plaisir, du rire... Tes larmes. Tu les retiens derrière ton sourire moqueur, ton air supérieur. Cette atmosphère transpire la connerie et le gâchis. Lui aussi en sentit-il l'odeur ? L'odeur du regret ? Tu es sur un mauvais câble, ca tangue... Droit, gauche. tu as presque envie de lui rendre son coup. Tu veux pas seulement lui faire du mal, le voir pleurer. Tu veux l’enfoncer aussi bas que toi. Tu veux le retrouver dans l'abîme où il t'a foutu. Il ne pense qu'à lui, et pas une seule fois à toi alors pourquoi il te bassines avec ses mensonges ? Qu'il finisse seul dans son trou. Tu voulais pas que je souffre ? Tu es drôle Tim, vraiment. Tu as envie que je souffre ? Tu en es pas capable et tu le sera jamais. T'es déjà pas assez grand pour t'occuper de toi, alors t'occuper de moi ? tu es drôle vraiment. Apprends à affronter tes problèmes au lieu de fuir et peut-être que là tu pourras dire que je suis qu'une erreur. Tu t'éloignes de lui, la colère grimpant dans tes veines. Tu as qu'une envie : lui foutre ton poing dans la gueule. Véritablement. Le défigurer pour que ces putains cons qu'il saute le reconnaissent plus. Tu t'allumes une nouvelle clopes, essayant de te calmer... Puis soudain, ton poing part s'enfonçant dans son estomac. La prochaine fois que tu me menaces... Tu le regretteras vraiment. . Tu t'éloignes de son corps recourbé. Il cherche l'air, en vain. Tu regrettes déjà d'avoir fait ça mais tu préfère qu'il te haïsse plutôt que de le laisser indifférent. Tu t'es déjà battu, plusieurs fois. On ne se fait pas un surnom tel que "Hell" sans se prendre plusieurs poings dans la gueule. Des vrais coups.
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Anonymous
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Lun 26 Mai - 17:43

"J'ai même pas envie de parler avec toi. T'as tellement la grosse tête qu'elle va finir par exploser. Il n'y a que toi. Ton monde tourne autour de toi. J'pense même que j'ai jamais eu vraiment ma place, au fond, non ? Tu t'es bien amusé ? Tu m'as bien fait passé pour un con ? Tu sais très bien pourquoi j'suis parti. Tu sais très bien que ça aurait pas pu fonctionner à des putains de milliers de kilomètre l'un de l'autre."

De nous deux, Hell a toujours été le plus fort. Le plus grand, et le plus fort. On s'est jamais vraiment battu, peu être des petites bagarres pour s'amuser, mais il a toujours réussit à me montrer que c'était lui, le dominant. J'suis pas une loque, je prends soin de moi, je cours tous les soirs et fait pas mal de sports. Mais par rapport à Hell, je ne suis qu'une sorte de petit verre de terre. Je le regarde s'avancer vers moi et me foutre son poing dans l'estomac. Immédiatement, je plonge par terre, tordu de douleur. Il a toujours été le plus fort, Hell.

La prochaine fois que tu me menaces... Tu le regretteras vraiment. Au sol, me tenant l'estomac, j'osais encore défier son regard. J'pouvais pas croire qu'on en était là, tous les deux. J'pouvais pas croire que malgré tous les sacrifices que j'avais pu faire, il voulait me prouver qu'il était digne de son surnom. Hell.

"Et qu'est ce que tu vas m'faire Hell ?"

J'ai la rage, je la haïs. Je le haïs de m'avoir laissé l'aimer autant si c'était pour finir comme ça. J'ose me redresser, me tenant encore le ventre dont la douleur ne s'est pas encore échappé; j'suis juste bond à faire l'enfant là, à chialer comme un enfant, face à ce connard qui se croit tout permis parce qu'il est fort, parce qu'il est grand.
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Anonymous
Invité
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Lun 26 Mai - 18:09

    "J'ai même pas envie de parler avec toi. T'as tellement la grosse tête qu'elle va finir par exploser. Il n'y a que toi. Ton monde tourne autour de toi. J'pense même que j'ai jamais eu vraiment ma place, au fond, non ? Tu t'es bien amusé ? Tu m'as bien fait passé pour un con ? Tu sais très bien pourquoi j'suis parti. Tu sais très bien que ça aurait pas pu fonctionner à des putains de milliers de kilomètre l'un de l'autre." Tu ne le regarde même plus, à nouveau. Ton regard se perd dans la nuit. La nuit froide qui t'enveloppe dans une prison d'austérité. Tu perds ton humanité en perdant ton amour. Tu te laves de ces sentiments superflus qui t'enfoncent dans un mal être terriblement angoissant pour un pauvre type comme toi. Tu exsangues ce coeur déjà si tari... Tu as raison, il n'y a pas de place pour la vermine dans ma vie. Donc tu imagines que pour toi il n'y en a carrément pas. Tu as bien fait de partir, mais même quand tu sors de ma vie t'es pas foutu de le faire correctement. T'es encore là à me pourrir la vue. Tu pourrais réussir un truc dans ta vie ? Je veux dire sans que tes parents payent derrière pour rattraper tes erreurs d'enfant ? Ou que je sois là pour te protéger. Il s'écroule au sol accompagné par le poids lourd de la douleur. Ce poids que tu as porté si longtemps suite à son départ. On échange les rôles. Bienvenu au  club connard. Tu as tellement envie de lui tendre la main, de le relever, de l'aider... Tu restes immobile, dans ta bulle, tu sembles invincible. Tu le sais. Tu sais qu'il a raison sur ton comportement de ptit con prétentieux et arrogant. Et alors ? Tu en es fier, tellement fier. "Et qu'est ce que tu vas m'faire Hell ?" Ta clope se consume alors que tu l'écrases au sol. L mégot fume un temps puis s'éteint. Comme ton coeur, comme sa surprise. Tout a une fin et la votre vient de commencer. Il te défit encore et toujours alors qu'il se relève difficilement. A quoi il joue ce gamin sérieux ? C'est ce que tu pourrais te dire s'il s'agissait pas de lui. Ton co.. ton ex copain. Tu sais très bien ce que je pourrais faire. Et si tu continues et que tu dégages pas de ma vue rapidement, je te jure que ta vie va devenir un véritable enfer.
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Anonymous
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Lun 26 Mai - 18:24

Hell est idiot de parler de mes parents. Parce qu'il ne sait rien. Il ne connait pas la peine. Il ne connait pas le rejet. Il ne sait pas ce que ça fait de se faire cracher au visage, haïr par celle qui nous a vu venir au monde. Il a pas le droit. Je vois rouge. J'ai envie de le tuer pour le coup. Comme si il n'était rien. Mais il n'est plus rien ... Pas vrai ? J'm'approchais de lui, comme si j'allais riposter, comme si moi aussi, j'allais devenir son enfer. À quelques centimètres de son visage, je le défais encore, comme attendant qu'il réagisse. Oui, je voulais qu'il réagisse, qu'il sorte toute cette merde qu'il avait dans les yeux. Pourquoi était il là ? Serieusement. Il savait pertinemment qu'il y avait 90 pour-cent de chance que je me trouve à San Fransisco, les autres 10 % ? Probablement mort. J'suis pas suicidaire, enfin, ça dépend des fois. Après ce que j'ai vécu, bien sur que j'ai eu envie de mettre fin à mes jours.

"J'degagerai pas. J'continuerai à encaisser les coups. Tu le sais, j'suis un putain de borné. J'en ai marre que tu penses tout contrôler. Parce que c'est pas vrai. J'suis plus ton jouet. Jure moi que tu m'as jamais aimé, vas y. Essaie de me blesser, essaie de me faire du mal. Mais j'bougerai pas. J'resterai là, à te fixer comme l'abruti fini que tu es." Lui crachais je au visage, droit dans les yeux. J'lui avais jamais parlé comme ça. C'était bien la première fois que j'osais le défier comme cela. Si il voulait lutter, alors j'étais prêt. On était idiots, tous les deux, et plus que bornés. Je commençais à en avoir assez d'être ce faible, ce soumis qu'il pensait maitriser avec ses poings. J'étais pas du genre à me battre.
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Anonymous
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Lun 26 Mai - 19:15


    Au loin résonne l'Eglise, les coups vibre dans l'air en véritable glas. La mort de votre relation te semble de plus en plus évitable. Si tu es venu c'était pour le voir, pour comprendre, pour l'aimer encore, peut-être. Or, tout cela se brise à ton contacte. Tout ne devient que des morceau de verres à tes pieds. Tu as cassé les vitres, mais ce n'est pas forcement une mauvaises choses maintenant qu'il faut les changer. Tu peux changer les choses en biens mais, non. Non, tu es aveuglé par ta colère, par ton sale égo. Tu ne vois que la douleur et l'abandon. Tu ne vois pas la joie que te procure sa vue, non. Ca tu fais bien exprès de l'oublier parce que c'est être si faible d'admettre tout ça. Tu préfère te réfugier dans le déni. C'est tellement plus simple de croire ce que l'on veut croire. Tu te bernes de mensonges. La réalité est si belle dans sa vérité. Dans sa cruauté. Tim s'approche à nouveau de toi, te frappant à nouveau dans l'attend d'une réaction. Tu ne lui feras pas ce plaisir. Tu craches par terre, près de son pied droit avant de le regarder droit dans les yeux Je ne m'abaisserais plus à tes conneries. Si tes puérilités t'amusent, c'est pas mon cas. . Tu ris doucement et lui tapote la tête comme on le ferait à un gamin. Aller, retourne jouer avec tes idiots de musiciens petit. Tu t'éloignes de lui, créant une nouvelle barrière enter vous. Vos mondes ne sont plus les mêmes, vous ne parlez plus la même langue."J'degagerai pas. J'continuerai à encaisser les coups. Tu le sais, j'suis un putain de borné. J'en ai marre que tu penses tout contrôler. Parce que c'est pas vrai. J'suis plus ton jouet. Jure moi que tu m'as jamais aimé, vas y. Essaie de me blesser, essaie de me faire du mal. Mais j'bougerai pas. J'resterai là, à te fixer comme l'abruti fini que tu es.". Si Tim veut jouer, qu'il joue. Si ca l'amuse de s'enfoncer dans le pathétique. Si ca l'amuse d'être ridicule. Tu retournes admirer l'eau, lui tournant le dos. Un silence pesant s'installe durant lequel tu l'ignore royalement. Peut-être devrais-tu lui répondre finalement ? Pourquoi t'en priver ? Une bonne fois pour tout. Tu finis par lâcher, comme si tu parlais à la nuit. Je ne t'aime pas, je ne t'ai jamais aimé et je ne t'aimerais jamais. Regarde moi, regarde toi putain ! J'ai une tête à t'aimer ? Tu souffles légèrement, assommer par tant de mensonges. Mais tu veux qu'il pense qu'il n'a jamais été qu'un... Qu'un mec de plus pour toi. Tu ne veux pas qu'il découvre l'impacte qu'il a eu sur toi. Alors reste là si tu veux, tu te couvres seulement te ridicule. Je ne veux pas te blesser, je veux rétablir la vérité.
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Anonymous
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Lun 26 Mai - 19:29



Aller, retourne jouer avec tes idiots de musiciens petit. Donc apparemment Hell me surveille sur internet. Personne dans mon entourage parisien ne sait que j'ai fait les dates du groupe de Saul avec eux. J'en ai juste parlé sur ma chaine youtube quand je postais les vidéos du journal de la tournée. Hell connait Saul. J'veux dire, j'lui ai déjà parlé de Saul, le premier mec que j'ai aimé, le premier avec qui il s'est passé des trucs.

"On dirait que t'es jaloux que j'sois heureux, Hell."

Je ne t'aime pas, je ne t'ai jamais aimé et je ne t'aimerais jamais. Regarde moi, regarde toi putain ! J'ai une tête à t'aimer ? J'avançais vers lui, j'voulais pas y croire, j'voulais pas croire ce qu'il venait de me dire, de son petit air de con. J'étais soufflé par tant de cruauté de sa part. Comment avait il pu jouer avec moi si longtemps. On était resté plus d'un an ensemble. J'avais affronté ma famille, pour lui. Mes larmes se stoppèrent net, comme si il n'avait plus d'importance. Comme si cette putain de situation n'était rien. Juste un mauvais rêve qu'il venait de balayer d'un revers de manche avec sa haine. Je m'approchais de son oreille, en me plaquant contre son dos, et lui glissais alors, le plus froidement du monde.

"Va te faire foutre."

Je m'éloignais de lui, prêt à flancher à nouveau. Mais j'voulais pas. J'voulais plus après ce qu'il venait de me dire. Je pouvais plus lui donner ce plaisir, j'pouvais plus alimenter ce coeur avide de peine, de haine. Je lui jetais un dernier regard avant de me tourner et de recommencer à courir dans la direction opposée, bien trop vite pour que ça soit un simple jogging. Je fuyais. J'étais lâche à nouveau. Mais à quoi bon rester ? Il avait dit tout ce qu'il avait à me dire.
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Anonymous
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Lun 26 Mai - 19:42

    "On dirait que t'es jaloux que j'sois heureux, Hell." Es-tu jaloux Eliott ? Des musiciens, de Tim ? Du bonheur des autres ? Non. Non tu n'es pas jaloux, à quoi bon ? Ils se bercent tous d'illusions avec un prétendument "bonheur". Cette drôle de blague. Si le bonheur existait, il serait trop beau, trop parfait. L'Homme l'aurait réduit n cendre depuis bien longtemps. Il l'a bien fait avec l'amour et toutes les valeurs magnifiques qu'on peut citer lorsqu'on est assez hypocrite et modeste pour se les attribués. Le bonheur n'existe pas, être heureux est impossible. On croit l'être puis on tombe. On se brise, on fini dans le tombeau. Six pied sous terre avec pour seule compagnie les asticots. Commen,t l'Homme pourrait-il être heureux avec l'angoisse de mourir à tout instant, non. Non. Être heureux est impossible, on croit l'être. Tim croit être heureux, mais il ne l'est pas. Il est torturé pas ses démons comme tu l'es par les tiens. Comme chaque personne l'est. Une bande d'incapable qui court après une chimère. Toi tu sais que tout ça c'est qu'une illusion alors tu te laisses ronger par l'amertume. Tu peux avoir tout ce qu tu veux, mais rien ne te satisfait. Heureux ? Je préfère crever plutôt de que de ressentir un mensonge. Un peu comme toi avec mes magnifiques et inexistants sentiments. . Après tout il ment sur les siens, tu peux bien mentir sur les tiens à ton tour. Tu sens son corps se rapprocher du tien pour te serrer dans une étreinte de glace. Tu sens son corps tendu par la colère contre le tien, las de tout ce spectacle, tu n'aimes pas te donner en spectacle. Ca froisse l'image et l'égo. Si tu veux donner quelque chose à voir, tu veux le faire par toi-même et non pas par colère. La réflexion est la pire arme du monde. Il entraîne dans une abysse si profonde qu'on pourrait s'y perdre. Ses mots lames aux goûts acides transpercent ton armure. Tes maux se déversent en toi, ses mots se déchaînent en toi. Va te faire foutre Il s'éloigne ensuite rapidement, courant le plus vite possible, s'éloignant de toi, fuyant, encore et toujours. Quel lâche. Putain de lâche. Tu cries après lui des dernières paroles avant de partir à ton tour Vas y ! Fuis encore t'es bon qu'à ça de toute façon !
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