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Anonymous
Invité
Invité
Dim 25 Mai - 12:59

"Mec, si tu sautes du toit, tu vas te peter un truc." On est tous là, dans cette soirée bien trop arrosée pour que s'en sorte tous indemne.

J'crois bien que Saul est le premier gars dont j'suis tombé amoureux. Son air paumé, sa façon de faire de la musique, nos premiers rails, nos premiers shoot. Notre premier flirt. Toutes les premières conneries. On était proche, bien trop proches pour qu'un des deux n'en souffre pas. Mais qu'est que j'étais con, de penser qu'un gars comme ça pouvait me revenir. J'en ai jamais voulu à Saul, parce que j'l'admirai trop pour pouvoir lui en vouloir. On est entré dans cette sorte d'amitié longue distance quand il s'est barré pour San Fransisco. J'avais alors 18 ans, j'étais défoncé comme jamais, et j'entrais dans mon école d'arts visuels. Saul. Soul. Soulmate. On s'est retrouvé, lui et moi, en janvier, quand je suis venu rejoindre mon père, fuir mon hystérique de mère et ses préjugés à la con sur les homo. Je suis fier d'être homosexuel, au même titre que les hétéros sont fiers de l'être. Ce n'est pas un choix, ça fait parti de moi. Il avait changé Saul, c'était plus ce petit musicien avec qui j'passais mes soirées. Il avait connu la gloire. C'était bon pour lui. Happiness. Je l'avais suivit dans sa tournée, parce que j'aimais sa musique, parce que j'aimais sa présence, parce que j'aimais sa prestance. J'avais tout filmé. J'me disais que ça me ferait un bon truc sur lequel bosser, des coulisses du groupe aux meilleurs moments sur scène. Tout était dans ma camera.

Je regarde ce mec, le claviste du groupe. Il veut encore en faire des tonnes. J'aime pas les gens qui en font des tonnes pour se faire remarquer. C'est des attention whore, enfin l'équivalant masculin. Il veut faire son mâle, parce qu'il y a plein de meufs sur ce toit ce soir. Si c'est ça, happiness, pour lui. Il a vu ce canapé, en bas de l'immeuble, et a parié avec certains qu'il arriverait à le viser. Quel crétin. Il est clairement en train de mettre l'avenir de la tournée du groupe en péril sur le coup. Je le regarde, le plus sérieusement du monde, pourtant mes veines sont emplie de bien trop de trucs pour que les cites. "Mec, joue pas au con." Il me regarde, comme si j'venais de lui dire de sauter maintenant, comme si j'venais de le provoquer. Je soupire alors qu'il décide de sauter. Tout le monde le regarde, il a eu raison, il est le centre d'intérêt de la soirée. Surtout quand il commence à hurler comme une fillette. Il vient de perdre son paris. Il a raté le canapé.
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 25 Mai - 22:19

L'impétuosité des concerts engendre en moi une sorte de frénésie épileptique. Tout n'existe plus. Rien n'a jamais existé. Plus que les notes, les puissantes vibrations de la basse et les cris qui se percutent contre la surface osseuse de mon crâne. Parfois, j'ai l'impression d'avoir le cerveau qui saigne. Au sens littéral du terme, je veux dire. D'être en overdose du trop-plein, d'avoir ce besoin irrépressible de le vomir sur le béton armé de mes évidences. C'est dingue, je crois que je déraille. Mes rires sont hallucinés et l'obscurité m'aspire au fur et à mesure que le succès augmente. L'ironie du sort. La pression change, moi aussi. Et je suis le premier à en rire. Les toxines, la dépravation m'inspiraient. Elles insufflent en moi des couleurs chaotiques, me transcendent et me font dépasser les limites de ce que la société veut bien nous autoriser. L'anarchie, j'en suis dépendant et le bordel de mon existence ne fait que confirmer mes tendances doloristes. Cette soirée représentait bien tout cela. La poudre dans le nez, l'alcool circulant à vitesse grand V à l'intérieur du circuit de mes veines, j'étais à l'image de ma décadence. Je me plongeais dans la noirceur, en absorbais ses effluves parnassiennes et la lumière galvanisée des néons était ma seule prise concrète. Autour de moi, le brouhaha emplissait la pièce. L'extrémité de mes doigts se perdait sur les écorchures psychédéliques de mon avant-bras, les mots déballés par mon interlocuteur n'ont aucun sens mais je le fixe avec l'intensité de mon arrogance. La chaleur m'enlace, mes poumons suffoquent mais mon calme diffuse à l'intérieur des rétines inconnues des surfaces plastifiées. Le masque de l'impassibilité s'est incrusté sur mes traits avec le temps et je disparais.

Je tourne mon visage pour observer la scène qui se déroule à quelques mètres de l'endroit où je me trouve. Entre les délires psychotiques de ma vue embuée par des poudres illicites, mes prunelles s'attachent à la silhouette fine de Tim. Il discute avec le claviste temporaire du groupe, un mec qu'on a rencontré sur la route de notre tournée. Aucune attache particulière avec ce dernier. Mon attention reste clouée à Tim, à la particulière préciosité qu'il a toujours dégagé du plus loin que je me souvienne. Les accords de nos souvenirs s'assemblaient dans le brouillard de mes pensées. La nostalgie m'étripait tendrement et je soupire, sans réellement savoir pourquoi. Les secondes s'emballent et la percussion d'un corps frappe dans mes tempes. Ce n'est qu'à cet instant que je décide de quitter le canapé pour me diriger vers la fenêtre ouverte de l'hôtel. En bas, immobile, gémissant sous la douleur, le claviste. Un rire dépité traverse l'espace de mes lèvres. Pourtant, il n'y avait pas de quoi rire. C'était assez conséquent en soi pour le groupe mais à ça pour le moment, je n'y pensais pas. Il se fait aider par des gens, en bas de l'immeuble alors qu'Adam est déjà parti régler l'affaire en appelant les urgences. Well done. Le spectacle a été de courte durée. Dans un moment de lucidité atrophiée, je m'approche un peu plus de Tim. Il aurait dû écouter la voix de la sagesse. Je me demande pourquoi les gens ne t'écoutent jamais. L'aurore de notre relation s'était jouée à Paris. J'ai eu beau tenté d'anesthésier ma mémoire, les chimères de Tim s'étaient accrochées à mon cortex. Il était resté comme un fantôme à l'intérieur de mon esprit, une sorte de mirage qui appartenait à ce que j'appelle ma première vie. Pourtant, il était là. Juste en face de moi et m'aidait pas mal dans mon travail. La confusion me prenait trop souvent lorsque je repensais au passé. Tout ça était derrière moi mais comment jouer le rôle d'un autre face à quelqu'un qui vous connaît depuis autant d'années ? Il va nous falloir un autre claviste intérimaire, je pense bien. Mon visage tourné vers le sien, un de mes bras s'échoue autour de ses épaules. Comme avant. Proposition spontanée. Diluée par des tas de souvenirs en effervescence.

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Anonymous
Invité
Invité
Lun 26 Mai - 0:22

J'observe ce gars, gémissant en se tenant le bras. Il est idiot. Tellement idiot. Je le comprendrais jamais, j'pense. J’hausse les épaules, comme si ce n’était rien. C’est rien. Il est remplaçable. Tout le monde l’est. Tout le monde sauf Saul. Lui, il est parfait dans son rôle. Je le vois, il s’avance vers moi, comme curieux de l’origine de ce cris strident qui vient de trois étages plus bas. Il est beau, Saul. Il a toujours été beau. Beau et charismatique. C’est surement ça qui m’a rendu si accro à lui durant mes jeunes années, et même si j’suis pas du genre à vivre dans le passé, mon faible pour lui ne s’est jamais vraiment éteint.

"J'dois pas avoir assez de charisme, ou j'suis peu être simplement trop petit."

Je lui souris doucement. Malgré le caractère dramatique de la situation, j’trouve ça plutôt amusant. Au moins, ce gars aurait de quoi fermer sa gueule les prochains mois. Et nous, matière à rire sur lui. J’suis pas du genre à rire sur les gens pour rien, mais là, j’dois avouer qu’il la cherché. Il va nous falloir un autre claviste intérimaire, je pense bien. J'ai jamais eu la prétention d'être un bon musicien. J'adore jouer du piano et de la guitare, j'passe généralement plusieurs heures par semaines à m'entrainer, mais c'est plus une passion, un passe temps qui me permet d'évacuer ce surplus de créativité qui m'prend souvent la tête au point que j'ai envie de la coller dans le mur.

"T'as quelqu'un en vue ? Ça va être un peu galère pour la radio demain ... Sérieusement, tu devrais mieux choisir les musiciens qui t'entourent. C'est pas comme ça que les gens vont prêter attention à ta musique, ils vont juste te cracher dessus dans les journaux à scandales."

J'aime pas vraiment les journaux à scandales, j'pense surtout qu'ils sont là pour tuer la musique. La vrai musique. Celle qui mérite d'être écoutée. Pas ces petits boys band à la con qui sont juste là pour faire rêver les filles. Non, les vrais artistes. Ceux qui se crèvent le coeur à chaque chanson. Ceux qui te font vibrer. Qui prennent ton âme pour te la rendre, un jour, peu être, on sait pas trop. Je souris à mon ami, alors que ce dernier me prend par les épaules, comme pour me demander quelque chose. J’suis bien trop stone de toute façon pour comprendre les allusions. On a passé la soirée à se coker le nez, à boire comme si on devait mourir demain. C’est un peu ça, la tournée. J’vois déjà mes potes parisiens crier « De la coke et des putes. » Ils sont idiots, eux aussi. Mais j’leur en veux pas, leur débilité ne fait pas d’eux de méchantes personnes.
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Anonymous
Invité
Invité
Dim 1 Juin - 12:41

Le trouble. La confusion. Ce sont ces ressentiments qui persistent à s'accrocher à mon ossature abîmée. Autour de moi, le décor me donne l'illusion d'être dans un manège. Mon esprit s'est engagé dans une sorte de valse impossible, menée par les artifices qui polluent aussi bien ma chair que mes neurones. Je suis perdu, quelque part entre l'abus narcotique et la famine de stabilité. Il y a la fatigue qui m'enfonce toujours un peu plus dans l'abstrait, qui dilue mes prestances dans le pessimisme. Face à tout ça, je reste inerte. C'est la fatalité que l'on doit ressentir devant une vague haute de plusieurs mètres. Inutile de courir, inutile de fuir. Dans le malaise, mes pupilles dilatées recherchent un point fixe auquel s'accrocher. La voix de Timothée me pousse à le fixer à nouveau. Je souris tendrement à sa remarque car il ne s'est jamais réellement rendu compte de sa capacité à troubler ceux qui l'entourent. Comme quoi il y a des choses qui ne changeront jamais. Dis pas de conneries. Je suis loin d'être grand et t'as certainement plus de charisme que moi. Du moins, j'ai toujours vu les choses de cette manière et aujourd'hui encore, je le pensais. Le mec qui a sauté quelques minutes plus tôt s'est complètement effacé de ma mémoire. C'est à peine si je me rappelle de son prénom. Je soupire, un peu confus par les sensations qui me traversent et la lassitude que je ressens par rapport à ce genre de personnes idiotes. Dernière fois que je prends un gars sorti de nulle part dans le groupe.

Mon emprise autour des épaules de Timothée se resserre légèrement alors que j'avance jusqu'au sofa délaissé par les autres. Le brouhaha reprend lentement alors que je m'assois dans le canapé pour m'y caler confortablement. Mon ami prend place à mes côtés au même instant. Ses paroles résonnent longuement dans ma tête avant que je n'y réponde. Il a raison. Comme très souvent, d'ailleurs. Je l'observe sans rien dire quelques minutes en me demandant si ça l'intéresserait vraiment de nous rejoindre, de profiter de temps à autre de la tournée avec nous. Les journaux crachent déjà, Tim. Et bon sang, j'en avais rien à foutre. Peut-être que je ne prenais pas les choses assez au sérieux, peut-être que ce n'était pas le moment pour que je m'y consacre vraiment. La perdition, c'est toujours mieux que la réalité, pas vrai ? Tu es mon quelqu'un en vue. Je lui dis en souriant sincèrement. Il avait ce côté artistique, cette profondeur sincère qui me poussait à lui faire confiance au point de vue professionnel. Timothée a cette sensibilité nécessaire pour nous rejoindre, partager nos expériences et j’espérais vraiment que la proposition allait lui plaire. Je pense que t'as ce qu'il faut pour nous rejoindre et largement. Tu garderais autant de liberté que tu veux et tu nous rejoindrais quand t'en aurais l'envie et moi, je te ferais signe si on a vraiment besoin de toi. Qu'est-ce que tu en dis ?

Parce qu'il est spécial à mes yeux et qu'il le sera toujours. Des dizaines de visages s'étaient incrustés dans mes iris depuis notre première rencontre mais les effluves d'une première fois, ça ne s'oublie jamais réellement. J'en prenais conscience aujourd'hui. Après toutes ces années. Il y avait une sorte de confiance tacite et chimérique entre nous depuis le début, sans doute car on s'est plus ou moins toujours compris et que nos pensées flottent sur les mêmes ondes. Timothée est parfait pour cette place dans le groupe et ça nous donnerait la possibilité d'étendre notre lien. Je ne vis pas avec les souvenirs mais j'aime en créer de nouveaux. Je suis fait d'instantanés, de moments dérobés à la vie. Être sans cesse en mouvement, se perdre et ne pas le regretter, c'était ce que j'aimais. Partager des bribes de tout cela à ses côtés serait génial.
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