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Anonymous
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Dim 2 Mar - 17:28

and with words unspoken, a silent devotion,
i know you know what I mean. and the end is unknown
but I think I'm ready as long as you're with me.


J'ai la sensation brûlante que ma vie s'apprête à prendre un tournant décisif. J'ai beau fermé les yeux sur l'ampleur de ce qu'il se passe, cela n'empêche en rien l'évolution dans laquelle je suis tombée en demi-conscience. Parfois, je me suis sentie prisonnière d'un brouillard épais et impossible à dissiper. Mon silence n'a rien arrangé. Les mots, dans ma bouche, s'étaient emmêlés à chaque tentative de communication. Alors au fil des jours, il était devenu mon secret et je n'ai jamais eu le courage de briser ce silence devenu de plus en plus normal. Pour la Saint-Valentin, Luke et moi sommes partis à Paris, pour profiter de nos proches, célébrer mon anniversaire et nos fiançailles ; qui se sont déroulées le soir même. J'ai accepté parce qu'il est mon évidence et que j'ai su, dès notre rencontre, qu'il allait rester là pour longtemps. Le lien qui nous tenait ensemble n'avait rien de factice. Avec lui, je n'ai jamais eu cet arrière goût de plastique immonde. Je ne me suis jamais sentie idiote ou inutile car il est lui et que je suis moi et qu'ensemble, le reste de monde ne nous semble pas réellement important. Je connais beaucoup de personnes qui se perdent dans un vide et qui ne s'attachent qu'à des échos. Moi, quand je suis avec Luke, tout est vrai. Tout est là. Tout vibre en nous.

Des électrons-libres se sont engouffrés dans mes poumons. Je respire différemment ou alors c'est ce que ma tête essaie de me faire croire. Mes gestes sont plus mesurés et la prudence me freine presque automatiquement. Parfois, je prétends oublier et ne pas me souvenir et j'applique le même silence qui me tient éloignée des autres, à mes propres pensées. Pourtant, lorsque je suis toute seule, je pourrais presque sentir sa présence à l'intérieur de mon ventre. Puis je me dis que c'est impossible, qu'il est bien trop petit. Être enceinte, c'est partager sa vie en deux. C'est laisser vivre en soi quelqu'un d'autre et partager avec lui des choses que je ne partagerais avec personne d'autre. Trop souvent, je ne me sens pas à la hauteur. J'ai bien imaginé des vingtaines de scénarios différents, l'idée d'assassiner ce qui vit là, ce qui grandit là tout doucement me paraît impossible et je gardais en tête que Luke ne me le pardonnerait jamais. Cela faisait deux mois que j'étais tombée enceinte de Luke et cela avait pris deux mois avant que j'ose en parler à quelqu'un. La première personne que j'avais mis au courant était ma mère. Elle m'a rassuré, même si je sentais bien qu'elle avait peur et qu'elle n'était pas certaine. Elle m'avait donné son soutien et sa tendresse et je me suis sentie plus forte. J'en ai ensuite parlé à Luke et tout m'a semblé beaucoup plus clair. Il est content, certainement aussi terrorisé que moi mais peu importe puisqu'on l'aime déjà.

J'avais décidé de n'en parler à personne, tout simplement car je n'étais pas prête à le faire. Il me fallait du temps pour réaliser, pour me préparer et j'avais déjà assez de difficultés à l'avouer à ma famille alors à mes amis et connaissances, inutile de faire un dessin. Ces derniers jours sont donc relativement mouvementés. Je m'apprête, Luke aussi. On réfléchit à la suite et à la manière dont on va gérer les choses et tout ça pour le confort de la petite chose qui grandit dans mon ventre. Ma confiance envers Luke grandissait d'elle-même et ne faisait que s'accentuer, de façon si naturelle que les doutes d'autrefois me semblaient complètement stupides. Lorsqu'on avait été chez ses parents pour leur annoncer la nouvelle, l'ambiance était devenue un peu tendue mais au final, ils étaient heureux pour nous et mon beau-père nous a fait un chèque pour nous aider à nous stabiliser et à préparer l'arrivée du bébé. J'aurais voulu m'en sortir toute seule avec Luke mais clairement, je savais qu'on était trop jeunes et que les choses allaient être difficiles sans l'aide de nos parents. On avait choisi la maison ensemble et aujourd'hui, on allait la visiter. Après avoir déjeuné, nous sommes partis pour Pacific Heights qui est un quartier réputé pour sa tranquillité et la beauté de l'architecture présente. J'espérais vraiment qu'on allait s'y plaire. On se retrouvait face à la façade et j'entraînais Luke en lui prenant la main, tout en laissant un sourire immense m'envahir.

On va voir à l'intérieur?
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Anonymous
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Dim 16 Mar - 15:49



Isolation est une sorte de bulle d’air pour moi, isolation des autres, de moi même. Une sorte d’expression hyper-vomitive m’assaille quand je suis en constante représentation. Il n’y qu’avec Madaleane, ma famille et mes amis proche que je ne ressens pas cette sensation détestable. C’est sans doute incompréhensible mais je me sens plastique.Totalement décalé, du monde, des choses comâte sur les flots des réalités. Il m’est difficile de parler réellement depuis quelques mois, mon esprit fuit sans cesse, il fuit les idées fixes, il défile sans arrêt sans que je comprenne réellement car je n’ai pas envie de me sentir sous pression. Je n’aime pas avoir la pression et c’est pourtant une sensation constante qu’on me donne comme si j’étais près a exploser sous les remarques. J’ai un besoin particulier, un besoin énorme de posséder un havre de paix qui ne soit pas souillé qui nous appartienne, qu’on personnalise. Sans doute ma personnalité est comme un papillons, même si ce n’est pas très virile comme image, ma personnalité à besoin d’un cocoon pour évoluer et s’épanouir. J’avais besoin d’un endroit avec Madaleane. Je n’avais jamais accordé d’importance aux autres en dehors de mon cercle, comparer a Madaleane c’était le jour et la nuit. Elle me fait évoluer. On se construit tous les deux.

Mon engagement n’était pas anodin, il signifiait beaucoup dans une simplicité éloquente, c’était la manifestation total de mon amour envers elle. Je voyais les choses étrangement et il n’y avait rien de lyrique dans ma représentation. J’avais besoin de liberté, sans qu’on m’engouffre dans une prison calfeutré, sans qu’on plante des jugements et même si nos fiançailles est une liaisons d’engagement, on en restera pas moins libre de respirer. Je ne me sens pas asphyxier et toute les idées qui se mêle, qui m’habite sur le fait d’être avec elle me font du bien. Il y a un amour que je n’ai pas connu, celui de l’inconditionnalité et je souhaite, une resistance, une bataille, des paroles, des gestes qui restent l’un envers l’autres, modestement pure dans un reflet de répétition infinit.

Le reste de ma vie, je l’avais passé a titubé comme si j’avais été façonnais de cette façon et c’était ce qui se montrait à Madaleane. Je n’étais pas le parfait exemple d’un don profond, d’une générosité irrévocable, d’un agissement rectiligne. Non, je suis une rature. Une tache d’encre sur le buvard, une odeur  qui persiste dans la mélancolie du bleu de l’ecchymose. Elle calmait les nervures douleurs, les veines qui s’apprêtaient a exploser mais ça je n’osais pas en parler. Comment avoir le ton de la voix qui puisse sortir en lui disant simplement «  Merci, d’être venu coloré ma vie qui ne connaissait que le noir et blanc, merci de construire avec moi quelques choses que je n’aurai jamais imaginer vivre » Ca paraissait simple a énoncé mais mon silence était l’empereur de mes lèvres. C’est ainsi que je voyais la représentation de mon esprit, celui d’un esprit arrêter dans le vide sous la brume ténébreuse du tableau de Friedrich. Un voyageur sur terre entre la mer et le ciel.  Annoncé mes fiançailles a ma famille n’a pas été tout le temps facile mais j’ai eu des moments d’aisance presque miraculeux, surtout face a mon père. Dans l’ensemble j’étais plutôt content, j’ai pu revoir mes soeurs aussi et c’était un fait, elles me manquaient tout le temps.

Madaleane avait trouvé sur internet une maison qui nous correspondait, ou plutôt nous imprimer à la peau. Dans le blanc avec ma recherche de pureté de ligne légére et effacé, d’une lumière qui naisait sur les parois des murs. On s’est donc rendu à Pacific Heights pour visiter la maison dite. Une fois sortie de la voiture, j’ai trouvé la facade grande, bien sur pas aussi grand que Valkeera mais c’était une vrai maison, une vrai de vrai. J’ai vu le sourire de Madaleane et sa main s’est ancré dans la mienne, je l’ai serré doucement en la regardant. J’étais heureux de la voir sourire, elle était si communicative.

On va voir à l'intérieur?

Oui, on n'y va. L'entrée est déjà magnifique.


Nous sommes entré dans le Hall, l’espace était gigantesque mais remplie de simplicité du à l’épuration du design. Je me suis très bien imaginer passer cette porte un millier de fois. Nous sommes passé au salon et forcément je me suis imaginé m’assoupir comme une loutre sur sa banquise. Des petits détails anodins qui me plaisaient de plus en plus. J’ai regardé la cuisine tout en détaillant les volumes.



Tu pourras me faire des bons petit plats là.


J’avais des remarques parfois un peu sexiste même si moi aussi j’allais cuisiné dans cette cuisine. J’aimais bien les réactions de madeleine. C’était pour l’embêter. Et puis de toute façon, il y avait pas photo, elle cuisinait comme une reine, comme Zarathéa et Valentine. On était pas encore a la moitié de la visite que je l'ai regardé. Tout en sachant que moi j'avais un coup de coeur sur cette endroit même si je n'étais pas particulièrement expressif comme a mon habitude.

Tu en penses quoi ? .  
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Anonymous
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Lun 17 Mar - 14:07

Dans mes veines, il m'arrive de sentir les vibrations de différents mondes. Depuis toujours, j'ai l'esprit gorgé de constellations, de supernovas en pleine effusion. En tant que fille de l'univers, mes émotions sont obligatoirement lunatiques ; montant et descendant selon les marées de l'océan. Je deviens tornade ou brise légère selon la cadence du vent. Tous mes gestes, tous mes actes sont régis par les quatre éléments. Par la nature tout simplement. Je peux briller aussi fort qu'un soleil d'été et m'éteindre comme les étoiles durant une nuit d'hiver. C'est ma mère qui m'a appris à accepter mon rapport privilégié avec la terre, l'univers tout entier. Elle m'a enseigné certaines choses qu'elle savait et pourtant, je me rendais compte à présent que ce n'était pas suffisant. Qu'il fallait que j'arrive à comprendre de par moi-même, que je me force à maîtriser les tremblements qui pouvaient m'engloutir en eux toute entière. Lorsque je repense à Paris et aux sentiments qui ont pu me traverser dans cette ville, je me sens comme un papillon sous un dôme de verre, rendu prisonnier par la main humaine pour son bon plaisir. Futile et complètement idiot. Tout comme ce papillon, je m'acharne à voler vers le haut. Jusqu'à m'en écorcher les ailes contre les parois. J'ai besoin de liberté comme j'ai besoin de lumière et de chaleur. Je n'ai jamais été un être froid. J'ai tendance à calmer mes meurtrissures dans les rayons du soleil, à profiter de la fraîcheur de la pluie pour faire taire les brûlures. J'ai toujours été ainsi. Je suis faite ainsi. Paris était mon dôme de verre alors que San Francisco est cette lumière dont j'ai infiniment besoin, avec la même avidité que celle du papillon.

En moi, j'ai la force d'une croyance insensée envers l'Humanité, une infinie tendresse envers elle. Tout ce qui paraît fade, apparaît à mes yeux comme une chance multicolore. Les possibilités sont incalculables, tout comme les personnalités que je peux rencontrer. Mes paupières sont grandes ouvertes alors que je suis entourée de gens aux yeux fermés. J'ai été trop seule dans le passé pour faire marche-arrière. Pour me perdre dans le silence et dans le désintérêt par rapport aux autres. L'indifférence est trop omniprésente. C'est cliché, vu et revu un million de fois par la haine, la méchanceté gratuite et la rage des hommes. Il n'y a rien de nouveau dans le massacre. C'est le murmure juste après la mort qui annonce le renouvellement et c'est tout ce qui compte réellement. Dire que je n'ai pas besoin des autres serait mentir. Ils me font vivre, ils m'offrent sans savoir, me donnent sans savoir et je leur donne aussi. C'est l'échange, l’interaction. Et je trouve ça merveilleux. Nous avons besoin des autres pour évoluer ; tout comme les autres ont besoin de nous.

C'est cette conception-là qui m'a poussé vers Luke. C'est toute l'obscurité qu'il dégage qui m'a poussé à trouver en lui le meilleur et sans ce besoin d'aller vers les autres, il ne serait qu'un étranger de plus. Alors lorsqu'il me reprochait le fait d'aller vers les autres, j'avais simplement envie de rire car sans ça, je n'aurais été qu'une passagère pour lui, qu'un visage effacé qu'il aurait oublié après quelques heures. Je refusais de me perdre dans la solitude alors qu'il y avait tellement de choses à vivre, avec les autres, avec moi-même. Je voulais m'épanouir et l'isolation m'asphyxiait, au sens littéral du terme. La Californie débordait de gens ouverts et intéressants, ils étaient si avenants et chaleureux comparé à ceux de Paris. À la froideur affreuse de Paris. J'avais besoin de ce soleil américain, de cette extravagance parfois outrageuse, de ce trop-plein bien plus rassurant qu'un appartement haussmannien au loyer impossible dans le 6ème arrondissement de cette ville, qui avait beau être classe mais qui restait froid. Toujours et constamment froid. J'avais peut-être développé une aversion incohérente pour cette ville qui coule pourtant dans mes veines, mais j'avais trop pleuré là-bas pour ne pas y repenser. J'avais su ma mère effondrée pour la première fois à cause d'une coucherie. Je m'étais sentie furieuse car je reste un morceau de sa chair et son mal est le mien. J'avais connu l'absence et mes premières déceptions par rapport à Luke. J'avais vu mon frère s'en aller toujours un peu plus pour me retrouver seule complètement. Alors que je ne l'avais jamais été. Et on arrivait encore à me reprocher d'avoir osé prendre l'avion pour les USA.

J'avais repris des forces à San Francisco. J'y avais trouvé des amis, un travail, une vie. Luke était venu de son plein gré et parfois, je ne saisissais pas puisqu'il me faisait comprendre bien trop souvent qu'il n'aimait pas cette ville alors que moi, c'est l'inverse. Elle me nourrit et me remet sur pieds. J'avais choisi une maison car je voulais que mon enfant grandisse aisément, qu'il puisse se sentir libre. Le quartier était le plus tranquille de la ville et le plus sécurisé aussi en l’occurrence. Je ne savais pas vraiment où j'allais accoucher, où il allait grandir mais une chose était certaine, c'est que l'on se rendra en France et en Angleterre pour que ma famille puisse le voir ainsi qu'à Valkeera très souvent puisque Luke y tenait. Mais j'avais besoin d'un quelque part où me construire et ce quelque part est San Francisco. En vérité, le fait qu'il n'apprécie pas San Francisco autant que moi me décevait clairement. J'aurais voulu qu'il aime autant cet endroit que moi, qu'on puisse s'y sentir bien ensemble au lieu de vivre sur des souvenirs. Je n'étais pas le genre de personne à vivre au crochet du passé. Je vivais au jour le jour selon ce que la vie avait à m'offrir ou à me prendre. Mais il n'avait pas l'air de le saisir. Il restait fixé sur le fait que j'étais partie. Mais si le bonheur était réellement à Paris, je ne l'aurais jamais quitté.

En voyant les photos de la maison, je m'étais tout de suite imaginée dedans avec Luke. Le fait que ce soit aussi ouvert et épuré me plaisait énormément et j'imaginais déjà comment on allait pouvoir personnaliser les pièces selon nos envies. Alors lorsque je suis rentrée dans le hall, je n'ai pu qu'admirer d'avantage l'endroit pour lequel j'avais eu un coup de coeur. Je remerciais Ohanzee dans ma tête, en me disant que sans son aide, nous n'aurions jamais pu acheter cette maison. On avançait de plus en plus dans les entrailles de la bâtisse et à chaque pas, je m'y sentais un peu plus chez moi. Ensuite, nous sommes arrivés à la cuisine. J'ouvrais le four qui était encastré dans le mur par curiosité alors que Luke me lançait une phrase macho. Ce n'est pas qu'il l'était réellement, c'était qu'il aimait bien avoir sa place de mâle viril. Je me disais que ça devait le rassurer quelque part. Faut bien que quelqu'un cuisine correctement dans un couple. Je l'avais dit en souriant de toutes mes dents, avec un peu de provocation. Puis je refermais le four, toujours le sourire aux lèvres, en regardant tout autour de moi jusqu'à ce qu'il me demande ce que j'en pensais. J'en pense que je me vois parfaitement vivre ici. Je continuais à voyager un peu en lui disant d'un signe de main de me suivre. Pour lui montrer les chambres, la salle de bain et puis le petit espace tranquille qu'il y avait à l'étage. Et toi, t'en penses quoi ?
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Anonymous
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Mar 1 Avr - 0:00


Les choses n’étaient pas toujours facile, c’était ce que j’avais compris dans un couple aussi parfait soit-il, il fallait écouter l’autre, apprendre de l’autre, trouver des compromis. C’était des choses parfois nouvelles car je n’avais jamais fais ses efforts autres que pour ma famille. Et maintenant ma famille s’était elle, c’était nous aussi avec toutes ma familles déjà présent. Il n’y a pas plus que moi attaché a cette entourage très fort. Je pense que c’est à cause de toutes nos fêlures, ma famille et la plus imparfaite des familles mais qu’est ce qu’on s’aime même si parfois c’est difficile. J’avais hate de présenter l’endroit à Zara en particulier car son avis était pour moi devenu le plus important. Même si je n’étais pas sorti de son ventre pour moi elle était devenu réellement ma mère. On avait jamais fait l’effort de me désirer comme elle l’avait voulu pour faire les papier d’adoption et même si je ne le montrais pas forcément j’étais particulièrement touché. Madaleane me transportait avec ses attitudes, elle était devenu la maitresse de mes comportements parfois incompréhensible. Et ce que je ressentais était très profond malgrès les bas. Ce que j’aimais le plus, c’était quand on s’endormait et ou qu’on se réveillé et que l’un laisser a l’autre quelques choses. L’évolution dans cette espace semblait de plus en plus évident même si les jugements pouvaient être différent, oh vous êtes fiancé, oh vous habitez ensemble. La vérité c’est que j’en avais rien a foutre car j’avais la chance d’aimer et d’être aimer.

Cette grandeur m’a apaisé, sans doute parce que l’endroit ou j’avais toujours vécus l’était aussi. J’avais eu un peu de mal avec le fait qu’on soit ici au début mais c’était clairement derrière moi et tout ça c’est avec ce cocon. L’espace d’un court unstant mes peurs, mes crainte ce sont envolé quand je l’ai vu ouvrir le four et puis je l’ai fixé. C’était vrai que ça me fessait un peu bizarre d’avoir une vrai maison autre que Valkeera mais réellement, je me sentais apaisée. J’espérais sincèrement qu’on allait vivre de beaux instants entre ses murs. Ca pouvait paraitre inconcevable il y a quelques années, mais j’adorais que Madaleane prenne soins de moi et prendre soin d’elle. La savoir qu’elle se voyait vivre ici me laissait pensé qu’on était sur la même longueur d’ondes. Je l’ai suivi dans les chambres, en m’étalant dans le lit et puis on a essayer de se mettre a deux dans la baignoire. Oui on rentrait tous les deux parfaitement. On s’est mit dans l’espace lumineux et elle m’a demandé ce que j’en pensais. Je me suis rapproché d’elle en la fixant et en lui souriant.  J’ai posé ma main sur le mur en sentant la matière frôler mes doigts. Cette maison était incroyablement faite pour nous. « Je sais pas je me tate, faut que tu me convint de la solidité des lieux tu sais. La tranquillité, au niveau des nuisances sonore si c’est pratique ou non » je rigolais un peu en la fixant et en bougeant un peu pour rapprocher sa taille contre mon corps. «  Tous les petits détails du quotidien, tu sais » J’ai caressé les traits de son visage qui jour après jour me fessait oublier les blessures qui s’était enfoncé dans mon intérieur. J’avais de la chance de l’avoir et c’était difficile de décrire a qu’elle point je me sentais chanceux. Je ne savais pas si elle ressentait pareil mais sa présence était ma rédemption.


Mon ilot de paix, c’est ainsi que je l’avais nommée en silence. Je caressais lentement son échine en laissant mes lèvres s’attirer contre lui sienne dans des souffles presque éteins. Tellement silencieux et chaleureux qui s’engouffraient entre ses lippes pour commencer a dévorer le moindre centimètre de sa bouche. La volupté détaillé de ses lèvres ne seraient délivrer la vérité de ses sentiments qui coule entre la langue jusqu’a la sienne. J’enlève la fermeture de son bas en allant manger son cou et je caresse son intimité a travers le tissus qui me sépare de sa chair. Mon désir s’embrume dans ma tête, les pupilles colmatés sur les courbes de son squelette meurent dans l’envie de la déshabiller complètement, tout, tout de suite. Pourtant je la caresse, en contrôlant mes pulsions pour que son envie soit aussi puissance que la mienne. Pour que son coeur vienne frapper dans sa poitrine comme un puissant tambour. Elle sentait les fruits frais, j’essayais de les identités un par un mais je flottais dans la confusion printanière de ses sens en ébullitions. Mon autre mains c’était perdu contre sa poitrine et mes lèvres sucer les siennes en les mordants.


J’avais envie d’elle, maintenant tout de suite, parce qu’elle m’assoiffait dans des situations incompréhensible parfois, sous des pulsions insoutenables parfois. Les lèvres fuyaient dans son cou et je me suis mise à la porter en la tenant contre moi et en la ramenant dans cette chambre que nous venions de visiter.  
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Anonymous
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Jeu 10 Avr - 22:42


Il m'arrive d'être infiniment triste, de me laisser couler au cœur d'une lourde mélancolie sans savoir comment m'en sortir. Elle compresse ma cage thoracique, ainsi que mes poumons. J'ai beau tenter d'étouffer la liqueur de ma peine, elle finit sans cesse par déborder et couler le long de mes joues. L'acte en lui-même se rapproche très fortement de la suffocation et lors de ces moments ténébreux, personne n'est là pour me rassurer. Personne n'entend les sons de ma strangulation personnelle. Je me fige dans le secret des peines et je m'endors sur elles, la tête plein d'un épais brouillard. J'ai toujours été une fille lunatique, aussi imprévisible que les marées peuplant l'océan mais depuis que la vie se concrétisait dans mon ventre, j'avais la sensation irréelle de tout vivre dans la désordre le plus chaotique, que chaque émotion qui me traverse le corps est multipliée par dix. Je me sens déroutée. Clairement larguée.

Cette maison est baignée dans la luminosité et c'est ce dont j'ai besoin pour me sentir apaisée. La grandeur nous conforte dans l'idée que l'on se fait de la liberté. Et les touches de modernité mêlées à un style plus classique sont clairement à notre goût. L'avis de Luke est important pour moi malgré tout ce qu'il est capable de penser à mon sujet sinon je ne l'aurais pas emmené jusqu'ici. On testait les différents endroits en prétendant y vivre déjà. Je crois que mon préféré reste celui où la lumière domine la globalité de la pièce, celle-ci même dans laquelle on se trouvait. Après avoir observé autour, je le sens se rapprocher de moi avec un sourire sur les lèvres. Mes prunelles s'y attachent sans que je n'en prenne réellement conscience. Il continue à parler en riant légèrement pour finalement me rapprocher contre lui puis ses doigts se perdaient sur mon visage alors que mon regard ne quittait pas sa bouche.

Quelque chose que je ne comprenais me pousse à ressentir le besoin de toucher sa peau, de l'embrasser, de me mélanger à lui et de l'écouter simplement respirer. Ça a toujours été ainsi et ça le restera toujours, j'imagine. Luke a été le premier garçon pour lequel j'ai ressenti l'incompréhensible, il a été le premier garçon que j'ai autorisé à me toucher. Il est celui auquel j'ai donné ma virginité aussi alors lorsqu'il me disait que je ne lui accordais aucune importance, ça me faisait mal au cœur. Mais je ne disais jamais rien parce que c'était plus facile pour lui de me coller l'étiquette de la fille coupable. Tant pis si je l'étais, je savais ce que je ressentais et il n'a jamais été télépathe. J'oublie pourtant ce qui m'arrache parfois, j'oublie la douleur de ces nuits secrètes car il m'embrasse et ma langue se perd contre la sienne dans des caresses astrales. La sensation de son corps contre le mien, désirant l'étreinte et la tendresse diffuse dans le bas de mon ventre une chaleur intense et lénifiante. Mes lèvres deviennent rapidement affamées des siennes lorsqu'il les laisse courir sur mon cou. Je l'enlace par automatisme en laissant l'une de mes mains s'égarer dans ses cheveux en m'accrochant à lui grâce à lui. Il défait mon bas et fait glisser à l'intérêt de mon bas pour caresser mon intimité lentement car il sait que ça me rend folle.

C'est comme être prise de vertige, sans les effets négatifs. La chaleur de mon ventre se propageait dans chaque parcelle de ma peau et m'enivrer d'envie. Je me sens frissonner sous les caresses qu'il fait courir sur ma poitrine et je souris d'amusement. Il m’emmène jusqu'à l'endroit qui sera bientôt notre chambre. Les morsures qu'il infligeait à mon cou déclenchent des séismes internes à l'intérieur de mon corps. Je me détache un peu de son emprise en reprenant ses lèvres contre les miennes un peu brutalement. Mes mains se glissent sous son t-shirt pour caresser son corps doucement en finissant par lui retirer ce bout de tissu. Je vagabonde tendrement sur son corps jusqu'à défaire l'ouverture de son slim alors que mes lèvres se perdent contre sa mâchoire. Une de mes mains finit par franchir ses barrières de tissu afin que je m'occupe de sa virilité. Par provocation, je mords sa lèvre inférieure fortement en laissant un rire m'échapper et j'avance en le forçant à faire marche-arrière jusqu'au lit. Durant quelques secondes, nos jeux de langue continuent à se mélanger alors que les flammes de mon désir me consument de plus en plus. Contre ses lèvres, ma respiration frôle l'évanouissement. Son regard, je le soutiens en profitant de chaque seconde car cette proximité intime a toujours été pour moi comme une guérison salvatrice. Le seul remède qui fonctionne réellement et qui apaise ces tensions qui nous mutilent.

Je le pousse pour qu'il tombe sur le matelas mais aussi pour qu'il soit plus à l'aise. Puis je le regarde, un sourire joueur sur mes lèvres encore à vif de ce que les siennes provoquaient à chaque fois. J'enlève mes vêtements un à un, laissant traîner les secondes afin qu'il profite de la vue car je le connaissais et je savais qu'il aimait ce genre de situation. Une fois mes vêtements enlevés, je me glissais contre lui afin de lui retirer de le reste de ses affaires. Mes caresses redessinaient ses tatouages en caressant son être. Je me rendais confuse à l'embrasser avec autant de force sans pour autant pouvoir arrêter le flux de mes fadeurs, de mes peurs. Mon ventre se tordait, partagé par le désir de me fondre en lui et celle de simplement me laisser tomber, sans savoir si j'atterrirais bien quelque part. L'intérieur est paralysé par une incompréhension nouvelle. J'ai le regard halluciné par ces interrogations que je dissimule derrière les murs de ma passion. Mes pensées tournent en rond alors que les mouvements de mon bassin démarrent lentement pour se frotter à sa virilité. Je me perds un peu dans son regard en ne parvenant pas à me défaire de cette emprise invisible qu'il a sur moi. Finalement, je tombe.
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Anonymous
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Ven 11 Avr - 1:24


J’aimerai l’espace d’un instant disparaitre de la stratosphère illusoire pour m’imprimer sur son échine comme un tatouage permanent, qui se réveille dans la limeur de ses peines pour absorber la moindre de ses tristesses.  je voudrais véhiculer la chaleur pour assécher les rivètes de ses peurs. Malheureusement, je ne suis qu’un homme, un homme maladroit et j’aimerai faire plus pour lui donner les sources d’un sourire qui n’a jamais eu besoin de mon existence pour frôler des rictus incontrôlable. Madaleane venait de me pousser contre le matelas et je sentais l’envie grimper entre mes cotes. C’était a chaque fois des sérénades de corps qui m’envahissait. Ses lèvres sont chatouiller dans un jeu qui continu de mettre en valeur les esquisses d’un feu déjà éveillé.  Ma libido cogne dans mon ventre a son sourire. Elle a envie, j’ai envie. Je m’installe, je l’admire. Ses courbes sont dessinées les unes après les autres. Elle enlève doucement ses affaires ce qui me permet de fantasmer sur chacune d’entre elles. C’est le genre d’initiative qui me plait, qui me plait beaucoup même. J’ai l’envie d’arracher de lui arracher ses vêtement mais je me controle. Je la laisse s’effeuiller comme un artichaut qui sort de la casserole, qui laisse transpirer la vapeur pour délivrer les arômes de son coeur.  Elle s’est ensuite mise a retirer mes vêtements en caressant ma peau dans les moindres détails. J’adorais être analysé de cette façon par Madaleane qui poussé  la tendre de façon charnel.


La chaleur du corps de Madaleane venait entrer en collision avec ma peau, de le façon rapide et à répétition. L’excitation monte de crans en crans dans les mécanismes de mon organisme. Mes iris s’accrochent à celle de Madaleane et ne veulent plus s’en défaire, elles veulent se lier dans les creux de l’intérieur de son âme, dans les couleurs éclatés des miroirs de son être tout entier. Les parcelle enivrante de ses frottements sont euphorisant. Je dessine la colonne vertébral de Madaleane, je suis son squelette telle un archéologue et sa tombait plutôt bien car mon père et mon oncle l’était. Ce qui m’avait valu d’avoir entamé la formation d’apprentie archéologue étant jeune. J’aimais les détails de sa peau, la couleurs de ses lèvres qui rougissaient au fur et a mesure que mes morsures venaient réclamer une consommation excessive.


La température montait à travers mes artères en manque, chaque frôlement augmenté mes desires et je me suis mis sur Madaleane en l’allongeant sur le lit. Mes mains se sont perdues dans sa chevelures parsemé de différente couleurs. Mes doigts on longé les trait de son visage jusqu’a sa poitrine pour finir par atterrie sur ses hanches, terriblement envoûtante. Je lui dis au creux de son oreille des perversités diverses.  Je me suis mis contre elle le plus fort possible en la regardant et j’ai commençais à entrer elle de façon forte, un peu brusque. Mon regard ce perdait dans les abysses de ses perles. Mes doigts venaient caresser l’alcove naissante de ses lèvres et des lent cou de reins venaient claquer entre ses jambes écartées. Je lui fessais l’amour doucement, tendrement, fortement, voilement. Mes phalanges se perdaient sur sa poitrine, en accélérant le rythme de mes va-et-vient tout en la fixant et je recommençais à l’embrasser. Me perdre sur l’entièreté de son corps. Je sens ses mains se balader sur mon corps et je ne répond plus de moi. Mes respirations se saccade les unes après les autres, en prolongeant nos jeux de langues infinit. J’aime Madaleane comme on aime la vie, comme on a soif de grandir lorsqu’on est petit, comme  le femme qui serait mienne et le respect que j’ai pour elle est le plus grand. Elle est la seule femme avec laquelle j’ai eu se respect mutuel car avant cela, je n’en avais pas pour les femmes. Elle ne devait pas bien se rendre compte du miracle qu’elle arrivait a accomplir dans ma vie. Me sentir aimé par une femme n’avait jamais eu lieu avant son arrivé dans mon existence et elle le fessait si aisément que s’en était déconcertant, alors il arrive parfois forcément ou le message se brouille dans ma tête et je me sens plus aimé, alors je me blesse avec.


L’ivresse monte et les premier gémissement fleurissent à travers sa gorge, on s’embrasse l’un dans l’autre et mes coups de bassin s’accélère. Son ventre ondule et je maintiens ses mouvements contre les miens. Je sens mes muscles être de plus en plus chaud et chacun de mes artères me brules. Mon regard s’implante dans le sien, toujours. J’aimerai qu’elle sache tous l’amour que j’ai pour elle. L’infini jardin de Babylone qui aurait été sauver par les dommages du temps après des siècles de disparition. Je sens des gémissements sortir de ma bouche tellement les sensations qu’elle me procure son forte. Je vais embrasser sa poitrine en mordant ses tétons en continuant la valse de mes va-et-vient au berceau de sa féminité que j’aime sentir pleurer sous mes mouvements.


Mon attachement à son corps était en train d’usé le mien, invoquant toute mon énergie et en sentant toute son énergie se secoué dans ta peau. Oui Madaleane, tu l’as dans ta peau.  Je gémis de plus en plus fort tout en sentant la fatigue des mouvements s’écraser se calfeutrer. Je puisse dans mon intérieur le plus profond pour ne pas ceder car tout au fond de moi, je veux qu’elle me supplie d’arrêter. Je sens le feu dans mon corps se propager. Je le sens me manger. Je me remonte en ralentissant mes mouvements qui vont bientôt imploser à force. Je la regarde tout en continuant de toute mes forces restante.

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COEXIST (luke)

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