Revenant d'avoir déposé Lera chez elle, tu pose ton sac sur le canapé, venant caresser ton chien en l'embrassant un milliard de fois tout en discutant avec Siloë posé sur le canapé. Allant nourrir Mega en même temps elle te raconte son weekend semblant assez évasive alors que tu l'emmerde pas vraiment plus. Vous êtes proche, cool mais pas non plus des très proches amis. Vous habitez juste ensemble , mais elle est assez différentes de ton style de vie alors tu l'emmerdes guère si elle veut rien te dire. Tu restes à respecter sa vie, finissant par reposer ton amour de chien alors qu'elle t'informes qu'elle a laver ton linge (un amour) et mit dans sa chambre les fringues "de fille qui m'appartiennent pas". Ah c'est nouveau ça. Tu la remercie allant poser ton sac dans ta chambre en jetant un regard au fringue, noire. Magda, sur et certain t'as juste à déplier le truc pour voir l'espèce de robe noire qui ne peut appartenir qu'à Magda, ainsi qu'un de ses maillot de bain et un truc en dentelle. Ok tu sais pas comment ça a finit dans ta valise de retour des Bahamas. Tu soupires. Tu lui a pas parlé depuis jeudi et t'es sur les nerfs rien que d'y penser. Mais t'as déjà repoussé le fait d'aller lui rendre son carnet de dessin qu'elle a mit dans ton sac à dos dans l'avion et qu'elle a oublié après. Tu veux pas lui parler depuis jeudi mais bon... Alors tu soupires tu enfiles juste un tee-shirt propre et une veste et tu chopes ses affaires les mettant dans un sac que tu trouves avant de sortir , tu y vas a pied car bon c'est pas comme si la ville séparait vos apparts. Et puis ça te permet d'essayer de te calmer, de faire un plan. Ton plan c'est lui dire bonjour, lui donner ses affaires, et faire demi tour. Sobre, classe, mature, calme. Parfait. Tu fumes trois clopes juste sur le chemin, tu te rends comptes que c'est trop. Tu ouvres la porte connaissant le code avant de grimper, n'ayant même pas songé à savoir s'il y a a quelqu'un chez elle. Où si elle y est. Au pire il y'a aura son coloc qui te déteste tant. Tufinis par frapper.

t’as tendance à être assez de mauvaise humeur depuis ce weekend. tu prends sur toi, tu fermes ta gueule. mais t’es de mauvaise humeur. camil s’est tiré en te faisant la gueule. et ça te met dans une colère noire. mais tant pis, tu fais ta vie. tu passes une peigne dans tes cheveux. emmêlés comme toujours. tu réajustes ta veste sur ton dos. tu attrapes ton sac à main, dans lequel tu jettes ton portable. clés à la main, tu es prête à partir. tu prends un bout de papier et tu pars à la recherche d’un stylo, au cas où heath rentre et au cas où il se demande où tu es. on frappe. ton stylo dans une main, tes clés dans l’autre, tu vas ouvrir. derrière la porte, tu découvres camil. tu arques un sourcil. qu’est-ce qu’il vient faire là, lui ? silencieusement, tu te pousses pour le laisser entre et tu referme derrière lui. quelque chose te dit que ta soirée va être abrégée, voire même complètement annulée. tu poses ton stylo et tes clés et tu te retournes vers lui. « je peux t’aider ? » tu demandes.

LA porte s'ouvre d'un seul coup, et tu te retrouves face à la brune que tu connais tant, que tu chéris tant, qui te saoules tant. Elle semble surprise d'ailleurs, et toi tu remarques sa tenues, ses clefs, sa vestes et son sac. T'es arrivé juste à l'heure il faut croire. Quoi que... t'aurais peut-être préféré pas voir ça. Elle se pousse pour que tu rentres t'hésites mais tu y vas et tu l'entends fermer la porte. Tu ouvres la bouches pour lui demander où elle va mais tu te rattrapes, tu t'en fous hein ? Lui donner ses fringues, demi tour et te tirer, souviens toi de ça Camil . je peux t’aider ? Quel accueil, tu te tend légèrement serre les dents, elle te permet au moins de garder ces idées bien ancrées. Tu lèves le bras lui tendant le sac de carton où sont ses affaires. Tiens je te ramenais ça, c'était à l'appart... Tu répliques simplement sans un seul bonjour, elle ne l'a pas fait non plus. Tu fais un pas en arrière faisant déjà demi tour pour prendre la porte de sortie et filer rapidement..

tu comprends pas trop ce qu’il vient faire ici, alors que ça fait des jours qu’il te fait la gueule. et qu’en plus de ça, tu sais même pas pourquoi. parce que gossip girl avait plus ou moins balancé à toute la ville qu’il avait couché avec toi ? il aurait pu se douter que cette révélation tomberait, c’était en partie pour ça que tu lui avais dit que ça servait à rien de cacher à denver le fait que c’était toi, cette fille. alors tu voyais pas trop pouvoir il pouvait t’en vouloir pour ça. t’y étais pour rien si gossip girl était une pétasse avide du malheur des autres. « tiens je te ramenais ça, c'était à l'appart... » tu attrapes le sac qu’il te tend. tu l’entrouvres pour découvrir des fringues à toi et ton carnet à dessin. bon, au moins tu n’avais plus besoin de le chercher celui-ci. même si tu perdais des carnets à dessins partout où tu passais. « ben… merci. » tu dis en posant le sac dans un coin. « c’est tout ? tu venais juste me rapporter mes fringues ? t’es vraiment, vraiment trop sympa. » t’as pas pu t’empêcher un petit pique. tant pis.

ben… merci. Tu réponds rien tu hoches juste la tête, ça te demande pas trop trop d'effort mental pour rester calme ça. Non en faite justement t'es calme parce que t'es trop énervé pour vraiment craquer. Où t'en sais rien, ouais t'en sais vraiment rien. De toute manière quand ça touche à Magda tout part en vrille, toi, ta vie, tes copines, ton couple. T'as finit par t'y habituer non ? T'en as marre, tu supportes pas qu'on dise que Magda est responsable de ce merdier, de ta relation finie avec Denver, de tous tes couples brisé, qu'elle est responsable de tes plus gros coups de gueule etc. T'en as raz le bol qu'on te le dise mais parfois t'y penses un peu. C'est comme ça, sans lui en vouloir, c'est vous deux au final. Vous êtes pas fait pour être ensemble, pour vous entendre,vous êtes pas fait pour vous compléter comme deux moitié. Non vous êtes le parfait reflet l'un de l'autre deux pièces identique d'une création impossible alors évidement ça peut pas exister la cohabitation normal et calme. c’est tout ? tu venais juste me rapporter mes fringues ? t’es vraiment, vraiment trop sympa. Voila. Ouais, j'veux pas de tes merdes chez moi... Tu lâches avec un calme olympien, tu trompes personnes mais peu importe, non ? Vas t'étendre chez tes mecs moi je veux garder mon appart propre. Elle a commencé, qu'elle s'en plaigne pas.

« ouais, j'veux pas de tes merdes chez moi... » ok. tu respires un bon coup. tu sais que ça va exploser. c’est une question de minutes, peut-être même de secondes. tu te retiens aussi longtemps que tu peux. « vas t'étendre chez tes mecs moi je veux garder mon appart propre. » tu te retournes pour aller allumer une cigarette. t’as envie de lui éclater la tête contre le mur. ça fait des jours qu’il fait la gueule et il se pointe comme une fleur pour te faire la morale. te faire la morale, lui qui enchaine les mst avec des meufs carrément louche. putain, c’est vraiment l’hopital qui se fout de la charité. « c’est bon ? ça va faire une semaine que tu fais la gueule et tu te pointes pour un sac de fringues ? t’as pas l’impression de te foutre de ma gueule par hasard ? » tu ouvres la porte d’entrée et tu la tiens. « maintenant tu dégages. j’ai pas besoin de tes petits états d’âmes. t’as plus de meuf, t’es triste, t’es un con infidèle, c’est ton problème mais viens pas me faire chier avec ta morale à la con. je couche avec qui je veux quand je veux, t'as rien à me dire, je te rappelle. casse toi. » tu dis. tu dis tout ça très calmement, en fait. faut pas oublié que t’as décidé d’être une fille mature maintenant. plus de crises pour rien, plus de hurlement. zen.

Tu le vois dans ses yeux que ça s'embrase, sérieusement Mag' qui essayes-tu de convaincre de ton comportement si calme ? C'est toi qui embrase chaque chose pour y planter un joli incendie de passion dévastatrice. Tu le vois à son regard alors qu'elle s'allume une clope avec ce même calme identique au tien. Vous trompez personne mais qu'est-se que t'en a rien à foutre. c’est bon ? ça va faire une semaine que tu fais la gueule et tu te pointes pour un sac de fringues ? t’as pas l’impression de te foutre de ma gueule par hasard ? Elle reste calme, tu lèves un sourcils. Te foutre de sa gueule ? Oh si c'était que ça, ce serait très simple. Elle ouvre la porte et tu jettes un regard au couloir, ouais bonne idée que de te tirer. Tu fais un pas vers la porte ne t'abaissant pas à répondre. Maturité, tu y tiens dur comme fer. maintenant tu dégages. j’ai pas besoin de tes petits états d’âmes. t’as plus de meuf, t’es triste, t’es un con infidèle, c’est ton problème mais viens pas me faire chier avec ta morale à la con. je couche avec qui je veux quand je veux, t'as rien à me dire, je te rappelle. casse toi. Si les premiers trucs te laissent indifférent et te passent au dessus faut dire qu'elle y va beaucoup trop fort pour ne pas ébranler ton calme, tu souries, jaune. Tu te mors la lèvre avant de tourner la tête vers elle et te pencher proche de son visage avec une provocation froide. Con infidèle certes mais au moins je garde les putes pour leur véritable usage de troubleuse de ménage. Tu place avec acidité avec froideur en plantant tes yeux dans les siens avec brutalité, avec méchanceté. Non avec une réelle cruauté.

camil se rapproche de toi et te regarde de haut. ça t’impressionne pas plus que ça. tu connais le comportement de camil par cœur. « con infidèle certes mais au moins je garde les putes pour leur véritable usage de troubleuse de ménage. » tu pinces les lèvres et hoche la tête lentement de haut en bas. bien. parfait. dans ta tête, tu imagines la sienne fracassée contre un mur. ça te détend un peu. pas beaucoup. juste assez pour pas partir dans des hurlements. « maintenant tu te casses ! j’ai pas besoin que tu viennes jusqu’à chez moi pour me trainer de pute et me dire que c’est de ma faute si t’es plus avec ta salope coincée. c’est toi qui t’es jeté sur moi ! d’accord ? c’est toi qui a voulu lui dire la vérité, ou du moins celle qui t’arrangeais. c’est toi ! j’ai rien fait de mal, moi. j’ai fait que te suivre dans tes plans foireux, alors arrête de m’accuser. j’ai pas besoin d’écouter tes insultes de merde. alors soit tu dis clairement ce que t’as à me dire, soit tu dégages, mais t’arrête de jouer aux cons, parce que ça va vite me casser les couilles. » tu monologues. cette fois, t’es obligée de reconnaître que t’as haussé un peu le ton. tu regrettes ta zenattitude. mais tu savais qu’elle ne perduerait pas.

Elle hoche la tête, elle reste face à toi à sans doute tenter d'encaisser tes paroles de connard sans chercher à t'enfoncer tu ne sais quoi dans la gueule. Bon avec la force qu'elle a, ça n'irait pas loin mais bon, son envie tu la sait dévastatrice elle. maintenant tu te casses ! j’ai pas besoin que tu viennes jusqu’à chez moi pour me trainer de pute et me dire que c’est de ma faute si t’es plus avec ta salope coincée. c’est toi qui t’es jeté sur moi ! d’accord ? c’est toi qui a voulu lui dire la vérité, ou du moins celle qui t’arrangeais. c’est toi ! j’ai rien fait de mal, moi. j’ai fait que te suivre dans tes plans foireux, alors arrête de m’accuser. j’ai pas besoin d’écouter tes insultes de merde. alors soit tu dis clairement ce que t’as à me dire, soit tu dégages, mais t’arrête de jouer aux cons, parce que ça va vite me casser les couilles. Elle hausse le ton, elle perd son calme, elle réduit le tien à néant. Sérieusement tu pensais duper qui hein ? Tu pensais vraiment toi même aller chez elle sans finir par lui cracher à la gueule tous se que tu penses d'elle de son comportement, de ses conneries, de ses mecs ? T'es bien naïf, oh oui le pire mec crédule au monde quand il s'agit de penser que tu réussiras à garder ton calme face à elle. Tu éclates de rire à ses paroles, un rire sec méchant, énervé. Mes plans foireux ?!!! Redescends sur terre dès qu'il s'agit de te faire tringlé par un mec t'es la première à arriver.Suffit de regarder tes fréquentations et de voir se que tu fais avec !! Tu vaus pas mieux que moi, t'es pire même. Tu lâches avec dégout.

ça y est c’est parti, tu le sais, tu le sens. le dérapage est proche. plus rien n’est contrôlable désormais. tant pis. « mes plans foireux ?!!! redescends sur terre dès qu'il s'agit de te faire tringlé par un mec t'es la première à arriver.suffit de regarder tes fréquentations et de voir se que tu fais avec !! tu vaus pas mieux que moi, t'es pire même. » tu fais claquer ta main sur sa joue. ça faisait longtemps. ça te calme même pas. c’est vraiment qu’un connard de te dire ça. « espèce de connard. j’te dois rien je te signale. on est pas ensemble, on est rien. alors tu veux quoi hein ? qu’est-ce que ça peut te foutre avec qui je couche ? je couche certainement avec moins de personnes que toi, alors arrête un peu tes conneries. » tu refermes la porte en la claquant puisque visiblement il n’est pas sur le départ. « et puis merde, j’ai pas de comptes à te rendre ! lâche-moi un peu ! tu peux pas faire la gueule et te pointer pour me dire des trucs pareil. t’as vraiment aucun sens comme mec. va te taper tes putes et fous moi la paix. » tu cries. tu sais plus ce que tu veux dire, tu sais plus ce que tu veux faire. ton cerveau s’embrouille tant t’es en colère. tu sais plus quoi faire. t’en as marre.

Pour une fois la claque, tu l'as pas sentit arrivé. Tu l'avais pas prévu celle-ci alors que bon d'habitude t'es bon pourle faire exprès,la pousser à bout, la chercher. Non là ça a juste dérapé et tu te retrouves la joue en feu et le regard assassin. Sa gifle te calme en rien, non c'est pire. Sérieusement si c'était un mec tu lui aurais déjà mit ton point dans la gueule, mais tu te répète que c'est Magda. Merde Magda pas n'importe qui, c'est une fille. espèce de connard. j’te dois rien je te signale. on est pas ensemble, on est rien. alors tu veux quoi hein ? qu’est-ce que ça peut te foutre avec qui je couche ? je couche certainement avec moins de personnes que toi, alors arrête un peu tes conneries. La porte claque derrière toi alors que t'en a rien à foutre, elle te saoule. Elle t'insupporte, t'énerve. Bordel se que tu voudrais pouvoir la gifler. Mais non. et puis merde, j’ai pas de comptes à te rendre ! lâche-moi un peu ! tu peux pas faire la gueule et te pointer pour me dire des trucs pareil. t’as vraiment aucun sens comme mec. va te taper tes putes et fous moi la paix. Tu la repousses sur le coup, t'as même pas su gérer ça et heureusement qu'elle tombe pas en arrière sous la puissance de tes nerfs. Tu serres les dents te rendant compte que t'as été a deux doigt de vraiment la frapper. Tu eux que je te foute la paix ? Vraiment ? T'ES SERIEUSE ?!!! Tu t'éloignes d'elle pour avoir une distance de sécurité parce que bordel... JE TE JURE... si tu continues à te taper se connard e te fous la paix !!! Pour de bon. Je me tire ! Tu lances avec menace, haussant réellement le ton, tu t'en fous des voisins. T'en a rien a foutre, le seul truc qui t'emmerde c'est Magda et ce crevard de Noah.

la bras de camil te pousse et tu recules de quelques pas sous la pression. sérieusement ? il veut vraiment s’en prendre à toi ? tu sais que si tu le pousses suffisamment à bout, il en serait capable, même s’il là jamais fait. et t’as pas peur. tu t’en fous même, qu’il te frappe ou quoi que ce soit. t’as jamais eu peur de camil dans le fond. « tu eux que je te foute la paix ? vraiment ? t'es serieuse ?!!! » tu réponds pas. « je te jure... si tu continues à te taper se connard e te fous la paix !!! pour de bon. je me tire ! » tu fronces les sourcils. tu comprends même plus de quoi il parle, et en l’occurrence de qui il parle. « tu parles de qui là ? » tu couches avec pratiquement personne ces derniers temps, si ce n’est… noah. les morceaux du puzzle se rassemblent. noah. evidemment. c’est le comble ça. camil te fait une crise de jalousie, pour noah. « noah ? c’est ça ton problème ? que je couche avec noah ? putain, mais je le crois pas ça… t’es jaloux ? mais putain mais… qu’est-ce que ça peut te foutre que je couche avec noah ? » tu t’écries.

Pas froid aux yeux. Cette meuf aurait jamais du passer tant de moment dans la villa avec des mecs, avec vous. Elle est devenu pire qu'un mec, pire qu'une fille, les deux à la fois et tu peux pas te comporter normalement avec elle. Jamais tu la frapperais, pourtant tu sais qu'elle, ça la gênerait pas de te pousser à cela. Cette fille est le pire démon que tu puisses avoir dans ta vie, le pire, et elle fait partit de toi. Et ça te fou en l'air. Elle te fout en l'air. Tout comme toi avec elle, quand t'en a décidé. tu parles de qui là ? Genre là, tu la giflerais tout de suite maintenant. Ton point se serre pour que tu te contrôle alors que tu répliques rien bien que t'es a deux doigts d'envoyer balader la table a côté de toi. T'en prendre à tous plutôt qu'à elle. noah ? c’est ça ton problème ? que je couche avec noah ? putain, mais je le crois pas ça… t’es jaloux ? mais putain mais… qu’est-ce que ça peut te foutre que je couche avec noah ? Jaloux ? Rêves pas tu le seras jamais. Jamais tu le lui diras, elle aime beaucoup trop ce pouvoir qu'elle a sur toi pour que tu lui en donne d'autre. TA GUEULE MAGDA. FERMES TA PUTAIN DE GUEULE POUR UNE FOIS DANS TA VIE. Quoi faut l'avouer elle sait jamais la fermer. Tu baises une autre fois avec lui... je me tire d'ici, de SF, des États-Unis, de ta putain de vie merdique et instable !

ta tête tourne. d’un coté, ça fait depuis que t’es partie au bahamas que t’as pas pris ton traitement. ça c’est le genre de truc que tu dis pas à camil, parce qu’il te tuerait si tu lui disais que ça faisait plus d’une semaine que t’avais pas pris tes cachets. quoi qu’il en soit, le résultat c’est que dès que l’émotion est un peu trop intense, ta tête tourne et ta vision se brouille. tu fermes les yeux, tu te reprends. garder le contrôle. mission impossible. « TA GUEULE MAGDA. FERMES TA PUTAIN DE GUEULE POUR UNE FOIS DANS TA VIE. » tu m’impressionnes toujours pas, tu sais. c’est le problème quand tu vis avec un mec pendant des siècles. il te fait pas peur, même quand il devrait. « tu baises une autre fois avec lui... je me tire d'ici, de sf, des états-unis, de ta putain de vie merdique et instable ! » tu écrases ta cigarette dans le cendrier derrière toi. « attends, attends, attends… t’es en train de m’interdire de coucher avec noah, ou je rêve là ? » tu pointes ton doigt vers lui. « toi là, t’es en train de me menacer de te tirer pour plus que je couche avec un mec ? mais t’es complètement fêlé ! » tu cries. le pire, c’est que tu sais que maintenant, tu pourras plus coucher avec noah. merde. merde. merde.

Tu l'as regardé écraser sa clope dans le cendrier vas-y prends le temps d'écraser ta putain de clope, surtout hésites pas. Tu la fixes avec colère alors que vous êtes juste pathétique à vous engueulez comme ça. Mais vous êtes comme ça vous savez pas communiquer, c'est comma ça. C'est depuis des années. Huit ans que ça dur. Normal que personne peut vous supporter dans la même baraque. attends, attends, attends… t’es en train de m’interdire de coucher avec noah, ou je rêve là ? Tu vas la tuer. toi là, t’es en train de me menacer de te tirer pour plus que je couche avec un mec ? mais t’es complètement fêlé ! Tu la foudroies tu regardes. La garce préfère son connard d'associer à a toi. Tu hallucines. Ce mec est un homme mort, peu importe que tu le kiffes bien, qu'il soit cool, elle le préfère, elle le choisit. C'est un homme mort. Tu chopes son cendrier et tu lui balances, pas à la gueule, mais dans son mur faisant un joli dégât dans le mur. Eclates toi bien dans ta p*tain de vie ! Tu déclares avec dégoût avant de tourner les talons après lui avoir convenablement montré ton majeur en dessin pour tes propos.

camil prend le cendrier et le temps d’une seconde, tu crois vraiment qu’il va finir dans ta gueule, mais tu bouges pas pour autant. le cendrier passe à coté de toi et vient s’éclater en milles morceau dans le mur derrière toi. tu te retourne un peu pour regarder les dégâts et l’espèce de trou qui s’est formé. heatthcliff va te tuer. va falloir que tu répares ça. genre avec un cadre, un truc… n’importe quoi pour cacher ce trou immonde. la voix de camil te rappelle à lui. « eclates toi bien dans ta p*tain de vie ! » son majeur te fait face alors qu’il se commence à se tirer. avec une force que tu ne te soupconnait pas, tu attrapes son bras et tu le retourne vers toi ? « non mais c’est sérieux ton délire ? c’est toi ou les autres ? » la situation semblait inversée. c’était ton dilemme à toi, que tu lui posait d’habitude et là, tout était inversé. mais tu savais très bien que toi, ton choix était déjà fait, contrairement à lui. tu voulais juste pas lui dire, pas lui faire ce plaisir. « t’es en train de me dire que si je continue à coucher avec d’autre mec, tu te barres ? » tu demandes. « et quoi après ? »

Tu n'as qu'une envie c'est te tirer d'ici, ne plus voir sa gueule, ne plus voir personne. Être tranquille. Tranquille, voila tous se que tu veux. T'es sur les nerfs, pire que ça même. Et pourtant pauvre suicidaire qu'elle est, elle te chope le bras te retournant avec une violence qui, te surprend, te fait obtempérer. non mais c’est sérieux ton délire ? c’est toi ou les autres ? Tu vas la baffer, de préférence contre le mur. Sérieusement dans ce genre de moment tu comprend pourquoi des gens finissent en taule, pour des filles comme ça. Pour de fille comme elle, trop... trop tout. Lâches moi. Tu répliques, sifflant les mots entre tes dents la fusillant du regard sans qu'elle semble vraiment y faire attention. t’es en train de me dire que si je continue à coucher avec d’autre mec, tu te barres ? et quoi après ?Et quoi après ? Et quoi après ? Non mais elle est sérieuse ? Elle compte vraiment te pousser à bout. Tu inspires tentant de te calmer alors que tu vires violemment ton bras de sa main, le dos de ta main rencontrant violemment son visage dans ton geste. Ça par contre tu l'avais pas prévu et tu te figes sur le coup, serrant les dents alors que tu essaye d'empêcher ton corps de trembler d'énervement. Tu vas pas t'excuser, même si p*tain là de suite tu devrais te casser, t'en vouloir à en crever. Tu vas pas le dire. Ouais, c'est moi ou ton crevard de tatoué. C'est le seul truc que tu trouve à répliquer, au moins tu lui répond c'est déjà ça... non ?

parfois les choses dérapent. on perd le contrôle. le temps d’une seconde. juste une seconde. une toute petite seconde qui fait tout basculer. qui change tout. cette seconde est arrivée. sans que tu le vois venir. ni toi. ni lui. t’essaies de te dire qu’il l’a pas fait exprès. que c’est pas grave. que tout va bien. mais tu peux pas te mentir à toi même. là tu ne peux pas. quand tu vois la douleur qui envahi le haut de ta pommette. a quelque millimètre près sa main percutait ton œil, causant plus de dégat. dans ton malheur, tu vas juste te retrouver avec un bleu bien dégueulasse sous l’œil pendant quelques jours. t’es de ces filles qui marquent vite. tu vois bien que lui aussi n’avait pas calculé ça comme ça en voulant se dégager de toi ? ta main froide s’appuie sous ton œil histoire d’évaluer les dégâts. tu le lâches pas des yeux. ton sang bat à toute vitesse contre tes tempes. ta tête tourne plus vite que d’habitude. « ouais, c'est moi ou ton crevard de tatoué. » il dit. comme si de rien n’était. « dégage. » tu dis. parce que t’as un peu de fierté et qu’il vient de te frapper.

Tu la vois porté la main à sa joue et ses yeux briller beaucoup trop suite au coup si proche et trop violent. C'est sa faute putain, putain pourquoi elle t'a pas lâché quand tu l'as demandé ? Pourquoi elle a pas reculé, elle sait que t'es du genre comme ça. Le silence s'abat dans la pièce, bizarre après vos cris. Toi tu restes là, incapable de détourné le regard du sien qui se glace de fierté.
dégage. En temps normal t'aurais gueulé, tu lui aurais balancé que c'était qu'une salope, qu'elle crève avec son associé de merde. Mais ton geste impossible t'en empêche, de toute manière tu viens de te plomber toi même non ? Tu détournes le regard pourtant la colère toujours présente, tu t'en veux, p*tain pire que tout, mais là.... tu peux pas te calmer. Encore plus après ça. Tu finis par la fixer la toisant du regard avec dédain avant de tourner les talons et de claquer la porte derrière toi. Dans le couloir tu tires tes cheveux en arrière, ton regards passe et repasse dans le couloir alors que tu comprend pas, tu captes pas comment t'as pu faire ça. Paumé, mais totalement. Tu l'as frappé. Ca tourne dans ta tête alors que tu quittes son colère, tu descend les escaliers vite, trop vite... T'as levé la main sur elle, aussi facilement que ça, tu la touché brutalement, violemment... Tu pousses assez rapidement la porte pour dégueuler le long du mur de son immeuble, rien à foutre. Tu l'as frappé et là peu importe qu'elle choisisse ce con, le ippie ou un autre mec... t'en a plus rien à foutre comparé à ça.

il demande pas son reste. il claque la porte et tu restes là le temps d’une seconde. putain de merde. rapidement, tu enlèves ta veste. plus de sortie ce soir. tu la jettes sur ton lit et tu cours à la salle de bain évaluer la taille du bleu. tu te regardes dans le miroir. t’es encore « juste » rouge. tu sais que ça va bientôt virer violet bien bien dégueulasse. tu cherches du fond de teint. tu veux limiter la casse visuelle, si jamais heathcliff revient. il a déjà bien assez d’emmerde comme ça, pour pas en plus rajouter une coloc qui se fait castagner. tu mets des points de fond de teint sur ton bleu et tu camoufles. tu te recules. ok, ça marche pas du tout. tu t’énerves. les larmes envahissent tes yeux de colère. tu reposes le fond de teint les mains tremblantes pendant que dans ta tête la même phrase résonne « camil t’as frappé » t’as envie de cogner un truc, de te vider l’esprit mais t’as rien. rien à porter de main. et t’es déjà assez amochée comme ça. tu retournes dans ta chambre et roule un joint, comme tu peux avec tes mains tremblantes. tu cherches l’excuse parfaite pour expliquer ton bleu. tu trouves pas. tu te laisses pleurer, t’as plus que ça à faire. putain, c’est vraiment de la merde la vie des fois…