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Anonymous
Invité
Invité
Sam 11 Jan - 18:54


i could follow you to the beginning. just relive the start,
maybe then we'd remember to slow down at all of our favorite parts,


Ça avait été une journée comme les autres et j'étais persuadée que ça allait être une soirée comme les autres. J'avais passé la journée à regarder des séries en prenant la peine d'effacer des idées nébuleuses qui obscurcissent mon esprit, ma façon de vivre, mon comportement habituel. C'est lorsque je prenais conscience de la lassitude et de l'usure qui effritent ce que je suis que j'appréciais ces moments loin des gens aimés, de ma famille, de mes amis, de tout ceux dont j'avais préféré m'éloigner pour une durée indéterminée. Pourtant, il ne se passe pas une minute sans qu'il ne soit dans ma tête. Tout ce qui m'entoure me ramène à lui, même les objets les plus anodins et inutiles me rappelaient un souvenir. À vrai dire, ce souvenir se multiplie et ma tête se met à déborder de fantômes. Souvent, cette impression d'être prisonnière malgré moi, malgré lui entravait ma cage thoracique, comme un corset trop serré qui me coupait totalement le souffle et j'avais cette chose à l'intérieur, que j'assimilais à l'instinct de survie, qui me poussait à m'en aller, à simplement disparaître. Au fond, je savais que ce n'était que de la peur à l'état pur. Une peur si grande et si dévorante qu'elle me donnait le courage de claquer la porte sur le moment et sans remords. Il n'est pas question de courage. C'est la lâcheté, l'incapacité à assumer et à endurer. J'avais beau en avoir conscience, ça ne suffisait pas et je n'arrivais pas à m'en empêcher. C'est quelque chose de viscéral. De l'été à l'hiver, je me suis métamorphosée. L'impression d'avoir échangé la fille colorée contre une autre, livide et constamment fatiguée. Lorsque je ne travaille pas ou que je ne me force pas à sortir, à voir des amis ou à  avoir une vie sociale, je passe mon temps à dormir ou à essayer. L'insomnie, j'y suis habituée. Mais l'ennui ? L'ennui, je ne le connaissais pas. Luke est arrivé sans prévenir, comme une décharge électrique. J'étais passée à côté de lui sans le voir, sans l'entendre alors qu'il était déjà en train de faire son chemin à travers mes empreintes digitales, mes veines et mes artères. Tout est devenu confus lorsque je m'en suis rendue compte et ce morceau de chair dans ma poitrine avait finalement trouvé sa raison de vivre. Mes angoisses entachaient le tableau. J'étais celle qui avait commencé les hostilités et les déchirures ont fait flanché nos jambes. Le goût des regrets est toujours trop acide et les meurtrissures finissent par nous enterrer ; c'est la raison du silence. J'ai la trachée pleine de terre mortuaire et l'insipidité de ma voix est l'unique son qui résonne. Qui suis-je en finalité ? Quelle personnalité dois-je montrer aux autres ? Les attachements éphémères à l'odeur de plastique brûlé me donne la nausée. Je les regarde comme une spectatrice désabusée et je n'arrive à éprouver que de la pitié à leur égard. Ils croient en cette fausse identité, aux papiers officiels mais dans l'univers qui m'appartient, les papiers n'existent pas et les noms, ainsi que la vérité n'ont aucun sens. Je suis cette Alice, qui a grandi au pays des merveilles et qui ne comprend rien à cette planète. Mon existence toute entière est remise en question et la source de ces points d'interrogation n'est qu'un garçon caché derrière des dizaines de tatouages. Caché pour éviter d'autres cicatrices, pour éliminer les évidences qui me sautent aux yeux aujourd'hui. L'amour, ce doit être lui. Cela ne peut être que lui et je le fuis car c'est le seul qui est capable de me faire trembler. Mes yeux ne sont intéressés que par les siens et la fadeur des autres me rappelle que mes actes ne sont que des erreurs, des monstruosités qui me brûlent la gorge. Je voudrais être capable de maintenir ce que je pensais être pour apaiser les guerres qui crient en lui. Je voudrais lui dire tous ces mots qui restent enfermés derrière mes lèvres mais à la place de ça, je me fonds dans l'inutilité d'une vie qui n'est pas la mienne et qui ne le sera jamais ; je suis là, dans un quotidien déjà vu par des milliers d'autres gens perdus, allongée dans un canapé que je me met soudainement à haïr et à fixer un plafond qui ne m'évoque rien d'autre que le vide dans lequel je me noie volontairement. C'est la sonnette se mettant à hurler qui m'a extirpé de mes idées vagabondes. Il était tard, je ne comprenais pas pourquoi quelqu'un décidait de débarquer à cette heure-ci. J'ai hésité à répondre en laissant courir un soupir agacé mais la sonnette restait insistante alors je me suis levée. Je me disais que c'était sûrement Athéna ou Magda et que c'était peut-être important jusqu'à ce que j'ouvre la porte. Je me suis retrouvée à être anxieuse, en sentant le stress engloutir mes poumons. La seule chose que j'ai réussi à faire était de ravaler ma salive. La plupart des gens ne comprennent pas comment je peux rester neutre en état de stress et moi-même je ne l'explique pas. Je crois que ça me vient de mon père, sans pour autant en être certaine. Il avait les traits usés, voir cassés et des marques de douleur un peu partout. J'ai inspiré brièvement comme pour ne pas perdre ma respiration et je me suis reprise en mettant de côté le bordel que j'avais en tête. Viens, entre. J'ai fermé la porte puis je lui ai pris sa veste pour la mettre quelque part. L'appartement est à Stain, il me le prête durant quelques temps. On s'en foutait, putain. J'entendais mon inconscient qui me poussait à trouver un autre sujet de conversation que le problème en lui-même. Pourquoi t'es venu ? Parce qu'au fond, je savais que c'était un effort que je ne méritais pas.
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Anonymous
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Mar 14 Jan - 0:05


Paris me manquait infiniment, comment pourrais-je ne pas être planté sur le palier de sa porte ? Tant pis si j'ai l'air d'un demeuré.  Le son de la sonnette était comme une turbulence, elle raisonnait comme un nuage d’angoisse. Une sorte d'embuscade en ne sachant pas bien qui sera la personne coincé.  J’imaginais que c’était elle, sans doute vu que je venais troubler son quotidien dans sa fuite. Trop de choses étaient mélangées dans mon ventre qui pourrait faire ulcérer la raison. Elle me manque et les fibres de mon ombre se sont expatriées sous la terre de ses angoisses, ça comprime mon muscle moteur. Sous la vapeur de ce stress, il y a eu bien des passades et peut-être devrais-je m’en tenir à « je suis là, c’est tout ce qui compte » pour l’ellipse  de mes bombes. Ce tenir comme empire ou les contraires sont égaux, au même niveau. Être un clandestin dans l’orage, sans ligne pour s’en tenir et ne pas dépasser.  


Dans les montagnes de nos stratosphères entre-mêlé, il y a de la pollution dans mes espoirs emprunté sur un chemin d’une confiance mit sur le trottoir. J’avançais les cotes brisées. Résultat d’une chute imprévu, m’écraser dans cet abîme géante. L'amertume sur les lèvres, putain j’y croyais tellement fort. En elle, en nous et c’était la floraison des déceptions quand je l’ai vu s’éloigner. Je voulais être avec elle pour des millions de raison qu’elle comprenait sans doute de trop, parce que nos conversations étaient celle qui me plaisait le plus. Une fois je l’avais appelé la terre de paix, mon île de paix car il n’avait rien de mieux que les paisibles instants enlacés l’un dans l’autre. Loin des violences du monde et surtout des miennes. Ce sont des choses que je ne contrôle pas, je ne peux pas. Je suis un mec brouillions au final, car c’est surement banal de ne pas avoir le dessus sur soi-même. Pourtant je reconnaissais instantanéité de Madaleane dans la mienne.  Tout ce que je voulais c’était elle, nous, cicatrisé à ses côtés, le plus vite possible si elle le voulait avec moi.

Dans ma tête étrange, il n’y a jamais eu «  d’autre », mon esprit est un mirador planté au-dessus des gens, même si je les regarde d’un coup d’œil, leurs méandres restent opaque à mes yeux. J’ai les cornées trop ternes pour qu’ils viennent s’y attacher. Comme si on m’avait injecté une dose de stérilité émotive interne dans l’effluve de mon existence. Ma vie n’est relié qu’a ma famille, qu’aux reliefs incessant de mes sœurs ainées, qu’aux veines d’un père parfois détesté, d’une mère adopté, un parrain adorée, des frères reliées et des branches qui montent dans l’arbre du passé. L’intérêt autre alors me parait difficile alors que Mad… alors que Mad, elle s’est imprimé à l’intérieure. De jour en jour elle s’y est installée.

La porte s’est ouverte et j’ai senti mon sang courir un peu plus vite. Elle m’avait foutrement manqué sans qu’elle puisse sans rendre compte. C’est vrai ça, je ne suis pas le type même de l’expressivité de ses sentiments même si le cœur y est, on mon expressivité est différente des codes. Je ne sais plus trop.  J’ai jamais su correspondre aux règles de toute façon.  Je savais que Madaleane était aussi du même type sauf qu’elle en était capable en amitié. Moi, pas. Elle m’a regardé, je l’ai regardé. On a su. Loin des clichés mielleux a en gerbé,  on était à un mètre l’un de l’autre après avoir été séparé par des milliers de kilomètre par sa volonté.  On devait en conclure quoi ? Que même sa volonté n’était pas assez forte pour faire effet ou que j’étais complétement fou. Surement les deux.   J’ai lancé un Bonsoir. Elle ne laissait rien paraitre, ça avait le don de me faire bien galérer et puis  « Viens, entre. », je suis rentré, elle m’a débarrassé de ma veste, je la regardais bouger sans un mot. Je l’observais juste agir.« L'appartement est à Stain, il me le prête durant quelques temps » Je savais et parfois savoir est un problème. J’ai toujours pensé que savoir permettait de contrôler mais parfois l’ignorance permet de se protéger et tellement de fois j’ai envié l’ignorance.  Combien j’aurais voulu l’être alors que j’ai toujours cherché des réponses. Ma curiosité est malheureusement trop forte. J’aimerai me soigner devenir insensible à cela mais sa reste impossible.  Je me demandais pour combien de temps et si elle avait l'intention de rentrer un jour et ça m'avait couper en dedans. Oui, j’avais la rage qu’elle soit parti je me contenais comme un malade  je n’osais pas le dire, j’étais tellement déçu et c’était douloureux.  J’avais toujours été d’une sincérité presque flippante avec Mad, toujours et à chaque fois je n’avais jamais triché même sur mes ombres. Il y avait une tristesse inexplicable présente en moi, elle me fessait sentir les échos du néant présent en moi. Je n’en avais parlé à personne et c’était là. Incapable de se détaché de moi, qui me donne lascivement envie de vomir dans une symphonie muette.

«  Pourquoi t'es venu ? »  J’avais compris surement pourquoi elle était partie et si elle n’était pas partie je n’aurai pas eu besoin de venir. Je l’ai suivie jusque dans le salon en la fixant.  Elle savait très bien pourquoi j’étais venu, c’était évident que je l’aimais. « Tu me manquais. L’appartement est trop vide sans toi et le silence n’a rien arrangé » Oui c’était bien moi qui oser  disait ça, qui parlait de silence car malheureusement gardé les rideaux fermé sur ma voix parfois me permet de respire mais avec mad le silence qui avait entre nous n’était qu’une absurdité sans nom car trop de sentiments étaient en jeu.  J’ai laissé l’angoisse de côté, la colère, les douleurs car je savais que ses réponses pouvaient me couper irrationnellement. Je me suis rendu compte qu’éradiqué la colère était la meilleur solution.  « Faut que je te parle aussi et avec moi tu ne peux pas toujours fuir pour pas en parler, ça fonctionne pas avec tout le monde »  j’avais cette foutu envie  de la prendre dans mes bras à chaque fois, la tenir à l’intérieur et la sentir contre moi. «  Tes distances, c’est trop facile. On a rien forcé toi et moi. Je comprends que s’attacher et aimer sont synonyme de douleur  pour toi, car ça te prend trop fort  mais faut pas avoir peur comme ça »   Avoir peur est humain tout autant que la chair est humaine. La chair est faible, l’humain l’est aussi et la peur n’est qu’un symptôme d’une vulnérabilité. J’étais tout autant vulnérable face à sa chair. Il fallait qu’elle le comprenne et j’essayais de me faire comprendre. Calmement même si à chaque respiration que je prenais mon corps semblait lâcher un peu plus.  «  Je peux malheureusement et physiquement pas toujours être présent. Toi non plus, tu ne pourrais pas. Mais ça veut pas dire que ça m’est égal ou je sais pas encore ce que tu peux imaginer.»



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Anonymous
Invité
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Mer 15 Jan - 17:27


Il suffit qu'il soit là, que je sente son regard fouiller mes secrets pour que son emprise m'enserre. Il invoque toutes ces craintes enterrées et cette fragilité qui me noue parfois le ventre. Il n'y a que ses lèvres qui puissent arracher mes forces et me faire baisser les armes, détruire les murs et passer les barrières. J'ai toujours eu du mal à résister au son de sa voix, à ses mains qui cherchent de temps à autre refuge sur mon corps ou entre les miennes. Il ne suffisait que de ça, que de sa présence pour troubler mes décisions les plus déterminées. Il balayait mes convictions d'un simple geste. Il faisait disparaître tout l'amour que j'ai pour la liberté en attrapant ma taille pour me ramener contre lui. Le détester pour ça ne suffisait pas à me détacher. Les distances étaient inutiles. Lorsque mon corps coopérait avec mes fuites, mes pensées répétaient son prénom en boucle comme un vieux disque rayé. Nos passions se sont injectées en moi, me rendant dépendante d'une présence que je ne pourrais jamais contrôler. Ma peau lui appartenait depuis ce jour et mes gestes n'étaient dirigés que par les siens. Ça semblait pathétique et quelque part ça l'était. J'étais devenue une de ces filles, qui cédait sous le poids de sentiments ingérables. Je perdais parfois mon chemin à la recherche de sa tendresse, de son amour et la colère n'était qu'une façade. Si j'avais autant de mal à accepter ce qu'il y avait entre Luke et moi, c'est parce que ça me blessait de le voir s'en aller et je devenais trop vulnérable s'il m'abandonnait à l'attente.

Mes apparences de petite fille joyeuse et pleine de vie n'étaient pas suffisantes à me maintenir debout. Je me sentais parfois junkie, en pensant à lui et c'était certainement la chose que je détestais le plus au monde mais à quoi bon me battre ? À quoi bon me voiler la face ? Je grandissais contre ma volonté, à cause du bruit brutal des autres autour de moi, à cause de mes propres failles. Je me retrouvais seule pour la première fois de ma vie. Les paradoxes me rendent floue et approximative. Je vois le monde différemment, je voudrais parfois m'éclipser dans cet exil qui m'a porté durant toutes mes jeunes années mais je suis impuissante. Il y a toujours les « Et si... » qui m'empêchent de partir réellement, qui m'empêchent de découper notre désir au scalpel. La déception que j'ai enfoncé dans sa trachée me rappellera toujours que je n'ai pas été celle qu'il aurait voulu que je sois. Le temps n'effacera pas les griffures que j'ai laissé sur son échine. Il n'oubliera pas et moi non plus, je n'oublierais jamais les douleurs qui ont provoqué mes furies. J'étais partagée parce qu'au fond de moi, j'ai toujours pensé que l'amour ne dure jamais. Je suis comme un oiseau dans une cage, dont les barreaux sont faits des principes et des mœurs de la société.

Quand j'observe les autres, je me dis souvent que je suis stupide de cracher sur nous, sur ce que nous sommes lorsqu'on est ensemble car il n'y a rien de plus vrai que ce que l'on ressent, ce qui crie dans nos veines constamment. C'est au-delà des surfaces lisses que je déteste, au-delà du vide que je peux voir et comprendre à l'intérieur des autres. Luke est un trésor, que je prend parfois pour du poison car ma liberté est immense et que la fierté me porte au-dessus des gens, même de ceux que j'aime et je savais qu'il comprenait mes peurs, qu'il savait tout ce que je ne lui disais pas. Il avait simplement besoin de me regarder pour comprendre car malgré tout ce qu'il pense et dit, il connaît la valeur qu'il a pour moi. Débattre n'était pas mon fort. Les conversations sérieuses non plus car d'habitude, j'en perdais ma voix et mes mains devenaient maladroites. Tu me manquais. L'appartement est trop vide sans toi et le silence n'a rien arrangé. Lorsqu'on connaissait Luke, ce qu'il venait de dire pouvait paraître insensé venant de lui car il a toujours été solitaire, indifférent par rapport aux autres et déstabilisant. Ses apparences sont froides, voir agressives et ses réactions assez imprévisibles mais depuis que je l'avais rencontré, j'ai toujours cru en lui. En ce qu'il me disait car j'arrivais à connaître ses vérités et plus ça allait, plus je décelais ses mensonges. Ils étaient peu car il avait tendance à cracher la vérité à la gueule des gens, même si ça les entaille. Je me suis assise dans le coin du canapé en ramenant un peu mes jambes contre ma poitrine. J'aurais voulu lui dire que lui aussi, il me manquait et que j'avais pleuré des jours sans qu'il n'arrive jamais mais encore une fois, ma fierté me faisait tout ravaler. Je trouvais que ma dépendance par rapport à Luke était humiliante et je refusais qu'on se moque de moi. Je fuyais les risques. Je fuyais toujours parce que je ne pourrais pas supporter plus que ça.

Faut que je te parle aussi et avec moi tu ne peux pas toujours fuir pour pas en parler, ça fonctionne pas avec tout le monde. J'avais baissé le regard sur mes genoux en grattant avec l'ongle un trou qu'il y avait dans mon slim usé ; un peu comme une gamine à qui on fait la morale. Je connaissais mes torts mais ça ne m'empêchait pas de recommencer. Tes distances, c'est trop facile. On a rien forcé toi et moi. Je comprends que s'attacher et aimer sont synonyme de douleur pour toi, car ça te prend trop fort mais faut pas avoir peur comme ça. J'ai levé les yeux pour le fixer à nouveau. Je voudrais parfois qu'il comprenne que je ne suis pas comme lui, que même lorsque je m'en vais le manque est atroce mais qu'au moins, ma fierté est plus ou moins sauvée. Je voudrais lui dire qu'à ce sujet, nous ne sommes pas pareils et que ça a tendance à me mettre en rage mais il le savait déjà. Je peux malheureusement et physiquement pas toujours être présent. Toi non plus, tu ne pourrais pas. Mais ça veut pas dire que ça m'est égal ou je sais pas encore ce que tu vas imaginer.  J'aurais voulu ne rien imaginer, ne pas manquer de lui, de sa présence. J'aurais voulu que mes sentiments n'entachent pas la simplicité mais c'était bien plus compliqué que ça et je n'arrivais pas à ne rien ressentir. Je le sais déjà tout ça. Je ne le savais que trop bien même. C'était sûrement le problème. C'est juste que j'y arrive pas. J'ai toujours l'impression que je vais tout foutre en l'air tôt ou tard parce que c'est pas pareil. Tu peux t'en aller, sans que ça t'affecte réellement. Tu peux juste continuer alors que moi, j'y arrive pas. J'ai essayé mais j'y arrive pas. Je voudrais mais c'est pas possible et j'ai l'impression que depuis que tout est devenu sérieux, ce truc ne fait qu'empirer. J'ai l'impression qu'on se met des barrières alors que c'était simple au début, entre nous. C'était évident. Personne n'était mal et je n'avais pas cette peur-là. J'étais juste bien... Avec toi. Maintenant, je te fuis et toi, tu me détestes pour ce que je t'ai fait.
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Anonymous
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Ven 17 Jan - 1:16


L'amertume injectée aux pupilles, en la regardant. Etre diviser,  de plus en plus. Une terre entre deux océans trompés par les beaux élans.  J’enfoui la déception dans mes vides, là où il reste de la place et je vends de la fureur à l’intérieur. Juste pour rester debout à l’extérieur. Paris me manque, paris me manquera toujours surement parce que c’est la première fois que je me suis senti chez moi  en étant aussi loin des terres de Valkeera. Tout le monde oublie. Personne n’en parle, mais ça ce cisaille en moi. Je comprends que Madaleane ne puisse pas y tenir. L’importance que ça avait pour moi, je l’avais fait paraitre comme légère, simple. C’était la première fois que je voulais construire quelques choses et je m’étais retrouvé seul du jour au lendemain, sans un mot, sans une explication. Faire le deuil d’un pas comme j’ai pu faire, pour revenir en arrière. Je me sentais tanguer à travers mes failles parce qu’on était l’un en face de l’autre. Comme deux êtres humains et je me suis dit que je n’étais surement pas le bienvenu après tout elle était parti.  Je me sentais tellement stupide d’être là, alors qu’elle n’avait sans doute jamais eu envie que je sois dans cette pièce.

 
L’empire de poussière avait creusé ses barrages dans mon estomac. J’ai regardé aux alentours, comme une girouette et putain ouais, je me suis mis à détesté tout ce qu’elle avait pu toucher.  C’était tellement ironique quand y pense, d’être attaché à ce genre de détails inutile. Totalement oublié, personne ne peut s’en apercevoir. La machine infernale qui fonctionne sans arrêt me compresse les perceptions. La vérité c’est que je ressens le rejet, surement plus qu’un autre. Va savoir pourquoi, il y a surement des ratures dans mon passé. Au final, je sais ce que c’est et la première fois que je l’ai regardé c’est le contraire que j’ai ressenti. Je pensais avoir trouvé quelqu’un qui m’acceptait avec l’allure branque et la peau taillader par l’encre. J’ai envie d’hurler ; d’éclaté en sanglot aussi mais je dis a toutes ses voix d’aller se faire enculer.

Ma fierté, j’ai l’impression qu’elle me la piétiné et elle s’en sent pas désolée. Je ne vois pas de regret alors que moi j’en ai la patate dans la gorge parce que je me dis toujours «  t’aurai du lui dire plus que  tu l’aimais. » être plus affectueux ou tout ce qu’elle aurait voulu, après tout ça devait sans doute se passer comme ça. On parlait de ses douleurs que j’aurai jamais du causer parce que j’étais désolé de la faire souffrir, de lui faire du mal et que ses sentiments soient noircies par cette douleurs-là, que je créais sans jamais le vouloir.  «  Je le sais déjà tout ça.»   Je le sais que tu sais mais tu le sais aussi que je sais. Je devenais nébuleux, fades presque inexistant.    «C'est juste que j'y arrive pas. J'ai toujours l'impression que je vais tout foutre en l'air tôt ou tard parce que c'est pas pareil. Tu peux t'en aller, sans que ça t'affecte réellement. Tu peux juste continuer alors que moi, j'y arrive pas. J'ai essayé mais j'y arrive pas. Je voudrais mais c'est pas possible et j'ai l'impression que depuis que tout est devenu sérieux, ce truc ne fait qu'empirer. J'ai l'impression qu'on se met des barrières alors que c'était simple au début, entre nous. C'était évident. Personne n'était mal et je n'avais pas cette peur-là. J'étais juste bien... Avec toi. Maintenant, je te fuis et toi, tu me détestes pour ce que je t'ai fait. » Comme si je m’en fichais, oui je m’en fiche tellement que je suis la devant toi.  Si je m’en fichais réellement, je ne me serais jamais engagé. On aurait baisé et ça serait arrêté là. Je ne suis tellement pas affecté, oui, je suis de la glace. Ça doit être le mythe d’un mec qui doit rien ressentir c’est ça.  Elle est ou ma putain de veste. Elle est ou. Elle a absolument rien compris et elle me punit pour des faute que je n’ai pas commis. C’est injuste. Injuste de pas suffire a la personne qu’on aime. J’ai envie d’abandonnée. J’en ai marre de me battre alors que tout le monde sans claque.  

C’est une suite d’entaille et tout ce qu’elle fait c’est mettre le couteau un peu plus profond à chaque parole quand elle s’éloigne comme ça, quand dans ses yeux elle et moi on est  plus rien du tout  « C’est faux. Tu crois que ça me fait rien d’être loin de toi ? Tu dis que je m’en fou pourtant c’est toi qui est monté dans l’avion la première » Je la regarde en voulant m’évaporer. Je réfléchissais a quoi dire, a quoi faire parce que j’en savais foutrement rien.  Pourtant j’avais l’impression quand j’étais gamin que c’était imprimer sur mon crane. Pourtant j’avais l’impression quand j’étais gamin que c’était imprimer sur mon crane. «  Pour moi ça toujours été simple entre nous deux, je te l’ai toujours dis que je voulais être avec toi et y a jamais eu rien de compliqué dans ça. Même quand je t’ai dit que je t’aimais, ce n’était pas compliqué et aussi quand on a emménagé ensemble. Il y avait rien de compliquer. C’était naturel. »  La vérité c’était aussi que je préférais être violant car je savais que c’était la voix de la simplicité. C’était simple, un coup un autre. Il y avait pas besoin d’être un saint pour comprendre, j’en été juste incapable juste parce que j’avais jamais eu envie d’abimé Madaleane. Je n’avais jamais eu envie de l’éteindre sous mes ombres. Et pourtant en moi, il y avait que des attentats. Un vrai Kamikaze et pourtant, j’avais été vrai dès le début sans me cacher. C’était sans doute  quelques choses de mérité, le bonheur est interdit. J’ai pris les couleurs pour des lanternes et je me suis retrouvé dans le noire.  

La solitude ne m’a jamais dérangé du moment que ma famille était là quelques part, même si ce n’était pas contre moi.  Et ce que je ressentais était totalement incontrôlable, pourtant je savais parce que sous la carcasse il y a ce cœur qui bat ou plutôt mon système limbique est très bien développé est qu’avec les années, j’ai appris à ne pas le montrer pour se protéger et protéger. Je savais plus quoi faire car ce que je voyais été douloureux, mais de toute façon, tout le monde souffre.  « Mais tout ça tu le sais déjà. »

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Anonymous
Invité
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Dim 19 Jan - 1:01


L'impuissance empoisonnait l'air que j'inspirais. Les ombres étaient trop nombreuses pour que je parvienne à trouver la force de leur résister et le désaccord m'éloignera toujours de Luke. Si mes pensées étaient fausses, les siennes devaient l'être tout autant. J'aurais voulu qu'on reste comme à nos débuts, que l'on rembobine jusqu'à notre rencontre et que le temps reste figé à cette simplicité qui nous rapprochait l'un de l'autre. Les sentiments ont donné naissance à différentes douleurs et ont brisé mes os. Je m'en étais doutée mais je n'ai rien su faire et je ne pouvais plus reculer. Ça m'est tombé dessus sans que je ne le vois venir. Pour la première fois, j'avais quelque chose à perdre. Pour la première fois, ce que je ressens dépasse la raison et la logique et ça m'effraie. À un point inimaginable. Mes idées deviennent corrosives, tout en moi devient nocif. Je n'ai pas choisi de ne pas savoir aimer. De ne pas comprendre cette étendue de brouillard, de parfois me perdre dans la paranoïa. Je n'ai pas choisi de compliquer les choses. Elles le sont devenues naturellement et j'ai l'impression que mon estomac se déchire en lambeaux lorsque la noirceur m'avale. Mais ça ne me va pas, je suis censée être trop légère. Trop vive. Trop agitée et adorable. Je suis censée être toutes ces choses mais j'ai l'impression qu'on me pousse au-delà de cela. Que mes propres émotions me poussent à franchir mes propres limites et je ne fais que reculer en m'échappant comme une voleuse. Je recule parce que je suis terrorisée. Parce que j'ai peur de ne pas savoir parler, de mal faire. Je ne suis qu'une putain de maladroite.

J'aurais pu lui expliquer un million de fois les raisons qui m'ont poussé à m'en aller, il m'en voudra toujours car il juge mon départ comme un abandon. Les sentiments qu'ils disaient éprouver pour moi ne parvenaient pas à me retenir car trop souvent, j'avais senti l'absence et le manque d'implication. J'avais trop souvent souffert de détails futiles et ça m'arrivait encore parfois. Cet attachement me faisait autant de bien que de mal et c'est la partie douloureuse qui m'empêchait de garder en tête la partie bénéfique. Il n'était pas à ma place, il ne le sera jamais et je ne serais jamais à la sienne mais s'il voulait que je le comprenne ; il fallait qu'il fasse l'effort d'accepter ce que je suis pour que les choses puissent être agréables. Mon esprit construisait beaucoup trop rapidement de grands espoirs que la déception s'empressait de pulvériser avec la réalité. Ce n'était de la faute à personne. Luke vivait simplement sa vie et ma vie perdait de plus en plus son sens lorsque les événements nous séparaient. Le fait est que je refuse d'être cette fille. Catégoriquement. Je refuse cette sensation d'être mendiante. Je refuse que ma vie disparaisse à cause de mes sentiments envers lui. Ce n'était pas lui, non, c'était moi qui nous élevait bien au-dessus de ce que l'on est en réalité. Il était devenu mes veines. Ses absences les ouvraient toutes et j'en ai perdu trop de sang. Ça ne peut plus continuer de cette façon et si c'est ce qu'il désire ; il n'avait absolument rien à faire ici.

C'est faux. Tu crois que ça me fait rien d'être loin de toi ? Tu dis que je m'en fous et pourtant c'est toi qui est montée dans l'avion la première. Si je suis montée dans cet avion, c'est parce que je me sentais oppressée par le vide et l'isolation dans laquelle j'étais tombée. Il y avait de la déception dans son regard, je le savais parce que ça me serrait le cœur de le regarder et d'entendre la douleur dans sa voix. Il pensait que je ne l'aimais pas, il pensait que j'étais partie parce que ce qu'on avait construit ensemble ne comptait pas à mes yeux mais c'était tout l'inverse. C'était parce que ça comptait trop, ça prenait tout. Ça m'avalait toute entière et je ne vivais qu'à travers ça ; nous ensemble et rien d'autre. J'avais besoin d'être indépendante. Je voulais savoir vivre sans qu'il doive toujours me prendre dans ses bras pour que j'en ai le courage. Pour moi ça a toujours été simple entre nous deux, je te l'ai toujours dit que je voulais être avec toi et y a jamais eu rien de compliqué dans ça. Même quand je t'ai dit que je t'aimais, ce n'était pas compliqué et aussi quand on a emménagé ensemble. Il y avait rien de compliqué. C'était naturel. Je le savais. J'avais désiré vivre à ses côtés autant que lui et j'y avais même pensé bien avant qu'il me le propose mais la dépendance ou la peur de le devenir m'avait poussé à m'échapper. Des instants avec lui, j'en désirais constamment. Ils étaient ceux que je préférais entre tous. J'aurais pu tout oublier s'il me demandait de partir avec lui et de tout abandonner s'il le faisait lui aussi. Mais il faut arrêter de se voiler la face, c'était quelque chose d'impossible. J'avais beau vouloir m'immiscer au creux de lui, nos vies restées isolées l'une de l'autre. Je ne vivais pas entre ses côtes et on nous interdisait de rester l'un dans l'autre éternellement. C'était quelque chose que je savais parfaitement. Par cœur, même. Peu importe la douleur que j'éprouvais en me le rappelant. Mais tout ça tu le sais déjà. Je le regardais toujours, en laissant la mélancolie m'absorber. Je le sais, oui. C'est toi qui ne comprend pas ce que je ressens. J'avais cet agacement qui grandissait en moi comme à chaque fois lorsqu'on ne se comprenait pas. Je détestais nos désaccords parce qu'en général, on s'entendait très bien. Nos façons de voir les choses se ressemblaient sans pour autant être semblables mais ici, ce n'était pas le cas. Ici, c'était l'homme blessé qui parlait. Blessé dans sa fierté, blessé dans ses sentiments. L'objectivité disparaît quand les blessures se dessinent.

Alors tu viens me chercher pour me ramener à Paris ? C'est ça ? Luke, je veux pas y retourner. J'ai besoin de réapprendre à vivre sans que tu sois toujours avec moi puisque si on retourne à Paris, tu vas forcément t'en aller à un moment donné. Que ce soit pour ta famille ou pour ta vie, tout simplement. Ce que je disais allait sans doute lui paraître complètement insensé et débile mais c'est ce dont j'avais besoin. Vraiment. Je dis pas que c'est de ta faute. T'as le droit de vivre après tout. Le problème vient de moi, parce que ça me blesse. Le fait ou l'idée de dépendre me tue complètement. Je peux pas vivre de cette façon. Je me sentais mal à l'aise à parler de ça et ça se remarquait à ma façon de m'exprimer. J'étais toujours calée dans ce foutu canapé, à chipoter à mon slim comme si ma vie en dépendait et je me trouvais pathétique. J'avais juste envie d'aller m'enterrer quelque part dans le désert. Je prenais sur moi pour ne pas me casser à nouveau. J'avais beau m'en vouloir d'agir comme ça, rien ne suffisait à dépasser cette peur constante que j'ai depuis quelques mois. Mais j'étais amoureuse de lui, quoi que je puisse en dire. Quoi qu'il puisse se passer. Amoureuse comme ce n'est pas permis de l'être et je savais qu'il l'avait senti car sinon il ne m'aurait jamais laissé l'approcher d'aussi près. C'est ce qui me tenait à lui, même à des kilomètres l'un de l'autre. Je me suis levée puis je me suis avancée pour me mettre contre lui, j'ai pris ses mains dans les miennes et j'ai un peu levé ma tête pour pouvoir le regarder parce qu'il était un peu plus grand que moi et je n'avais pas de chaussures. Je l'ai embrassé, assez innocemment au final. C'était juste parce que mes lèvres ont manqué des siennes. J'étais aussi amoureuse de la couleur de ses yeux, sans savoir réellement pourquoi ni comment. Juste parce que c'était la sienne. Je t'aime. Tu le sais. Sinon t'aurais pas pris le risque de venir jusqu'ici. Je mettais ses bras autour de mes hanches pour qu'il m'enlace et qu'il me serre. Puis je mettais mes bras autour de son cou en le regardant toujours. On peut réfléchir à une solution un peu plus tard... Tu m'as manqué. Même si tu vas sûrement me prendre pour une menteuse..T'es tout abîmé, en plus. Qu'est-ce que t'as encore fait ? Je changeais de sujet, parce qu'on était fatigué tous les deux. Parce qu'il avait besoin d'affection et de sentir qu'il est aimé et il l'est, beaucoup plus qu'il ne le pense. Il avait tous les droits de me rejeter mais moi, je voulais le sentir proche et j'avais envie de le retrouver.
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Anonymous
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Sam 1 Fév - 22:45


Un sarcophage d’émotion, enroulé sous la chair insipide d’une transformation malheureuse. Je suis une métaphore aphone d’une pâleur nacré de fantômes. Un regard  acéré, une présence oubliée dans une absence.  J’aurai aimé posséder le don de montrer aux personnes le monde, montrer l’image d’une vie parallèle  celle ou le rêve, a envahi l’atmosphère, me perdre dans les vagues d’un monde qu’elle aurait déjà vu.

Le périple d’une histoire complétement folle, le mot émotion a tellement de palette que toutes les choses cognitives ne me suffisent pas pour déclarer ouverte cette soif de mettre des mots, de mettre des images sur mon errance. Je me sens légèrement malade, quelques peu troubler par cette réalité qui ne semble pas la mienne alors j’avance un pas devant l’autre. Je ne sais plus de quoi je suis à la recherche de quoi. J’ai envie de vomir. L’angoisse se propulse massivement. La nuit s’est étaler depuis des heures dans le ciel et j’ai marché comme un damné envers et contre tout, me perdre plus profondément dans les branches d’une ville que je ne connaissais pas pour venir à sa rencontre.


Dans l’homme que je suis, il y a cet enfant qui ne grandira jamais, cet enfant recroquevillé malgré lui et je sais que quelques part je me sens détruit. Par la simple relation de cause à effet, parce qu’il serait plus judicieux de dire que l’ocytocine a été versé du mieux qu’elle pouvait par mon entourage, tout dans restant dans leurs  limites  mais que j‘ai toujours été en sécheresse. Je ressemble à un déshydraté alors quand j’ai senti la présence de Madaleane, je me suis senti guérir de se froid opaque creusé en moi. C’est irréaliste comment son départ sans un regard m’a tranché, comment chacune de ses remarques ou parole me montrant sa colère ou sa haine envers moi me rend chimiquement instable.   Je me sens froid, glacé jusqu’à la racine.


C’était surement pour mettre fin à notre histoire qu’elle était partie, je la regarde passer ses doigts à travers son jean. Comment on peut imaginer qu’elle puise répendre de la douleur ? C’est plutôt dans la réalité incohérent et pourtant. « Alors tu viens me chercher pour me ramener à Paris ? C'est ça ? Luke, je veux pas y retourner. J'ai besoin de réapprendre à vivre sans que tu sois toujours avec moi puisque si on retourne à Paris, tu vas forcément t'en aller à un moment donné. Que ce soit pour ta famille ou pour ta vie, tout simplement. » «  Je dis pas que c'est de ta faute. T'as le droit de vivre après tout. Le problème vient de moi, parce que ça me blesse. Le fait ou l'idée de dépendre me tue complètement. Je peux pas vivre de cette façon. »  Solitude, la plus complète, pendant quelques années, j’ai fuis ma famille pour retrouver l’essence d’une nature. J'ai malheureusement des vieux retour que je n'arrive pas totalement a arrêté, c'est dur parce que tout le monde pense que c'est pas normal. Et le pas normal je le connais, comme un prix a payer pour une vie.

Il y a une chose que je ne comprends pas chez Madaleane et c’est un paradoxe car elle préfère la liberté en disant qu’elle vivait par moi, alors qu’elle voulait vivre sans moi tout en émettant l’idée de son amour pour moi. La conception du mot amour est vaste, peut-être que je fais fausse route mais si l’amour est présent entre deux êtres, il faut que les deux soient épanouis personnellement, je ne comprends pas pourquoi elle ne veut pas que je sois épanoui personnellement pour l’être avec elle. Je trouve ses réactions ne sont parfois pas relié avec le mot amour. Paris restera toujours Paris mais non elle le sait très bien que je ne l’obligerai jamais à quoique ce soit. Je ne suis pas un être qui entraine la dépendance. Ce sont les fantômes en moi qui sont l’illusion de mon passé mais je n’ai pas envie de donner un miroir de fausse choses qui n’existe pas. Il n’y a rien de formidable à ça.

«  Non, je suis pas là pour te ramener à Paris. Oui je partirais toujours parfois car c’est impossible de te coller à ma peau, c’est impossible qu’on se déplace toujours coller l’un a l’autre, il y aura des choses que forcément tu détesteras et que j’adorerai et d’autre choses que tu aduleras que je ne pourrais pas voir. Et pourtant en aucun cas mon existence sur terre ne devrait t’empêcher de réaliser tes rêves et faire ce que tu souhaites. C’est valable pour toi et aussi pour moi, c’est à double sens.  Et le fait qu’on soit différent ne veut pas dire qu’on peut pas être ensemble, ça veut juste dire que malgré tout ce qu’on peut penser.. On est humain. J'ai envie que tu sois épanouie avec moi et que tu le sois toute seule, j'ai envie de l'être également  »

En la laissant s’approcher de moi, en ne reculant pas, en restant figer sur le sol, comme si des sables mouvant m’avaient enfoncé dans les parcelles de la terre. Les douleurs s’enchainent dans mes tombeaux, squelettiques et pauvres de bonheur.  Je suis baisé de tous les cotés quand je la regarde parce que je sens que mes poumons vont continuer de peser dans mon torse si elle continua s’approcher, je sais plus si pour elle tout ça c’est qu’un jeu. Si elle serait venue vers moi ou si elle m’aurait tout simplement oublié.

Une part de moi aurait aimé rester la bas pour savoir si elle m’aimait vraiment et si elle aurait eu le courage de venir. Elle pose ses lippes sur ma bouche. Elle me donne l’envie de la serré  dans mes bras l’enlacer à moi et partagé les cellules de mon corps avec elle, prolongé son baisé jusqu’à l’infini mais paradoxalement les blessures me rappels qui a rien qui prouve qu’elle aussi.   « Je t'aime. Tu le sais. Sinon t'aurais pas pris le risque de venir jusqu'ici. »  Ses voix rentre dans mes oreilles sonne l’alarme dans ma cage thoracique, qui déclenche le tsunami dans mon cerveau. Parce que moi aussi, je l’aime. Oui mais qu’est-ce qui le prouve que tu le sois ? dit moi oui dit moi car tout ce que je ressens c’est le vide que tu as laissé en montant dans ce putain d’avion alors que tout ce que j’ai pu faire, je l’ai toujours fait et je n’ai jamais menti sur ça. « On  peut réfléchir à une solution un peu plus tard... Tu m'as manqué. Même si tu vas sûrement me prendre pour une menteuse..T'es tout abîmé, en plus. Qu'est-ce que t'as encore fait ? »

 Ses bras autour de moi me fessait du bien, ses mains me fessaient bien, le moindre de ses mouvements me fessait du bien, j’ai mis ma tête dans sa nuque, je m’y suis posé longue seconds, peut-être bien une minute je ne sais pas, mais je voulais juste profiter de l’avoir contre moi, de l’avoir retrouvé saine et sauve,  j’ai posé mes lèvres sur sa nuque et puis je l’ai regardé. « Je suis venu parce que moi je t’aime, je te le montre comme je peux et là c’est une putain preuve et toi Madaleane ? »  Je la regardais sans cligné des yeux de trop car j’avais peur qu’en un battement de paupière elle nous abandonne. « Nous arrache pas. » C’était la plus belle preuve qu’elle pouvait me faire.  Je fessais passer mes mains sur son visage en la serrant un peu plus contre moi. La vérité c’était que je me souvenais plus de ce qui m’était arrivé pour arriver dans cet état. J’avais eu encore une de ses nombreuses absences qui étaient devenu avec le temps de plus en plus longue,  les seules images qui me revenait été flou.   «   Je sais pas ce que j’ai fait, c'est pas grave, j'ai envie d'être contre toi encore » je me suis mis à l'embrasser.

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all i wanted (luke)

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