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 BLACK OUT. (roman)
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Anonymous
Invité
Invité
Sam 1 Fév - 21:16


HE CAN SEE ME FOR WHO I REALLY AM.
VIOLENT. DISTRUSTFUL. MANIPULATIVE. DEADLY.

AND I HATE HIM FOR IT.



Roman est un second reflet dans le miroir. Le masculin d'un féminin malmené ; parfois brutalisé, d'autres fois écorché vif. Il est cet autre. Mon autre. Traits confondus et esprits gémeaux. Dans le paradoxe, j'avais tendance à cracher sur cette ressemblance autant que j'étais capable de l'aduler. Nos bas instincts étaient frères, que je le désire ou non. Le slave représentait l'humain corrosif dans toute sa splendeur. Le menteur, le vicieux, le charmeur et le destructeur. Il est moi, je suis lui et de temps à autre, j'ose m'y perdre. Je fonce droit dans le mur de nos impudicités emmêlées. Il nous arrive de caresser les autres avec la promesse, tatouée sur le bout des lèvres, de noircir les pages blanches de leur vie monotone. C'est notre distraction. La marque laissée après notre passage. Ce qui me reliait à cet homme ne pouvait pas être compris par tout le monde. Pour ça, il fallait avoir grandi dans une matrice imbibée de démence, d'instabilité si subtile qu'il était facile pour nous de nous mêler à ces gens ; comparés la plupart du temps à de simples insectes. Des nuisibles. Des parasites. Les prunelles de Roman autant que les miennes ne perçoivent toujours que le profit et plus particulièrement, le profit jusqu'à l'abus, jusqu'à l'épuisement de l'être comme s'il s'agissait d'une proie prise en chasse car au fond, parmi tous ceux que l'on haïssait, l'ennui s'était greffé à notre échine. On ne faisait que survivre dans une société qui n'était pas encore prête à nous accepter.

Aujourd'hui, on avait prévu de se voir. De se détendre et de désintégrer la frustration que l'ennui provoquait en nous trop souvent. On voulait jouer. Les choses me semblaient bien parties. On marchait vers une boîte de nuit en discutant, riant légèrement à d'autres moments jusqu'à ce que j'entende une voix crissante et féminine. J'ai tourné mon regard en direction des échos assassins qui se faufilaient dans mes tympans sans que je n'en ai encore véritablement conscience et j'y ai trouvé une gamine, le visage mouillé par les larmes et la colère d'une mère. La plupart des gens auraient continué à marcher sans s'arrêter à ce genre de détails mais je ne suis pas la plupart des gens et cette scène, aussi anodine puisse-t-elle être, soulevait en moi une rage qui me décharnait l'organisme. Silencieuse,  je ravalais ma salive en vissant mes rétines sur cette femme que j'avais envie d'étrangler car à cet instant, il ne s'agissait pas d'une inconnue ; il s'agissait de la salope qui me servait de génitrice. Tout autour de moi devenait complètement dérisoire, la présence de Roman s'était évaporée comme la fumée d'une cigarette. Il ne restait plus que la haine à son état le plus pur et ça bouillonnait en moi comme de la lave. Je redevenais ce volcan, impassible de l'extérieur, infernal de l'intérieur. Un volcan qui était sur le point de se réveiller.
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Anonymous
Invité
Invité
Ven 28 Fév - 20:10

Avec Asra tout est différent. Je n’ai qu’à enlever mon masque et me laisser aller. Jouer un rôle en sa présence est vaine puisque d’une simple seconde elle me l’ôte. Pourtant il y a de ces moments où cette ressemblance pouvait devenir un poids. Les coups d’avances devenaient impossibles , tout était presque prévisible. A la fois déroutant et décourageant. Mais l’apaisement prenait toujours le pas sur ce surplus d’homologie.

Nos paroles, et rires se mêlent à ces rues qu’on aborde, les unes après les autres sans trop se soucier d’où nos pas nous emmènent. Certain qu’à la fin le plaisir malsain qu’on éprouve contre les autres serait un bon retour de soirée. Je ne fais pas toute de suite attention à ce qu’elle observe, ne remarque d’ailleurs même pas qu’elle se stoppe. A mes oreilles les cris ne sont qu’un bourdonnement que j’arrive vite chasser de mon ouïe. Alors qu’ils persistent je daigne enfin jeter un coup d’œil vers la mère et l’enfant déposant aussitôt mon regard sur la grande brune qui m’accompagne. Je n’ai pas vraiment le besoin de m’attarder sur elle pour comprendre ce qui peut déjà lui traverser l’esprit. Et au lieu de faire à nouveau remarquer ma présence, je reste en retrait à guetter la moindre de ses émotions , gardant la possibilité qu’elle les crache sur l’étrangère. Dans le fond je crois que ça ne me déplairait pas et attend justement ça. Certainement.

Mes yeux plantés sur elle j’avais pu voir l’illusion d’une certaine joie se métamorphoser dans une sorte de colère silencieuse. Ses yeux s’étaient assombris. Ses traits tirés. Bizarrement ça me plaisait bien. Cependant sachant réellement la douleur que ça lui causait mon égoïsme fut vite étouffé et je m’approche lentement d’elle. Je ne tente pas de la toucher, au risque de décupler sa haine et souffle simplement la voix douce « Asra, viens on y va » Je marque une pose, mes yeux se replaçant sur l’enfant dont les joues étaient encore rougis, mais les larmes quittées la pâleur de sa peau. « Regarde, elle sourit à nouveau. Viens » Autoritaire fut le dernier mot. Ainsi je lui laissais la possibilité de s’adoucir ou au contraire de m’offrir un beau spectacle.


pardon pour la lenteur de ma réponse fiou
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BLACK OUT. (roman)

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