Je me faisais particulièrement chier ce soir là, Camil était occupé ailleurs, Lera aussi et je n'allais pas appeler Magda sinon elle allait prendre la grosse tête. Une naine avec une grosse tête c'est pas agréable à regarder. Je décide donc de sortir, malgré le froid qu'il faisait dehors. L'hiver c'est pas mon truc, moi j'ai bien quand il fait chaud et que je peux me foutre à poil comme je veux. Là, faut sortir avec quinze couches de vêtements si tu veux pas tomber malade, comment tu veux être sexy quand tu ressemble au bonhomme michelin ? Un jean, ma vieille paire de vans et un débardeur qui traînait par là, prêt. Je roule un joint avant de partir, enfile ma veste et ça y est je suis dehors. Je l'allume en montant dans ma voiture, musique à fond et rouler toujours aussi vite. J'évite, une fois de plus, un accident en cours de route. C'est bon, je sais que je conduis mal, le comble pour un mécano oui je sais on me l'a déjà faite. Je me gare aussi près que possible du lieu que j'avais choisi pour passer ma soirée, à savoir le Ruby Skye, en bon flemmard que je suis. Je prends le temps de finir mon joint dans ma voiture en dansant sur la musique toujours au même volume, je crois que je fais un peu peur aux passants mais bon, au pire, ça serait pas la première ni la dernière fois. J'écrase mon mégot dans le cendar et je sors dans le froid. Je fini par entrer dans la boite de nuit, c'est la première fois que je viens ici et ça à l'air pas trop mal. Je vais d'abord au bar pour boire quelques verres mais surtout pour repérer les filles déjà un peu trop éméchées, proies faciles. Je me rends compte que je suis pas le seul à avoir cette technique, y'a déjà plein de mecs autour d'elles et moi je partage pas vraiment dans ce genre de situation. Je commence à être dans un état plutôt satisfaisant mais je me dis que j'ai besoin d'un autre joint pour bien commencer cette soirée. Direction les toilettes, seul endroit où il n'y a pas de détecteur de fumée j'imagine. Arrivé devant je dois faire un choix crucial, toilettes des mecs ou des filles ? Ceux des gars sont toujours crades et puis en plus en entrouvrant la porte j'entends des bruit suspects. Décision prise, toilettes des filles, vides en plus quelle chance ! J'vais m'asseoir sur une cuvette – fermée faut pas déconner – et roule et fume. J'entends la porte qui s'ouvre mais je prends pas la peine de bouger, j'ai pas fermé la porte de mes chiottes mais tant pis. Ah bah si en fait, jcrois qu'on essaye d'ouvrir. J'essaye de prendre une voix de fille : « C'est occupééééé ! », trop tard, porte ouverte.

tes clics et tes clacs. tes yeux fardés de noir, pas beaucoup, juste ce qu'il faut pour que tes yeux bleus ressortent. comme s'ils ressortaient pas assez. tes yeux d'ailleurs... tes yeux rougis. rougis par quoi ? par les larmes beaucoup, par le joint que tu as fumé avant de prendre la route du ruby skye, un peu aussi. tu as mis cette robe, celle que t'as pas mis depuis au moins trois ans. à bien y réfléchir, tu l'as pas remise depuis que t'as arrêté ton « boulot » pourtant tu l'adorais cette robe : bleue nuit, avec quelques nuances paillettées. ouais en fait, c'est vraiment une robe de merde... tu comprends soudain tout l’intérêt qu'elle avait, avant. et tu sais même pas pourquoi t'as décidé de mettre celle-là. et pourquoi ce soir. tout ce qui se passe dans ta vie depuis que t'es revenue à sf, t'as l'impression que c'est quelqu'un d'autre qui prend les décisions pour toi, comme tu si t'avais plus aucun contrôle. surement parce que jusqu'à maintenant, tes décisions c'était toujours avec khris. tu fermes les yeux. tu penses à ton boulot, à tout sauf à lui. surtout faire comme s'il n'existait pas.
ce soir donc, tes petites jambes blanches de suédoise t'avaient conduis jusqu'au ruby. secrètement oui, t’espérais y trouver jax. tu l'avais toujours pas vu depuis que t'étais arrivée. tu rentres dans la boite. c'est déjà complètement surchargé. la musique est forte. ta petite taille te permet de te frayer un chemin jusqu'au bar ou tu commandes une vodka. et une deuxième. et une troisième. et une quatrième. et ta tête commences à taper. depuis quand t'as pas passé une soirée aussi nulle ? aucun souvenir. tu commences à avoir l'estomac qui va dans tous les sens. par précaution, tu préfères aller jusqu'aux toilettes. tu te frayes un passage dans la foule qui danse, ou fais semblant de danser. un parcours du combattant. tu finis par atteindre ton but. tu rentres dans les toilettes. tu te passes un peu d'eau sur le visage. ça fait un peu couler ton mascara mais ça te fait un bien fou. tu te retournes pour entrer dans la cabine devant toi pour prendre du papier toilette et tamponner tes joues pour te sécher. tu forces. la porte est fermée. tu reforces. « c'est occupééééé ! » ça c'est pas une voix de fille. tu forces un dernier coup. la porte s'ouvre. tu tombes sur un mec. t'es certaine de l'avoir déjà vu quelque part, mais où ? « t'as pas appris à lire à l'école ? c'est les toilettes des filles ça. à moins que... » tu dis en désignant son entre-jambes, t'es une fille, c'est ça ? allez, c'est pas grave, mon gars.

Je suis sûrement pas le premier mec à être rentré dans ces toilettes, j'avais eu le temps d'inspecter les parois autour de moi et là en était la preuve. Plusieurs désespérés avaient laissés leurs numéros avec la taille de leur engin en dessus. 25 cm, 28 cm, 34 cm, les gars exagérez pas, c'est pas un bras que vous avez entre les jambes. Mais à ce moment-là c'était bel et bien une fille qui était rentrée dans les chiottes et j'étais trop bourré et défoncé pour avoir une quelconque réaction. J'avais espéré qu'elle choisisse d'autres toilettes, qu'elle s'en aille au plus vite. J'étais pas très chanceux, je le savais déjà mais là.. oui bon, je me doutais bien que de toute façon ça devait puer la weed dans tous les toilettes depuis mon entrée. La porte sur une jolie blonde qui a pas l'air très fraîche à ce moment là. Elle me regarde un peu comme si j'étais un extra-terrestre. Je suis sur qu'elle savait que j'étais pas une fille, mon imitation d'une voix de femelle était pitoyable, je l'avoue. « t'as pas appris à lire à l'école ? c'est les toilettes des filles ça. à moins que... » et là elle montre mon paquet du doigt, sous-entendant qu'il était inexistant. Oh non, elle osait pas quand même ! Je pris un visage outré, profondément étonné et amusé par cette réaction. Je me levais, les deux mains sur mon entre-jambe, tirant toujours sur mon joint coincé entre mes lèvres. « Parle pas comme ça de Bobby, c'est un être très sensible tu sais ! », tous les mecs donnent un nom à leur teub, ils veulent juste pas l'avouer, moi j'suis un gars sincère. J'allais lui demander ce qu'elle faisait ici alors que c'était moi qui n'était pas à ma place, je ravalais ma question avant de paraître encore plus pour un débile. Puis je pensais à un truc, si elle me traitait de fille je devais pas me laisser faire comme ça ! « Attends j'te le présente si tu veux. Tiens-moi ça. », je lui tendais le joint pour être libre de mes gestes. En deux secondes je me retrouvais les parties à l'air devant une inconnue dans un endroit pas vraiment approprié et le pire dans l'histoire c'est que c'était vraiment pas la première fois. Fallait vraiment que j’arrête de boire, ça faisait toujours ressortir mon coté exhibitionniste. Heureusement que j'avais pas un micro-pénis, ça aurait été bête pour moi.  C'était pas le pire non plus, le pire c'était Camil et moi à poil dans une fontaine mais bon ça.. Je remontais mon pantalon après qu'elle ai put constater que je n'étais définitivement pas une fille puis reprit mon joint. Je me poussais et sortit de la cabine pour aller m'asseoir sur un des rebords d'un lavabo. « C'est bon, j'te laisse faire ce que t'étais venue faire maintenant. », un sourire aux lèvres.

tu es là, les mains trempées la porte des toilettes ouverte sur un mec en train de fumer... tu renifles, en train de fumer un joint, ça tu pourrait le jurer sur la tête de ta fille. bon, y'a comme un soucis. t'as envie de rire, parce que ce type te fait bien rire avec ses airs de gamin mal élevé, sournois. il te fait rire ouais. mais là tout ce que tu voudrais, c'est te sécher les mains. et retourner dans la salle principale, même si cette musique de merde assourdissante te fatigue. t'as du mal à retrouver tes anciennes habitudes de fille de l'air. « parle pas comme ça de bobby, c'est un être très sensible tu sais ! » tu fais une espèce de grimace, dépitée. sérieusement ? bobby ? il a eu plus de vingt pour trouver un nom à sa teub et bobby est tout ce qu'il a trouvé... merde, le pauvre. même khris avait fait mieux. tu fermes les yeux et oublie ce que tu viens de dire. « attends j'te le présente si tu veux. tiens-moi ça. » il te tend son joint, t'as pas le temps de refuser, qu'il est déjà entre tes doigts. et le type baisse ton froc. qu'il baisse son froc devant toi, en soit ça te dérange pas. genre... bon, c'est jamais désagréable à regardé généralement. mais il fait ça, alors que n'importe qui pourrait rentrer. étant donné qu'il te montre son matos, toi sympa, tu regardes. tu constates. et tu constates que le salaud a pas à se plaindre de ce coté là. tu souris doucement, sans rien dire. il remonte son calbut, et récupère son joint qui n'a pas bougé d'entre ton index et ton pouce. « c'est bon, j'te laisse faire ce que t'étais venue faire maintenant. » il dit, alors qu'il s'assoit sur le lavabo. tu dis toujours rien, tu rentres dans la cabine, prends un morceau de pq et essuie tes mains avant d'éponger ton visage rapidement. et puis t'as un flash, ce type c'est dante. tu le connais ! enfin, tu le connais pas vraiment... quoi que maintenant, tu le connais assez intimement, quand on y réfléchit. mais tout ce que tu sais d'autre c'est que c'est un pote de lera. pas étonnant qu'il soit complètement déglingué, du coup. tu jettes ton morceau de papier dans le chiotte, et rabaisse la lunette. tu sors. « dante, c'est ça ? » tu demandes seulement, mais tu connais déjà la réponse. bon, puisqu'il est en train de fumer, tu vas pas te faire prier non plus. tu sors tes cigarettes. dans ta poche, tu sens un petit sachet. tu le retournes entre tes doigts, dans ta poche, il est plein, mais mou. tu connais trop bien ces sachets et tu sais ce qu'il y a dedans. c comme cocaïne. tout ce que tu te demandes, c'est comment cette merde tentant c'est retrouvé dans ta poche. tu dis rien et coinces ta cigarette entre tes lèvres. en attendant que dante sorte un briquet.

Je sais pas ce que me réserve cette soirée, cette blonde, Frankie. Elle a l'air pas mal paumée dans son crâne et ça me change de tous les gens que je connais, inhabituelle cette fille. Je la regarde fumer mon joint et je me dis que je me la ferais bien quand même. D'habitude je suis pas spécialement attiré par ses cheveux clairs et les yeux bleus, j'suis pas du genre à aimer ce genre de clichés. Je prends ce qu'on me donne du moment que c'est pas dégueulasse et quand je dois choisir par moi-même je ne prends que de la qualité. Et cette fille, c'était de la bombe. « alors ? » hein ? Mon cerveau tourne au ralentis et je comprends pas ce qu'elle veut dire. Genre elle me lance ça au milieu de rien du tout et je suis censé faire les liens ! Je réponds rien, elle a pas l'air d'attendre quelque chose de toute façon. Personnellement je me tirerais bien de cette boite, la musique trop forte c'est pas pour moi, surtout quand j'aime pas ce qui passe. La même musique que je me tape tous les jours au boulot parce que mon connard de collègues à la flemme de changer de station. C'est là que Frankie à l'air de se réveiller, elle me pousse et j’obéis gentiment – me demandant ce qu'elle compte faire. Elle pose un petit sachet sur le lavabo où elle à prit a place. Un petit sachet blanc et je suis pas assez con pour pas savoir ce qu'il contient. Elle me passe le joint et je tire dessus tranquille. « t'es un homme, ou pas ? », j'aurais bien voulu débattre sur le fait que prendre de la coke n'était pas un signe de virilité et lui demander si elle en prenait alors est-ce qu'elle deviendrait un homme mais je suis trop con pour ce genre de trucs. Et puis, bourré, aussi. J'ai jamais touché à ça, les drogues dures m'ont jamais attirées et je sais pas pourquoi. Moi qui fait tellement de la merde chaque jour et pas une seule fois j'ai avalé un cachetons ou sniffé un rail. Pourtant je pris le petit sachet dans ma main, le regardant de plus prêt. « Techniquement tu sais que je suis un homme mais bon, comme j'en suis vraiment vraiment un j'imagine que tu veux une preuve de plus. » J'ai jamais fait ça mais je me doute de comment on fait, alors je verse doucement la poudre sur le rebord du lavabo et j'essaye de faire de lignes également proportionnées avec ma carte de crédit toute droit sortie de ma poche arrière. Une fois que le résultat me sembla correct je me tournais vers elle. « Alors.. à toi l'honneur. »

il est sympa ce type, tu te dis. il a l'air un peu cinglé, mais c'est pas trop dérangeant. et t'as l'impression d'être redevenue la frankie d'il y a trois ans, là, en l'espace de quelques minutes. t'es redevenue l'insouciante pute, la blonde suédoise un peu -complètement- barrée. tu te demandes un peu comment c'est possible que tu l'ai pas déjà vu avant. et puis tu te souviens de son striptease à l'anniversaire de lera. du coup, c'est pas la première fois que tu le vois à poil. la dernière fois, t'étais loin, t'avais vu que le haut. ce soir, t'as vu le bas, avec précision. il allume ta clope. tu tires une longue bouffée de nicotine. il te la prend des mains. tu vas pour protester. il te coince son joint entre les doigts à la place. bon. tu repenses à la cocaïne dans ta poche. elle t'appelle. elle te dit, tu te souviens de moi ? depuis quand t'es pas venue à moi. depuis presque tdeux ans, c'est ça la réponse. ouah. « ouaip exact, dante pour vous servir. » tu escquisse un sourire, et puis tu tires dans le joint. longtemps, doucement, profondément. tu fermes les yeux. tu expires, doucement. « et toi c'est.. frankie ? » tu hoches la tête. tout le monde connait tout le monde. le monde est tellement petit, finalement. évidemment. ici rien ne reste jamais secret, surtout avec cette salope de gossip girl. évidemment. et khris était revenu, parce que c'était plus drole par ici. évidemment. « alors ? » tu lances. alors quoi ? alors on fait quoi ? alors je me tire ou on trouve un truc à faire les deux. alors. tu replonges la main dans ta poche. tu saisis le sachet de cocaïne. tu sais que demain tu regretteras d'avoir retouché à ça. mais après tout, t'es la femme d'un dealer, faut assumer, faut assumer ton rôle de putain de dealer. franchement, t'es un cliché alors autant aller jusqu'au bout. tu jettes le petit sachet sur le lavabo dégueulasse. il est tout petit, mais y'en assez pour deux. tu tires sur le bras de dante pour qu'il cède la place sur le lavabo. d'un petit bond, tu prends sa place. tu fumes une nouvelle fois dans le joint et puis tu lui tends. « t'es un homme, ou pas ? » tu demandes, en montrant ton précieux petit sachet blanc. maintenant, elle hurle ton nom. et tu sais déjà que tu vas céder. ce soir, katie n'existe pas, khris non plus. t'es plus mariée, t'es plus mère. t'es à nouveau cette petite pute que tu étais. l'adrénaline monte en toi. t'aurais jamais cru être aussi heureuse de la retrouver celle là. mais ça fait du bien d'être à nouveau elle. allez, juste une fois, promis, juste ce soir...

Je sais pas ce que me réserve cette soirée, cette blonde, Frankie. Elle a l'air pas mal paumée dans son crâne et ça me change de tous les gens que je connais, inhabituelle cette fille. Je la regarde fumer mon joint et je me dis que je me la ferais bien quand même. D'habitude je suis pas spécialement attiré par ses cheveux clairs et les yeux bleus, j'suis pas du genre à aimer ce genre de clichés. Je prends ce qu'on me donne du moment que c'est pas dégueulasse et quand je dois choisir par moi-même je ne prends que de la qualité. Et cette fille, c'était de la bombe. « alors ? » hein ? Mon cerveau tourne au ralentis et je comprends pas ce qu'elle veut dire. Genre elle me lance ça au milieu de rien du tout et je suis censé faire les liens ! Je réponds rien, elle a pas l'air d'attendre quelque chose de toute façon. Personnellement je me tirerais bien de cette boite, la musique trop forte c'est pas pour moi, surtout quand j'aime pas ce qui passe. La même musique que je me tape tous les jours au boulot parce que mon connard de collègues à la flemme de changer de station. C'est là que Frankie à l'air de se réveiller, elle me pousse et j’obéis gentiment – me demandant ce qu'elle compte faire. Elle pose un petit sachet sur le lavabo où elle à prit a place. Un petit sachet blanc et je suis pas assez con pour pas savoir ce qu'il contient. Elle me passe le joint et je tire dessus tranquille. « t'es un homme, ou pas ? », j'aurais bien voulu débattre sur le fait que prendre de la coke n'était pas un signe de virilité et lui demander si elle en prenait alors est-ce qu'elle deviendrait un homme mais je suis trop con pour ce genre de trucs. Et puis, bourré, aussi. J'ai jamais touché à ça, les drogues dures m'ont jamais attirées et je sais pas pourquoi. Moi qui fait tellement de la merde chaque jour et pas une seule fois j'ai avalé un cachetons ou sniffé un rail. Pourtant je pris le petit sachet dans ma main, le regardant de plus prêt. « Techniquement tu sais que je suis un homme mais bon, comme j'en suis vraiment vraiment un j'imagine que tu veux une preuve de plus. » J'ai jamais fait ça mais je me doute de comment on fait, alors je verse doucement la poudre sur le rebord du lavabo et j'essaye de faire de lignes également proportionnées avec ma carte de crédit toute droit sortie de ma poche arrière. Une fois que le résultat me sembla correct je me tournais vers elle. « Alors.. à toi l'honneur. »  

la musique qui s'échappe de la pièce principale résonne comme un bruit sourd dans tes oreilles, mais tu l'entends presque plus, ton cerveau s'y est un peu habitué. et puis surtout, tes anciennes habitudes de faire abstractions des trucs gênants est toujours présente. t'as envie de sourire, t'es toujours aussi douée faut croire. peut-être que tu pourrais même faire l'expérience de coucher à nouveau avec un inconnu avec dante. même s'il n'est plus totalement un inconnu désormais. mais c'est préférable. ça fait moins pute.
t'as sorti ton petit sachet de cocaïne, il te fait envie ce petit sachet. mais tu te demandes quand même comment il est arrivé là. comment c'est possible. tu essaies de te souvenir avec qui tu as parlé. et puis tu revois cette fille. celle avec qui tu faisais le trottoir parfois, elle te parlait, te parlait, toi tu buvais, tu buvais. elle t'as demandé si ça allait, t'as répondu, j'ai mal à la tête. et puis alors elle s'est penché vers toi, en disant un truc incompréhensible. c'était forcément à ce moment là qu'elle avait glissé le sachet dans ta poche. tu as un petit rire ironique, quelle salope celle là.
dante te prend le petit sachet des mains. tu le regardes consciencieusement. « techniquement tu sais que je suis un homme mais bon, comme j'en suis vraiment vraiment un j'imagine que tu veux une preuve de plus. » tu hoches la tête, convaincue, déjà. tu le regardes faire des petites lignes bien droites. tu fronces les sourcils. tu réfléchis un peu. c'est pas assez précis, net, régulier comment mouvements. « alors.. à toi l'honneur. » d'un petit bond, tu te remets sur tes pieds. tu attrapes son bras qui tient la carte de crédit. « attends, t'as jamais fait ça. je refuse d'être témoin d'un premier bad trip. j'ai déjà donné là-dedans, laisse tomber. » c'est ton coté maman qui ressort. tu le pousses un peu et puis tu poses le plat de ta main sur les petites lignes blanches. ça te coute, mais t'as pas envie de le mettre dans un sale état, c'est pas à toi de faire ça. tu secoues ta main avec vigueur jusqu'à avoir nettoyer le lavabo. ta main est couverte de blanc, tu l'essuies sur ta cuisse. charmant. tu te retournes vers dante, et tu souris. oh t'as pas perdu ton petit sourire de pute, ça non. « allez, prouve moi autrement, que t'es un homme. » tu dis.

J’sais même pas comment j’en suis arrivé là. Dans ces toilettes, avec cette meuf mariée qui me sort un sachet de coke après que je lui ai montré ma queue. Mais on va dire que c’est ça que j’aime, ce genre de moments bizarres qui font que ma vie n’est pas merdique au fond. En arrivant au Ruby j’espérais rentrer avec une fille à mon bras, ou sur le siège arrière. J’avais oublié mon objectif en me faisant surprendre par Frankie dans les chiottes. Pourtant, il m’en faut beaucoup pour me faire oublier une recherche de baise. Ou peut-être que.. Ouais, faut que je l’avoue, je me la serais bien faite. Dites-pas que je me serais fait un mur s’il avait des seins, c’est pas vrai. J’ai juste pas de genre en particulier, je suis pas difficile niveau filles. Faut pas abuser non plus, je me serais pas balancé au dessus d’une borgne unijambiste. Je suis pas désespéré comme mec. La blonde m’attrape le bras, d’un coup, je comprends pas de suite. « attends, t'as jamais fait ça. je refuse d'être témoin d'un premier bad trip. j'ai déjà donné là-dedans, laisse tomber. », comment elle avait deviné ? Je comptais pas lui cacher mais bon, personnellement j’aurais jamais fait la différence entre un gars puceau de la coke comme moi et un addict. Elle avait pas tort, si c’était pour finir par terre et du vomi dans les poumons, non merci. Même si c’est pas ça qui m’aurait fait reculer, j’avais pas peur de l’overdose ou d’un gros bad trip. J’y avais même pas pensé avant qu’elle s’interpose entre moi et la poudre blanche. Elle me pousse sur le coté et pose sa mains sur la drogue, putain ! Je m’étais vachement appliqué pour les faire ces lignes ! Je soupire quand elle essuie sa main sur sa cuisse, elle me prend pour un gosse alors que je suis surement plus vieux qu’elle. Ca me dérange pas, au fond, j’étais déjà sorti avec Héliya qui était plus vieille que moi. Frankie fini par se tourner vers moi avec un grand sourire. « allez, prouve moi autrement, que t'es un homme. », elle voulait que je fasse des pompes ou un truc du genre ? Comment je suis censé prouver que je suis un homme moi ? Ca a mis longtemps pour monter jusqu’à mon cerveau mais j’ai compris ce qu’elle voulait dire. Ce que femme veut, Dante lui donne ! Je me rapproche d’elle, doucement, devant baisser les yeux pour la regarder en face. Les mains sur ses hanches, je la pousse contre le lavabo, le haut de son corps collé contre le miens. « c’est un truc du genre que tu veux ? »