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William H. Weinmeister
William H. Weinmeister
all i care about is sex
AVATAR : Theo Hutchcraft
✱ QUARTIER : Richmond District
✱ COLOCATAIRES : Personne.
all i care about is sex
Sam 1 Juin - 14:03


There's something
“ inside you, it's hard to explain ”



Début de soirée, calme complet. Depuis que l’amie de Lera était rentrée chez elle, il n’y avait plus aucun son dans l’appartement, ce qui ne m’empêchait pourtant pas de rester parfaitement éveillé, ceci afin de m’assurer que tout était sous contrôle. L’affaire n’était pas difficile à gérer pour le moment… disons qu’avec deux endormis sur les bras, je n’avais pas trop de mérite.

Tout en étant assit par terre, le dos appuyé contre le mur, je parcourais les pages d’un roman trouvé sur la table de chevet à côté de moi. Je n’étais pas un robot ni Edward Cullen, alors oui, il fallait quand même que je trouve quelque chose à faire que d’observer des gens assoupis pour ne pas m’ennuyer… or, la télévision ne m’intéressait pas, d’autant plus qu’elle se trouvait dans une autre pièce et que je n’avais pas envie de bouger d’ici.

Une fois arrivé à la fin de mon chapitre, je posais le bouquin au sol, puis étirais un peu ma nuque avant de tourner la tête vers le berceau se trouvant sur ma droite. C’était fascinant. À chaque fois que mon regard se fixait sur ce petit être, je sentais quelque chose s’allumer dans mon esprit, comme si une région de mon cerveau jamais stimulée jusqu’alors trouvait enfin l’occasion de s’activer. Comment appelait-on ça ? Aucune idée… mais c’était plutôt « agréable ». Pour quelqu’un qui avait quelques difficultés à ressentir quoi que ce soit la plupart du temps, si ce n’est avec une arme létale en main ou un corps féminin en dessous du mien, l’expérience valait la peine d’être vécue. Destin ou non, bien que je ne croyais pas trop à cette notion, il fallait dire ce qui était : je ne regrettais pas ce qui était arrivé ces derniers mois, prenant même plutôt bien la nouvelle, même si je n’étais pas la personne avec le profil le plus évident concernant « l’aptitude, à priori, à prendre soin d’un autre être vivant que lui-même ». Je comprenais mieux Elyes, à présent…

Un vague sourire balaya mon visage, puis je me suis relevé et retourné, faisant ainsi face au lit sur lequel Lera était en train de dormir. Pendant de longues secondes, mes paupières furent les uniques parties de mon corps qui daignèrent bouger, puis je fis lentement le tour du sommier et m’arrêtais à nouveau, le temps de sortir mon téléphone pour prendre une photo de la scène devant mes yeux, puis me coucher de l’autre côté du matelas, sur la tranche. Aucune idée de comment nous allions gérer ça, à long terme… en y allant au talent, je suppose. Après avoir laissé échapper un petit soupir, je levais finalement mon bras libre, puis-ce que l’autre me servait d’appui, et replaçais une mèche de cheveux blonde en place d’un air pensif. Pour une fois, ce n’étaient pas des idées « douteuses » qui traversaient mon esprit, j’avais presque l’impression de pouvoir comprendre ce que ressentaient les gens normaux dans ce genre de situation… mais le moment présent restait toujours impossible à saisir pour moi et cette scène, pourtant privilégiée, n’y faisais pas exception, me rappelant ainsi bien que je n’avais pas et que je n’aurais, par ailleurs, jamais eu ce « sentiment de continuité » propre à chacun. Il y avait ma tête, mon esprit et puis le reste de mon corps, mais les trois étaient en pièce détachée et ne faisaient pas « un ». Oh, vous comprenez mieux comment je faisais pour être aussi impassible, lorsque mes mains donnaient la mort à quelqu’un, à présent ? Pour moi, c’était comme de regarder une pièce de théâtre ou un film, ni plus ni moins… et ce que je ressentais vis-à-vis de ça n’étaient que les impressions d’un spectateur… pas d’un acteur.

C’est aussi ce qui se passait à l’instant, dans cette pièce. J’étais content, oui, mais est-ce que c’était vraiment pour moi que je l’étais ? Impossible de répondre à la question… impossible. Mais ne soyez pas désolés pour votre humble narrateur, chers amis, car il n’a jamais connu autre chose que cette manière de voir le monde et ne peut donc pas savoir ce que cela fait d’être pleinement conscient de ses sentiments. C’est normal et le film qui se déroule en ce moment-même lui plaît, alors pourquoi s’en faire ? Tout va bien.

Satisfait, je fis passer mon bras libre autour de la taille de la jeune femme et reposais l’autre sur le matelas pour pouvoir me coucher correctement, c’est-à-dire pas à moitié redressé.


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Lera-Ann Litwinski-Vilte
Lera-Ann Litwinski-Vilte
i'm a motherfucking admin
AVATAR : Rosie.
✱ ÂGE : 35
✱ QUARTIER : Richmond.
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Dim 2 Juin - 13:23

Une douce mélodie se fit bientôt entendre, légère tout d’abord et curieuse, je décidai d’en chercher l’origine. Je lâchai ce que je tenais entre les mains et descendis alors les escaliers, un profond sentiment de familiarité au creux des reins. Cette maison ne m’était pas inconnue, je le savais. Ce même papier peint jaune clair, virant au blanc avec les années. La maison de mon enfance. Nashville. C’était si lointain. Des centaines de souvenirs affluèrent de toutes parts. Les rires. Les disputes. Les cris. Les repas. Les fêtes. Les moments de tendresse et j’en passais. Je pouvais presque entendre résonner entre les murs le rire de ma mère mêlé à celui de mon père avec un tel un réalisme que cela en était déconcertant. Un sourire nostalgique apparut sur mes lèvres, une époque bénie à mes yeux. Si je n’aimais pas m’étendre sur le sujet, c’était surtout pour conserver ses précieux souvenirs pour moi, bien qu’avec le temps ces derniers semblaient peu à peu s’évanouir. Alors j’avais commencé à les inscrire dans un carnet mais ça n’avait pas la même saveur.

J’arrivais dans ce qui servait autrefois comme salle de musique, où ma mère aimait autrefois à s’exercer au piano, quand elle le pouvait encore. Avant qu’elle eût détruit le précieux instrument. Elle était d’ailleurs présentement entrain de jouer. Je m’immobilisai, incapable de faire un pas de plus, cessant même de respirer. Je détaillai sans gêne ce spectre du passé qui paraissait à l’heure actuelle aussi réel que vous et moi. Elle était plus belle encore que dans mes souvenirs, resplendissante, on eût dit un ange descendu du ciel. Une boule se forma dans ma gorge tandis que des larmes me montèrent aux yeux. Je n’avais qu’une envie, courir et me jeter à ses pieds, pourtant je demeurai, là, immobile à l’observer comme hypnotisée. J’avais peur qu’un mouvement, même le plus infime la fasse disparaitre, à nouveau. Soudain elle leva la tête et son regard bleu rencontra le mien et elle sourit. Un de ces sourires aussi éclatants qu’expressifs. Ceux que j’avais préférés. Elle lâcha l’instrument et vint à ma rencontre, sans cesser de sourire. Nous restâmes un long moment à nous fixer dans le blanc des yeux, sans mot dire. J’avais tellement de choses dont je voulais lui parler que je me perdais dans ce flot continue d’informations. En outre, j’étais assaillie d’émotions contradictoires, ce qui n’était pas pour faciliter la discussion. Je lui en voulais encore et étais heureuse de la voir, je l’aimais autant que je pouvais bien la détester. Alors que je me sentais enfin la force de prendre la parole, elle m’intima le silence en posant son index sur ma bouche. « Je sais » murmura-t-elle avec une infinie tendresse. Elle réduit par la suite la distance qui nous séparait et passa ses bras autour des mes épaules alors que je m’écroulai à genoux, à ses pieds, m’accrochant désespérément à sa taille de peur qu’elle me quittât à nouveau. « Je suis désolée, ce n’est pas ce que… » La chimère disparut brutalement et je m’éveillai. Cela faisait une éternité que je n'avais pas rêvé de ma mère.

Un visage me fit face, visage que je mis un moment à reconnaître. William. Que faisait-il ici ? Mon dernier souvenir était ma meilleure amie me sommant d’aller me mettre au lit, me promettant qu’elle prendrait soin de mon fils. J’avais bien sûr tenté de rétorquer mais elle fallut reconnaître qu’elle avait raison, je n’étais physiquement pas apte à le faire.

« William ? Qu’est-ce que tu fais là ? »

Ma gorge était sèche et ma voix rauque et fatiguée.

« Où est Frankie ? Tu es là depuis longtemps ? »

Lui demandais-je à nouveau, prenant cette fois le temps de m’éclaircir la voix, mon regard dans le sien.

« A propos, comment va-t-il ? »

Le « il » désignait le chair de ma chair. Je me redressai vivement afin de localiser mon fils, un peu trop rapidement car je fus prise d’un vertige, j’avais encore besoin de quelques heures de sommeil. Mon fils…Dieu que c’était étrange, je doutais m’y habituer. J’étais mère. Moi, Lera-Ann Vilte. Qui l'eût cru.
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William H. Weinmeister
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Lun 3 Juin - 13:59


There's something
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« William ? Qu’est-ce que tu fais là ? » J’ouvris l’un des yeux que je venais de fermer et me redressais immédiatement sur un bras pour observer le visage fatigué de la jeune femme. La surprise se lisait dans son regard et pour cause, ce n’était pas moi qu’elle avait vu en dernier, avant de s’endormir. J’écoutais donc patiemment ses questions, puis fis un petit geste de la tête pour lui indiquer la direction du berceau lorsqu’elle le chercha.

« Frankie est rentrée chez elle et j’ai pris la relève… on peut dire qu’elle est tombée du ciel, pour le coup. »

Je me suis finalement assis en tailleur à côté de Lera.

« Et absolument aucun problème à signaler chez lui. Tout va très bien… tu as fais du bon boulot.»


L’une de mes mains se posa sur le front de la demoiselle quelques instants, puis je la remontais dans ses cheveux en esquissant un sourire, avant de me pencher pour l’embrasser sur le sommet de la tête. Ceci fait, je me suis finalement levé du lit pour aller jeter un coup d’œil au nouveau-né qui s’était éveillé entre-temps et tournait à présent son regard bleu à gauche et à droite. Mon attention se reposa sur la mère.

« Tu arrives à… ? Attends… »


Je revins vers elle pour l’aider à caller des coussins dans son dos, ceci afin de la mettre en bonne position, puis lui amenais le bébé sans plus m’attarder. Frankie m’avait rapidement parlé de la façon dont s’était passé l’accouchement et à bien y réfléchir, je n’étais pas mécontent de ne pas y avoir assisté… sans péridurale, la chose avait dû se révéler être un vrai traumatisme. « Regardez qui dit ça » - mais je le pensais sincèrement.

« Tu veux boire un peu ou manger quelque chose… ? »




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Lera-Ann Litwinski-Vilte
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Lun 3 Juin - 18:30

Je l’écoutais attentivement, en profitant pour reprendre peu à peu mes esprits. J’étais encore épuisée, il me faudrait encore une bonne nuit pour me remettre complètement mais je doutais que cela se fasse aujourd’hui. Dans tous les cas j’étais plus qu’heureuse de savoir mon enfant en bonne santé, c’était la moindre des choses après l’heure que j’avais passé. Mon dieu, une chose était certaine, plus jamais ça. L’accouchement c’était fini pour moi, seigneur, je ne sentais plus rien entre les jambes quelle horreur. Mes pensées furent interrompues par le contact de la paume de main de William sur mon front, surprise. Il souriait en plus d’être doux envers moi. Je ne l’avais jamais vu comme ça et ce n’était pas désagréable. Ce bébé chamboulait apparemment beaucoup de choses sur son passage, ce qui n’était pas pour me déplaire. Lorsque ses lèvres furent en contact avec le sommet de mon crâne, je fermais les yeux un instant, afin de profiter de la sensation et fus déçue qu’il se levât si vite.

Il m’aida à me mettre dans une position confortable et vint déposer le nouveau-né entre mes bras légèrement tremblants.

« Merci… »

Lorsque mon regard se posa sur l’enfant, je ressentis un truc. Un truc puissant sur lequel je n’arrivais pas à poser de mots. Le monde autour ne semblait n’avoir aucune espèce importance et je me dis que je devais rendre ce petit-être heureux. Faire en sorte qu’il ait une très bonne vie, qu’il ne manquât de rien. Ouais, éviter de répéter inlassablement les mêmes erreurs. Avancer et surtout faire en sorte d’être une mère irréprochable. Aucune erreur ne serait tolérée cette fois. Je savais que cela ne serait pas tous les jours une partie de plaisir mais si je le désirais suffisamment, je pouvais y arriver, il n’y avait aucune raison. Je pris sa main dans la mienne, elle était tellement minuscule et lui aussi que je craignais qu’un geste brutal ne le cassât alors je le touchais avec beaucoup de délicatesse. Il était de moi, j’avais encore beaucoup de mal à le croire. Je semblais avoir réussi quelque chose pour la première de ma vie. Voyant que William était toujours debout, je tapotais la place à mes côtés pour qu’ils rejoignent.

« On fait plutôt une bonne équipe, t’en dis quoi ? »

Lâchai-je avec un grand sourire lorsqu’il vint me rejoindre. Je regardais tour à tour le père et le fils, souriant toujours.

« Il est très beau, on peut dire qu’il tient beaucoup de son père »

Repris-je en posant mon index sur le petit nez en partant dans un « mais oui, tu ressembles à ton papa » avant de prendre la main qu’il tendait dans ma bouche.

« l faudrait peut-être lui trouver un ou plusieurs prénoms non ? »

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