Le printemps, quelle belle saison. Une de mes préférées derrière l'été. Le soleil se couchait plus tard que d'habitude, les arbres étaient en fleurs et les beaux jours arrivaient. Je pense que cette saison devait être la plus appréciée au monde (sauf si les gens désespérés par cette saison des amours préféraient se suicider par chagrin). De ce côté là, je n'avais pas à me plaindre, j'étais en couple avec l'aîné Ainsworth depuis bientôt deux mois. En nous mettant en couple, notre complicité n'avait pas changé au contraire elle s'était renforcée. D'ailleurs, nous avions de nous voir en cette fin de journée plutôt calme à San Francisco.
Vêtue d'une robe girly, un blouson en jean et des creepers, je déambulais dans les rues californiennes pour rejoindre mon petit ami à son appartement. Dès que les températures étaient bonnes et que le soleil était présent, il était sûr que je fasse péter la robe, la jupe ou le short. Je n'étais pas une grande frileuse au contraire, j'avais souvent plus chaud que les gens habituellement. C'était cool, comme ça je pouvais porter des trucs légers ! Stymest m'attendit en bas de son immeuble. Je souris. « Bonsoir jeune homme. » Je me levais sur la pointe des pieds et déposai un baiser sur ses lèvres en guise de salutation. Nos doigts s'entremêlèrent et nous commencèrent à marcher côte à côte dans la rue. Je ne savais pas quelle était le programme pour la soirée, mais qu'importe nous allions bien trouvé !
« Maman, je veux un chat ! S'il te plaît. » Entendis-je crier. Je levais la tête et me stoppai. Une petite fille faisait une crise à sa mère devant l'animalerie qui n'allait pas tarder à fermer. « Stella, je t'ai dit non. » C'était mignon comme prénom, étoile en italien. « Mais t'avais dit que j'en aurais un à mon anniversaire ! » « Oui, mais j'ai changé d'avis. Allez viens on rentre. » Elle tirait la main de sa fille, qui se forçait à rester devant la boutique. Elle n'avait pas l'air décidé à partir de là. « Bon, je te laisse ici toute seule alors. » J'étais amusée par la situation. Le fameux cliché de l'abandon pour que l'enfant suive sa mère, haha.
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Maintenant presque deux mois que j'étais avec Sierra. C'était tout nouveau pour moi, et pourtant tout allait pour le mieux aussi étrange soit-il. Je ne m'attendais pas à ce que notre relation dure aussi longtemps. Ce que j'entends par là, c'est que notre relation était ma première relation. Je n'avais jamais eu de relation sérieuse auparavant. Il ne fallait pas se mentir, Sierra et moi étions sur la même longueur d'onde. Ce que j'aimais chez elle, c'est qu'elle n'était pas collante avec moi, et qu'elle ne m'étouffait pas. De mon côté, j'étais pareil. Je ne me voyais pas la monopoliser. Nous avions chacun nos vies respectives, et rien ne sert de s'étouffer, car c'est souvent dans ce genre de relation que l'on se lasse vite. Hors pour une première relation, j'avais l'impression que sa se déroulait plutôt bien tout ça. Du moins, c'était mon point de vue sur notre relation. Disons qu'avec Sierra, nous ne posions pas vraiment de question l'un sur l'autre, nous savions ce que nous ressentions, et c'était là le plus important. Inutile d'en parler et d'en reparler, pour finalement dire la même chose. Nous savions ce que nous voulions, et nous savions que nous voulions marcher tout deux main dans la main, et ce dans la même direction. En parlant de main dans la main, c'est de cette manière que nous nous baladions dans les rues de San Francisco, après s'être embrassé pour se saluer. Je regardais un instant ma petite amie, vêtue d'une petite robe, comme à son habitude. Elle avait un look plutôt particulier, que peu de filles auraient le courage de porter, et pourtant, je trouvais que cela lui allait particulièrement bien. Certaines filles auraient porté soit une petite paire de botte, soit des ballerines avec cette robe, mais Sierra sortait de ce lot avec ses creepers.
Stymest - J'aime bien cette petite robe, lâchais-je tout naturellement.
Un sourire se dessinait sur mes lèvres. Nous nous mettions alors à marcher dans les rues de San Francisco, en cette fin d'après-midi, sans but précis, juste afin de passer un petit moment ensembles. Alors que nous passions devant une petite animalerie, nous étions spectateurs d'une petite dispute typique entre une mère et sa fille. D'après ce que j'avais compris, la petite fille en question voulait un petit chaton, que sa mère lui avait déjà promit depuis son anniversaire, mais elle ne l'avait toujours pas eu. A en regarder la mère, on pouvait rapidement comprendre que cette dernière n'avait pas les moyens d'offrir un petit chaton à sa fille. Je me mettais à la place de la petite fille. Plus jeune j'avais vécu la même galère que cette dernière. Ma mère a pendant longtemps galéré pour subvenir à nos besoins. Et c'était dur pour elle. Le travail sa ne courait pas les rues. Alors je pouvais comprendre la difficulté de la mère à offrir ce petit chaton à sa propre fille. Tout à coup, une idée me traversa l'esprit. Je posais dans un premier temps mon regard sur l'animalerie, ainsi que la petite fille, pour ensuite regarder ma petite amie, qui se trouvait juste à mes côtés.
Stymest - Ca te dit de faire un truc de fou ?
Sierra me regardait alors, m'interrogeant du regard. Je l'entraînais avec moi, et nous entrions désormais dans l'animalerie, tout en paraissant le plus naturel possible. Quoi de plus banal qu'un jeune couple qui se balade dans une animalerie à la recherche d'un petit animal de compagnie. Poliment, je saluais le personnel jouant les parfaits clients. Mon attitude était en totale contradiction avec mes pensées. Je n'étais pas entré ici innocemment, mais je voulais savoir si Sierra avait comprit mon intention en rentrant à l'intérieur.
Durant notre petite ballade entre amoureux, mon petit ami me fit un compliment sur ma tenue. Je le regardai en souriant avant de prendre la parole: « J'ai l'impression qu'elle me fait des seins plus gros, j'aime bien haha ! » Je mis mon buste en avant fière avant de me marrer. Quelques pas plus loin, nous nous retrouvâmes face à une conversation entre une enfant et sa mère devant une animalerie. Les animaux c'était le bien. J'adorais ça. J'avais déjà eu un chat et je venais de recueillir un petit chiot depuis peu.
« Ça te dit de faire un truc de fou ? » Dit Stymest à mon égard. Je tournai mon visage vers lui et penchai légèrement ma tête sur le côté perplexe mais avide de curiosité. En général, j'aimais tout ce qui était fou. Le jeune homme me traina à l'intérieur de la boutique. Je ne comprenais pas tout de suite... Je saluais le personnel et le suivais sans dire un mot je ne sais où. Nous arrivions juste devant le bac -si on peut appeler ça comme ça- où des chatons s'y trouvaient. « Oh ils sont trop mignooons. » Je fondais comme certainement toute fille normalement constituée devant des bébés animaux. Mais Stymest le savait déjà que j'étais gaga des animaux et des chatons. Quel était-ce le truc fou ? J'échangeais un regard avec mon copain, et entendis de loin la petite fille qui râlait devant le magasin. Mon regard se reposa sur les boules de poil qui s'offrait à moi. Eureka. Je venais de comprendre. Agréablement surprise par cette idée machiavélique, je posai ma main sur ma bouche. Je donnais un petit coup de coude à Stymest. « Non mais t'es sérieux, là ? » Le connaissant, il en était capable. Je n'avais jamais volé dans ma vie, du moins pas dans un magasin. Toutefois je me prêtais au jeu même si une partie de moi avait l'air un peu paniqué. Je regardais autour de moi. Comment faire pour être le plus discret possible ? En plus l'animalerie n'allait pas tarder à fermer. Nous étions sans doute les derniers potentiels clients. Je revins à Stymest. « T'as un plan ? » Murmurais-je. J'avais eu raison de murmurer puisque quelques secondes après un vendeur s'approcha de nous pour nous demander si on avait besoin de quelque chose. « Vous voulez acheter un chat ? » Non, on veut en voler un en fait.
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Sierra « J'ai l'impression qu'elle me fait des seins plus gros, j'aime bien haha ! »
Cette phrase me fit littéralement pouffer de rire. Je vous présente Sierra dans toute sa splendeur. Plus naturelle qu'elle, je crois que ça n'existait pas. D'ailleurs, je ne mentirais pas quant au fait qu'après qu'elle ait prononcé cette phrase, mon regard s'était immédiatement posé sur sa poitrine, et... Je devais avouer qu'elle n'avait pas totalement tord. Cette robe mettait vraiment en valeur sa poitrine, ainsi, on pourrait croire qu'elle fait un petit C ou un petit D, alors qu'en réalité elle ne fait qu'un petit B. Mais un bon petit B. Je la regardais alors amusé, et tout en serrant sa main, je ne pus me retenir de lui dire.
Stym « C'est clair, on dirait que tu fais un bonnet D »
Je me mis à rire, c'était plus fort que moi, cette dernière m'avait tendu la perche, et étant plutôt du genre à mordre l'hameçon, je n'avais pas perdu de temps à lui faire la remarque. La connaissant, je savais qu'elle me taperait l'épaule, ou un truc dans le genre. Mais je n'avais pu me retenir de lui faire une telle remarque. Suite à cela, nous marchions tranquillement dans les rues de San Francisco, je ne savais pas exactement où nous allions, ni même ce que nous allions faire, mais pour le moment, nous nous promenions, main dans la main, peut être qu'en marchant, une idée nous traverserait l'esprit... Pas manqué. Lorsque je vis à quelques mètres de nous une petite fille de l'âge de 6/7 ans, en larmes, réclamant un petit chaton à sa mère, une idée me traversait l'esprit. Surement pas la meilleure, c'est un fait. Mais au moins, cela nous permettrait de ne pas nous ennuyer. Et puis, il n'y a rien de mieux qu'une petite montée d'adrénaline. Sans plus attendre, je demandais à ma petite amie si elle était prête à faire quelque chose de fou. Fou... C'était le mot qui convenait parfaitement à la situation qui allait arrivée incessament sous peu. Ne lui laissant pas vraiment le choix, je l'entraînais à l'intérieur avec moi. Ainsi, poliment nous saluions le personnel. Tout naturellement, nous marchions main dans la main, l'un à côté de l'autre, en direction des boxes dans lesquelles se trouvaient les animaux. Notamment divers races de chiens, et les fameux petits chatons. Sierra adorant les chats, ne put se retenir de fondre face à tous ces petits chatons. Evidemment, ces derniers vinrent se roncer contre la vitrine, on pouvait même les entendre miauler, comme s'ils nous disaient "achètes-moi", "non moi". Je devais avouer qu'ils étaient très mignons, il y en avait même un qui ressemblait à deux gouttes d'eau, à Diggy. Je lâchais alors la main de Sierra pour me baisser à leur hauteur. Je posais le bout de mon index sur la vitrine, et l'un d'eux, un petit roux, se mit à lécher la vitrine. Lui. C'était lui qu'il nous fallait. Il avait vraiment une bonne bouille.
Sierra « Non mais t'es sérieux, là ? »
C'est à ce moment même qu'elle me surprenait. A en croire sa réaction, elle avait comprit où je voulais en venir, c'est qu'elle commençait à me connaître. Afin de lui faire comprendre que j'étais sérieux, je lui lançais un petit sourire qui voulait en dire long. Il voulait surtout dire que j'étais plus que sérieux. D'ailleurs, elle me demandait même si j'avais un plan, et lorsque je me relevais pour être à sa hauteur et ainsi répondre à sa question, un vendeur s'approchait de nous demandant si nous souhaitions acheter un chat.
Stymest « Justement, nous y réfléchissons, nous reviendrons vers vous, si nous décidons d'en acheter un »
J'essayais de paraître le plus naturel possible afin que le vendeur ne se doute de rien, ainsi, j'attrapais la main de Sierra, entremêlant nos doigts, et l'entraînais avec moi un peu plus loin dans le magasin, faisant genre de regarder les animaux que l'animalerie nous proposait. Je regardais alors autour de nous, afin de m'assurer qu'il n'y avait aucun vendeurs, puis je repris la conversation de toute à l'heure.
Stymest « Alors, on va retourner devant la vitrine des chatons, quand il va nous demander lequel on veut, c'est là que tu interviens en lui demandant si tu ne peux pas voir l'un des petits chats, tous, sauf le petit roux. C'est lui qu'on va voler. Donc, le vendeur, en tout bon vendeur devrait t'attraper le petit chat, sauf que... Malencontreusement, tu le fait tomber par terre dès lors où tu l'as dans les mains, comme ça le vendeur n'a pas le temps de fermer la vitrine, alors, normalement, il va courir après le chat, toi tu en fais de même, pendant que moi, j'attrape le chaton que je glisse dans ma veste. Pendant que vous essayez d'attraper le petit, moi je sors ni vu ni connu à l'extérieur, et je t'attend. Quand tu as terminé tu me rejoins comme si de rien était, compris ? »
Cette situation m'amusait vraiment beaucoup, je n'avais qu'une seule hâte, passer à l'action, j'espérais toutefois que Sierra soit d'accord pour jouer le rôle de la fille maladroite. Au pire, elle ne connaissait personne, donc, elle n'avait aucun souci à se faire. Pour faire comme si de rien était, nous continuions de marcher, jetant des coups d'oei dans l'enclo des lapins, ou dans celui des cochons d'inde.
« C'est clair, on dirait que tu fais un bonnet D. » Me sortit Stymest en rigolant. Je m'arrêtais de marcher pour le regarder.« Tu te crois malin à dire ça ? » Je me mis à ricaner. « Malheureusement, nue ça ne donne pas le même effet. » Mes petits seins chéris auraient été bien un poil plus gros, mais la nature en avait décidé autrement ! Anyways.
Ensuite, nous nous étions arrêtés devant une animalerie à cause d'une fillette qui avait attiré l'attention. Après le petit spectacle qu'elle venait de nous offrir, mon petit ami m'attira dans la boutique avec une idée bien en tête. Une idée que je compris quelques minutes plus tard. Il était fou ! Mais c'est ça qui était bien. Il avait pour attention d'enlever un chaton et sans payer évidemment. Lorsque le vendeur vint nous voir pour nous demander si on voulait acheter un petit chat, Stymest répondit naturellement que nous y réfléchissons. Ses doigts se lièrent aux miens et il m'emmena plus loin pour me raconter son plan diabolique.
Je pouffais derrière mes mains comme une petite fille mais j'étais plus que partante ! « C'est parti ! » Je sautillais avant de partir en direction du vendeur. Je lançais toutefois un clin d’œil à mon homme. « Pourrais-je voir le chaton noir si vous plait ? » Dis-je souriante. Il s'avança près de l'enclos et le porta dans ses mains. Il me le tendit et par malheur je me ratai pour le récupérer... Il tomba sur le sol. Pauvre amour. « Oups, je suis vraiment désolée ! » Je ne mentais pas, j’exagérais juste un peu. « Pas de soucis. Reviens là, toi ! » Comme prévu, la boule de poil avança sur le sol et pour une petite chose, elle avançait vite ! Toutefois, le vendeur rattrapa le chat plus tôt que prévu. En effet, dès que je regardai Stymest, il venait à peine d'attraper le chat roux. Je me mordis la lèvre et dû trouver à un plan B, un foutu plan B.
Plan B trouvé ! Je baissai ma robe sur mes seins pour faire un plus grand décolleté. Rapidement, j'arrachai mon petit plug à l'oreille et le fis tomber entre mes seins. Je posai ma main sur le bras du vendeur avant qu'il ne tourne sa tête vers l'enclos des chatons. « Attendez, j'ai perdu ma boucle d'oreille, vous pouvez m'aider ? » Autant jouer à la débile bimbo. Je me mis par terre à quatre pattes à la recherche de ma boucle d'oreille inexistante. Je prenais soin de relever un peu mon popotin comme un chat pour que le vendeur me regarde plutôt que de regarder Stymest. Je n'aimais pas me sentir mater mais là il y avait urgence. Il se mit aussi à quatre pattes en tenant le chat d'une main. Au bout d'un moment, je levai les yeux et vis mon copain partir. Nickel, c'était bon. « Trouvé ! » Je glissais deux doigts entre mes seins et sortis mon bijou. On se releva et j'ajoutai: « Merci de m'avoir aidé hihi. Je repasserais demain pour le chat. » Je partis vivement, en pensant à bouger mon postérieur.
Dehors, un peu plus loin je retrouvais Stymest. « C'est bon ! Il est trop mignon ce petit roux. » Dis-je en touchant le nez du chaton.
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Sierra « Tu te crois malin à dire ça ? Malheureusement, nue ça ne donne pas le même effet » Stymest « Sa t'apprendra à me à me tendre la perche »
Je me mis à mon tour à rire avec ma petite amie. Avant je ne me serai pas permis de la taquiner sur sa poitrine, mais désormais, nos rapports avaient changé, elle était ma petite amie, ainsi, je pouvais me permettre de lui faire une remarque sur sa poitrine, sans qu'elle ne le prenne mal. Surtout que personnellement, qu'elle face un bonnet B ou un bonnet E, je m'en contre-fichais, et puis, si je peux me permettre, son petit bonnet B allait parfaitement avec sa corpulence, elle n'était pas très grande, et plutôt mince, ainsi, si elle faisait un bonnet D, voir même E, elle attirerait le regard de tous les mecs, chose qui ne me plairait pas forcément, quant on sait que j'ai déjà été jusqu'à me bagarrer avec deux hommes parce qu'ils étaient un peu trop proches d'elle, alors je n'ose imaginer si tous les mecs avaient leur regard posé sur la poitrine de Sierra. Tandis que nous nous baladions dans les rues de San Francisco, nous passion juste à côté de l'animalerie. Là, une petite dispute entre une petite fille et sa mère nous poussait à nous stopper dans notre marche, écoutant d'une oreille le sujet de la dispute. A en écouter la petite fille, sa maman lui avait promis de lui offrir un petit chaton, mais au final, elle ne tenait pas sa promesse. Ainsi, la petite était triste, à tel point qu'elle refusait de suivre sa mère, restant plantée là, devant l'animalerie. Quant à moi, une idée me traversait l'esprit, mais pour ça, il fallait que je me rende à l'intérieur de l'animalerie, j'entraînais avec moi ma petite amie, qui j'espérais soit d'accord avec moi pour mettre en oeuvre mon plan diabolique. C'est comme si dès que l'idée m'avait traversé l'esprit, le plan était tout prêt. Tandis qu'un vendeur s'approchait de nous, je lui répondais tout naturellement que nous réfléchissions, puis j'expliquais à Sierra mon plan pour ... Voler le fameux petit chaton roux. Je ne pensais pas que Sierra accepte aussi rapidement de faire quelque chose d'illégal. Et pourtant, aussitôt je lui expliquais le plan, aussitôt elle retournait vers la vitrine des chatons, et demandait au vendeur de lui montrer l'un des petits chatons. Je la regardais, surpris par sa prise d'initiative. Elle ne cessait de me surprendre. J'assistais à la scène de très près, je me retenais toutefois de pouffer de rire lorsque par inadvertance, elle fit tomber le petit chaton, qui se mit à miauler. Pauvre petite bête. Tandis qu'elle se mit à la poursuite du chaton avec le vendeur, je me faufilais entre eux, et passais la main dans la vitrine, attrapant le petit chat roux qui rentrait dans ma main, je le cachais dans ma veste. Tout en ayant une posture naturelle, je me rendais au niveau des caisses, puis passais par l'une d'elle afin de quitter l'animalerie. J'espérais que le petit chat ne miaule pas au moment même où je franchirais la caisse. A croire que le bon dieu m'avait écouté puisqu'il n'avait poussé aucun cris. Poliment je disais au revoir aux personnels, puis je poussais les portes de l'animalerie, et sortais de là. Pour ne rater aucunes miettes du spectacle que m'offrait Sierra, je me tenais face à la vitrine de l'animalerie, et regardais Sierra menait à bien sa mission. Je me demandais toutefois ce qu'elle pouvait bien faire accroupie dans le magasin. Cependant, j'étais sûr que tout ceci n'était pas innocent. Au bout de quelques minutes, je la vis se relever, et s'adressait au vendeur, puis elle tournait les talons en direction de la sortie, tandis que le vendeur fermait la porte de la vitrine. Je me retournais alors vers la petite fille qui était toujours là, à attendre, avec son petit air triste sur le visage.
Stymest « Pssst, petite »
La petite fille en question se reconnue, et se retournait alors vers moi, hésitante quant au fait que j'étais un inconnu, grand, tatoué, plutôt musclé, rasé, elle devait surement avoir peur, mais elle finit tout de même par s'approcher de moi. Je me baissais à sa hauteur, pour ne pas paraître trop grand et lui faire peur.
Stymest « Pourquoi tu pleures ? »
Bien que j'avais assisté de loin à la scène et que je savais exactement pourquoi elle pleurait, mais je voulais la mettre en confiance, afin qu'elle n'ait pas peur de moi, et que je puisse lui offrir le petit chaton que Sierra et moi-même avions volé.
Stella « Ma maman m'avait promis de m'acheter un petit chat, et elle m'a menti ! »
Avant même que je ne puisse répondre à la petite fille, Sierra ne tardait pas à sortir de l'animalerie pour me rejoindre, en me faisant la remarque le petit chaton était mignon. Tous les autres chatons à l'intérieur se ressemblaient, ils était tous tigré gris, tandis que le petit roux sortait de l'ordinaire. La petite fille nous regardait sans comprendre exactement ce dont nous étions en train de parler.
Stymest « Dis moi Stella, tu sais garder un secret ? » Stella « Comment tu connais mon prénom ?» Stymest « C'est comme ça que ta maman t'as appelé toute à l'heure. Alors, tu sais garder un secret ? » Stella « Oui, pourquoi ? »
Là je fis signe à Sierra d'attraper le petit chaton dans ma veste, afin de le montrer à la petite fille. Elle avait autant contribué au vol que moi, c'est pourquoi, je la laissais offrir le petit chat à la petite fille, cela lui ferait sans doute plaisir.
J'avais encore du mal à réaliser que nous venions de voler un chaton. Enfin que Stymest en avait volait un ! J'étais seulement sa complice. Ohmondieu je sortais avec un voleur. Tant que c'était qu'un petit chat pour rendre heureuse une petite fille ce n'était pas méchant. C'était gentil et attentionné. Finalement, on oublierait presque l'acte du vol. Il se la jouait à la Robin des Bois et j'admirais cet héros depuis toute jeune. Voyant que le plan ne se déroulait pas tout à fait comme prévu, j'avais décidé de jouer sur le fait que j'étais une femme et que j'avais des atouts - moins convaincant que Jenifer Lopez, certes. Je voulais pas que le vendeur capte que Stymest ait kidnappé le chat roux. Une fois, avoir fait tourné en bourrique l'homme, je partis du magasin sans au final avoir regardé le petit chat noir comme je l'avais prévu. Dehors, je retrouvais mon petit ami un peu plus loin qui s'était rapproché de la fillette. Je regardais aux alentours. Sa mère ne semblait plus là. Bien de laisser une gamine seule . Je m'approchais d'eux deux et fis une remarque sur le chou attitude du bébé chat. « C'est comme ça que ta maman t'as appelé toute à l'heure. Alors, tu sais garder un secret ? » Demanda le jeune homme à Stella. Elle répondit par l'affirmative. Mon copain me fit signe d'attraper la petite bête dans sa veste. Doucement mais sûrement, je l'attrapai mais au même moment, j'entendis dans le magasin le vendeur qui criait qu'un chat manquait, et qu'il était persuadé que le couple qui était passé l'avait piqué. J'ouvris des yeux comme des billes, et vis l'ombre du vendeur arriver à l'entrée. Je plaquai le chaton contre mon torse et dis d'un seul souffle à Stymest: « Attrape la petite ! » Une fois qu'il l'avait, je me mis à courir en direction opposée de l'animalerie. « HEY VOUS ! » Entendis-je derrière nous. Je n'osais pas regarder préférant me concentrer sur ma route enflammée devant moi et en slalomant entre les quelques personnes qui passaient par là. Je ne savais pas trop où j'allais, je voulais juste qu'on s'éloigne vite de l'animalerie par crainte que l'employé nous poursuive ou appelle les flics pour le vol du chat. Ce dernier, était collé contre ma poitrine et ses petites griffes agrippaient ma peau à travers ma robe. Je priai mes heures de sport pour m'avoir donné la force de courir plus de cinq minutes sans être essoufflée comme une vache.
Je trouvais qu'on s'était suffisamment éloigné. Dès le prochain virage sur la gauche, je m'y engouffrais. Tombant sur une petite rue mal éclairée et plutôt sombre. J'arrêtais ma course en me laissant aller contre le mur. Stymest me rejoint dans la seconde qui suivie. Je soufflai un peu et ne pus m'empêcher d'éclater de rire. C'était du grand n'importe quoi. Après avoir enlevé un chat, nous venions d'enlever une petite fille. Toutefois, je lui tendis le chat pour qu'elle le prenne. « Il est à toi. »
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A présent dehors en possession du chaton, je me plaçais devant la vitrine de l'animalerie afin de regarder à l'intérieur comment s'en sortait ma petite amie. Je devais avouer qu'elle avait plus d'un tour dans sa poche. Sa posture me fit alors pouffer de rire, je me demandais bien ce qu'elle était entrain de trafiquer pour se retrouver à quatre pattes en pleine animalerie, sachant qu'elle était en robe. Cette fille a vraiment le don de me surprendre. Quant à moi, voyant qu'elle s'en sortait plutôt bien, j'interpellais la petite fille qui se trouvait à quelques mètres de moi. Au début, elle semblait réticente quant au fait de m'approcher. En même temps, je ne pouvais que la comprendre, je n'avais pas la carrure d'un mec confiant, je le savais pertinemment. J'étais grand, tatoué, rasé, le genre de mec à qui on ne peut pas faire confiance. Et pourtant, ce n'était qu'une simple image, dans le fond, j'avais beau paraître comme quelqu'un de froid, de repoussant, je n'étais pas un brin méchant, sauf quand il s'agissait de toucher à mes proches, notamment ma soeur, et ma petite amie. Tandis que je parlais avec la petite fille, j'entendis la petite sonnette de l'entrée de l'animalerie retentir, je compris alors que Sierra n'était plus très loin. Quand la petite me répondit qu'elle savait garder un secret, je fis signe à ma petite amie d'attraper le chaton qui se trouvait dans ma veste pour le présenter à la petite fille, seulement, nous n'eûmes pas le temps, puisque le vendeur de l'animalerie sortait à l'extérieur. Il semblait chercher quelque chose. Ce quelque chose n'était autre que le chaton. Lorsqu'il nous vit, il ne tardait plus à nous interpellait. Seulement, on savait pertinemment que si on rendait le petit chat, d'une part la petite fille serait malheureuse, et d'autre part, nous passerions par la case : flics. Et ça c'était tout sauf bon. Au moment même où je m'apprêtais à dire à Sierra de prendre la fuite, elle me devançait. C'est comme si elle lisait dans mes pensées. Ni une, ni deux, j'attrapais Stella dans mes bras, et l'entraîner dans notre course poursuite. Je suivais Sierra qui courait relativement vite pour une fille. C'est qu'elle était endurante, dans tous les sens du terme (a). Quant au vendeur, il ne semblait pas vouloir lâcher l'affaire, par chance, ma petite amie nous fit passer dans des petites ruelles, et au bout d'un moment, le vendeur perdit notre trace. Nous nous stoppions alors dans notre course, et Sierra se mit à rire, évidemment, je me mis également à rire, tant cette situation était plus que dingue. C'est en regardant la petite fille que je me rendais compte que nous l'avions... Volé sans même nous en rendre compte. Toutefois, Sierra s'abaissait à la hauteur de la petite fille, apeurée, et lui tendit le chaton. Au début, Stella hésitait à le prendre.
Stymest Vas-y, prends le, il est pour toi.
La petite fille finit par le prendre dans ses bras, avant de lui faire un petit câlin. Je devais avouer qu'elle était vraiment mignonne, et le chaton aussi. Ce dernier se roncer sur elle.
Stymest Je crois qu'il t'as adopté, dis-je à l'attention de la petite fille. Par contre, j'espère que tu sais où tu habites pour te ramener à ta maman.
Je me retournais ensuite vers ma petite amie qui elle aussi avait fait du bon boulot, c'est en parti grâce à elle que j'étais parvenu à voler le chaton.
Stymest C'est que tu es plutôt douée en la matière
Je me mis alors à rire, puis reportais mon attention sur la petite fille et son chaton.
Qu'est-ce que nous étions cons quand même ! Rigolais-je intérieurement. J'avais l'impression de retourner en enfance, quand j'étais une petite fille et que je partais m'amuser avec mon frère loin du camping où nous avions garé le van ma famille et moi. Je me souviens comme si c'était hier. Qu'est-ce qu'on avait peur ! Mais en même temps que nous étions excités quand on voulait piquer des fruits dans un jardin. Mon frère aîné m'embarquait toujours dans ses conneries. Le cœur battant, pour cueillir le fruit interdit avant que l'habitant de la maison sorte dehors pour nous crier dessus. J'étais contente de faire à nouveau des bêtises mais quatorze ans plus tard. Surtout avec Stymest.
Nous nous étions arrêtés dans une petite ruelle où des poubelles traînaient par-ci par là. On pourrait très bien imaginer un crime se dérouler sur le lieu d'ailleurs. « Vas-y, prends le, il est pour toi. » Dit le jeune homme à la petite fille que nous venions de kidnapper sans faire attention. Un peu hésitante au début, Stella finit par le prendre dans ses bras pour le coller à elle. C'était trop adorable à regarder. Ensuite, Stymest aborda le fait qu'il fallait qu'elle sache d'ici où elle habitait pour qu'on la raccompagne. Il avait raison, on ne pouvait pas la laisser toute seule comme ça, surtout à désormais 20h du soir.
« C'est que tu es plutôt douée en la matière. » Il rigola, je le suivis. Je me rapprochais subitement de lui, en lui prenant le bas de son tee-shirt. Je plaquai mes lèvres contre les siennes. Je fus rapidement contrainte de me décoller de lui quand j'entendis un BEURK venant de la fillette. Je la regardais. « Quand tu seras plus grande, tu ne diras plus 'beurk' tu verras ! On te raccompagne chez toi ? » Elle hocha la tête, et commença à prendre les devants en sortant de la rue. Nous avions l'air de ses parents, de très jeunes parents alors. Si elle avait dans les sept ans, je l'aurais eu à ... 15 ans, un peu jeune quand même haha. Au final, nous ne marchâmes que peu de temps, puisque déjà la petite fille nous laissait pour rentrer dans sa maison. « Merci pour le chat. Il est cool. » Elle m'enlaça la taille en évitant d'écraser le chat, puis enlaça à son tour Stymest. Je souris. « Tu dis pas que c'est nous qui te l'avons donné hein. Tu diras que tu l'as trouvé. » Elle hocha la tête, nous fit un signe de la main et disparut derrière la porte.
baby in our wildest moments, we could be the greatest
Cette situation était plus amusante que ce que je n'aurais pu imaginer. Quant à Sierra, elle s'en était sortie comme un chef. Seulement, le vendeur sortit telle une furie de l'animalerie s'étant aperçu de la disparition d'un petit chaton. Naturellement, il ne mit pas longtemps à réaliser que nous étions à l'origine de cette disparition, puisque Sierra se trouvait avec le chaton dans les bras. Quelle idée d'offrir le petit chaton à la petite fille, à quelques mètres de l'animalerie, sur ce coup là nous n'avions pas géré. Si mon plan avait été réfléchi, il n'en n'est pas de même pour mon acte. Sans plus attendre, Sierra m'ordonnait de prendre la petite dans mes bras, tandis qu'elle prit ses jambes à son cou et partie à la vitesse grand V. A mon tour, j'attrapais la petite fille qui devait surement se demander ce que je pouvais bien faire, et me mis à courir aussi vite que ma petite amie afin de la rattraper. Nous nous amusions à passer de petites ruelles en petites ruelles afin de semer le vendeur, quand nous y parvenions enfin, nous jugions utiles de stopper notre course pour la simple et bonne raison que nous étions tout deux très essoufflés. C'est dans ces moments là que je maudissais toutes les clopes que je pouvais fumer par jours, soit pratiquement un paquet par jour quand on sait que je suis addict à la nicotine, quelle merde. En parlant de cigarettes, Sierra me faisait souvent la remarque que je fumais trop, et visiblement cela ne lui plaisais pas vraiment, nous avions déjà eut une petite discussion à ce sujet, mais il m'était inconcevable de m'arrêter de fumer. Je tentais alors de me concentrer sur ma respiration, afin de retrouver une rythme respiratoire plus correct, car là, j'avais l'impression de manquer d'oxygène, et moins j'arrivais à respirer, plus je m'énervais. Pour penser à autre chose, je revins à la petite fille avec le chaton, cette dernière se voulait être hésitante quant au fait de prendre le petit chaton qui se trouvait dans les mains de Sierra. Il ressemblait à Toulouse le bébé de Duchesse, dans les Aristochats. Après quelques secondes, je l'encourageais à le prendre, puis elle finit par l'attraper entre ses petites mains. On aurait dit qu'elle avait peur de le briser en mille morceaux, mais ce n'était surement pas ses mains qui lui feraient du mal. Les minutes s'écoulèrent et la petite Stella ne semblait plus vouloir se séparer de son chaton, tandis qu'elle le câlinait, je me retournais vers Sierra pour la féliciter. Elle s'en était très bien sortie, même lorsque je l'avais laissé, pour quitter l'animalerie le chaton en main. Par la suite, prit d'une pulsion, elle se cramponnait à mon tee-shirt, avant de m'attirer contre elle, afin de plaquer ses lèvres contre les miennes. Un sourire se glissait sur ses lèvres, puis je ne prolongeais que quelques secondes le baiser puisque Stella nous coupait dans ce dernier. Je pouffais de rire quant à la réaction de cette dernière. Ce que lui répondis Sierra me fit rire de plus belle. Par la suite, nous raccompagnons la petite jusque chez elle. Avant de nous quitter, elle nous remerciait pour le chat. Je fus agréablement surprit de ses mots et son acte, ce n'était pas tous les jours que nous croisions une fille de son âge aussi polie. Surpris qu'elle vienne m'enlacer, j'en fis de même, avant de donner une petite caresse au chaton.
Sierra Tu dis pas que c'est nous qui te l'avons donné hein. Tu diras que tu l'as trouvé. » Stymest Oui, pas un mot, sinon on pourrait finir avec les flics à nos trousses.
Je riais légèrement, puis la petite fille frappait à la porte de chez elle, Sierra et moi étions derrière elle. La porte s'ouvrait, et derrière cette dernière se trouvait la mère de Stella. Elle semblait inquiète au point d'avoir appelé la police. Je jetais un coup d'oeil en direction de Sierra.
Stymest Vous pouvez rappeler la police, elle est saine et sauve.
J'offrais un sourire à la mère de Stella, qui nous remerciait de l'avoir ramené à bon port, sans aucune égratignures. Elle nous proposait même d'entrer à l'intérieur, mais nous refusions, nous avions fait ce que nous avions à faire, nous n'avions plus qu'à disparaître aussi vite que nous étions apparus. J'attrapais la main de ma petite amie, pour entremêler nos doigts ensembles, puis tandis que le soleil se couchait, nous reprenions notre marche.
Stymest Et bien je crois qu'on a accompli notre BA de la journée, fis-je remarquer à Sierra. La petite m'a fait mal au coeur toute à l'heure, j'avais l'impression de revoir ma mère, avec mes soeurs et moi quelques années auparavant. Si la mère n'a pas acheté le chaton à sa fille, ce n'est pas parce qu'elle ne le voulait pas, mais parce qu'elle n'avait pas les moyens de lui offrir, seulement elle aurait du l'expliquer à sa fille au lieu de la braquer contre elle. J'avais vraiment l'impression de revoir ma mère lorsque nous habitions dans les HLM en Suède. Elle n'avait pas non plus les moyens de nous offrir tout ce que nous souhaitions, du coup, il arrivait à mes soeurs de ne pas comprendre, mais au lieu de leur dire non, elle prenait le temps de leur expliquer. Toujours est-il que je suis content d'avoir pu contribuer au bonheur de cette petite, elle le méritait.
Je pense que c'était bel et bien la première fois que je me confiais à Sierra au sujet de mon passé vécu dans les piteux hlm de Suède où il y avait à peine de chauffage, et où nous n'avions que deux chambres, une pour ma mère et une pour mes soeurs et moi.
Stymest et moi venions de ramener la petite fille jusqu’à chez elle. A cause du vendeur, nous avions dû courir comme des voleurs et embarquer la fillette. J’étais fière de nous, c’était une bonne chose de faite. La bonne action de la journée qui touchait à sa fin. En la laissant chez elle, je demandais à Stella ne de pas dire à sa mère que le chat venait de notre part et qu’on l’avait eu plus ou moins gratuitement à l’animalerie. Stymest poursuivit : « Oui, pas un mot, sinon on pourrait finir avec les flics à nos trousses. » Ouais… Si on pouvait éviter ça, ce serait une bonne chose. La maman de Stella terriblement inquiète n’avait pas pu s’empêcher d’appeler la police. Mon copain lui dit qu’elle pouvait les rappeler pour dire que la petite avait été retrouvée en un seul morceau. Elle était tellement mignonne. C'était dans ces moments là que je regrettais tellement d'être infertile. Enfin bref, je n'allais pas pleurer sur mon pauvre sort, c'était bien ma faute après tout.
Puis la mère referma la porte avec Stella.
Mon petit ami attrapa ma main, et nous reprenions notre route. Peu de temps après, il prit la parole: « Et bien je crois qu'on a accompli notre BA de la journée. » J'hochai la tête tout en souriant. « J'ai bien l'impression, oui ! » Mais Stymest ne s'arrêta pas là. Il reprit de plus belle. Et là... Je fus plus qu'étonnée qu'il me parle de sa vie, de lui, de son enfance en Suède. J'étais agréablement étonnée, mais j'appréciais. Au final, en y réfléchissant bien, je ne connaissais pas grand chose de sa vie passé, ni lui sur moi. Bon il devait connaître deux trois détails de plus sur ma vie que moi j'en connaissais sur la sienne. Lui, qui était si froid aux premiers abords m'avait dévoilé un morceau de sa vie. Je pris la parole: « Je comprends mieux. J'aime bien quand tu te confies comme ça à moi. » Je lui fais un beau sourire bien sincère.
Je lui lâchai sa main deux secondes pour retirer ma veste en jean. Faut dire que cette course m'a donné chaud. Au moment où je relevais la tête, je croisai du regard le panneau où était indiqué "piscine municipale". Je pointais du doigt le panneau pour Stymest et lui dis: « Ça te donne pas envie ? » Je souris amusée. Après le vol d'un chat, pourquoi ne pas rentrer dans une piscine fermée ? J'étais motivée aujourd'hui.
Accueil
« Adoptez-moi. »
. Je m'approchais d'eux deux et fis une remarque sur le chou attitude du bébé chat. « C'est comme ça que ta maman t'as appelé toute à l'heure. Alors, tu sais garder un secret ? » Demanda le jeune homme à Stella. Elle répondit par l'affirmative. Mon copain me fit signe d'attraper la petite bête dans sa veste. Doucement mais sûrement, je l'attrapai mais au même moment, j'entendis dans le magasin le vendeur qui criait qu'un chat manquait, et qu'il était persuadé que le couple qui était passé l'avait piqué. J'ouvris des yeux comme des billes, et vis l'ombre du vendeur arriver à l'entrée. Je plaquai le chaton contre mon torse et dis d'un seul souffle à Stymest: « Attrape la petite ! » Une fois qu'il l'avait, je me mis à courir en direction opposée de l'animalerie. « HEY VOUS ! » Entendis-je derrière nous. Je n'osais pas regarder préférant me concentrer sur ma route enflammée devant moi et en slalomant entre les quelques personnes qui passaient par là. Je ne savais pas trop où j'allais, je voulais juste qu'on s'éloigne vite de l'animalerie par crainte que l'employé nous poursuive ou appelle les flics pour le vol du chat. Ce dernier, était collé contre ma poitrine et ses petites griffes agrippaient ma peau à travers ma robe. Je priai mes heures de sport pour m'avoir donné la force de courir plus de cinq minutes sans être essoufflée comme une vache.