J'ai toujours été un mec indépendant dans la vie, le genre d'homme qui se fiche un peu des autres, qui laisse les gens vivre leur vie comme ils l'entendent sans rien demander en retour, mais vient un moment dans la vie ou on en à marre de se faire prendre pour un con. Être l'ami de substitution, le second violon, l'amant plutôt que le petit ami, tout ça ce n'est pas pour moi. Je pouvais parfaitement comprendre qu'Ethan vivait une période difficile dans sa vie, qu'il avait énormément besoin de Shawn, que c'est moi, même qui ait encourager mon meilleur ami à prendre d'avantage soin de son petit ami, mais depuis... il n'y a presque plus rien entre nous. On se parle quelques fois par semaine, on se voit pratiquement plus. C'est comme si j'étais devenu inexistant pour lui et comme si ce n'était pas assez, voilà que Bastien répétait exactement le même scénario que Shawn. Maintenant qu'il à atteint ses objectifs, c'est bon je suis pris pour acquis. Il a toujours une excuse, un prétexte, une raison et étrangement, il fini toujours par tout me mettre sur le dos. Je venais d'atteindre ma limite, plus de patience, plus d'envie, rien d'autre que du ressentiment dans le cœur et de la haine refoulée. Pour ce mec je faisais tout les efforts du monde, limite j'avais presque passer les dix dernier jours à erré sur cette terre comme un fantôme. Mais là j'étais à bout de force.

J'ai donc engager une discutions avec lui sur facebook et comme je m'y attentais, j'ai eu droit à une montagne d'excuses, pour finalement me faire accuser moi-même de ce que je venais lui reprocher. Inutile de vous faire part des sentiments qui m'habitaient à ce moment là et sans trop me poser de question, j'ai pris ma bagnole et je me suis directement diriger chez la seule personne qui je sais, sera toujours là pour moi. Je ne l'avais pas prévenue de mon arrivé je n'en voyais tout simplement pas l'utilité et si toutefois elle devait être absente, j'allais simplement entrer par la fenêtre de sa chambre et l'attendre, comme à mon habitude.

Je roulais vers chez elle à une vitesse hallucinante. Entre cette histoire avec Shawn et Bastien, il y avait ce fameux texto que j'avais reçu il y a quelque temps de cela. Je ne voulais pas faire cela à Ciara, je ne voulais pas la blesser, mais mon énorme besoin d'elle ainsi que mon addiction, me poussait dans ses bras à chaque fois. J'avais besoin d'elle, maintenant plus que jamais. J'avais besoin de sa présence, son affection, sa tendresse... tout... C'est pourquoi j'ai garer ma bagnole à la va-vite et me suis empresser de monter chez elle, défonçant presque la porte de son appartement pour aller la retrouver. Elle se trouvait juste là dans la cuisine, plus belle que jamais. Je l'ai observé un moment, haletant et me suis littéralement jeter dans ses bras pour la serrer de toute mes forces, yeux clos et cœur battant.

« Bébé … » Dis-je le souffle coupé sans m'éloigner d'elle. Je ne m'étais jamais retrouvé dans une telle situation... jamais je n'avais eu besoin d'une personne à ce point. J’étais totalement dépendant d'elle et je m'en rendais compte à présent. C'est l'affection de Ciara qui me poussais de l'avant à chaque fois et maintenant que je commençais à m'éloigner d'elle a cause de Bastien, je me sentais vide. Il me manquait quelque chose. « Ne me laisse plus partir. » Murmurai-je en humant son odeur qui eu tôt fait de me calmer.

Franchement, parfois, les sentiments on se demande bien pourquoi s'est fait à part pour être au bout du compte, douloureux et déchirant. Surtout si comme moi, on avait eu déception sur déception, voir même trahison. Du coup j'étais vraiment méfiante et j'avais du mal à me laisser vraiment approcher par les gens, même si je les aimais bien et que je ressentais des trucs fort pour eux. C'était uniquement un moyen de me protéger, pour m'éviter d'autres souffrance. Sauf qu'en se moment, mes barrières tombés les unes après les autres, tout à cause de Harvey. Je ne m'expliquais pas ce besoin qu'on avait l'un de l'autre mais une chose et sur, ce besoin était là et il était vraiment fort. Cela me faisait même un peu peur quand je voyais mes réaction. Jalousie, colère et autres. Et puis pour ne rien arranger, monsieur savait exactement comment faire pour arriver à ses fins avec moi, et en faite, cela me plaisais. On s'amusait, sans se prendre la tête et c'était bien comme ça. Bien sur Harvey était comme il est, un charmeur et tout ce qui s'en suit mais je savais qu'il tenait à moi tout comme je tenais à lui. Il n'y avait qu'a voir à quoi point je lui manquais et combien il me manquait quand on ne se voyait pas de quelques jours pour une raison ou une autre. On était vraiment presque comme des aimants. Aujourd'hui était une journée plutôt tranquille, j'étais chez moi, pas vraiment à glander mais je n'avais pas grand chose de prévue. Je restais chez moi, sur l'ordinateur à bosser un peu, à me connecter sur FB, je regardais aussi des films. Enfin tout pour me reposer tout en passant quand même le temps qui me semblait long quand j'étais toute seule chez moi, à rien faire. J'aurais pu appeler Mia, ou Bliss mais je pensais que rester tranquille me ferais du bien. Soudain, alors que j'étais assis sur mon canapé, je vis mon petit bébé Sonic, suivit de Sookie traînait prêt de la porte fenêtre donnant sur le jardin. Je souris et me levais pour aller leur ouvrir. Il faisait plutôt bon dehors alors je décidais de prendre un livre et de lire un petit peu, moi qui adorait ça, je le faisais de moins en moins. C'était quand même cool d'avoir un jardin … Je crois que je ne remercierais jamais assez Bliss de m'avoir laisser sa maison quand elle est aller vivre avec Peter. Je regardais mes chiens courir et s'amuser avant de m'installer pour lire .

Je ne sais combien de temps j'étais rester là, à lire mais se fait la faim qui me poussa à me lever et à rentrer, sifflant les chiens pour qu'ils rentrent aussi même si de toute façon, je doutais pas qu'ils m'auraient suivit. Je souris en le voyant rappliquer. Je rentrais à l'intérieur, refermant la porte derrière moi et les chiens. Je posais mon livre sur le canapé et j'allais dans la cuisine me chercher quelque chose à manger. J'ouvrais un placard quand j'entendis la porte de chez moi s'ouvrir avec force. Je fronçais les sourcils, me demandant ce qu'il se passait et voyant que mes chiens ne bronchaient pas, je compris qui c'était. Harvey. Je souris mais quand je le vis devant moi, mes lèvres perdirent leur joie. Il semblait pas dans son assiette, et plus que préoccupé. Je le regardais, lui aussi me regarder. Je voyais sa poitrine se soulevait irrégulièrement et j'étais vraiment très inquiète en le voyant comme ça. J'allais dire quelque chose, pour qu'il m'explique tout mais je n'eus le temps de rien faire qu'il se jetait dans mes bras, me serrant contre lui. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Je nouais mes bras autour de son coup et restais contre lui, essayant de le calmer par ma présence, dont il avait visiblement besoin. « Bébé … » Lâche t-il dans mon coup, le souffle court. Je frissonne, comme à chaque fois qu'il m'appelle comme ça. Je le serre plus fort, attendant qu'il me parle. Je t'en pris, dis moi ce qu'il va pas pour que je puisse t'aider … Je me sentais presque aussi mal de le voir dans cet état. « Ne me laisse plus partir. » Murmura t-il tout en restant coller à moi. Je me recule légèrement, et je prend son visage entre mes mains pour qu'il me regarde. Je caresse sa joue de mon pouce tout en le regardant dans les yeux. « Je suis là et je ne vais aller nul par ok ? Et je compte bien faire de toi mon prisonnier puis que tu le demande … » Dis-je en souriant légèrement avant de le reprendre dans mes bras. J'avais le coeur qui battait la chamade, et plus vraiment les idées clairs. J'ignorais ce qui l'avait mit dans cet état mais le connaissant je savais qu'il ne craquait pas si facilement et donc si je retrouvais la personne responsable, je crois que je pourrais vraiment perdre mon sang froid. Je restais là, pendu à son coup, le sentant ce calmer peu à peu. Je déposais alors mes lèvres dans son cou tendrement en ayant autant besoin de lui je crois. On restait là, l'un contre l'autre dans ma cuisine et cela ne me posais aucun problème. J'avais évidement envie d'en savoir un peu plus mais ce n'était pas le moment. Il n'avait pas besoin de subir mon interrogatoire de curieuse, pas pour le moment en tous cas.

Tout était confus dans ma tête. Aucune issus possible ne se présentait à moi pour le moment et c'est ce qui me faisait paniquer je crois. L'absence de Shawn, la personne que j'affectionne sans doute le plus en ce bas monde, cette millième dispute avec Bastien qui venait de me dégoûter à un point tel que vous ne pouvez l'imaginer et Ciara, le fait que je me sois éloigner d'elle pour calmer la jalousie de monsieur, tout ça en me pénalisant moi en me privant d'une personne essentiel au bon fonctionnement de ma personne. J'avais besoin d'elle, plus question que je l'abandonne pour une connerie... et plus ça va, plus j'étais en train de réaliser quel point je tenais à elle. Sans doute plus que je ne voulais me l'avouer en réalité.

Le simple le fait de l'avoir là contre moi, apaisa automatiquement la tempête qui faisait rage en moi. C'est comme si d'une seul étreinte elle venait de chasser toute mes inquiétudes. Je me sentais bien, je me sentais vivre à nouveau. Ce qui me manquait pour être moi, elle venait de me le rendre en une fraction de seconde. Au tout début, elle et moi c'était une histoire de cul et bien vite ça c'est transformer en quelque chose de beaucoup plus profond. Ciara savait comment s'y prendre avec moi en me complimentant, me donnant un maximum de tendresse. Elle avait compris qu'en tant qu'homme, j'avais besoin de me sentir valoriser aux yeux d'une femme et aujourd'hui je suis plus que ravis que ce soit d'elle qu'il s'agisse. Elle ne me voyait pas comme le trou du cul de première, elle voyait le vrai Alex. Le mec attentionné et gentil malgré les apparences et je crois que c'est ce qui m'a fait tombé pour elle. Qui a fait en sorte que je devienne complètement dépendant de sa personne.

Lorsqu'elle prit mon visage entre ses mains, je mis un temps avant de lever les yeux pour la regarder. Me montrer aussi vulnérable devant elle, ça ne me plaisait pas du tout, mais je savais qu'elle était la seule personne qui ne se foutrait jamais de moi pour ce genre de choses. Je finis donc par lui sourire et ferma les yeux à ses paroles, plus que comblé de l'entendre me les dire. « Je ne compte pas partir d'ici avant un long moment. » Dis-je simplement avant de l'accueillir de nouveau dans le creux de mes bras, soupirant d'aise au contact de ses lèvres dans mon cou qui me firent frissonner. « J'ai besoin de toi … plus que n'importe qui.» Avouais-je finalement après tout ce temps. La dernière fois que je lui avais dit je crois que c'était lors de mon voyage avec Isys. Mais tout ça n'avait plus d'importance pour moi parce que j'étais déterminer à passer beaucoup plus de temps avec elle et la rendre heureuse.

Je me suis donc pencher pour agripper solidement ses fesses et la souleva avec facilité pour venir la déposer sur le comptoir afin que nous soyons à la même hauteur tout les deux. Lentement, mes mains remontèrent le long de son dos jusqu'à son visage que je pris entre mes mains à mon tour, plongeant ainsi mon regard dans le sien pour lui prouver que j'étais plus que sérieux et prit parole. « Excuse moi d'avoir été distant avec toi, j'ai vraiment été con. Je ne voulais pas te faire souffrir, mais au bout du compte, je crois que c'est moi qui en a le plus souffert des deux ...» Je marquai une pause et caressa doucement ses joues avec mes pouces. « Je réalise que … que je me suis attaché à toi plus que je ne voulais me l'avouer... je peux pas faire ma vie de mon côté sans que tu ne sois là près de moi... il me manque quelque chose, tu comprends? » Un petit sourire s'afficha sur mes lèvres. Je n'ai jamais été doué pour les beaux discourt, mais je crois que j'avais géré dans cette affaire et que le message était passé. Un soupir de soulagement s'échappa alors de mes lèvres et peu à peu, je comblais la distance qui nous séparais pour venir lié mes lèvres aux siennes avec tendresse.

Je crois que j'étais entrain de vivre un de ses moments important, un peu hors du temps. Je ne saurais pas comment l'expliquer, mais quand je l'avais vu rentrer, son air si perdu, si mal, beaucoup de chose c'était mit en place dans ma tête et je savais qu'après ce moment là, les choses ne seraient plus les mêmes, je ne savais juste pas à quel point. Mais cela était loin de me faire peur. Le changement avait toujours du bon, à un moment ou à un autres. C'était certain et j'y croyais dure comme fer. En le voyant, je réalisais à peine à quel point il m'avait manquer ses derniers jours, à quoi point j'étais même un peu perdue sans lui, sans avoir de ses nouvelles, sans ses petits gestes ou ses petites attentions qu'il me réservait. Je me sentais unique, spécial et c'était juste une sensation incroyable. Je me sentais parfois comme une reine. Je sais c'était vraiment débile et cela n'avait aucun sens mais je savais qu'il n'était pas avec moi comme il était avec les autres, par ce qu'il savait qu'il ne pouvait rien me cacher, qu'il pouvait sans craintes être lui même avec moi, que je ne ferais jamais rien pour le blesser. Je tenais trop à lui pour ça. Moi le Harvey que j'appréciais, c'était vraiment pas le Harvey que tout le monde pensait connaître non, moi celui que j'aimais … oui que j'aimais c'était le Harvey qui se tenait là, devant moi, vulnérable et perdu. Il avait confiance en moi et cela vaudrait à jamais toute les attentions du monde, ou toutes les déclarations. Si seulement les gens et lui même parfois pouvait le voir à travers mes yeux, ils verraient qu'il est loin d'être ce qu'ils pensent tout. Je le serrais contre moi, presque de toute mes forces. Je pouvais sentir à quel point, à ce moment là, il avait besoin de moi et je ne comptais pas le lâcher, par alors qu'il avait besoin de moi. Je me démenais pour le calme, en lui parlant, en faisant des gestes rassurants. Et ça avait l'air de marcher, petit à petit. Lorsque je pris son visage entre mes mains, il ne releva pas la tête tout dr suite vers moi et je savais pourquoi mais il savait que jamais je ne foutrais de lui si il se montrait pas aussi fort que d'habitude devant moi. Il finit par me regarder et je le rassurais lui disant que j'étais là et qu'il était mon prisonnier puisqu'il le voulait bien. Il sourit et je sus qu'il remontait la pente. « Je ne compte pas partir d'ici avant un long moment. » Je souris, comblé d'entendre ça. Car au font, je ne voulais plus être seule, j'avais été trop seule depuis trop longtemps en fin de compte car même si j'avais eu des petits amis, certain que j'avais vraiment aimer, ou étaient t-ils maintenant hein ? La plupart m'avais prise pour une conne et blessée mais je devais me rendre à l'évidence, je n'étais pas le genre de fille à rester seule. C'était comme ça, et j'en souffrirais surement encore mais je n'y pouvais rien. « Tant mieux …» Soufflais-je avant de retourner dans ses bras, la ou je me sentais bien, à ma place. Juste bien. Mes lèvres se posèrent dans son cou, comme là aussi un besoin. « J'ai besoin de toi … plus que n'importe qui. » Je fermais les yeux et restais contre lui. Un sourire apparut sur mes lèvres. Cela faisait toujours un peu plaisir de s'entendre dire ça mais je savais que je ne devais en aucun cas prendre ses mots là à la légère venant de lui. « Moi aussi j'ai besoin de toi, plus que je ne me l'aurais jamais imaginer … Ça me fait un peu peur mais je sais que je n'ai pas à m'en faire. » Murmurais-je, me blottissant tout contre son torse. Il ne voulait plus que je le lâche, et bien si il continuait à me dire des choses comme ça, il allait vraiment être servis.

Je ferais vraiment tout pour que ce moment dure le plus longtemps possible. J'étais si bien. Vraiment bien. Soudain je sentais ses mains agrippé mes fesse fermement, je ris doucement et m'accrochais à lui alors qu'il me soulevait pour m'asseoir sur le comptoir. Nous étions maintenant à la même hauteur. Ses main glissèrent sur mon dos, créant de petit courant électrique puis il vint à son tour, prendre mon visage entre ses mains. Son regard capta le miens et je vis que c'était important que je l'écoute. « Excuse moi d'avoir été distant avec toi, j'ai vraiment été con. Je ne voulais pas te faire souffrir, mais au bout du compte, je crois que c'est moi qui en a le plus souffert des deux ...» Commença t-il tout en caressant mes joues. Je le regardais, captivée par son regard sérieux. je ne lui en voulais pas, il m'avais seulement beaucoup manquer. « Je réalise que … que je me suis attaché à toi plus que je ne voulais me l'avouer... je peux pas faire ma vie de mon côté sans que tu ne sois là près de moi... il me manque quelque chose, tu comprends ? » Termina t-il avait un petit sourire. Je le regardais, plutôt surprise par ce qu'il me disait. Non je n'étais pas sur de vraiment comprendre ce qu'il essayait de me dire. Enfin si je comprenais, je ressentais la même chose, je m'en rendais maintenant compte, mais le truc c'était que je ne voyais pas ou il voulait en venir. Je le regardais, puis un sourire s'afficha sur mes lèvres peu à peu. Pauvre idiote. Il parut soulager et j'imaginais bien tout le courage qu'il avait du avoir pour me dire tout ça. Et je m'en sentais d'autant plus chanceuse et aussi comblée. Puis, enfin, il réduit la distance qui séparer nos deux visages et il s'empara de mes lèvres. Je nouais mes bras autour de son cou et répond à son baiser avec toute la tendresse dont j'étais capable, sur mon nuage, totalement ailleurs, juste avec lui. Le reste, à se moment avait bien peu d'importance et je m'en fichais pas mal. Je rompis le baiser, le souffle court et le coeur battant à cent, voir à mile, à l'heure. Je le regardais, caressant son visage, souriante. « T'es vraiment plein de surprise … » Dis-je en riant. « Tout ce que tu as dis … Je ressens la même chose. Je ne sais pas comment c'est arriver mais voilà. J'aime ce qu'on a tout les deux, les moments qu'on passent ensemble … Je sais qu'au début c'était juste pour s'amuser mais je suis jalouse de chaque filles de ton entourage, qui te parle, que tu vois, j'y peux rien, alors que je sais qu'il ne se passe rien … » Lui dis-je en haussant les épaules, décidant moi aussi d'être totalement honnête avec lui. « J'ai plus envie de te partager, jamais. » Avouais-je en posant mon front sur son torse, gênée de dire tout ça.

Tout défilait à une vitesse hallucinante dans ma tête. De mon entrée fracassante à ce moment de tendresse surhumain, il ne c'était écouler que quelques minutes et ces quelques secondes avaient suffit à ce que je m'expose à elle de la façon la plus honnête qui soit. Je ne pouvais plus me voiler la face à présent. Est-ce que j'étais amoureux d'elle depuis le début? Impossible de me prononcer la dessus car Bastien accaparait encore la presque totalité de mes pensées, ce qui broyait les cartes, mais une choses est sûre; je ne pouvais pas m'éloigner d'elle trop longtemps. Je m'étais empresser de lui faire comprendre d'ailleurs.

Ciara m'exprima le fond de sa pensée à son tour. Si j'étais surpris de ses aveux? Non pas du tout. Je savais qu'elle tenait à moi de la même façon que je tenais à elle, mais je lui avais répété à plusieurs reprise de ne jamais tomber amoureuse de moi de peur que je ne la blesse et au fond de moi, j'étais convaincu qu'elle ressentait quelque chose de plus que de l'amitié à mon égard. Ce qui me fit sourire. Elle se tuait à me dire le contraire à tout coup, mais je savais qu'elle me mentait. Ça se voyait dans ses yeux et d'ailleurs... au fond, j'espérais qu'elle développe quelque chose pour moi. Je ne voulais pas me l'avouer, ni lui avouer … mais tout ça à commencer le jour ou je lui ai demander à ce qu'on soit exclusif tout les deux.

De l'eau avait couler sous les ponts depuis. Nous nous sommes quelques fois éloigner, quelque fois rapprocher il y a eu Bastien et puis maintenant il ne restait qu'un énorme fouillis dans ma tête. Mais je ne voulais pas penser à cela pour le moment, je voulais profiter de cet instant au maximum, instant qui ne reviendrait peut-être jamais. J'ai donc prolonger le baiser autant que possible, avec toute la tendresse qui m'était donner d'avoir, avant qu'elle s'éloigne un peu. Sourire aux lèvres, plus que comblé par ses lèvres délicieuses, je vins à nouveau caresser sa joue avec douceur, riant légèrement à ses premières paroles. « Je sais oui … mais ce n'est pas la première fois que je t'embrasse bébé. » Dis-je avant de replonger mon regard dans le sien alors qu'elle reprenait la parole pour une autre séance d'aveux qui me firent le plus grand bien. Ciarai me disait tout ce que j'avais besoin d'entendre. Pas parce que je lui avais demander de le faire, mais parce qu'elle voulait bien m'avouer toute ces choses. Ces dernier temps, je ressentais un énorme vide affectif et j'avais grandement besoin qu'on le comble, mais ça, très peu de personne pouvaient le faire. Je la laissai donc terminer ce qu'elle avait à me dire, tout de même surpris par ces dernières paroles qui me percutèrent de plein fouet. Je n'avais pas l'habitude de ce genre je chose. Elle me disait des truc super cool, je l'avoue, mais là on venait de passé au niveau supérieur je crois et je dois avouer que ça me faisait légèrement flippé. Parce que moi et relation sérieuse, on s'entend que ça ne fait pas un bon mélange, mais depuis quelque temps, j'avais changé.

Je la pris donc dans mes bras et la serra de toute mes forces, mon regard plongé dans le vide avant que je vienne déposer mon menton sur le somment de sa tête. Je ne savais pas quoi répondre à cela... Je ne voulais pas la partager non plus, mais de la à prononcer le mot jamais … Un soupir m'échappa. « Je n'arrive pas à mettre un mot sur notre relation Ciara. C'est compliquer, je suis complètement largué.» Dis-je avant de m'éloigner un peu afin qu'elle puisse voir dans quel état je me trouvais en ce moment. « Je suis extrêmement jaloux moi aussi, j'aime avoir l'exclusivité, être le premier … passer du temps avec toi, te faire rire, te faire plaisir et je n'ai pas envie de te partager non plus sache-le. » Un sourire étira mes lèvres pour dédramatiser un peu la situation. « C'est presque une demande en mariage que tu me fais là! » Un rire s'échappa du fond de ma gorge sans même que j'arrive à le contrôler, mais j'eus tôt fait de me ressaisir pour ne pas qu'elle pense que j'étais en train de me foutre de sa gueule. « C'est difficile pour moi en ce moment, je ne sais plus trop ou j'en suis, mais tout ce que je sais, je te l'ai dit en rentrant. Je ne veux pas parler sous le coup de l'impulsion ou dire des choses que je pourrais regretter, mais en toute honnêteté, je veux que tu fasses partie de ma vie, Ciara. Je crois que ce que l'on a me suffit plus, mais je ne suis pas totalement prêt à me mettre en couple officiellement. J'ai des choses à mettre au clair dans ma tête et je veux bien faire les choses avec toi, parce que si je m'engage ce n'est pas pour plaisanter, l'amour pour moi ce n'est pas un jeux … je te demande simplement qu'on prenne notre temps et qu'on fasse les choses correctement. Ça me fou la chienne tout ça, je crois que tu le sais mieux que quiconque, je te rejette pas loin de là. J'ai juste besoin d'un peu de temps mon cœur. » Ma tête se baissa d'elle même et rapidement une de mes mains vint se prendre dans mes cheveux. Je ne voulais pas lui faire du mal et je ne savais pas si j'avais dit les choses correctement, mais j'espérais qu'elle comprenne ou je voulais en venir avec tout ça.

« Je peux simplement pas te faire une déclaration d'amour là maintenant, tout de suite, mais ça viendra ok? On peut appeler ça le stade de la fréquentation si tu veux, parce que je crois que c'est ça justement …. » Un soupir m'échappa. J'étais le pire des enculé de la planète à sauté de Bastien à Ciara comme ça, mais j'étais tout simplement incapable de me contrôler. C'est comme si un autre moi parlait à ma place... Comme si tout ce que j'avais retenu pour elle sortait enfin de ma bouche. Pas au bon moment certes, mais quand même. Est-ce que c'était l'impulsion? Non je ne crois pas parce qui ça avait été le cas je crois que je lui aurais directement demander d'être ma copine sans trop me casser la tête! Bref.

Je finis par relever la tête au bout d'un moment et revint vers elle, pour l'embrasser à la commissure de ses lèvres, laissant ensuite glisser les miennes le long de sa mâchoire jusqu'à son oreille. « Si tu veux vraiment qu'il y ait un '' nous '' ça viendra. » Soufflai-je au creux de son oreille avant de descendre dans son cou pour le couvrir de petits baiser alors que mon cœur s'embrasait à l'intérieur de ma poitrine sans trop que je ne sache pourquoi.

« Je sais oui … mais ce n'est pas la première fois que je t'embrasse bébé. » Ni la dernière pensais-je tout bas, amusée par moi-même et mes pensées. Je me sentais bien, même si la discussion prenait des airs de grand discours qui je le savais lui ferait peur mais je ne demandais rien en retour, je lui disais juste ce que je ressentais, avec toute l'honnêteté dont j'étais capable. Je n'attendais rien de lui . Je savais que tout ça c'était vraiment pas une partie de plaisir pour lui. Je pensais simplement qu'il le méritait, qu'il méritait que je sois honnête envers lui. Il c'était ouvert à moi, en surpassant sa peur, alors le moins que je puisse faire c'était moi aussi, de me mettre en quelque sorte à nue devant lui. Mon coeur était pleins de cicatrices, plus ou moins guérie et maintenant que je lui avais tout avouer, je lui donnais une chance de me faire du mal, comme j'y avais été trop longtemps habituée. Je ne voulais pas être comme ça, avoir peur de se que je ressentais mais il fallait avouer que j'avais le chic pour me mettre dans des situations plus qu'inconfortable. J'espérais vraiment que cette fois, j'avais fais le bon choix. J'étais sur qu'il ne me blesserais pas volontairement mais il n'empêche que je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur de souffrir si je me laissais trop aller. Je savais qu'il avait peur, qu'il n'avait pas l'habitude qu'on lui dise ce genre de chose et que cela prendrait du temps si jamais cela devait évoluer mais je sentais qu'il faisait des efforts et que petit à petit les choses évoluées mais le chemin était encore long, on le savait tout les deux. Là tout de suite, j'avais peur d'avoir étais trop loin et qu'il prenne peur mais je n'avais pas su me contrôler, comme trop souvent mais au moins, maintenant il savait à quoi s'en tenir, et moi aussi. Stupid girl who's follow her heart. Ouais, cela m'avais causé bien des ennuis de suivre mon coeur plutôt que la raison mais j'étais comme ça et personne ne me changerais. Jamais. Il me prit une nouvelle fois dans ses bras et me serra de toute ses forces. Je le laissais faire, soupirant d'aise et de bien-être. Il était dans ses pensées et je le laissais réfléchir, mettre ses idées en place, ne voulant pas le bousculer. Son menton sur le somment de mon crâne, je l'entendis soupirer. Oui, rien n'était encore réglé pour lui. Je voulais l'aider, de tout mon coeur et de toute mes forces même mais je sentais que c'était quelque chose qu'il devait faire tout seul, à son rythme. « Je n'arrive pas à mettre un mot sur notre relation Ciara. C'est compliquer, je suis complètement largué. » Je ferme les yeux et me serre encore plus contre lui. Je hoche doucement la tête. « Je sais … Je ne connais pas toute les raisons et tu n'a pas à me les dire mais je vois bien que tu as des choses à réglé. Sache juste que je suis là si tu en a besoin. » Lui dis-je, sincère. Je soupirais à mon tour. Pourquoi les choses ne pouvaient t-elles pas être de temps en temps plus simple ? C'était à longue une vrai torture de toujours devoir se poser des questions. Il s'écarta de moi et instinctivement, je le regardais. « Je suis extrêmement jaloux moi aussi, j'aime avoir l'exclusivité, être le premier … passer du temps avec toi, te faire rire, te faire plaisir et je n'ai pas envie de te partager non plus sache-le. » Je hochais à nouveau la tête, légèrement rassuré je dois l'avouais. J'avais tellement peur de me tromper, encore et encore, comme un cycle infernal. J'espérais qu'un jour, ce cycle prendrait fin et oui, j'espérais que cela serait peut-être avec l'aide de Harvey. Est ce que c'était si stupide que ça d'espérer ses choses ? D'être heureuse tout simplement ? « De toute façon, tu n'a pas vraiment de sérieux concurrent …» Lui dis-je en pouffant légèrement de rire.

« C'est presque une demande en mariage que tu me fais là ! » S'exclama t-il avant de se mettre à à rire. Alors là. Mes joues se couvrirent de rouges. Mon dieu … « Arrête ! » Dis-je ne sachant plus ou me mettre en cachant mon visage de mes mains. Je le savais, j'aurais jamais du sortir tout ça. C'était pas le bon moment ! J'étais vraiment trop mal, je ne voulais vraiment pas que cela sonne comme ça. J'étais tellement à fleur de peau que je ne compris qu'après qu'il voulait rendre les choses moins sérieuses, moins prose de tête. Je ris doucement en secouant la tête. Je me reprenais et lui aussi car il s'arrêta de rire. « C'est difficile pour moi en ce moment, je ne sais plus trop ou j'en suis, mais tout ce que je sais, je te l'ai dit en rentrant. Je ne veux pas parler sous le coup de l'impulsion ou dire des choses que je pourrais regretter, mais en toute honnêteté, je veux que tu fasses partie de ma vie, Ciara. Je crois que ce que l'on a me suffit plus, mais je ne suis pas totalement prêt à me mettre en couple officiellement. J'ai des choses à mettre au clair dans ma tête et je veux bien faire les choses avec toi, parce que si je m'engage ce n'est pas pour plaisanter, l'amour pour moi ce n'est pas un jeux … je te demande simplement qu'on prenne notre temps et qu'on fasse les choses correctement. Ça me fou la chienne tout ça, je crois que tu le sais mieux que quiconque, je te rejette pas loin de là. J'ai juste besoin d'un peu de temps mon cœur. » Termina t-il en baissant la tête signe qu'il était bel et bien dans une situations plus qu'inconfortable pour lui. Je le regardais alros qu'il passait une main dans ses cheveux, un autre signe de son inconfort. J'avais pratiquement retenue ma respiration tout le long de sa tirade. Mon coeur battait fort et le voir comme ça m'émouvais vraiment beaucoup. Je prenais une grande inspiration et relevais doucement ça tête. « D'accords. Prenons notre temps et faisons les choses bien. Je ne demande que ça. Tu sais pour moi aussi c'est pas facile tout ça. J'ai toujours tellement peur de souffrir par ce que je me suis fais des films et je ne veux plus souffrir. On a chacun des choses à réglés, je crois que c'est clair … Mais je crois qu'on aussi qu'on peut s'aider mutuellement. Qu'est ce que tu en dis ? » Lui dis-je en passant à mon tour une main dans ses cheveux, le regardant pour chercher son approbation.

« Je peux simplement pas te faire une déclaration d'amour là maintenant, tout de suite, mais ça viendra ok ? On peut appeler ça le stade de la fréquentation si tu veux, parce que je crois que c'est ça justement … » Je le regardais, agrippant doucement son tee-shirt, assis sur le comptoir de ma cuisine. Je secouais la tête, avant de sourire. « Je ne te demande rien babe. Je sais que tout ça c'est nouveau pour toi, et jamais je ne te demanderais quoi que se soit si je sais que tu n'es pas prêt, je te respecte trop pour ça. Alors réfléchis, prend ton temps, règle les problèmes qui te prenne la tête, moi je serais toujours là après ça. » Le rassurais-je en souriant tout en venant frôler ses lèvres du bout de mes doigts avant de laisse pendre mon bras le long de mon corps. Ses lèvres se posèrent sur la commissures des miens avant de glisse jusqu'à mon oreille me faisant frisonne sans que je puisse me contrôler. « Si tu veux vraiment qu'il y ait un '' nous '' ça viendra. » Je souris. « Je le veux vraiment oui … même si ça doit prendre du temps. Je suis du genre patiente. » M'exclamais à voix basse, souriante. J'avais beaucoup moins peur maintenant qu'on avait bien parler. Je savais que tout se mettrait en place si cela devait se faire. Je frissonnais en sentant ses lèvres glissaient jusqu'à mon cou. Je souris et penchais ma tête en arrière pour qu'il est libre accès à mon cou. Il me faisait un effet monumentale et j'avais du mal à y résister. Personne ne me le demandait d'ailleurs, de résister. Joueuse, j'entourais sa taille de mes jambes et venais l'embrasser, n'y tenant plus avec tout ses baisers dans mon cou, une zone plus que sensible chez moi.

J'ignore si c'est l'impulsion qui me faisait agir ainsi, ou si c'était vraiment moi qui avait besoin d'extérioriser toute ces choses, mais je ne pouvais m'empêcher de me sentir mal à l'intérieur de moi. J'avais l'impression de tromper quelqu'un dans l'histoire et j'avais peur qu'au bout du compte, je m'en prenne plein la gueule par ma propre faute. Ce que j'éprouvais pour Bastien était bien réel, sinon je ne lui aurais jamais dit que je l'aimais, mais notre relation n'avait rien de saint. Entre les disputes continuelle, les crises de jalousie et tout le rester, je crois qu'il valait mieux qu'on en reste la lui et moi, même si ça me faisait mal de devoir faire mon deuil de lui. Il à quand même été le seul mec pour qui je suis tombé, car il était clair net et précis que plus jamais je ne me mettrais en couple avec un mec. Mon truc à moi c'était les femmes et ça je le savais depuis bien longtemps, mais une d'elle avait capté mon attention plus que les autres et elle se trouvait juste là devant moi.

Pour être honnête, je n'ai jamais été le genre d'homme à s'attacher. Je préférais de loin profiter de tout et de tout le monde plutôt que de devoir vivre avec des sentiments sur la conscience, mais la vie nous réserve parfois des surprises. Il y eut Eanna un moment, mais à mes yeux c'était un truc sans trop d'importance et il y eu Bastien. Le genre d'histoire qui devait se terminée avant même d'être officialiser et dieu sait à quel point je m'étais remis en question à propos de lui, mais durant tout ce temps, une chose continuait de grandir à l'intérieur de moi. Des sentiments je présume, de l'affection, une chose que je n'arrive pas à décrire et tout ça c'était pour elle. Je le ressentais puissance dix lorsque j'étais en sa compagnie et pire encore lorsque j'étais dans ses bras.

Lorsqu'elle prit la parole après ma longue tirade, mon regard retrouva le sol. J'étais perdu, confus et à la fois comblé de l'entendre me dire toute ces choses. Un nouveau soupir m'échappa et lorsque je vis qu'elle cherchait mon approbation du regard, je finis par reprendre le contact visuel avec elle. « Je sais que tu as peur bébé, je connais ton passé et je ne veux pas te faire souffrir, tu le sais ça... mais je ne me contrôle pas toujours, je dis des choses qui dépassent ma pensée, je m'éloigne, je reviens, je suis un mec très instable, j'ai besoin de trouver mes repaires...» Un frisson parcouru mon échine lorsqu'elle glissa sa main dans mes cheveux. « Je veux que tu prennes le temps de panser tes blessures, je ne veux que tu te sente pressée ou quoi que ce soit dans le genre, mais je ne veux pas non plus que tu me considère comme un simple ami, parce que ça ne nous suffit plus.» Je ne pouvais pas être plus clair que cela avec elle. Je voulais qu'on soit ensemble, mais graduellement pas bing bang ok c'est fait. Non ce n'est pas moi ça. Enfin, je suis un pressé dans la vie et je mourrais d'envie de pouvoir dire qu'elle était ma copine officiellement, mais je ne pouvais simplement pas. Par respect pour elle et pour Bastien.

La discutions reprit donc son court encore un peu. À croire que j'avais plein de chose à raconter ce soir, mais comme je sentais que ce que je disais n'était pas cohérent, je préférais m'y prendre de plusieurs façon différente quitte à me répéter quelques fois pour qu'au final il ne reste que l'essentiel. « Je n'ai pas vraiment besoin de réfléchir bébé, je sais ce que je veux, je veux juste faire le vide dans ma tête et repartir à zéro. Que ce soit par rapport a mon passé, à mes parents, à toute les conneries que j'ai fais depuis que je suis de retour. J'ai des choses a me pardonner, d'autre que je dois juste laisser aller parce que je vis dans la rancœur depuis trop longtemps. » Je déglutis en repensant à tout ce que je retenais à l'intérieur de moi depuis toute ces années, si bien qu'une boule se forma au niveau de ma gorge. Il était hors de questions que je pleure devant elle, ce n'était pas le moment pour cela. C'est pourquoi je me laissai emporter par ce baiser qu'elle m'offrait, le prolongeant avec passion. Avec elle je pouvais passer de la haine au bonheur en une fraction de seconde et c'est ce qui était en train de se produire. J'avais beau lutté intérieurement, je ne pouvais résister à l'appel de son corps, de ses lèvres et pourtant j'étais mort de trouille à l'idée qu'on fasse l'amour de façon sincère cette fois. Qu'on se donne un à l'autre de la façon la plus pure qui soit. J'avais peur de tout faire de travers alors que je voulais que tout sois parfait. Je l'ai donc embrasser jusqu'à ce que le souffle me manque et sépara ensuite nos lèvres pour venir déposer mon front contre le sien, glissant lentement mes mains sous son haut pour le lui retirer lentement. Haletant, mon regard se baissa avec lenteur sur le haut de son corps découvert et doucement je me suis pencher pour venir l'embrasser plus intimement en dégageant le soutient gorge afin de libéré l'accès de son sein à mes lèvres, alors que ma main libre venait caresser l'autre par dessus le tissus.

J'étais en trans, tout simplement incapable de m'arrêter de la caresser, de l'embrasser. Son corps m'avait manquer autant qu'elle et c'est la que je compris très clairement que j'étais loin d'être gay. Coeur battant, je finis par me redresser et posa mon regard dans le sien avant de venir caresser sa joue une nouvelle fois. « Ça ne prendra pas de temps bébé, moi je suis un impatient.» Dis-je en défaisant les boutons de ma chemise. Je faisais allusion à la dernière chose qu'elle m'avait dite avant qu'on entame … ce moment un peu plus intime. «J'ai besoin de repaires, tu en es un. Il est hors de question que je te laisse filer. » À ces mots, je vins prendre sa lèvre inférieur entre mes dents et entrepris de défaire la ceinture de son pantalon avant de l'embrasser à nouveau tout en caressant ses cuisses, désireux de la faire mienne, plus que jamais.

Yeux dans les yeux, aucune autre manière de vraiment communiquer. Presque tout passer par les yeux, par le regard, ma mère me l'avais appris très tôt. Le langage du corps était presque aussi important que le langage verbal lui-même. Je fus d'ailleurs rassurée quand ses yeux retrouvèrent les miens. « Je sais que tu as peur bébé, je connais ton passé et je ne veux pas te faire souffrir, tu le sais ça... mais je ne me contrôle pas toujours, je dis des choses qui dépassent ma pensée, je m'éloigne, je reviens, je suis un mec très instable, j'ai besoin de trouver mes repaires... » Je le regardais et je passais ma main dans ses cheveux et je le sentis frissonner. Il était sincère, je le savais, et n'en douterais jamais, par quand il est comme ça. Je hochais la tête, une manière de lui dire que je le comprenais, et j'avais vraiment de la chance d'avoir quelqu'un comme lui dans ma vie, si attentionnée envers moi, même si personne ne savait qu'il en était capable. Je crois que jamais quelqu'un ne m'avais autant prit en considération que lui ! C'était vraiment un ange avec moi. « Je veux que tu prennes le temps de panser tes blessures, je ne veux que tu te sente pressée ou quoi que ce soit dans le genre, mais je ne veux pas non plus que tu me considère comme un simple ami, parce que ça ne nous suffit plus. » Il avait raison, totalement raison. Je ne pouvais pas m'engager avant d'avoir soigner mes plais, comme lui devait soigner les siennes, cela ne serait pas bon ni pour l'un, ni pour l'autre de ce lancer dans quelques chose avant d'avoir tout régler. Il avait aussi raison sur un autre point. On était plus des amis, on était plus que ça, et ce depuis un moment déjà. Il ne fallait pas non plus qu'on se voile la face même si on y aller doucement. « Crois le ou non, passer du temps avec toi, tout ça et bien ça m'aide déjà beaucoup. Rassure toi, je sais qui tu es et comment tu fonctionne, j'ai pas l'intention d'essayer de te faire changer. Tout va bien. » Lui dis-je en souriant, tout en caressant sa joue, presque sans y penser. C'était bête mais je crois que ce qu'il me disait de négatif sur lui ne me faisais pas peur et ne me ferais jamais prendre mes jambes à mon cou, par ce que cela faisais partie de lui, tout simplement.

Je crois qu'on avait jamais autant parler l'un avec l'autre que ce soir. Me rendre compte de ça m'amusa légèrement. J'étais vraiment heureuse de ça, qu'on parle sans gêne, qu'il me dise vraiment le fond de sa pensée, sans rien me cacher ou presque mais j'acceptais ça, qu'il y est des choses que je ne sache pas. Chaque personne avait le droit d'avoir des secrets pour les autres, c'était presque naturel en faite, de ne pas tout dire. « Je n'ai pas vraiment besoin de réfléchir bébé, je sais ce que je veux, je veux juste faire le vide dans ma tête et repartir à zéro. Que ce soit par rapport a mon passé, à mes parents, à toute les conneries que j'ai fais depuis que je suis de retour. J'ai des choses a me pardonner, d'autre que je dois juste laisser aller parce que je vis dans la rancœur depuis trop longtemps. » M'expliqua t-il en finissant par déglutir, preuve de son émotion, que là il ne jouait vraiment pas. Il était ému, je le savais, je le sentais mais je savais aussi qu'il ne se résoudrait pas à craquer véritablement devant moi, et je n'aurais de toute façon pas supporter de le voir comme ça. J'étais moi-même très émue et à fleur de peau à cause de toute cet discussion. « J'aimerais tellement être capable de t'aider … » Lui dis-je, avant de lui offrir presque malgré moi l'échappatoire dont il avait besoin en enroulant mes jambes autour de sa taille et de l'embrasser. Je savais que c'était la bonne chose à faire et comme ça il pourrait se rependre. Il prolongea le baiser, l'intensifia même. Je crois qu'il ne m'avais jamais embrasser comme ça. Je lui répondais avec la passion, passion qui habitait maintenant tout mon être. Jamais je n'avais été autant attiré par une personne, à un point même ou je ne pouvais tout simplement plus lui résister. Enfin, si tant est que je veuille lui résister un jour … Lorsqu'on rompit le baiser, nous étions tout les deux à bout de souffle. Ma poitrine se soulevait alors que je tentais de répondre et mon souffle et mes esprits. En un rien de temps il arrivait à me faire perdre la tête si bien que je lui aurais donner le bon dieu sans concession si il me l'avait demander. J'étais accro, et plus le temps passait et plus je devais me rendre à l'évidence. Front contre front, je reprenais peu à peu contenance après ce baiser. Mais monsieur en voulait plus. En un rien de temps, mon tee-shirt n'était plus qu'un souvenir, jonchant je ne sais trop ou. Puis, sa bouche avide prit place sur ma poitrine et là, c'en était finit de moi. Mon cerveau s'était mit en pause et je ne réagissais plus que par pur instincts et cela faisais vraiment du bien, de ne presque plus penser à rien.

J'avais chaud, extrêmement chaud, comme si j'étais faite d'un brasier incandescent. Je devais même être rouge tellement j'avais chaud. Je fondais comme de la glace au soleil sous ses baisers, sous ses caresses. Mon coeur battait vraiment à cent à l'heure. Son regard trouva à nouveau le miens, je lui souris tout en le regardant, comblée. Je ferme furtivement les yeux lorsqu'il caresse ma joue tendrement. « Ça ne prendra pas de temps bébé, moi je suis un impatient. » Me certifia t-il en commençant à déboutonner sa chemise. Je l'aidais en souriant jusqu'à ce qu'elle est rejoint le sol. « J'ai besoin de repaires, tu en es un. Il est hors de question que je te laisse filer. » Me dit t-il sans crier gare. J'écarquillais les yeux, surprise de l'entendre dire ça. Je n'en revenais tout simplement pas. C'était con mais j'étais comme sur un petit nuage. J'étais juste bien. Avant même que je puisse dire un truc il prit ma lèvre inférieur entre ses dents et s'occupa de la ceinture de mon pantalon puis il caressa doucement mes cuisses ce qui me fit frisonner. Damn it. Fourrageant dans ses cheveux, je lui rendis peu après la pareil en faisant glisser son bas sur ses hanches. Foutrement sexy. C'en était insoutenable. J'embrassais son cou et remontais jusqu'à son oreille en traçant une ligne de baisers. « Tu m'a prise dans tes filets et je ne peux, ni ne veux m'enfuir … Alors tu va devoir me supporter pendant un bon moment, j'espère que ça ne te dérange pas, monsieur l'impatient ... » Dis-je, sensuelle en venant frôler ses lèvres alors que mes doigts glissaient de son torse à ses hanches.

Le pire était passé dans ma tête. Ciara venait de me donner l'échappatoire dont j'avais besoin pour ne pas que j'éclate devant elle. C'était peut-être malsain de faire ça maintenant, là tout de suite en sachant ce qui venait de se passer avec Bastien, mais ça devait se passer de cette façon la. Le sexe n'est certes pas la bonne façon de régler les problèmes à proprement dit, mais pour moi, ça me permettait de reprendre le contrôle de moi-même et de mes esprits, Ciara l'avait compris depuis un bon moment je crois et elle le faisait pour moi, pour me calmer et aussi parce qu'elle en avait envie autant que moi. Je sentais son corps s'enflammer sous mes mains, son souffle s'accélérer au contact de mes lèvres brûlantes sur sa peau, lèvres qui se voulaient plus entreprenantes que jamais... comme si je la découvrais pour la première fois, d'une façon complètement différente à l'habitude.

« J'ai aucun problème avec cela... » Murmurai-je contre ses lèvres avant de grogner de plaisir en sentant ses mains parcourir mon corps presque nue, me faisant frissonner de la tête aux pieds au passage. Sa chaleur m'avait terriblement manquer, sa peau douce et soyeuse sous mes doigts me faisaient presque autant d'effet que … Je n'avais pas de mot pour décrire ce qui se passait au fond de moi en cet instant précis. C'est comme si tout mes sentiments étaient amplifier puissance dix et que je devais géré ça en '' douceur ''. Mes yeux se fermèrent avec lenteur et je pris une bonne inspiration avant de plonger mon regard dans le sien, haletant malgré tout mes efforts de calmer la tempête qui faisait rage en moi.

Mon cœur me faisait terriblement mal. Je luttais contre ma raison et mon envie, mais le combat était perdu d'avance. J'avais besoin de ce contact charnel, besoin de la faire mienne, de m'unir à elle. J'avais intensément besoin qu'elle comble le vide que j'avais dans le cœur, c'est pourquoi je ne perdis pas une seconde en enchaînant tout de suite en lui retirant sa culotte ainsi que mon boxer, avant de la rapprocher un peu plus du bord afin de facilité les choses pour moi. Un sourire s'afficha alors sur mes lèvres. « Ce sera différent cette fois bébé, tu verras! » Une nouvelle flamme brûlait en moi, me consumant presque de l'intérieur, et j'aimais cette sensation nouvelle … Je lui souris à nouveau avant de combler la distance qui nous séparait et vint l'embrasser langoureusement en attirant son bassin contre le mien, la supportant pour éviter qu'un incident ce produise et me laissa finalement glisser à l'intérieur d'elle en soupirant plus fort qu'à mon habitude, mes mains venant s'enfoncer dans sa peau.

C'était la première fois de ma vie que je faisais l'amour sans protection, alors je ne vous dis pas ce que je ressentais à cet instant précis. J'étais complètement déstabilisé, je découvrais de nouvelles sensations plus exquises les unes que les autres et lentement, je me mit en mouvement, délaissant ses lèvres pour venir marquer la peau de son cou d'un suçon bien apparent. J'avais envie de m'exprimer, de soupirer, de gémir, mais je ne pouvais me permettre une telle chose, j'étais beaucoup trop orgueilleux pour cela, j'étouffais donc mon plaisir contre sa peau, la marquant à plusieurs endroit autant avec ma bouche que mes mains, avant de m'occuper de sa poitrine, augmentant graduellement l'intensité de mes allés et venu en elle. « Bébé … » Murmurai-je finalement la voix embrouillée par le plaisir qui me consumait déjà. « J'suis bien avec toi … » Je lui souris faiblement tout en fermant les yeux et monta finalement sur le comptoir afin de me permettre de mieux contrôler mes mouvements en elle et ainsi augmenter notre plaisir à tout les deux.

On dirait que la crise était vraiment passer et je m'en réjouissais, car le voir comme ça, je ne voulais plus jamais que cela arrive. Je tenais trop à lui pour supporter qu'il soit mal, quelque soit les raisons. Je voulais juste qu'il aille mieux, j'avais tout fait pour ça et voir ce que cela avait porter ses fruits me rendais heureuse. Il méritait d'être heureux et d'avoir la vie dont il rêvait. Je crois qu'il avait eu besoin de parler et j'étais heureuse qu'il soit venue vers. Je le connaissais plutôt, je savais que cela ne devait pas vraiment être facile pour lui de m'avouer toute ses choses. Je sentais bien qu'il avait besoin de moi, que je sois là pour lui, que je l'écoute … Et il pouvait compter sur moi. A un moment, je le sentis prêt à craquer et je sus exactement quoi faire. Il n'aurait jamais voulu craquer devant moi, alors je lui offrais un échappatoire dont il avait besoin : le sexe. J'en avais envie et je savais que c'était ça qui lui permettrait de reprendre du poils de la bête comme on dit. Il s'était déjà confier à moi plus que jamais, m'avais dit des choses qu'il ne m'aurait jamais dites si il avait été dans son état normal. Je ne voulais pas trop le bousculer. En un rien de temps, je ne fus plus que chaleur, plaisir et envie. Je crois que jamais personne ne m'avais fait autant d'effet. J'étais folle de lui, de son corps parfait, dingue de voir à quel point il tenait à moi qu'il allait jusqu'à changer pour moi. Mais moi je n'avais pas besoin qu'il change, je le prenais avec ses qualités et ses défauts. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi les gens le voyait d'un mauvais oeil tout le temps, même alors qu'il faisait des efforts incroyables pour changer la vision que les gens avait de lui. Ça aurait même tendance à me mettre en colère. Enfin bref, moi je le voyais autrement et je ferais toujours le maximum pour que lui aussi se voit à travers mes yeux et qu'il voit qu'il était un homme bien. « J'ai aucun problème avec cela... » Murmura t-il contre mes lèvres alors que je lui disais que je n'avais pas l'intention de fuit et de l'abandonner. J'en aurais été incapable. Il m'avait attraper dans ses filets et j'en étais heureuse. Je crois que personne ne le connaissait comme je le connais. J'étais totalement accro à lui. C'était presque parfois comme si mon corps avait besoin du siens, qu'ils s'attiraient mutuellement. Je souris en l'entendant grogner sous mes caresses. Je crois que ça n'avais jamais été aussi intense entre lui et moi qu'en ce moment même. Et ce n'était pas fini … Il ferma les yeux, et tendrement je vins déposais des baisers sur tout son visage, restant contre lui. Je sais pas, je voulais juste, l'embrassais, caressais sa peau, être tout contre lui … Il rouvrit les yeux et son regard rencontra le miens. Je lui souris, le coeur battant à vitesse grand V dans ma poitrine avant de pouffer légèrement de rire. « Tu me rend dingue … Tu le sais ça ? » Lui fis-je remarquer, ma voix un peu plus aiguë que la normal, à cause de tout ce qu'être contre lui me faisais.

La pression augmenta encore d'un cran puisque je me retrouvais totalement nue et lui aussi. Il y avait pire vision que celle là croyais-moi ! J'étais complètement ailleurs. Sur la planète plaisir ou Harvey m'emmenait régulièrement. Mais aujourd'hui, cela avait une autre saveur. Il me fit glisser sur le comptoir pour que je sois au borde, tout près de lui. « Ce sera différent cette fois bébé, tu verras ! » M'apprit t-il en souriant. Il semblait si heureux que s'en était contagieux. Je lui souris aussi, impatiente je dois dire. J'avais hâte, même si je ne doutais pas que cela soit génial. Il était plutôt doué celui-là. « J'ai hâte de voir ça ! » M'exclamais-je en riant légèrement, de très bonne humeur. Il m'embrassa plus que langoureusement ce qui me fit perdre la tête. Oh il était fort, vraiment fort celui-là … Nos bassins se rencontrèrent. Mon coeur battait de plus en plus vite. Je me mordillais la lèvre, le regardant et puis ...BAM. Connection entre nos deux corps faite. Il se glissa en moi, lentement, petit à petit et cru devenir folle. Ses soupirs me faisaient presque autant d'effet que de le sentir en moi. Je me plaquais contre son torse, l'embrassant. On s'étaient pas protéger, mais à ce moment là, c'est le dernier de mes soucis. Je brûle pour lui. Il était parfait, si tendre mais si passionné aussi. Le cocktail des deux était … saisissant. Puis il se mit à bouger en moi et là, j'étais totalement perdue. Je n'arrivais même plus à penser clairement avec tout ce que je ressentais au plus profond de moi. Ses lèvres avides marquèrent mon cou d'un suçon. Je souris, passant mes main dans son dos, laissant parfois mes ongles y laissés de petites traces et il me rendit la pareil. Tout n'était que plaisir, nous étions juste emporter dans cette si plaisante vague. On avait besoin l'un de l'autre, on avait envie l'un de l'autre. Le reste n'avait que peu d'importance finalement. Amusée, je me demandais combien de marqueS j'aurais demain … Je fermais les yeux, le laissant marquer ma peau de son empreinte, le laissant glisser ses doigts sur mon corps, sur ma poitrine, ou il le voulait. Je me demandais comment il était possible de ressentir toutes ses choses avec autant de force. Est ce que c'était ça quand on le faisait avec la bonne personne ? « Bébé … » Souffla t-il, la voix rendu roque par le plaisir. Je n'en pouvais plus. Haletante, le corps en feu,. Je le regardais conquise. « J'suis bien avec toi … » Me dit t-il en souriant Je souris, un feu d'artifice dans ma poitrine. Je me jetais sur ses lèvre pour l'embrasser, avec tout la passion qui était en moi et je bougeais, taquine, mon bassin doucement. Il me rejoint sur le comptoir et les choses n'en était que meilleur. Mon cerveau était au abonné absent. « Je … Moi aussi je suis bien avec toi … J'aimerais tellement qu'on soit juste toi et moi, et qu'on oublis le monde extérieur pendant quelque temps. Ça serais tellement plus … simple. » Ma voix avait des raté mais c'était difficile de dire les choses et d'avoir les idées claires dans ses moments là quand ton cerveau est en mode pause. Le plaisir ne faisait qu'augmenter un peu plus chaque seconde et j'avais de plus en plus de mal à me contenir. mes soupires et me gémissements se faisaient de plus en plus prononcés.

Ciara prit parole alors que nous étions en plein dans le feu de l'action, si bien que je ne compris rien de ce qu'elle était en train de me dire, trop concentrer sur ce que j'étais en train de faire, obsédé par l'idée de la combler plus que jamais. Je me suis donc contenter de sourire tout simplement, histoire de lui faire croire que j'avais compris tout ce qu'elle venait de me dire et que j'approuvais par la même occasion. Quand je suis lancer de la sorte, toute forme de communication autre que des soupirs et des gémissements passent carrément dans le vide. Mon cerveau est incapable de géré le plaisir et une conversation sérieuse en même temps. Je suis un mec après tout, il ne faut pas trop m'en demander et après, je suis persuadé que Ciara aussi avait du mal à rester concentrer sur la '' conversation ''. Bref.

Mes mouvements s'intensifièrent, j'étais complètement déconnecté de la réalité. Les nouvelles sensations, le plaisir à son paroxysme, mon corps qui bougeait sans même que j'aie à le contrôler, tout était parfait. J'attendais ce moment depuis tellement longtemps. Celui de faire l'amour avec une personne que j'aime... avec LA personne. J'avais souvent fait ce genre de chose avec Ciara, mais jamais comme nous étions en train de le faire en ce moment. Ses mains sur mon corps, nos soupirs qui s'entremêlent, la sueur qui perle sur nos corps qui bougent à l'unisson... ça faisait beaucoup pour une seule et unique fois. Putain, ce que je donnerais pour que ce soit toujours comme ça... et puis nous ne nous étions pas protéger, ce qui changeait énormément de chose pour moi. C'est comme si d'adolescent je passais à l'âge adulte. Au diable les capotes, je partage ma vie avec une seule personne. Difficile à croire pour un mec comme moi qui a toujours enfiler les coups d'un soir... Je me demande ce que ça donnerait dans le futur, d'ailleurs. Est-ce que je me lasserais d'une chose pareil? Parce qu'on dit que lorsque la routine s'installe entre deux personne, c'est fatal.

Il ne fallait pas que je pense à cela, du moins pas maintenant, on aurait tout le temps d'en parler lorsque nous serions rassasier tout les deux, chose qui ne saurait tarder vu l'intensité de l'échange. Mon regard dans le sien, je sentais la fin approcher à une vitesse folle. Mon souffle était court, mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine et le corps de ma partenaire était couvert de marques, le mien aussi d'ailleurs, mais ça c'est un petit détail sans importance. J'étais comblé, vraiment. Pour une des rare fois de ma vie je venais d'atteindre le plaisir ultime. Le genre de chose que tu ressens lorsque la totalité des muscles de ton corps est tendu et que t'arrive plus à te concentrer, même sur ce que tu es en train de faire. Les gémissements de Ciara me rendait complètement fou et amplifiait mon ressenti puissance dix. Je n'allais plus tenir et en même temps, je voulais faire durer le truc... mais malheureusement, ce n'est pas le genre de chose que je contrôle, encore moins lorsque je me donne autant à une personne.

À bout de souffle et de force, je me laisse finalement aller en elle, gémissant malgré moi de plaisir alors que mon corps retombe contre le sien, complètement épuiser. Haletant, mon visage vient trouver une place dans le creux de son cou et mes yeux se referment. J'étais tout simplement bien, je ne pensais plus à rien, rien a part elle et moi. « Je t'aime. » Murmurais-je de façon à ce qu'elle ne l'entende pas ou presque... j'ignore pourquoi j'avais dit cela, mais j'avais besoin de le faire.

J'avais beau essayer d'avoir les idées claires mais c'était comme si mon cerveau était au abonner absent. J'étais même surprise d'arriver encore à parler. En même temps, ce n'était pas bien compliquer de comprendre pourquoi j'étais comme ça au vu de ce que me faisait Harvey. J'étais comme sur une autre planète, rien qu'avec lui, nous deux dans une bulle. Jamais je n'avais ressentis avoir autant besoin d'une personne. Je voulais Harvey, mon corps le voulait lui aussi. Dès qu'il n'était pas avec moi, c'était comme si j'étais en manque. J'étais une droguée, drogué à Harvey Alexander Smith. C'était d'autant plus prenant que j'avais l'impression qu'on se redécouvrait l'un l'autre en ce moment même. Bien sur, je connaissais Harvey, son corps aussi pour l'avoir frôler, embrasser, caresser tant de fois, mais aujourd'hui, et sans que cela soit explicite entre nous, tout avait changer. On ressentait des choses qu'on avait jamais ressentis avant et c'était encore mieux vraiment. Tout était parfait, et bien au delà de mes espérances. Si je n'avais pas été si occupé je crois que j'aurais vraiment eu l'air d'une hystérique. J'étais heureuse et il en faudrait beaucoup pour me faire redescendre de mon nuage. J'ignorais où tout cela nous emmènerait lui et moi mais une chose était certaine, je me plongeais la dedans sans aucune hésitation. Par ce que c'était juste une sensation géniale de sentir apprécier, aimer et désirer sans conditions aucunes.

J'avais vraiment du mal à tenir le coup. C'était si intense ! Tout n'était que frissons, gémissements et soupir, que se soit de ma part ou de la sienne. Je ne l'avais jamais sentis aussi fougueux que maintenant. J'avais chaud, tellement chaud. Mon corps semblait brûler de l'intérieur. J'étais tout en suite et me contentais juste de suivre les mouvements de Harvey. Tout le reste était flou. Mon coeur battait à une vitesse tel que j'avais l'impression qu'il allait sortir de ma poitrine. Je doutais de pouvoir tenir à ce rythme là pendant encore longtemps mais c'était si bon je tendrais au maximum. J'étais tellement prise dans le feu de l'action que je ne me rendis pas vraiment compte que nous ne nous étions pas protéger et cela ne m'inquiétais pas plus que ça. Je prenais la pilule et je faisais confiance à Harvey. J'ignorais si Harvey ressentait autant de chose que moi et aussi fortement mais ça en avait l'air. L'Harvey fébrile et peu sur de lui de toute à l'heure était bel et bien partir et moi, je vous avouerais que je préférais le voir comme ça que sur le point de craquer. Je voulais le rendre heureux, maintenant et oui, pour toujours. C'était peut-être débile et terriblement naïf de ma part mais j'étais contre toute attente attacher à lui d'une manière que je n'avais pas souhaiter au départ ayant déjà trop eu de déception maison dirait que cette fois, je ne pouvais décemment pas aller contre mes sentiments, contre ce que me dicter mon coeur et mes sens … et de toute façon, c'était trop fort pour que je puisse ignorer tout ça. Je ne voulais pas non plus l'ignorer.

Il me semblait clair que le réveil demain aller être plus que dur. Je sentais mon corps se vidait de toute force petit à petit. Le point de non retour était presque là, je pouvais le sentir du fond de mes entrailles. Et une chose était certaine, mon corps allait surement porter des marques de notre ébat du jours mais cela me faisait plus sourire d'y penser qu'autre chose. C'était comme prolonger ce moment parfait en bien des points pendant un moment. Notre plaisir atteint son apogée et je ne répondais plus de moi même. Mon bassin bougeait en rythme avec celui de Harvey, mes mains comme mes lèvres se posaient partout ou elles pouvaient. Ma poitrine se soulevait de plus en plus rapidement. Nos regards se captèrent et je sus que je n'avais pas à avoir de baisser mes gardes avec lui. Ce que je voyais dans ses yeux firent s'envoler les derniers doutes qui persistaient. Soudain, je sentis tout mon corps tremblait et j'atteignais l'extase dans un crie de plaisir, où son prénom se démarqua, que je n'essayais même pas de cacher. Des papillons dans le ventre, les yeux dans le vague, je me laissais submerger par tout ce plaisir intense. Mon adonis et amant parfait me rejoint dans le plaisir pratiquement en même tant tout en gémissant. Je suis vider, vider de toute force, de toute pensée clair et précises. Son corps tombe sans réel douceur contre le miens. Je ferme les yeux, haletante mais comblée. Son visage se glisse dans mon cou et je viens jouer avec ses petits cheveux ou faire des petits coeur distraitement sur son dos, les yeux fermés, reprenant mes esprits et des forces. « Je t'aime. » Semble t-il souffler dans mon cou mais si dit si bas que je ne suis pas vraiment certaine de ce que je viens d'entendre et puis cela changerait tout si il avait effectivement dit ça. « Est ce que j'ai bien entendu ce que tu viens de dire ? » Soufflais-je, étonnamment calme et posée. « Non par ce que si c'est vrai, c'est totalement réciproque … » Dis-je doucement, espérant qu'il comprenne. Je crois que c'était mieux que je ne lui dise pas clairement maintenant, j'étais surement pas supposé entendre.

J'étais à bout de force, complètement vidé. Je venais d'offrir à Ciara ce que j'avais de meilleur et pour l'heure, j'étais dans l'incapacité de bouger. Chacun de mes muscles me brûlait de l'intérieur alors que mon cœur battait à tout rompre contre ma poitrine. J'étais comblé, parfaitement même. Avec Ciara c'était toujours intense, mais rien de comparable avec ce que nous venions de vivre. Ma tête dans le creux de son cou, je fermai les yeux dans le but de contrôler les différent symptômes que subissait mon corps. Tremblement, souffle court, rythme cardiaque beaucoup trop élevé pour ce qui m'était permis de toléré depuis mon séjour à l'hôpital … je devais absolument me calmer.

Lorsque sa main glissa dans mes cheveux, je senti un long frisson parcourir mon échine. Son contact, sa tendresse et sa délicatesse m'apaisaient à tout coup. Pour être honnête, je n'étais plus trop conscient de ce qui se passait dans ma tête, j'étais complètement ailleurs avec pour seul point de repaire, le corps de Ciara qui brûlait toujours en dessous de moi. Plus rien n'avait d'importance et je crois que même en ce moment, j'avais réussi à oublier Bastien. Surprenant … ouais, vraiment impressionnant! Moi qui était persuadé que ce genre de chose n'arriverait pas de si-tôt … eh bah merde! C'est sans doute pour cette raison que je m'étais autorisé un '' je t'aime '' à ma partenaire. J'étais libre et mes sentiments étaient bel et bien réel pour elle.

Elle me répondit et cela me fit sourire. Cette fille était vraiment trop adorable. Elle disait les choses de façon à ne pas me froissé … elle choisissait chacun de ses mots à tout coup pour être certaine qu'il n'y ait aucun malentendu et que je me braque pour un rien. « Tu as bien compris.... » Dis-je simplement en relevant légèrement la tête pour l'embrasser langoureusement. Les yeux toujours clos, je repris ma position au creux de son cou et soupira longuement alors que mes muscles commençaient peu à peu à se détendre. « Désoler, mais on va dormir sur le comptoir cette nuit, je n'ai pas la force de bouger de là! » Je souris contre sa peau avant d'y déposa un petit baiser, avant de me tourner légèrement pour attraper une nappe en tissus qui se trouvais dans le premier tiroir. Pas super confortable je sais, mais c'est mieux que rien... Je défis les plis grossièrement et déposa le tout sur nos corps pour les recouvrirent.

« Bonne nuit bébé … » Marmonnai-je en l'enlaçant tendrement histoire de la tenir convenablement contre moi et très vite, je finis par m'endormir malgré moi... Il c'était passer beaucoup trop de choses ce soir et je devais me reposer … avec elle, personne d'autre.