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Anonymous
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Mar 18 Déc - 0:08



THE DRUG IN ME IS YOU


ϟ Maladroitement, j’avance. Mes lunettes de soleils en symbiose avec les courbes de mon visage pour ne pas me prendre le soleil dans la gueule, pour ne pas finir aveugle et tomber. Sans un mot, mes remparts s’affaiblissaient à coup de cauchemars ensanglanté. Les hymnes s’asséchèrent sous les empires d’acides, je suis fatigué, tiraillé, broyé mais le silence est mon empereur. Mes pensées sont volatiles, je ne prête pas attention au monde qui m’entoure, mécanisme incompréhensible. Egoïste sans doute. Avant, je passais mon temps à les décortiquer pour expliquer l’existence, les actes, mais peut-être que ça m’a épuisé. L’ignorance a remplacé les bruissements de leurs cries. Après tout, du moment qu’ils achètent la marchandise qu’on vend, j’en ai rien à foutre. Si j’aurai été de nature généreuse, j’aurai pu penser qu’on rendait service à un paquet de malade du cancer mais tout ça, ça reste du business. L’entité du vide est venu épouser mes iris à son départ, je ne serai pas dire il y a combien de temps. Les labyrinthes se forment dans mon crane vers les vestiges de mon passé. Les médications sont inutiles étant donné qu’elle a planté indélébilement ses actes. L’horizon s’est éteint, j’essaie de penser qu’il est au bout de ma moto me convainquant que c’était la vérité. Au moins j’avais la liberté de ne pas être lobotomisé par le fait de ne pas avoir essayé.

Equilibriste incompris, j’avance pour prendre un café au starbuck coffe. Ni plus, ni moins qu’une putain de café dans mes nerfs pour me sortir d’un coma léthargique. Je regarde le panneau avec ses multitudes de choix, ils sont pour moi inutile étant donné que mon café je le prends sans artifice. Je dicte mon choix à la vendeuse sans trop prêté attention à son visage. J’examine mon portable pour regarder l’heure, ni tôt, ni tard. Je la paye, ne lui dit pas merci, après tout c’est son job, ni bonne journée juste un au revoir peser lourdement. J’examine la pièces pour trouver une place, parce que oui, je peux pas boire et conduire ma moto.. j’en renverserai partout sur moi et je devrais aller me changer. J’ôtais ma veste en cuir et je sentais la température se frictionné contre moi. J’ai pas réagis et je me suis mis a Boire mon café pour me réveiller.


Cette journée aurait pu être comme les autres, un ou deux cons qui essaient de nous menacer, quelques effusions de menace, de l’adrénaline en cadeau et du fric. Mais voilà, j’ai sentis une décharge se bousculer le long de ma colonne vertébrale. Je me suis demandé si c’était elle. Non c’est pas elle, elle s’est cassé au bout du monde, t’es con Skuld. J’avale mon café et pourtant mon œsophage de resserre encore. A l’intérieur, je lui dis la ferme. C’est pas elle. Ça peut pas être elle. Mes cellules se battent entre elle, je deviens anxieux a la simple pensé qu’elle pourrait être là. Oui parce que j’ai bien imaginé un millier de fois la revoir. Un millier de fois de façon différente c’est sûr mais aucune d’entre elle n’était prés d’arrivé et au final, j’avais compris que ce n’était qu’une illusion. J’ai simplement plus la force de me mentir et de m’accroché en me disant elle reviendra. Elle était mon or, la personnification de l’ambroisie qui s’acharné dans mes côtes même dans ma distance je l’aimais et qu’elle ait tout détruit, je l’ai détesté. J’ai le cœur malade et la cause est simplement son existence.

Elle est là. C’est elle. Je sais pas si je dois aller la voir ou faire comme si de rien n’était. La tué maintenant, l’emprisonné après ou l’attaché contre moi. J’en sais rien. Je sais pas. C’est la devant moi, dans l’imprévu, je souris pour décrisper ma paralysie peut-être que ça se vera pas. J’entrevois ses yeux filler, s’enfuir. J’admire sa beauté égyptienne, les courbes de son visage royale. Elle est belle. Ses merveilles se détachent de toutes les autres. Elle n’est pas les autres, elle est un monde à elle toute seule. J’en ai le vertige. L’équilibriste est tombé, il s’est fracturé le muscle moteur. Je suis censé faire quoi ? me lever aller la voir en lui payant une bière et en lui disant merci de m’avoir abandonné alors que j’aurai tout ce que je possédais et tout ce que j’étais pour toi. Sa beauté fut arrachante. Elle avait laissé des hématomes pleins mon être et dans mon crane la certitude qu’elle ne regrettait rien du tout. Je me suis levé avec l’envie de la serrer contre moi bien que ça n’arriverait certainement pas, je me suis assis à sa table et puis j’ai enlevé mes lunettes en la fixant dans un silence de mort. J’ai la violence qui gueule en moi, l’envie de lui en foutre une mais je me suis retenu. « Bonjour Kasia »

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Anonymous
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Mar 18 Déc - 18:16





« aux encres des amours »
mon amour, tu sais, j'ai beau fuir, mon amour, je t'aime à mourir.


Ma cage thoracique suffoque. Quelques notes de piano se plantent dans ma chair abîmée. J'ai perdu l'éclat, j'ai perdu l'envie. J'observe le temps mourir, je le laisse s'évanouir dans les dédales d'une vie atrophiée. Des souvenirs me harcèlent. Tournent comme des vautours dans l'espace infranchissable de mon esprit. Les mêmes maux parsèment mes poumons, détruisent les souffles et balancent ma quiétude dans le purgatoire de mes entrailles. La violence de mes cauchemars expie mes fautes, brûle les mensonges tiraillant ma conscience. J'essaie de détruire le livre d'une histoire sans fin. J'essaie d'échapper au destin, le cœur au bord des lèvres. L'âme au bord du vide. Sortant de mon appartement, une simple veste en cuir sur le dos, mon regard désabusé s'accroche à l'inutile. Glorifie le monotone. Le bruit de mes pas sur le sol me garde captive. Le son est régulier, frappant. Habituel. L'aphonie m'enlace, le désert s'installe impoliment dans les ventricules de ce pauvre organe insipide. Je stagne entre les morts et les vivants, laissant l'empreinte de ma chute sur l'échine du monde. Il n'y a plus d'espérance, plus de mots à laisser voler. Je m'esquinte contre le fil du rasoir, décapite cette fausse euphorie que l'alcool me fait ingérer. Tout n'est que foutaises.

L'aurore d'un nouveau jour s'égosille. Je n'ai jamais été matinale. Le sommeil était pour moi un échappatoire, une douceur nécessaire. Une envie constante. Lorsque le sommeil m'attrape entre ses doigts, l'éloquence s'éteint et j'oublie tout ce qu'il a autour. Je cours à travers mes rêves comme on se bat pour survivre. Le déni vital. Le choix de sécurité par excellence. De plus, je n'ai besoin de personne lorsque mes paupières déchirées sont fermées. Aujourd'hui était une exception malgré le fait que la chaleur enivrante de mon lit me manquait déjà atrocement. Fragilement, je tente de m'accrocher à l'éveil. Des cernes transgressent mon visage et la pâleur adoucit les brûlures de mon épiderme. Des écouteurs aux oreilles, mon chemin se trace lentement mais sûrement à travers la ville qui commence à s'éveiller. Il me restait quelques heures avant de devoir aller travailler. Ma farde à dessins sous le bras, tombeau de mes créations azimutées, je prenais la direction du starbuck. Quelques passants scrutaient mes traits délavés. Désinvolte docile, je ne faisais qu'ignorer leur misérable existence.

Ils n'étaient que des fourmis. Pauvres pantins sous les commandes d'une société pourrie à la racine. Je poussais les portes du café pour passer commande. Je payais en remerciant la jeune femme et allait me poser à ma table. Cette table qui m'accueillait lors de ces jours inattendus où mes yeux avaient décider d'affronter le monde plus tôt. Je déposais ma farde, en observant la population aller et venir au gré de leurs occupations. De nature frileuse, ma silhouette refusait de se détacher de ma veste. Mes yeux encore fatigués floutaient ma vision avec légèreté. San Francisco était une ville comme toutes les autres. Elle ne m'avait jamais réellement attirée et pourtant, j'avais déposé mes quelques affaires ici. Pour une durée indéterminée. L'inconscience m'avait poussé vers mes propres démons et j'étais tellement indifférente face à ma destruction que je ne le comprenais pas encore.

Ça m'a sauté en pleine gueule. Comme une gifle lancée à grande vitesse. Non. Plutôt comme une brique. Encore un peu et je me serais retrouvée assommée par sa lourdeur. Par la culpabilité que ses traits me rappelaient. Il sourit et mon regard s'arrache, tente de s'échapper vainement. Je me serais bien cachée sous la table mais j'avais trop de fierté pour ça. J'ai baissé les rétines puis elles se sont perdues dans des hauteurs imaginaires, sortant du bâtiment. Dépassant le ciel. M'exilant dans le néant du cosmos. J'aurais aimé disparaître, me volatiliser dans la brume qui s'échoue dans ma tête. Mes repères se barrent et ma désinvolture les suit. La mémoire à vif, le sang qui coagule bruyamment. J'ai le cœur qui s'agite, qui frémit, qui crépite. Il s'approche. Espèce de con, t'aurais pas pu rester à ta place ? Le venin m'affole, le malaise me rend agressive. Prise au piège, il s’assoit. « Bonjour Kasia » J'ai pas d'autre choix que de le fixer à mon tour. J'ai beau haïr la confusion des sentiments, la vomir, la déchirer, la meurtrir. Elle persiste, écartèle mon assurance et engendre la faiblesse. La douleur me prend au ventre. La caféine n'est pas assez forte. Moi-même je ne le suis pas. La sentence va finir par tomber. Elle s'avance impétueuse et anarchique. Tout est encore contenu et les tic tac murmurent; notre alliance comme bombe à retardement. J'attends sagement que tout éclate. Un sourire sarcastique sur les lèvres. L'insolence dans le regard, le je-m'en-foutisme qui causera ma perte collé au visage. Ce n'est pas comme s'il n'était pas habitué de toute évidence. « Salut Skuld, ça me fait plaisir de te voir. » L'arrogance à l'état brut. Le dégoût de ma personne qui m'afflige.


(c) Spinelsuns

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Mer 19 Déc - 23:43



THE DRUG IN ME IS YOU


ϟ L’aérosphère de toutes les planètes ne sauraient pas dévier les lames de mon regard, je plante ses os sur placent. Mes pupilles passes outres ses charmes et observe ses bras maigris. Elle devient un fantôme impalpable alors c’est pour ça qu’elle est partie ? C’est ça qui la nourrie ? Kasia, tu me fais mal à mourir à petit feu. Le monde n’est qu’un cycle des rouages blafard inutile, elle avait été le centre de la gravitation d’une partie de ma vie, j’en été devenu obsessionnel et puis elle était partie. Les fragments décomposés s’étaient échappé seulement elle en avait rien eu à foutre. J’aurai pu la protégé mais je me rendais compte que malgré tous mes efforts, je ne pouvais pas la protéger d’elle-même. Tout ça pourquoi ? Pour crever dans le noir, sans que personne ne la voie. J’étais déphasé. Je ne comprenais pas bien ses gestes, tout semblait si faux. Ses respirations un simulacre. Une représentation théâtrale permanente, un mensonge qui s’étend sans arrêt. J’entends sa réponse, j’entends ses mots claquer dans mon cerveau « Salut Skuld, ça me fait plaisir de te voir. » je n’ai pas vraiment réagis a l’ironie de ses mots, mes yeux s’étaient noyés sur ses phalanges. Je réfléchissais à ce qu’elle pouvait bien faire ici, après tout, elle était libre d’aller où elle veut. Peut-être qu’elle était là depuis longtemps ça ne lui avait certainement pas traversé l’esprit que j’habitais ici et puis je l’ai regardé. Je l’ai fixé, j’ai vu sa farde a dessin, j’étais content qu’elle ait sa passion pour la tenir un peu, même si ce n’était qu’un peu.


Mon estomac se nouait de plus en plus, mes doigts étaient crispé l’un dans l’autre partagé. La fréquence de mes battements cardiaque me rappelle que les sentiments que j’ai éprouvé pour elle, son bien plus fort que cette amertume mais ça on elle s’en balance très certainement. L’amertume n’est pas non plus mon moteur, mes faiblesses ne se déchargeaient pas dans l’incapacité à être dirigé par le ce chao. Oui, j’étais en colère contre ce qu’elle m’avait. Oui je ne comprenais pas pourquoi. J’étais confus jusqu’à la moelle. Mon instinct s’est abandonné dans ses iris. J’ai cherché la flamme d’une vie dans ses yeux noircis mais je n’y ai rien trouvé. Un soldat qui ne veut pas vivre, mourra dès les premiers jours. Un soldat trop vivant, mourra dès à l’usure. Les soldats déjà mort non rien à perdre ni à gagner et en ressorte l’âme transformer par les chimères. Tout été dans l’état d’esprit en réalité, je ne décryptais pas ses messages flous qui émanaient de son corps, de son théâtre. Ses respirations stériles, j’avais envie de lui gueulé de se réveiller. Je voyais juste qu’elle était attirée par la mort et ça me fessait m’arraché, brulé. Et puis je sentais mon cœur qui revenait. Mon cœur trop longtemps endormit et revenu, c’est resserrer contre moi. Putain, je ne voulais pas qu’elle crève. Pas comme ça en tout cas. « T’es dévalé Kasia » Elle allait dire sans doute d’aller me faire foutre ou que ça me regardait pas. Je l’imaginais ce perdre dans les vices.

La réalité venait craquelait les illusions, illusion de ma vie avec elle était un souvenir tendre et chaleureux qu’elle avait tué en nous tournant le dos. Jusqu’au bout, j’avais pensé que c’était la bonne personne alors je suis confus, elle est là en face de moi maintenant avec ce fossé qu’elle a creusé. La mélancolie m’avait capturé lentement sans que je m’y attende, j’étais complètement paralysé, ne sachant pas réellement quoi dire ; parce qu’elle avait creusé se fossé en me chuchotant des mots, des mots qui sont interdit maintenant. Des mots que dont je ne veux plus entendre parler, dans sa bouche, entre ses lippes, ils sonnaient vrai et j’y ai cru. Vraiment cru. Si elle était partie c’était bien pour ne jamais se retrouvé en face de moi, c’était plus que logique. « Qu’est-ce que je t’ai fait ? » . Qu’est-ce que je n’ai pas assez bien fait pour te perdre beaucoup trop loin.

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Jeu 27 Déc - 2:52





« aux encres des amours »
mon amour, tu sais, j'ai beau fuir, mon amour, je t'aime à mourir.


Le bonheur, utopie après laquelle l'humain ne cesse de courir. Songe attendrissant qui apaiserait n'importe quel cœur, n'importe quelle âme. Je l'avais tenu entre mes mains, ce foutu bonheur. J'aurais presque pu y croire si ma démence ne l'aurait pas écrasé avec la lourdeur de la haine. Skuld avait fait naître cette idée, elle s'était répandue comme un virus. M'attachant les mains, me liant à la terre avec ce conformisme vomitif. Je m'étais retrouvée pitoyablement dépendante de cette sensation. Elle s'était fait un chemin, allant et venant dans mes entrailles. Poison violent. L'affection, l'adoration s'était transformé en besoin vital. Si vital qu'en manquer était comme m'arracher un bout de cœur. Que dans l'absence, les larmes s'engouffraient dans mes poumons jusqu'à finalement éteindre le souffle. J'avais perdu mon souffle en tombant amoureuse de Skuld. J'y avais laissé ma peau, mes os, mon âme. Ma vitalité. Ma personnalité. Sa mémoire était certainement décorée de mes propres souvenirs, sur le velours de mon sang. Sur l'intensité de mon amour. Si j'étais partie, si j'avais écrasé cette chose au creux de ma main, c'était parce que ce bonheur tant désiré n'était devenu qu'un monstre dévoreur d'entrailles. Il m'avait pompé jusqu'à la moelle. Il m'avait vidé pour me laisser heurtée et perdue dans une torpeur que je n'avais pas su contrôler. Je n'avais pas eu le courage nécessaire pour rester forte, je n'avais pas su chérir Skuld comme il le méritait parce que je n'étais qu'un être faible. Contusionné par une folie bipolaire et je préférais m'enliser dans ma propre destruction que de m'offrir un monde aux couleurs plus douces, aux chemins moins durs.

J'aurais aimé être moins dérangée. J'aurais aimé ne pas m'être immiscée dans sa vie, avoir troublé sa désinvolture légendaire. J'aurais aimé ne pas avoir croisé son chemin, ne pas avoir partagé ses nuits, son lit, son cœur, son âme. J'aurais aimé qu'il garde sa méfiance, qu'il ne baisse pas la garde, que ses murs ne flanchent pas sous mes sourires écœurants de douceur mais les choses ne s'étaient pas passées comme cela. Moi qui avait toujours aimé les femmes, leurs charmes et leur tendresse, je m'étais un jour égarée sous les ruines d'un homme. Recouvert de cicatrices. Fissuré à l'échine pour lui faire connaître la douleur de l'âme. Pour saccager son cœur et sa confiance en ce que l'on nomme Amour. C'était triste, c'était déchirant et j'affichais cet air nonchalant. Je n'étais plus concernée, je m'étais barrée. J'avais laissé ces instants de béatitude mourir dans le creux de ma poitrine décharnée. Tout était fini. Même mon parfum avait du quitter ses draps. Je ne cessais pas de le fixer. Je me serais bien fait vomir de paraître aussi impassible, aussi... détachée mais la vérité, c'est que je n'étais pas assez forte pour la vérité et il ne s'en ai jamais rendu compte. « T'es délavée Kasia » Mon cœur se serre, très fort. Je me serais bien levée pour aller vomir des larmes de peur. Des larmes de douleur. Des larmes de tout pourvu que le sentiment qui léchait mes organes s'en aille mais j'étais clouée sur cette chaise et ma fierté, cruelle fierté m'empêchait de faire sortir le venin. Je suis restée silencieuse. Je n'ai pas répondu, j'ai simplement quitté son regard bleuté pour m'enfuir par delà la fenêtre. Mon monde s'écroulait, mes fondations s'écartelaient et le monde ne s'arrêtait pas. Il tournait, tournait si fort que mon estomac se soulevait avec lenteur.

Le silence emplissait l'endroit. Tout s'éteignait, lentement sans que je ne cherche à éclaircir quoi que ce soit. Je m'étais finalement laissée porter par la nuit. Le noir avait recouvert mon cœur d'une épaisse couche de douleur et j'avais laissé la couleur me le bouffer. Il n'en restait que des miettes, un peu perdues, un peu confuses. Décharnées et trop abîmées pour en récupérer quoi que ce soit. La fatigue reprenait ses droits et mes cernes, creusées et bleutées par l'absence de sommeil s'alourdissaient encore et encore. J'avais perdu la carte de la lucidité, elle ne m'était plus d'aucune utilité. Plus rien n'avait d'impact. Je n'étais plus qu'un corps, balancé de mains en mains. Sali, abandonné, écorché, dépravé, calciné par l'illusion d'un bonheur sans fin. Apeuré par l'espoir d'un jour apercevoir une lueur. Différente de celle des néons pervertis par l'argent et le sexe. « Qu’est-ce que je t’ai fait ? » Le sourire m'a quitté. Mon visage est devenu inerte, figé par une neutralité effarante. Je ne jouais plus la comédie, je ne mentais plus. Soudainement, la vérité s'échappait de mon corps trop usé d'exécuter toujours les mêmes gestes répétitifs. « Rien. » Rien que tu ne pourrais comprendre. Rien que tu ne pourrais assimiler. Rien, oui. J'ai laissé mon regard mourir dans le sien, je l'ai observé longuement. L'envie de pleurer était revenue et la culpabilité revenait hanter mon esprit. Quelle douleur avais-je causé encore ? Un instinct, celui de la survie sûrement m'a poussé à rester forte, à ne pas laisser le sel s'incruster sur ma peau. « Je dois pas être faite pour le bonheur, c'est tout. » Le spleen, je crois que les poètes appellent ça comme ça.


(c) Spinelsuns

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Dim 13 Jan - 19:14



THE DRUG IN ME IS YOU


ϟL’amertume sous le palais, ça vient du café. Oui ça vient du café. C’est ce que je pourrais m’enfoncer dans mon crane mais ça ne serait pas la réalité. La vision de ses traits écorchés m’affecte. Sans aucun doute, il fut un temps je l’aurai frappé pour m’avoir laissé tomber. Je l’aurai fait sans réfléchir, juste parce que ça m’avait arraché à l’intérieur. Faut croire que j’ai grandi, j’en sais trop rien parce que j’ai même plus envie de lui cisailler le cœur. Elle a foutu le mien dans le noir sans lumière pour alimenter l’énergie de ses battements, laissant demeurer ses ombres sur les parois de mes artère abimés, d’avoir trop pompé pour remonter. Elle a besoin de lui. Mon corps est stoïque, même si mon esprit cogne. Je le laisse taper, frapper contre les parois qui lui sont si chère. Les ciels prennent feu, des flammes effacées. La contradiction est trop puissante, je n’ai pas l’intention de faire la guerre au monde, de créer la bataille avec les autres alors qu’il y a déjà un holocauste en moi. La facilité aurait voulu que mon esprit s’attèle à exorciser mes épines sur ce qui passe devant moi, sur les peuples mais je fuis cette option. Le seul responsable de mes chaos est assis, devant son café dans la ville où il a grandi. Tout devient silencieux, comme dans une crypte ou seul le flambeau crépite. Je ne sais pas pourquoi, elle est partie, je sais juste que je n’ai pas su la retenir.

La femme devant moi à gagner la chute. Rédemption corrosive, l’homme en moi c’est relevé, c’est formuler des prières incompréhensible a s’en faire trembler la moelle laissant des bombes sur ses os. Terrain miné sous l’agression de cette adoration. La misère est formé de toute pièce pour ce jouer dans mon crane. Malade imaginaire sous le virus du passé, malade du manque de ses pupilles. Donation inutile, incomprise et invisible. Le voile s’étend sur la population qui habite en moi. Elle l’a peinte en noire, sans doute sans le comprendre, elle s’est aimé plus qu’elle ne le voulait. Regard détaché, cœur cassé et le remède vampirique caché dans ses bras squelettiques. Tout ce dont j’avais besoin, tout ce dont j’avais envie c’est de la tenir un peu plus contre ma cage thoracique mais l’aire c’est embrumé sous la toxicité paradisiaque. Les formules défilent, m’avait chuchoté, rêve le sous les pigments de terre. J’essaie d’entendre les battements de la symbiose enterré. Esclave de mes pensées, j’ai les pupilles qui vagabondent sur le reflet que la lumière s’acharne à me montrer. J’essaie de stopper mais c’est plus fort que moi, j’ai bien conscience d’être le seul dans ce cas-là. Et puis ses lèvres se mirent a s'entre-ouvrir, j'attend le verdicts. Sa vérité. « Rien. » Les riens sont souvent cachés par un contenu, qui dégeulé du creux lui-même. Mes yeux se sont noircis sous la substance du néant qu’elle me livre. Elle lèche la lame qu’elle enfonce sous les tombes, son regard plante le mien mais elle n’a aucune idée des nuits que j’ai passé à appeler, à essayer de la contacté, à juste avoir peur qu’il lui soit arrivé quelque chose. Des piques brûlant ma poitrine qui ne voulait croire qu’elle reviendrait alors qu’elle ne l’avait jamais fait. Et bien d'autres péripéties qui n'avaient pas encore cicatrisé. Elle ne s’était sans doute jamais retournée, je lui ai donné plus d’importance que je n’en n’avais pour elle.


« Je dois pas être faite pour le bonheur, c'est tout. »

Elle a lâché ça comme ça. Pour moi le bonheur n’était qu’un état passager et encore, un état est une conception poussé. Les cycles craches sur nous, nous entourent et nous baise lentement. Pour ça, il suffit bien d’arrivé à la bonne heure. C’est éphémère. Ça vient, ça part mais ça ne forge pas l’entièreté de notre existence. Personne n’est fait ou préfabriqué pour une chose précise, c’est ce qu’on est qui choisit. Capitaine de ton âme, comme dirait l’autre. La catharsis qui t’emboite dans son bateau et tu navigue. Parfois tu coules, tu peux prendre goûts aux profondeurs avec de l’oxygène en bombe et remonté quand tu le souhaite à la surface. La passion qui t’arrache sous le comique illusoire. Il y a la volonté qui te forge, qui s’incline sur son visage. Kasia s’était ma reine mais elle a laissé son royaume pourrir parce qu’elle n’était pas faite pour une conception de la société, mon recule m’a susurré qu’elle fessait ce qu’elle voulait parce qu’elle est libre. J'ai pas de costume à mettre pour les révélations, je vais pas mettre les habits du mec détaché alors qu'elle me crame.

La déception visible affichée sur mon visage, malheureusement on ne peut pas sauver ce qui ne veut pas l’être et elle seule peut le faire. « c’est des conneries, ça vient et ça passe. Il y a rien de stable dans ça, personne n’est conçu pour être heureux. » J’aurai voulu lui dire qu’elle n’avait pas tout vécu et qu’elle avait encore à vivre mais je ne savais pas comment placer mes mots et puis j’étais sur aussi qu’elle le savait. Les années avaient forgé mon caractère, Kasia avait insufflé en moi un sentiment qu’on appelle l’amour, pas celui que j’avais eu la chance de connaitre dans ma famille mais un autre, je l’aurai cru plus puissant. Bien sûr qu’il y a pire ma confiance en prit un cou. Je n’en sais rien si elle s’est battue pour nous, j’aurai bien voulu qu’elle gagne mais on n’a pas toujours ce que l’on veut. Je l’avais bien compris quand je m’étais retourné pour la prendre contre moi et qu’elle s’était enfuit. Elle m’a endormi avec son je t’aime qui raisonnait en moi parce que je le ressentais encore plus fort quand je parcourais les parcelles de ses lèvres, même si je n’étais pas le plus expressif du monde. J’y ai cru.



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