Comment raconter une histoire qui n'est pas encore terminée? Dire que ça aurait très bien pu être le cas il y a quelques semaines de cela lorsque je me suis fait transpercer la poitrine d'une balle lors d'une mission civile en Irak. Heureusement pour moi, des professionnels on bien prit soin de moi, me permettant de vivre à nouveau une vie normal. Toutefois, on me refuse le droit de retourner en mission avec mes potes... on me refuse ce pourquoi je suis né, défendre mon pays...

Pour faire court, je suis né dans une famille bien ordinaire, enfin, mes parents étaient tous deux engagés dans l'armée américaine. Mon père était pilote, ma mère elle, bossait dans une base militaire. Elle suivait mon père partout ou il allait vous voyez le genre. C'est lors d'une permission que je fût conçu... le luxe quoi. C'est sans doute pour ça que j'ai ce sentiment de servitude dans le sang. Toute ma vie j'ai vécu entouré de soldats et de sergents qui allaient et venaient à la maison pendant le congé de mes parents. Mes géniteurs avaient beau tenir à leur boulot, mais mon éducation primait pour eux. C'est pour cette raison qu'ils sont rester avec moi à la maison jusqu'à ce que j'aie dix ans environs, je ne me souviens plus très bien.

Lors de mon bref passage à Londres, la ville où je suis né, j'ai fais la rencontre d'une jeune fille à peine plus jeune que moi. Elle et moi étions comme les deux doigts de la main. Lorsqu'elle avait de la peine ou qu'on lui causait des ennuis, j'étais toujours la pour elle, surtout lors de la mort de son paternel qui lui aussi œuvrait dans les forces armée. Nos liens se sont resserrés d'avantage et m'était juré intérieurement de toujours veiller sur elle, mais la vie en voulait autrement... Quelques semaines seulement après le retour de mes parents au travail, ils se sont fait tuer, me laissant orphelin. Du coup l'état me prit en charge et m'expédia dans une famille dans le coin de l'Alaska. La famille Smith. J'abandonnai mon nom d'origine pour emprunter le leur, et vécu la bas jusqu'à mes dix huit ans.

Lera restait dans mon cœur malgré tout, durant toutes ces années je n'avais cessé de lui écrire, m’accrochant un peu plus à chaque lettre qu'elle m'envoyait, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien. Du jour au lendemain elle avait cessé de répondre à mes messages. Est-ce qu'il lui était arrivé quelque chose? Impossible pour moi de le savoir. N'ayant donc plus rien à quoi me raccrocher, je me suis enrôler à mon tour, mais dans la marine. Je ne voulais pas vivre ce que mes parents avaient vécu et encore moins mourir dans les mêmes circonstance qu'eux … je mourrais autrement si cela devait arrivé! Durant plus de cinq ans je pris part aux différents affrontements de mon pays versus les autres. Rien au monde ne peut expliquer les horreur de la guerre, la pertes d'amis, la mort d'enfants innocent … toutefois, cela m'a permis de rencontrer Shawn … un sacré gaillard. Lui et moi sommes devenu amis, coéquipier et frère. Mais malheureusement, celui-ci quitta l'armée beaucoup trop tôt. Ce fût une énorme perte pour moi … et c'est justement en me remémorant quelques bon moments passés avec lui qu'on me tira dessus, mon moment d’inattention venait de m'être fatal, ou presque.

On m'expédia donc en dehors du pays, dans un hôpital spécialiser ou on s'occupa de moi. Mon supérieur m'envoya ses respects et tout le tralala, et me remerciait pour toutes ces années de loyaux service. Pour être honnête, je ne comprenais rien à ma vie. J'étais toujours vivant, pourquoi me remercier? Lorsque je fus remis sur pied, j'enfilai mon uniforme de marine, ornée de dizaines de médailles honorifique voir plus et me rendit au bureau chef, prêt à repartir en mission. Mon supérieur me regarda et se contenta simplement de me glisser un papier officiel qui certifiait mon acceptation dans un programme d'étude en sport à l'université de Berkeley. Mon être entier se brisa. C'est comme si cette lettre venait de m'enlever ma seul bonne raison de rester en vie... Je gardais mon titre de sergent ainsi que tout les honneurs qui allaient avec ainsi que le salaire doubler … mais on me chassait de cet endroit pour m'expédier ici.

J'allais revoir mon meilleur pote, ma sœur et sans doute plein de gens auquel je ne m'attendais pas en venant m'installer ici, mais je gardais cette amertume dans mon cœur, cette rage, cette haine. Étant un homme de valeurs et de respect, j'allais devenir tout le contraire de ce que j'avais jadis été. C'était ma façon à moi de me faire entendre, même si cela ne servait plus a rien. J'étais coincé ici à présent et je devais essayer de vivre une vie normal … Trouver l'amour devenir quelqu'un d'autre … la connerie quoi! Non … je n'allais pas me faire oublier de la sorte, hors de question … parce que … Death before dishonor!