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Anonymous
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Lun 14 Nov - 19:10

Alexander & Lilas ღ

Boulot, dodo. Boulot, dodo. Je passais mon temps entre l'école la semaine et San Francisco le weekend. Si cela ne tenait qu'à moi, je ne rentrerai même pas, j'en avais marre de cette ville, de tout en fait. Mais j'avais ma famille. Sonny et Ashton. Nous n'étions déjà plus très nombreux alors si en plus, je commençai à les abandonner, je me sentirai mal je pense. Surtout que nous étions plus ou moins proches. Des suites de ma dernière crise, je suis tombée dans les pommes pour me retrouver face à une Ange-Deamon. Hospitalisée d'urgence, il a été décrétée que je souffrais de troubles alimentaires, appelés communément anorexie. Depuis ce jour, je luttais contre, allant voir un thérapeute qui m'avait donné un carnet dans lequel je devais noter les aliments que je consommai et lui rendre à la fin de chaque séance où je parlais de mon mal être. Je me félicitai d'avoir su me maintenir hors de l'eau, d'avoir su combattre le monde extérieur. Ce qu'Enora avait dit, ce qu'elle m'avait demandée de faire, je le comprenais maintenant, non pas que je cautionnai son geste mais disons que je le comprenais mieux. J'ai été pareille mais pas au point de souhaiter la mort de quelqu'un et d'elle en particulier. Certes, je voulais qu'elle souffre, qu'elle aille mal mais ayant à de nombreuses reprises frôlées la mort plus ou moins volontairement, je ne souhaitai ça pour quiconque. Je devais cependant prendre du recul sur cette immense ville et cette école tombait à pic. J'avais postulé sans vraiment savoir si je serai prise ou non, par pur hasard et la lettre était revenue positive. Cependant comme la seconde session ne débutait qu'au mois de janvier, je me permettai d'assister au cours en auditeur libre, histoire de me plonger dans le bain.

Cependant, aujourd'hui, nous étions vendredi et j'étais plongée dans mon livre couchée sur le lit de ma petite chambre d'étudiante quand ma colocataire entra comme une tornade dans la chambre et me débitai un flot de paroles anglaises à une vitesse affolante si bien que j'eus du mal à tout comprendre. « Moins vite, pliz. » Mon accent de merde, mes origines françaises faisaient que j'avais toujours du mal à comprendre ce que les gens disaient et là, elle m'arracha mon livre des mains. « Mais tu nous fais qu... ? » Je n'eus même pas le temps de finir ma phrase qu'elle me lança que l'auteur du livre, un certain... Noah Matthews. Mais il y avait écrit Alexander sur le livre non ? Enfin, I don't care. Bref, elle me dit que l'auteur du livre faisait une lecture le soir même et je la regardai bouche ouverte, m'apprêtant à décliner quand elle me lança que nous étions vendredi soir et blablabla. Je la regardai interdite avant de baisser les épaules découragée. Très bien, elle avait gagné, elle gagnait toujours. Je n'étais pas faible face à mes amies, loin de là, c'est juste que je n'aimais pas particulièrement les conflits, je ne trouvai pas ça bien pour autrui. Donc, quand le soir vint, on prit sa voiture – faut que je repasse mon permis quand j'y pense – et on se dirigea vers la belle de ville de San Francisco. J'avais dès lors prévenu mon colocataire que je ne serai pas seule ce soir, que ladite amie dormirait chez nous et j'attendis patiemment qu'on retourne en ville. Il devait y avoir deux ou trois heures de route jusqu'à San Francisco et je devais admettre que pour une fois, c'était assez agréable de ne pas faire le trajet en bus. Je m'endormis donc tandis qu'elle montait le son et se mit à gigoter sur ce qui semblait être du Taio Cruz.

La nuit était tombée sur la ville quand on arriva à trouver une place. Nous étions en retard et heureusement que j'avais eu l'esprit de mettre ma robe avant de prendre la route car bien qu'elle soit maintenant froissée, nous n'aurions jamais eu le temps de rentrer chez moi pour nous changer. Je descendis donc, faisant attention à ne pas me casser la gueule, car quand je tombe, je tombe de haut. Puis je la suivis jusque dans la petite libraire où un amas de monde était présent. Mains pendantes le long du corps, on entra alors que la personne était en pleine lecture et j'eus une mine désolée avant de me placer au fond de la pièce pour écouter le livre que j'avais lu en à peine quelques jours. Je devais admettre que je l'imaginai plus vieux, les tempes grisonnantes et mon amie ne se gêna pas pour baver dessus sans aucune discrétion me faisant un peu honte par la même occasion. Je levai les yeux au ciel après un énième commentaire sur ses cheveux avant de sortir mon exemplaire pour aller le faire dédicacer. Suivie de près par ma coloc qui gloussait comme une pintade, je me tournai lui intiment sèchement de se taire, attirant par la même occasion l'attention sur nous et une fois à la hauteur de l'écrivain, je tendis mon livre avant de lui sourire. « Excusez nous pour le retard. C'est pour Lilas. » J'avais essayé de m'exprimer correctement mais j'eus quand même un sourire gêné avant de sentir le rouge me monter aux joues, ayant un peu honte de mes origines françaises sur le coup pour la simple et bonne raison que j'en avais marre qu'on ne me comprenne pas. Doucement, je maintenais ma main ouverte, attendant qu'il me le rende pour que je puisse dégager le plus vite possible.
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Anonymous
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Lun 14 Nov - 21:19

Alexander & Lilas ღ

Tout s’était déroulé…tellement vite. J’avais à peine le temps de réaliser. Cela faisait quand même un an que j’étais sur ce putain de roman, et il m’avait été très difficile de le terminer, d’ailleurs. Combien de nuits j’avais passé devant mon écran d’ordinateur, avec ma page word vierge ? Le plus drôle, c’était que j’avais commencé ce roman, par l’avant dernier chapitre. Bizarre hein ? Parce que j’avais presque tout écrit de la fin, jusqu’au début. Ce roman, je l’avais d’abord rêvé. Enfin, j’avais rêvé la fin, mais ce rêve, je l’avais fait il y a quelques années. Je m’étais même réveillé en pleine nuit, et je l’ai directement noté sur un petit carnet afin de ne pas oublier, me disant que cela pourrait peut-être me servir, un de ces jours. Et il y a environ un an, j’avais retrouvé ce carnet et j’avais décidé d’essayer d’en faire quelque chose. Faire de l’écriture son métier, ça n’est vraiment pas facile et comme tout auteur, je rêvais d’écrire quelque chose que les gens aimeraient lire, quelque chose de reconnu dans la littérature. Malheureusement, pour ça, il fallait une dose de talent, et une immense dose de chance et de persévérance. Je me demande encore aujourd’hui comment j’ai pu trouver la patience pour ça d’ailleurs. Mon roman, un roman de quand même quatre cent pages environ, racontait l’histoire d’un homme qui avait fait un « pacte avec le diable » pour pouvoir revoir la femme qu’il aimait et qu’il allait épouser avant qu’elle ne meurt prématurément dans les attentats du onze septembre, à New-York. Tous les jours, il était alors condamné à revivre éternellement la journée du onze septembre, afin de pouvoir la voir, encore et encore.

L’éditeur, n’avait même pas demandé à ce que je fasse beaucoup de modifications au roman initial, ce qui me flatta puisque cela voulait certainement dire qu’il était certainement d’une assez bonne qualité. En une semaine et demi, tout était prêt et mon livre, sortit presque deux semaines après l’annonce de l’éditeur comme quoi il me voulait absolument dans sa « panoplie de nouveaux auteurs » comme il disait si bien. Il n’y avait pas eu beaucoup de pub, cependant pendant les deux semaines qui suivirent la bonne nouvelle. Un article dans le journal local de San Francisco et quelques pubs à la télévision. Tout c’est plus joué sur les réseaux sociaux et sur internet. Franchement, je n’imaginais pas que le livre aurait autant de succès. Cela faisait aujourd’hui cinq jours qu’il était sortie, et les gens avaient l’air de beaucoup l’apprécier ! Je commençais à avoir des interviews qui s’organisaient, et j’étais même invité à des émissions de radios. Des filles, sur facebook commençaient même à me demander des autographes. C’était vraiment la folie !

Nous étions vendredi soir et mon éditeur avait organisé une lecture suivit d’une séance d’autographes, ma première ! J’avais un peu peur, que les gens ne m’aiment pas. Ça avait l’air con, con en fait, ils aimaient forcément plus mon bouquin que moi-même, mais on ne sait jamais. Les auteurs qui arrivaient à avoir du succès aussi jeunes que moi, ça n’était pas très commun. En plus, j’avais cet accent Anglais que je détestais plus que tout au monde. Ici, je ne pouvais vraiment pas passer inaperçue, les gens comprenaient tout de suite j’étais british, et pas Américain. Enfin, je ne pouvais pas trop m’en plaindre, même si parfois les hommes se moquaient un peu, ou me taquinaient à ce sujet, ça avait l’air de plaire pas mal aux femmes…c’était un point positif, n’est-ce pas ?

Je dus arriver un peu à l’avance, apparemment la librairie avait prévue pas mal de sièges. Je me sentais de plus en plus nerveux, même si j’avais confiance en moi, cette soudaine notoriété me déstabilisait un peu. Car au fond, je me fichais d’être célèbre ou quoi que ce soit. Je voulais juste pouvoir vivre de ce que j’aimais faire le plus au monde : écrire. Et c’était plutôt bien partie, même si mon éditeur commençait déjà à me parler d’un deuxième livre. J’attendais de voir pour celui-là, peut-être que ce succès n’était que passager ? Si j’arrivais à vendre trois cent exemplaires, je serais vraiment content et fier de moi ! Même si…se dire qu’il pouvait se vendre à beaucoup plus n’était pas déplaisant du tout, au contre même… Les gens arrivaient petit à petit, ils s’asseyaient au premier rang, puis au deuxième, tous avec mon livre à la main. Il y avait pas mal de femmes, en même temps vu l’histoire, ça n’était pas surprenant. Mais je ne voulais pas être un auteur à minettes, alors j’espérais que si j’avais la chance de publier un deuxième livre, l’histoire toucherait peut-être plus de monde, un plus large public. La lecture commença alors et ma crainte se dissipait au fur et à mesure que le temps passait. J’avais décidé de lire le premier chapitre. Je vis très vite sur le visage des gens que mon accent les surprenaient, mais bon…je ne pouvais pas changer ma manière de parler. Et ils devaient aussi s’en douter, car mon livre était écrit « à l’Anglaise ». Parce que même si je vivais ici, j’étais Anglais et je continuais à parler avec mes mots, et pas ces horribles déformations de la langue Américaine.

Puis, ce fut les autographes qui se succédèrent, certains voulaient même prendre une photo avec moi, ce qui au départ, me gêné, puis, on finit très vite par s’y faire, croyez-moi. C’était presque la fin, et je ne voyais plus la différence entre tous ces gens qui passaient devant moi. Mon poignet me faisait vraiment très mal, le pauvre petit n’était pas habitué à ce genre d’exercice, et même si au départ, c’était assez marrant et flatteur, à la fin, c’était vraiment chiant. Je regardais par derrière la file, il n’y avait presque plus personne. Je soupirais, presque la fin. On me glissa le livre sur la table et je commençais à signer en entendant cette voix à l’accent que je connaissais plutôt bien, « Excusez-nous pour le retard. C'est pour Lilas. ». Je relevais le regard vers la jeune femme, qui avait les joues toutes rouges. Je souris légèrement, on aurait dit une petite fille toute gênée. Finalement, je n’étais pas le seul à ne pas parler correctement comme ici. « Lilas ? Comme la fleur, en Français ? », demandais-je en Français alors que je signais la première page du livre. J’avais appris à parler Français à l’école, l’Angleterre n’étant pas très loin de la France, c’était un passage obligatoire dans notre scolarité. Et puis, j’avais des oncles qui vivaient en France, j’y allais souvent avec ma mère plus jeune. « Il vous a vraiment plu ? », lui demandais-je, en Anglais cette fois, en jetant un regard sur mon livre. Avec tout ce monde, je n’avais même pas pu en parler avec quelqu’un pour savoir ce qu’il en avait penser. Et cette belle rousse me semblait plutôt sympathique, alors pourquoi ne pas engager une conversation ? Surtout qu’il n’y avait plus personne derrière elle et sa copine…
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Anonymous
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Mar 15 Nov - 2:44

Alexander & Lilas ღ

Au fond de la salle, je scrutais les gens qui semblaient captivés par la lecture du premier chapitre. Peut être devrais-je l'être mais j'avais plutôt pitié de lui en fait. Pas pitié, disons que je ne savais pas comment il devait se sentir le pauvre jeune homme. Passer de « bonjour je suis anonyme » à « Je suis le nouvel auteur à succès. » Argh. J'avais vu ce que cela pouvait donner avec Ole. Il était célèbre et sa copine le vit mal. J'ai cru voir ça sur Facebook. Bien que les histoires de cul sur Facebook... Voilà quoi. Les gens sont prêts à tout pour se faire remarquer. Je suis certaine que c'est comme ça que ma colocataire avait du le trouver. Mettons un statut sur Facebook, histoire de ramener du monde. Avant, je me souviens, on mettait des grosses affiches, des panneaux de l'auteur ou de la tronche de son personnage grandeur nature, le truc bien laid qui effraie les patients et te donne envie de déguerpir rapidos. Je ne suis pas ce genre de nanas à me ramener à des lectures comme ça. J'en ai souvent vu à la télévision par contre. Ouais Carrie en fait beaucoup dans Sex & The City. Mais cet auteur était beaucoup plus séduisant – et plus réel – que Sarah Jessica Parker. J'aimais bien cette série mais ça manque cruellement de beaux mecs, pas comme Gossip Girl qui n'avait aucun fond scénaristique mais qui était Bgland. En fait, ce qu'il faut c'est réunir les deux et faire un mix. Le titre, Quand Blair rencontre Carrie, pire que Alien VS Predator. Je me mis à rire comme une cruche et tout le monde se tourna pour me regarder. Je me mis donc à rougir avant de me cacher derrière mes cheveux. Très mature Lilas.

Je n'ai jamais été une fille très gamine, même étant toute petite, surement due au fait que j'étais une surdouée. J'ai essayé de rentrer dans les délires des autres avant mon enlèvement. J'ai essayé de fumer, d'embrasser n'importe qui, l'alcool – ça j'aime bien – dernièrement, j'ai même essayé la drogue mais il fallait admettre un truc. Je ne suis pas née à la bonne époque. J'aurai du naitre aux siècles précédents. Quoi que Steve Jobs – repose en paix – n'aurait pas crée Macintosh et je pense que ma vie n'aurait alors eu aucun sens. Nan, c'est juste que je suis une geek qui déteste le monde extérieur et encore plus depuis que je me suis faite larguée par Christopher. Saleté de british. Enfin j'aime les anglais, tant qu'on ne me fait pas gober de la gelée verte à la menthe, ça me va mais lui, quel lâche ! Merde à trente piges avoir peur de devenir père. Pff. De toute manière, je l'ai perdu et je me suis faite poser un implant parce qu'avec mon anorexie, je ne pouvais pas tellement prendre la pilule. Du coup, un machin sous la peau, on ne le sent pas et je suis tranquille. Quoique au niveau sexuelle, ma vie est encore plus remplie que le désert du Sahara. Genre, on voit limite une botte de paille passer et c'est tout. Mais bon, comme ci ça me manquait réellement. Je passe huit heures par jour dans une école à apprendre comment gérer les animaux afin d'ouvrir mon propre cabinet. Bon c'est sûr que tuer des animaux ça ne serait pas top mais l'essentiel est de les soigner et non de les laisser souffrir.

Je croisai les mains sur ma poitrine – ou plutôt sur mon absence de poitrine – avant de voir mon amie me donner un coup de coude. Oh déjà fini ? Je pris mon exemplaire avant de me mettre dans la file suivie de près par ma blonde qui trépignait sur place de faire signer son exemplaire. Je levais les yeux au ciel avant de lâcher un 'groupie' pour voir les nanas toutes en chaleur. Genre mais achetez vous des vibros ou allez au Burlesque, j'en sais rien mais laissez ce pauvre garçon tranquille. Vint enfin mon tour et je lui tendis l'exemplaire avant de bafouiller de brèves excuses quand je l'entendis me répondre en français et un large sourire illumina mon visage avant d'éclater de rires. « Oui, comme la fleur. Sauf que je ne suis pas violette. Je suis rousse. » C'était rare de rencontrer quelqu'un qui parlait français et qui connaissait la fleur. Ma mère ne m'avait pas appelé comme ça pour la fleur mais pour ma grand mère. Lilas Amélia Martin. Qui est ensuite devenue après mon arrivée à San Francisco Lilas Amélia Martin-Andrews. Et si je n'avais pas mon frère du côté de ma mère, je pense que j'aurai carrément renié cette dernière. Mais on ne peut pas renier d'où on vient malheureusement. On ne choisit pas sa famille. Le jeune homme me posa une question et je penchai la tête sur le côté. Heu poses la question à la bitch derrière qui ne l'a pas fini. Je me mis à rire, passant une main dans ma nuque, cherchant une réponse adéquate. « Disons que c'est assez rare que je finisse un livre en aussi peu de temps. Le contexte est sympa et il se laisse très bien lire. Donc toutes mes félicitations. » Je mimais des applaudissements avant de tilter. Il avait un accent étrange. Il n'était pas américain parce que j'avais eu des facilités à comprendre ce qu'il m'avait dit. « Excusez de vous demander ça mais vous n'êtes pas Américain pas vrai ? » Nouveau sourire. Eh beh, il a de la chance, il est rare que je souris autant en une soirée.
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Anonymous
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Ven 18 Nov - 22:35

Alexander & Lilas ღ

Je n’étais pas le genre de mec à stresser pour un rien, ni le genre de mec à me prendre la tête pour rien. Vous savez, le genre de mec qui se fou de tout, qui se sent incompris du monde entier et qui pense que jamais personne ne pourrait jamais le comprendre ? Le genre de personne qui voudrait bien trop souvent partir se cacher très très loin de tout ce monde qui nous regarde avec des gros yeux. Pourtant, je ne manquais pas de confiance en moi, pas du tout. C’est juste que je détestais attirer l’attention sur moi quand je n’y étais pas préparé. Mais malheureusement pour moi et mon merveilleux accent, je n’étais pas le genre de mec qui passait inaperçue quand il ouvrait la bouche, et même d’autres petits détails me trahissaient. La vie en Angleterre, était vraiment différente de celle en Amérique. Ca n’était que des petits détails bien souvent, mais un petit détail plus un petit détail plus un petit détail…ça faisait un gros détails. Bref, ce soir je m’étais préparé mainte et mainte fois à lire mon premier chapitre, j’avais même essayer, à mon plus grand désespoir, tenté d’imiter l’accent Américain, mais j’ai très vite abandonné, me trouvant ridicule. Et puis quoi, oui, j’étais Anglais, et alors ? J’étais fière de l’être !

Même si j’avais tendance à ne pas m’angoisser pour un rien, ce soir, j’étais mort de trouille. C’était la première fois que je stressais autant, mais en même temps…l’image que je donnerais à mes… « fans », si on peut les appeler comme ça ? – qui serait important pour le suite. Les gens passaient, petit à petit. Tous mes disaient la même chose, qu’ils avaient adorés. Enfin…toutes avaient dit la même chose « j’ai adooooooooooooooooooooooooooooooooooooorée ! », avec leurs airs de petites cruches qui me regardaient, limite avec la bave toute chaude coulant au coin de leurs lèvres. J’avais l’habitude d’avoir ce genre de réactions, sans vouloir me vanter, je savais que je n’étais pas…désagréable à regarder et j’en profitais peut-être trop souvent, mais ce soir, je ne voulais pas être jugé sur ma belle gueule mais sur mon livre, parce que écrire c’était vraiment…ce que j’aimais faire le plus dans la vie.

Dès petit, j’adorais écrire. Je n’étais pas excellent à l’école, j’étais le genre d’élève lunatique, toujours la tête dans les étoiles et c’était de là que je tirais mon imagination, même si tous les professeurs m’avaient tous dit que, j’avais beau être doué, j’étais beaucoup trop fainéant pour faire quelque chose de correct avec mon talent, que je n’aurais jamais la patience de faire quelque chose d’aboutis. Et bien j’espérais vraiment que mes fuck*** professeurs se souvenaient de moi et que mon livre sera tellement connu qu’ils le liront jusqu’en Angleterre pour pouvoir leur clouer le bec. J’avais vraiment travailler sur ce bouquin et j’y avais mis toute ma patience. Et ça avait l’air de payer. Bon Dieu qu’est-ce que c’était bon, de me dire que toutes les personnes étaient là pour me voir, étaient là pour m’écouter lire une histoire qui leur avait plu, plu au points qu’ils voudraient me rencontrer. Je ne sais pas pourquoi cette fille avait attiré mon attention plus que les autres. Sa couleur de cheveux, qui se faisait de plus en plus rare sur cette terre ? Peut-être. Pas sûr, les rousses, ça n’étaient pas forcément mon truc. Son accent ? Sûrement. Je rencontrais bizarrement peu d’étrangers ici, alors je me sentais moins seul et moins ridicule quand ça arrivait. J’avais réussis à la faire sourire en lui sortant ma phrase en Français. J’étais étonné de voir que peu de personnes parlaient bien cette langue dans ce pays, alors qu’en Angleterre, nous l’apprenions comme seconde langue. Peut-être parce que nous étions plus proches ?

«Oui, comme la fleur. Sauf que je ne suis pas violette. Je suis rousse. » J’éclatais de rire, c’était plaisant d’échanger plutôt que de signer, passer au suivant, signer, passer au suivant. La plupart des gens n’avaient rien osé dire de plus que « c’était génial », comme si je faisais peur. Est-ce que je faisais peur ?! Pas tellement, puis que cette « Lilas » n’avait pas l’air d’être effrayée, au contraire même. Mes questions avaient tout de même l’air de la gêner, comme si elle était un peu timide, et vu comme elle avait rougis plus tôt, elle devait être timide. Mais ça ne me dérangeais pas, les gens timides n’étaient pas forcément moins sympathiques, n’est-ce pas ? « Disons que c'est assez rare que je finisse un livre en aussi peu de temps. Le contexte est sympa et il se laisse très bien lire. Donc toutes mes félicitations. ». Je souris en passant ma main à ma nuque, c’était vraiment ce que j’avais besoin d’entendre, quelque chose de plus construit que « c’était trop cooool ». Cette fille avait l’air d’aimer lire, elle avait une tête à ça, non ? La jeune femme mimait des applaudissements, ce qui me fit encore plus sourire, sa copine à côté elle, avait l’air de s’ennuyer et elle avait aussi l’air légèrement…agacée. « Merci… », murmurais-je en relevant le regard vers la jeune femme en ignorant presque sa copine près d’elle. Je lui tendais le bouquin, « Excusez de vous demander ça mais vous n'êtes pas Américain pas vrai ? J’hochais la tête positivement, sans défaire ce magnifique sourire de mes lèvres, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi à l’aise avec quelqu’un que je ne connaissais pas. « Oui..enfin, non je ne suis pas Américain », je ris légèrement et je reposais le livre sur la table en face d’elle. « En fait je suis ici depuis seulement deux ans…je suis de Londres moi. ». Je la regardais en souriant, c’était la dernière de la queue, alors je n’avais plus rien à signer. Je me levais pour prendre mon manteau que j’enfilais, sans quitter la belle rousse des yeux, « Et vous vous êtes Française c’est ça ? ». Une fois habillé pour sortir, je fis le tour de la table pour être à son niveau et je regardais rapidement la pendule accrochée sur le mur. « J’vous paie un verre, ça vous dit ? ». Je ne savais pas trop quelle réaction elle allait avoir, est-ce qu’elle laisserait tomber sa copine pour me suivre ? Je la trouvais vraiment très intéressante et j’avais vraiment envie de mieux la connaître…
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Anonymous
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Invité
Dim 20 Nov - 2:38

Alexander & Lilas ღ

Faire le piquet n'était pas ma spécialité mais écouter les gens était une de mes grandes qualités. Depuis toute petite j'étais là pour mes proches, écoutant ma grand-mère quand elle me disait que ma mère viendrait me voir tôt ou tard. Charlotte quand elle se plaignait des mecs. Mon agresseur quand il m'a volé trois ans de ma vie. J'ai toujours été à l'écoute, toujours là pour mes proches, incapable d'envoyer chier quelqu'un, beaucoup trop gentille. Mais quand je voyais comment les gens me remerciaient, j'avais envie de les envoyer chier. Tous autant qu'ils étaient. Mes frères, mon faux père jamais là pour moi, mes amies qui ne pensaient qu'à leur vernis et même ma stupide colocataire. Je voulais partir et laisser tout le monde dans la merde comme dans les films américains quand les gens se cassent en road trip et reviennent à la fin. Ouais, je voulais partir faire un road trip seule avec moi-même. Mais je ne pouvais pas. Je ne suis pas du genre à abandonner le fort. Déjà que mon escapade à Davis la semaine était mal vue par ma famille. Je devais dire que bon, le besoin de m'éloigner était vital pour moi. Alors, je me contentai de revenir le weekend pour revoir ceux auxquels je manquais vraiment puis le lundi, repartie pour l'école. Délivrance. J'ai tendance à couver tous mes proches, surtout ceux qui n'en ont pas besoin mais je suis comme ça. Depuis toute petite, depuis mes premiers pas. Abandonnée par mes proches, j'ai tellement peur que cela recommence à nouveau que je reste auprès de tout le monde sans me poser de questions. Et c'est pour cette raison que je ne restai à San Francisco, que j'accompagnai mon amie à la lecture de ce livre que j'avais tant apprécié.

La lecture était clair, bien faite même si je pensais qu'il avait du s'entrainer et ayant l'habitude de l'accent anglais, je ne fus pas gênée contrairement aux autres. En effet, elles grimacèrent en l'entendant parler. Je ris dans ma barbe. Qu'est-ce que c'était que ça hein ? Pouvait-on me le dire ? Il est évident que cet auteur ne pouvait pas être américain. Son livre avait un certain style qui laissait ressortir son côté étranger et c'est ce qui m'a plu dedans. Rien que de lire la quatrième de couverture, cela m'a clairement prouvé qu'il n'était pas d'ici. J'écoutais donc en silence, essayant de faire taire les jérémiades de mon amie qui trépignait sur place. Pourquoi être venue si c'est pour dire, faire, n'importe quoi. Je veux dire... Je déteste les gens qui ne respectent pas les auteurs. Je n'ai pas l'intention d'écrire un livre même si mon thérapeute me l'a fortement conseillé. Après tout ce que j'ai vécu, il serait normal de le coucher sur le papier mais je ne suis pas ce genre de filles qui raconte sa vie à droite et à gauche. L'intérêt de ce livre est qu'il parlait d'une histoire d'amour qui avait une consonance surnaturelle et ce qui était assez... nouveau et déjà essayé à la fois. Dans les contes de Noël, l'homme égoïste est souvent enfermé dans une spirale infernale pour au final retenir la leçon et finir par s'en sortir et faire les bons choix. Morale de l'histoire : Ne pas être égoïste mon enfant. Mais des fois, ça doit faire du bien non ? Je ne me suis jamais montrée égoïste, je n'en vois pas l'intérêt. Je le regardai donc écoutant la lecture du premier chapitre avant d'applaudir poliment à la fin et me mettre dans la file.

Les files d'attente sont un véritable cauchemar. Je me souviens de quand je suis allée à Disneyland Paris avec Charlotte, Khris et Alan, saucissonnés dans la file en attendant que cela avance pour faire une quelconque attraction. Là, l'attraction c'était ce pauvre type qui devait avoir mal au poignet à force de signer et grand dieu que je le plaignais. Mais pas dans le sens pitié, non. Dans le sens douleur. Quand vint mon tour, je lui tendis mon exemplaire avant de lui dire mon prénom. Il releva alors la tête vers moi et je me sentis rougir, ce qui n'était pas rare chez moi. Un sourire timide naquit sur mon visage et je dus me retenir de ne pas fuir. C'est sa phrase en français qui m'intéressa. Pas très très correct au vue de l'accent mais intéressant quand même. Il était rare d'entendre les gens parler français, surtout ici. Le français était une discipline, riche, snob. J'en savais quelque chose puisqu'il devenait plus populaire depuis que Gossip Girl avait introduit des personnes français dans la série, ce qui avait le don de m'exaspérer. Puis il me posa une question et je répondis en toute franchise mais j'ai parfois tendance à oublier que je suis une surdouée. Cela fut la mise en cause de mon rejet de la société. Il n'y avait pas beaucoup de monde qui me comprenait et je trouvais ça déplorable. Alors à la fin de ma tirade, je rougis comme une imbécile avant de mimer des applaudissements ce qui me rendait ridicule. Mon amie derrière moi fit claquer sa langue sur son palet et je me tournai vers elle pour la voir me murmurer quelque chose avant de hocher positivement la tête, lui mettant discrètement dans ma main les clés de mon appartement. Puis, je me tournai à nouveau vers lui, toujours un large sourire sur le visage, le regardant les yeux pétillants. Je repris mon livre avant de le fourrer dans mon sac à mains. Ne jamais ô grand jamais mettre sa main dans le sac d'une fille au risque de se la faire manger. Puis, je relevais la tête. « Je suis allée à Londres cet été. J'ai essayé d'aller à Poudlard mais ça n'a pas marché. Dommage. » J'éclatais de rire devant ma connerie avant de me reprendre, enfin, d'essayer de reprendre un air sérieux. Je ne le quitte pas des yeux avant de hocher de nouveau la tête. « Ouaip. Made in Paris. Pure souche. Je suis ici depuis le mois d'avril et j'ai encore du mal avec l'anglais. Trop galère, on dirait qu'ils mâchent du chewing-gum quand ils parlent. Vous ça va, ajoutai-je en le montrant du revers de ma main, je vous comprends parfaitement. Mais c'est surement parce qu'à l'école on nous apprend l'anglais british et non américain. » Puis, il fit le tour de la table, se mettant face à moi. Nous étions à la même hauteur ce qui était assez rare étant donné ma grande taille et je le vis jeter un rapide coup d’œil vers la pendule. Ha. Il était peut être pressé. Je m'apprêtes à me confondre en excuses avant de relever la tête, surprise de sa proposition ne sachant que répondre. Je tourne alors la tête vers mon amie qui me montre les clés avant de s'excuser en politesse et partir. Génial, j'allais devoir faire un rapport détaillé demain. Super! « Whaille note. » Mon accent est déplorable et je mords la lèvre inférieure, gênée resserrant ma prise sur l'anse de mon sac. « J'vous laisse choisir. Vous devez mieux connaître l'endroit que moi, je pense... » Je lui fais signe de la tête de passer devant moi, m'apprêtant à le suivre. Il avait l'air sympa et je devais me sociabiliser alors essayons, essayons.
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