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 The Dark Knight, my dear | Ruslana
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Anonymous
Invité
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Dim 7 Oct - 15:03

    La colère m’aveugle. La rage. Les regrets. La tristesse. Je frappe. Le désespoir me bouffe les entrailles. Le droit. Le gauche. Pourquoi ? Un hi-percute. Bordel. Il s’écroule. Je ne m’arrête pour autant pas. Merde, merde, merde ! Mes idées mêlées à mes sentiments forment un tourbillon que je ne peux combattre. Comment ?! Merde. Il se relève. Ouf, tant mieux. On va pouvoir continuer. C’est à lui d’attaquer. Je recule, évitant le plus possible ses coups. Je réplique. Il esquive. Il revient, me touchant sur la mâchoire. La douleur est cathartique. Un goût métallique envahit ma bouche. Je crache. Il a du répondant le petit, c’est bien. Il n’est plus question de se retenir désormais. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je me lance avec plus de force, plus de fougue, avec l’énergie du désespoir. L’on aurait dit qu’il s’agit là d’une question de vie ou de mort. Peut-être. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Mon esprit est resté bloqué sur la même information : Il est mort. Mort. Assassiné. Bordel. Mon cerveau refuse d’assimiler l’information. C’est trop…violent. Je m’étonne moi-même de réagir avec tant de brutalité. Des années ont pourtant passés. Des mois, des semaines, des jours, des heures, des minutes, des secondes pourtant l’attachement qui me lie à lui semble plus concret encore. Mes poings attaquent le visage de mon adversaire avec une rapidité telle qu’il n’a pas le temps d’en faire autant. Il titube en arrière. Je m’arrête un instant, peu désireux que cela s’arrête ainsi. Il reprend sa respiration. Son regard croise le mien. Il ne veut pas s’arrêter là. Bien, bien. Il charge. Il est plus précis, frappe sec. Bravo petit. Il n’y a point de plaisir à un combat facile. Change-moi les idées. Il prend d’assaut mon visage, mon estomac, mes membres. Pensant en avoir presque terminé avec moi, il perd sa concentration, baisse par conséquent sa garde. Mauvaise idée mon chou. C’est mon tour maintenant, j’espère que tu es bien accroché. Poings, coudes, genoux, pieds, tout y passe. Il s’écroule mollement. Le combat est terminé. Fuck. C’est pas assez. J’y pense encore. Il m’en faut plus. Encore. Le groupe va se placer aux côtés de mon assaillant pour le relever et sans doute le conduire à l’hosto. Ils s’en vont. C’est fini pour ce soir. Ca va pas. Que faire maintenant ? Je soupire. La nuit ne fait que commencer, il faut que je m’occupe. J’enlève pour t-shirt recouvert de sang dont la moitié n’est pas mien lorsqu’un bruit de pas attire mon attention. Je me retourne vivement, fixant le vide. Une jeune femme postée près d’un des rares réverbères de la ruelle. Une brune. Ruslana. « Je vois que l’on reprend les bonnes habitudes » Je passe mon t-shirt sur mon visage pour m’essuyer un peu. « Tu es là depuis combien de temps ? » Je m’approche d’elle.
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Anonymous
Invité
Invité
Lun 8 Oct - 10:42


sergej & ruslana


Le truc le plus nul dans une rupture, c’est l’état « post-rupture » C’était vraiment de la merde. Je ne sentais comme une petite souris qu’on avait abandonnée. Et je détestais cette position de faiblesse dans laquelle je me trouvais désormais. Pour compenser et m’éviter de penser, je sortais tous les soirs, jusqu’à l’aube et puis enfin, j’allais me coucher ; pour dormir jusqu’à ce que le jour tombe et que je puisse ressortir à nouveau. Peu à peu, j’oubliais Julian, mais il restait la parfaite excuse de ma décadence. Je n’avais rien ni personne pour me dire que je déconnais à plein tubes, c’était parfait.
Même ma nouvelle colocataire était parfaite pour ça, elle aussi ; parce qu’elle ne posait pas de question. Kate était le genre de personne que j’appréciais parce qu’elle ne fouinait pas dans ma vie et quant bien même elle l’aurait fait, il n’y avait plus rien à déterrer dans ma vie, désormais, j’étais sereine.
Je respirais un grand coup, pour disperser la poudre à l’intérieur de moi, la cocaïne inspirée. Je n’avais pas la moindre idée de l’heure qu’il était, mais à en juger le ciel, noir et la lune excessivement blanche, il était l’heure de sortir.
Après m’être baladée pendant plusieurs minutes, j’entendis un brouhaha venir d’une ruelle. Une foule entourait deux hommes en train de se battre. Je m’approchais et me frayais un chemin. Là, je découvris une tête que je connaissais tellement bien… Sergej. Fidèle à lui-même, il était là, en train de se battre pour une raison x ou y, ou pour aucune raison du tout.
Le combat dura encore quelques minutes et je restais là, fixe, pendant que tous se remuaient autour de moi, au rythme des coups donnés par Sergej et son adversaire. Le combat ne se termina que lorsque Sergej eu suffisamment détruit l’autre, qui était soudainement entouré des ses « amis » pou s’assurer qu’il était au moins encore en vie.
De mon coté, je m’éclipsais et allumais une cigarette, en attendant que Sergej, sorte de son arène. Je savais qu’il passerait devant moi, je n’avais plus qu’à attendre.
Quelques secondes plus tard, il était là. « Je vois que l’on reprend les bonnes habitudes » Je ne pus m’empêcher de sourire. Oui, j’avais été repliée sur moi-même, mais en fait, j’avais voulu faire fonctionner un couple qui était de toute façon voué à l’échec, ça m’avait épuisé et maintenant, je reprenais le cours de ma vie. « Tu es là depuis combien de temps ? » dit-il, en s’approchant de moi.
Je fis une moue d’incertitude. « Quelques minutes, pas plus. » Je le jaugeais, lui et son tshirt plein de sang. « T’es dans un état dégueulasse. » Derrière nous, le blessé et ses amis disparaissaient. Je les regardais en me questionnant. « Quel effet ça fait ? » Je n’avais pas besoin de préciser de quoi je parlais, j’imaginais bien que Sergej comprenait que je faisais allusion à ce qui venait de se passer.
Et si un jour je voulais ressentir quelque chose de nouveau, quelque chose de fort est-ce qu’il faudrait que j’en arrive là ?
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