| | Ven 24 Aoû - 14:06 | |
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❝ SPENCER KANE & JULIET FITZGERALD ❞ « Le sexe masculin est ce qu'il y a de plus léger au monde, une simple pensée le soulève. » - Frédéric Dard
J'avais la pêche. J'avais retrouvé ma fierté. Ma fierté d'être une femme qui peut ressentir des désirs. Qui peut avoir une libido. Pendant presque un mois, j'allais voir une fois par semaine le psychologue/sexologue Hoover. Comme quoi parler ça fait du bien. Ensemble, nous avions démêler les nœuds de mon cerveau. J'avais du lui raconter tous les détails de ma vie, et même mes secrets... Enfin, bref, cette affaire de frigidité, de sexe aphone était réglée Dieu soit loué.
Pour fêter ça -ouais, fêter- j'avais demandé à Spencer s'il était toujours partant. Je me souviens de ses avances au début du mois et malheureusement j'avais dû le repousser. J'étais prête à me faire pardonner en quelque sorte, à franchir le pas avec lui. Il était le premier. Il serait le premier. Pas ma première fois, bien sûr, mais ma première fois après mon problème. J'aurais pu très bien voir le premier inconnu pour m'envoyer en l'air, mais non. C'est Spencer que je voulais. C'était mon ami. Un de mes rares amis. Un mec en qui j'avais confiance, puis je lui devais bien ça.
Seule, j'étais ce soir-là dans mon appartement que je partageais avec Liam. - Pour combien de temps d'ailleurs ? Bien que j'étais heureux pour ma cousine Katniss et lui, je n'avais pas envie qu'il me laisse seule...- J'avais donc demandé à mon ami l'islandais de venir passer la soirée avec moi. Coup de chance, il était disponible. Sa protégée rose russe ne me l'avait pas monopolisé pour la soirée.
Je ne m'étais pas habillée plus sexy que d'habitude, j'avais juste des sous-vêtements plus alléchants (qui d'ailleurs étaient ceux que je portais de temps en temps quand je bossais dans la boîte de strip-tease le Sins). J'avais déjà dîner, il devait être pas loin des 9:00 pm. quand on sonna à la porte. Pieds-nus je m'élançai jusqu'à la porte d'entrée, pour aller ouvrir au charmant grand blond. « Bonsoir Spencer. » Je lui lançai un petit sourire en coin avant de le laisser entrer. « Tu veux boire ? Tu as faim, peut-être ? » Quelle question. Ce grand gaillard avait toujours faim.
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| | Sam 22 Sep - 13:54 | |
| Manque crucial de finesse ? Génération plus érotique que romantique ? Je ne savais comment résumer le plus simplement possible les pulsions qui te rongent, me rongent, nous rongent tous. Je n'étais ni un nymphomane, ni un pur frigide. Je n'étais qu'un homme sauvage qui ne respectait que les limites qu'il s'était fixé. La société nous gavait de ces images de culs malpropres et de sexe en veux-tu en voilà. Les bites, les chattes et les fions étaient plus vendeurs que l'amour. Cela me désolait à proportion que la chose me maintenait intrigué: l'Amour, je ne le connaissais pas mais je l'espérais. Alors peut-on se battre pour un idéal qui semblait m'avoir fuis ?
Jules était une proche amie, et cela probablement par la singularité de sa personne. Froide à l'image du métier de thanatopractrice qu'elle exerçait et terriblement attirante grâce à la beauté marginale qui émanait d'elle. J'avais toujours eu un seul et unique type de femme: les blondes nordiques, fines et pâles comme la neige, à l'image de ma défunte mère. Glauque ? Les goûts et les couleurs de se choisissent pas. Ils sont certes parfois influencés mais en aucun cas déterminable. N'avais-je pas aimé coucher avec mon ancien patron, Elyes ? L'afro-américain était loin du stéréotype de la jolie blonde svelte et aux cheveux blonds quasi blancs.
« Bonsoir Spencer. Tu veux boire ? Tu as faim, peut-être ? » Je souris. Moi, avoir faim ? Toujours, mais je fis un effort (probablement l'un des premiers depuis que je vivais à San Francisco) en déclinant avec "politesse" la proposition de Jules. « Non merci, j'ai mangé il y a pas si longtemps. » Je m'avançais dans l'appartement de mon hôte, appartement qui était également celui de Liam, un rare type que j'appréciais. « Liam est avec son rat d'Opéra je suppose. » Phrase dite à la volée, sans grande importance mais qui marqua nettement et sans transition mon prochain geste. Mes mains agrippèrent le cou pâle de mon interlocutrice tandis que mes lèvres empoignèrent les siennes. Je ne lui avais pas demandé son avis, cette fois ci.
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