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 Barcelona; Let's get psycho together
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Anonymous
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Jeu 2 Aoû - 20:55

Barcelona; Let's get psycho together Tumblr_m7umoc2rk61qeitqh
Ceci n'est pas une histoire d'amour. C'est juste l'histoire de deux âmes perdues qui se saoulent ensembles et voient à la nuit les mène.

J’étais contente mine de rien d’être avec ma famille et une amie à Barcelone. En plus Cammy venait de nous rejoindre et j’appréciais beaucoup sa compagnie. Ce soir les autres sortaient entre eux tandis que je m’occupais de mon ami qui déprimait parce que sa petite amie et son bébé étaient morts il n’y a pas longtemps. Je comprenais son chagrin et je désirai lui faire oublier l’espace d’une soirée ou du moins, l’alléger un peu. C’est pour ça que je l’emmenais à une soirée sur la plage. Nous avions tous les deux des trucs à mettre de côté. Moi, mon agression et le rejet de la part de Jared, lui la mort de deux êtres qui comptaient énormément pour lui. Habillée d’un mini-short et d’un débardeur taille XXL, j’attrapais mes tongs, détachai mes cheveux avant de descendre dans le hall une bouteille de Tequila bien dissimulée dans mon sac. Je m’accoudais à un pilier présent dans le hall avant de vérifier mes mails. Quand je relevais la tête, il descendait droit devant moi. Alors, je rangeais mon téléphone dans mon sac avant d’en sortir la bouteille et de lui tendre. « Tiens Kitty Cat, biberonne moi ça cul sec. »
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Anonymous
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Jeu 2 Aoû - 22:24

"When you call my name it's like a little prayer I'm down on my knees, I wanna take you there In the midnight hour I can feel your power Just like a prayer you know I'll take you there"

Barcelone, Espagne. J'ignorais vraiment ce que je foutais ici. Quitte à broyer du noir je pouvais très bien le faire au soleil et les pieds dans l'eau. Il faut dire que Lulla savait très bien que je finirais pas cesser pour qu'elle me laisse la paix. Sale peste. Depuis plusieurs jours, j'étais comme anesthésier, je ne ressentais plus rien, plus aucuns sentiments et c'était tant mieux car sinon, je ne répondais plus de moi même et n'ayant rien à perdre, l'issue ne serait pas joyeuse. Alors je ne pensais à rien, écarter toute penser cohérentes avec de l'alcool, encore et toujours. C'était pour le mieux, vraiment. Je soupirais, allonger sur le lit de ma chambre d'hôtel, me demandant ce que je pouvais faire, sans être déranger. Je prenais mon portable, et quittais ma chambre pour rejoindre le hall de l'hôtel et espérais passer inaperçu, mais bien sur c'était sans compter sur cette chère Lulla, on dirait qu'elle avait prit pour mission de me rendre la vie impossible. Elle s'approche et me rendit une bouteille de … Téquila. Hm, elle savait m'amadouer on dirait. Bien jouer petite blondie. « Tiens Kitty Cat, biberonne moi ça cul sec. » Je la regardais, sourcils froncés. Comment venait t-elle de m'appeler au juste? Je la regardais, gros yeux la fixant alors que je prenais la bouteille qu'elle me tendait. Je l'ouvrais et en prenais de grosses gorgées avant de poser à nouveau mon regard sur la blondinette. « Merci pour la bouteille … J'espère que tu m'attendais pas ? Tu n'est pas avec les autres ? Je croyais qu'ils sortaient ce soir … » Car si elle n'était pas avec les autres, elle allait être avec moi. Damn it.


Spoiler:
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Anonymous
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Sam 4 Aoû - 14:41

Bah alors beau brun, tu penses aller où comme ça ? Je le regardai avec un sourire tandis qu’il avançait dans le hall avant de me planter devant lui avec un grand sourire pour lui tendre la bouteille. J’en avais besoin aussi. D’alcool, de fête, d’oublier un moment. Certes, mon expérience n’était pas aussi dure que la sienne mais à chaque fois que je fermais les yeux, je le voyais serrer ses mains sur mon cou tandis que je me débattais. Superficialité quand tu nous tiens. Cameron me posa une question à laquelle ma réaction fut immédiate. J’éclatais de rire. « T’es mignon mais si tu crois que je t’ai fait venir ici pour te laisser seul, j’ai bien peur que tu te sois fourvoyer mon ami. » Je lui attrapai la bouteille avant d’en boire une gorgée et de lui attraper la main. « Allez suis-moi sweetheart, allons faire un peu la fête et oublier que notre vie est merdique à tous les deux. » D’ordinaire, je ne me serai pas montrée aussi directe. Lullaby, jeune fille pure, timide, gentille mais j’en avais marre d’être celle qui passe inaperçu. Je n’en pouvais plus. Pour une fois, je voulais faire quelque chose de mal. Quelque chose d’interdit. Et puis bon, j’avais vu Projet X.

Nous arrivâmes sur la plage et je défis mes tongs pour les mettre dans mon sac avant de sortir une cigarette que j’allumais. « Allez viens, Chaton, et souris un peu. Tu vieilliras moins vite. » Je pris une nouvelle gorgée avant de l’entrainer avec moi dans la foule et dans la musique.
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Anonymous
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Dim 5 Aoû - 10:11

"When you call my name it's like a little prayer I'm down on my knees, I wanna take you there In the midnight hour I can feel your power Just like a prayer you know I'll take you there"

L'Espagne. Dans une autre situation j'aurais vraiment été heureux de découvrir ce pays, et j'aurais profiter le plus possible de ce voyage en charmante compagnie, mais je n'avais pas la tête à ça. Au fond de moi, je remerciais mes amis d'essayer de m'aider, mais ils ne le pouvaient pas, même avec la meilleur volonté du monde. Il fallait qu'ils me laissent du temps car pour le moment, je ne pouvais en aucun faire face à ce qu'il m'arrivait, j'avais même du mal à réaliser. « T’es mignon mais si tu crois que je t’ai fait venir ici pour te laisser seul, j’ai bien peur que tu te sois fourvoyer mon ami. » Je la regardais, fronçant légèrement les yeux. C'était bien ma veine, moi qui voulait juste être tranquille, d'autant que ce n'était pas vraiment comme si j'étais d'une super compagnie, bien au contraire. Je ne comprenais pas pourquoi ils insistaient. « Je pensais effectivement pouvoir être seul, mais on dirait que c'est trop demander à mes chers amis ! » Je secouais la tête, bougon et morose. Ils ne pouvaient donc pas comprendre dans quel état j'étais. Chaque nuit, je me réveillais, en sueur, les yeux embuaient de larme tant ma douleur était insupportable.. Elle me prit la bouteille des mains et en bu quelque gorgée. Je la regardais, surpris. Je ne l'avais jamais vu comme ça, elle si sérieuse d'habitude mais c'est peut-être ça, elle se lâchait maintenant qu'elle avait finit ses études avec brio. Elle prit ma main et m'entraina avec elle je ne savais ou. « Allez suis-moi sweetheart, allons faire un peu la fête et oublier que notre vie est merdique à tous les deux. » Je ris jaune. Ma vie ? Merdique ? Oh elle était loin du compte. C'était comme si je n'avais plus de vie, que j'étais juste un coquille vide. Entièrement vide et je n'avais aucune envie de continuer ma vie en faisant comme si de rien était. J'avais perdu les personnes qui compter le plus pour moi, je ne pouvais pas juste continuer à vivre, j'avais mal. Je me rendis compte qu'elle m'avait entrainer jusqu'à la plage, ou une fête se dérouler. Elle se fichait de moi ou quoi ? Je voulais juste boire tout seul, seul avec ma peine. Je la regardais, vraiment sur les nerfs. Elle enlever ses tongues, et s'alluma une cigarette. « Allez viens, Chaton, et souris un peu. Tu vieilliras moins vite. » Je la regardais, yeux noir et en colère. «  Tu m'explique pourquoi je sourirais avec ce qu'il m'arrive ? Et fumer c'est pas bon pour la santé, et tu devrais le savoir mieux que personne d'autre Lulla. » Je soupirais, me disant que j'allais surement lui fausser compagnie dans la soirée pour rentrer dans ma chambre, seul. Elle m'entraina dans la foule, qui se dandinait au son de la musique, beaucoup trop forte. «  Lulla ! J'ai aucune envie de faire la fête … Tu n'a pas compris encore ? Je … J'en suis pas capable. » Je la regardais, vulnérable, la musique bourdonnant à mes oreilles. Je ne voulais pas être là, pas faire la fête alors que Styx, elle ne pourrait plus jamais en avoir l'occasion, c'était comme si je bafouais sa mémoire et je me sentais un moins que rien déjà d'être venue en Espagne.
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Anonymous
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Dim 5 Aoû - 21:25

Décidément. Qui aurait pu croire que la vierge pure et innocente se retrouverait ici en train de faire la fête presque tout le temps alors que ce genre de choses m’énervait totalement, il y a encore un mois. Manquez de mourir et vous vous en retrouverez changée en une espèce de salope fêtarde et alcoolique. Cool ma vie non ? Je devrais peut-être arrêter de boire non ? Mais demain, parce que ce soir, je suis avec Cameron et dieu seul sait qu’on a besoin d’alcool tous les deux. Je levai les yeux au ciel. « C’est pas bon de rester seul à ruminer. Je suis bien placée pour le savoir et puis, tu aimes ma compagnie. » Je sautillais sur place avant de déposer un baiser sur sa joue avant de le prendre par la main pour l’emmener à la plage. J’aviserai une fois là-bas. Je suivis les directives qu’on m’avait données avant de voir qu’il y avait beaucoup de monde. Je me mordis la lèvre inférieure avant de me tourner pour voir que Cameron était blême. Je lui souris alors timidement avant de caresser sa joue du bout des doigts. « D’accord. On va aller au calme. »

Je le pris par la main avant de partir sur la plage vers un endroit calme, dans la pénombre. Le bruit des vagues était apaisant et je me posais dans le sable avant d’ouvrir mon sac et d’en sortir une autre bouteille. « Tu sais Camy, je comprends que tu sois déprimé mais te laisser tomber ne mènera à rien. Je sais de quoi je parle. » Je bus une gorgée. « J’ai fait la même et regarde où j’en suis. Je me comporte comme une trainée. Bref, si tu veux parler, tu sais que je suis là mon bichon. » Je regardai l’horizon devant moi sans faire aucun autre commentaire. Je ne voulais pas penser à l’avenir. On verra bien ce qu’il en ait une fois mon retour à San Francisco bien que j’avais promis à Jared que je serai là le jour de la finale. Foutue promesse que je ne voulais pas tenir.
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Anonymous
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Mar 7 Aoû - 10:21

"When you call my name it's like a little prayer I'm down on my knees, I wanna take you there In the midnight hour I can feel your power Just like a prayer you know I'll take you there"

Barcelone, une vie pleine de vie, au contraire de moi. J'étais sans vie, sans sentiments, j'étais une coquille vide. Oui, c'était pas reluisant mais c'était tout ce que je pouvais offrir en ce moment. J'étais comme dans une sorte de transe, comme si je n'étais pas moi-même depuis que j'avais tout perdu en une journée. Je voulais juste être seul en tête à tête avec une bouteille de n'importe quel alcool qui pouvait me faire oublier que je n'avais plus rien, que plus rien ne me retenait sur terre. Mais on dirait que certain faisait tout pour ne pas me laisser seul, ce qui m'irriter grandement mais c'était Lulla et je ne pouvais pas vraiment lui refuser quelque chose. J'étais bien ici après tout. Je lui dis que je ne voulais qu'être seul et bien sur elle leva les yeux au ciel. « C’est pas bon de rester seul à ruminer. Je suis bien placée pour le savoir et puis, tu aimes ma compagnie. » Ce fut à mon tour de rouler des yeux en l'écoutant. Elle était si enfantine, si jeune et pourtant j'étais bien avec elle, je veux dire, on s'entendait bien et elle était l'une des rates personnes que je supportais en ce moment et puis de toute façon, si je ne faisais pas ce qu'elle voulait, elle me cassait les pieds jusqu'à tant que je dise oui. « Moi je dis que c'est exactement ce qu'il me faut ! Et qu'est ce que tu en sais que j'aime ta compagnie ? Si ça se trouve je fais juste semblant hein. » Oui bon, là j'étais méchant et ce que je disais été purement faux mais j'avais vraiment envie qu'elle me laisse tranquille un peu, tout en sachant qu'elle ne renoncerait pas. Elle sautilla sur place comme une enfant avant de déposer ses lèvres sur ma joue et de m'entrainer sur la plage, au beau milieu d'une fête. Non, vraiment, elle pouvait m'entrainer ou elle voulait mais pas à une fête, ce n'était en aucun cas ce dont j'avais besoin et ce n'était plus vraiment de mon age les fêtes sur la plage. Je me sentais vraiment pas bien et Lulla du le remarquer. Elle me sourit, et caressa doucement ma joue, ce qui me surpris. « D’accord. On va aller au calme. » Je la regardais en hochant la tête me sentant un peu mieux maintenant. Elle me prit une nouvelle fois la mains et m'entraina sur la plage, loin de la fête, à un endroit ou l'on pouvait être au calme et écoutait le bruit des vague. «  Merci … » Je respirais à grand bouffer, regardant le large, les yeux fermés quelques minutes. Je me retournais et je vis que Lulla c'était assises dans le sable, je soupirais et la rejoignais. Elle sortit ensuite de son sac une autre bouteille. « Tu sais Camy, je comprends que tu sois déprimé mais te laisser tomber ne mènera à rien. Je sais de quoi je parle. » Je la regardais boire une gorgée et soupirais. Je savais qu'elle avait raison mais je n'étais tout simplement pas prêt pour affronter ce que je devais affronter alors je préférais boire pour oublier ma peine et être seul pour pouvoir craquer quand je le voulais. « J’ai fait la même et regarde où j’en suis. Je me comporte comme une trainée. Bref, si tu veux parler, tu sais que je suis là mon bichon. » Elle porta son regard sur l'horizon et je fis de même après l'avoir observer tout en fronçant les sourcils à ses paroles. Je lui pris la bouteille et bu allégrement. L'alcool me piqua la gorge mais c'était une sensation plutôt agréable au fond. «  Je sais que tu as raison, crois moi, j'aimerais ne pas baisser les bras, mais c'est au dessus de mes forces … Pour le moment en tous cas. J'essayais juste de trouver une raison de me lever le matin alors que je n'en est plus aucune, pourtant je suis là. Enfin, en partie. » Je soupirais, passant mes mains sur mon visage. J'ignorais comment j'allais pouvoir me sortir de là, et cela me faisait peur, toute cette douleur me faisais peur, elle semblait si forte, et n'ayant aucune envie de s'atténuer. Je devais me laisser du temps, beaucoup de temps. «  Qui te traite de trainée que j'aille lui briser les os ? Et merci … Je sais que tu est là pour moi et ça compte beaucoup, surtout que je suis pas vraiment de bonne compagnie mais je crois que j'ai juste besoin de temps pour le moment. Merci Lulla, vraiment. »
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Mar 7 Aoû - 12:09

Je savais ce qu’il ressentait au fond. Je me suis sentie moi-même vidée dernièrement. Il faut dire que j’ai appris tellement en peu de jours que je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. Mes parents avaient eu d’autres enfants, habitaient juste à côté de chez mes parents, ma sœur ainée avait été dans le coma, était une immense star et ma cadette était morte dans un accident de la route. Quand ça n’allait pas, je partais sur la glace pendant des heures. Je patinais à en oublier la raison de ma venue, jusqu’à ce que mes pieds saignent. Je ne supportais plus de me taire, de rester là à ne rien faire alors que les autres gâchent leurs vies. Jared, Charlotte, Willa, tout le monde gâche sa vie et je ne voudrais pas Cameron fasse pareil parce que lui aussi est très important pour moi. Même s’il était plus vieux, même si nous n’avions pas beaucoup en commun, je devais faire attention à ne pas le laisser déraper. On dirait que c’est le sens de ma vie, faire attention aux autres et que personne ne se soucie de moi. Je commençais à en avoir l’habitude. Willa était quelqu’un d’égoïste, Judicaëlle avait ses propres problèmes, et Cameron était en deuil, je ne devais pas leur montrer que je faiblissais, je devais rester forte pour eux, toujours. « Bah pas ce soir alors et pis si t’aimais pas ma compagnie, tu serais pas venue à Barcelone, grand dadet. » Je fis la moue comme d’habitude avant de lui attraper la main. Je suis quelqu’un de très tactile comme fille. J’aime avoir un contact avec les gens même s’ils me font un peu peur dans le fond parce que je ne maitrise pas tout. Je sais alors qu’ils sont vivants, qu’ils sont bels et bien là. Je me tourne vers Cameron tandis que j’emprunte le chemin pour arriver sur une dune de sable et regarder la dune en contre-plongée. Je n’aimais pas les fêtes, je n’ai jamais aimé ça. Je fais semblant. Ma vie n’est qu’un jeu. Je mens –mal- à mon entourage, je bois, je fume –trop- je drague bon me semble, je m’en fiche dans le fond. I don’t care et personne ne me dira le contraire. L’être humain est comme ça. J’ai tout donné pour eux, j’ai donné mon sang, mes pleurs, mon temps et je me retrouve au final, plus seule que jamais. Will dans quoi m’as-tu jeté ? « De nada…, murmurais-je alors. » Sa main me brûla au fer rouge dans la mienne mais je la gardais quand même. Un léger picotement sur ma nuque me disait que j’avais un mauvais pressentiment mais je n’en tins pas compte. A la place, je descendis sans glisser dans les profondeurs de la nuit, seulement éclairés par la lune. J’aimerai me baigner, mais à cette heure-ci je risquerai de me noyer. J’aurai des chances alors. C’est comme au début d’entretien avec un vampire, j’aspirai à la mort mais je vissais un sourire sur mes lèvres en me laissant retomber sur le sable. J’essayais vaguement et maladroitement de faire comprendre à Cameron mon point de vue mais comme d’habitude, il ne le saisit pas. Bien sûr que j’avais raison. Bien sûr que je ne devais pas de foutre ma vie en l’air. Mes supérieurs s’en sont rendus compte en me donnant un congé jusque vendredi pour les gros combats. Les nages étaient finies, je pouvais prendre du repos. « Laisse-toi le temps. Il faut du temps. Quand j’ai… enfin, quand j’ai appris la mort de ma petite sœur, la trahison des êtres qui m’était cher, je voulais baisser les bras mais je ne pouvais pas. Maintenant, que tout est fini, je me laisse aller et j’ai le sentiment que je ne pourrais pas me relever. Be careful ok. Reste vivant. » Je me rapprochai de lui pour poser ma main sur son cœur. « Ta peine et ta douleur te font te sentir vivant. Sers-t-en comme d’une force Cameron et pas comme d’un poids. Au lieu de te dire « elles sont parties, je ne les reverrais plus jamais » fais en sorte qu’elles soient fières de toi. Je ne connaissais pas ta copine, je ne savais même pas qu’elle était enceinte mais vie pour elle et ce que je vais dire va te sembler stupide mais… dis-toi qu’elles ne t’ont pas quitté, elles sont là avec toi, elles sont en toi, ta force et ton courage, saisis-le. » Je me détournais alors pour sortir une cigarette que j’allumais. « Je le dis moi-même Cameron. J’ai été… » Je pris une profonde inspiration avant d’amener la cigarette à mes lèvres pour recracher la fumée lentement. « J’ai été agressée à San Francisco. On m’a… rejetée. La seule personne que j’aimais au point que ça m’en brûle encore les entrailles m’a rejetée et je ne me sens plus vivante. L’alcool, les fêtes, la drogue, tout ça c’est que des bullshit. Je me sens morte à l’intérieur. Y’a plus rien. » Je sortis ma boite à mégots pour l’écraser dedans. « Mais bon, je dois garder la tête haute pour mes proches et ne pas montrer ma douleur. Je ne te dis pas de faire pareil, t’es en deuil c’pas pareil mais juste be careful and be alive. Si ce n’est pas pour moi, fais-le pour elles. »
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Sam 11 Aoû - 16:08

"When you call my name it's like a little prayer I'm down on my knees, I wanna take you there In the midnight hour I can feel your power Just like a prayer you know I'll take you there"

« Bah pas ce soir alors et pis si t’aimais pas ma compagnie, tu serais pas venue à Barcelone, grand dadet. » Je la regardais, elle et son visage boudeur maintenant. Un maigre sourire apparu sur mes lèvres. Elle avait réussit à me faire sourire la blondie. Un exploit vraiment. En plus, elle avait totalement raison la petit, bien que cela me fasse mal de l'avouer. Mais elle avait eu raison de me pousser à venir, et de pas me laisser seul même si c'était ce dont j'avais besoin et envie. « Tu marque un point … » Quoi ? Hors de question que je dise qu'elle avait raison. Je la sens qui attrape ma main, cela ne me dérange étrangement pas, pas avec elle. J'ignore pourquoi et j'ai vraiment envie de me poser la question maintenant. Elle se tourna vers moi avant de m'emmener loin de la fête, ce dont je lui étais vraiment reconnaissante. En plus, ce n'était pas son genre, l'alcool, les fêtes, et les trucs comme ça, comme cela n'était pas le miens non plus finalement. On monta vers une dune de sable. Prendre de la hauteur me fit du bien. Je regarde la dune, la mer, le ciel remplit d'étoile. La musique était beaucoup moins forte maintenant, un peu comme un fond sonore. Tout était plus calme, paisible loin de la fête, je me sentais beaucoup mieux maintenant. Je la remerciais alors de faire tout ce qu'elle faisait pour moi, et j'étais réellement sincère, et je m'en voulais de ne pas la remercier comme il se devait. Bizarrement, elle avait prit une belle place en quelque temps et maintenant je me faisais un devoir de la protéger du mieux que je pouvais, j'avais moi aussi mes problèmes à réglés. Mais faire attention aux autres, les aider, c'était dans mes gènes, dans mes tripes et jamais cela ne changerait. « De nada… » Murmura t-elle ce qui me confirma que quelque chose la tracasser, l'effrayer et cela ne me plaisais du tout. Je la suivais marchant pied nu sur le sable jusqu'à ce qu'elle s'assoit un sourire sur les lèvres qui n'avait pas l'air d'êtres des plus sincère. Quand Lulla souriait, on lui donnerait le monde sur un plateau d'argent tant son sourire était magnifique. Cela m'étonnait toujours que belle comme elle l'était elle soi toujours célibataire. Ce n'était bien sur pas un sujet dont j'allais parler avec elle. « Laisse-toi le temps. Il faut du temps. Quand j’ai… enfin, quand j’ai appris la mort de ma petite sœur, la trahison des êtres qui m’était cher, je voulais baisser les bras mais je ne pouvais pas. Maintenant, que tout est fini, je me laisse aller et j’ai le sentiment que je ne pourrais pas me relever. Be careful ok. Reste vivant. ». Je la regardais, baissant légèrement les yeux en l'entendant parler, dire ce qu'elle avait sur le coeur et je savais que je devais la laisser parler, sans l'interrompre et l'écoute jusqu'à ce qu'elle est tout déballer ce qu'elle avait sur le coeur depuis surement pas mal de temps. Elle s'approcha de moi et posa sa main sur mon coeur, qui battait contre sa paume me rappelant sa présence. Ce geste me surpris mais je ne le montrais pas. Je fixais mon regard dans le siens. « Ta peine et ta douleur te font te sentir vivant. Sers-t-en comme d’une force Cameron et pas comme d’un poids. Au lieu de te dire « elles sont parties, je ne les reverrais plus jamais » fais en sorte qu’elles soient fières de toi. Je ne connaissais pas ta copine, je ne savais même pas qu’elle était enceinte mais vie pour elle et ce que je vais dire va te sembler stupide mais… dis-toi qu’elles ne t’ont pas quitté, elles sont là avec toi, elles sont en toi, ta force et ton courage, saisis-le. » Je la regardais et ne cherchais pas à cacher mon trouble ni ma tristesse qui me serrer le coeur et me faisais craquer chaque soir. Tout cela était tellement injuste, tellement. J'avais déjà faillit la perdre une fois et cela n'avait pas marché et là elle m'était enlever si brutalement. La vie était injuste mais je crois que tant qu'on ne l'avait pas vécu on n'y croyait pas vraiment. «  Je sais que tu as raison. » dis-je de l'émotion dans la voix, le regard fuyant, des sanglots coincer dans ma gorge. «  C'est juste que c'est trop dur … vraiment trop dur. Pour l'instant je ne vois que son absence et ça me tue. J'ai beau me dire qu'elle n'aurait pas voulu que je me laisse aller, mais je peux rien faire d'autres.  » Elle détourna son regard de moi avant de prendre une cigarette et de l'allumer. Je respirais le plus calmement que je pouvais et me calmer progressivement. « Je le dis moi-même Cameron. J’ai été… » Elle prit une inspiration avant commencer à fumer sa cigarette. Je la regardais et je savais qu'elle n'avait pas finit de tout me dire et j'allais l'écouter jusqu'au bout. Elle semblait avoir besoin de parler, j'étais donc la pour l'écouter. « J’ai été agressée à San Francisco. On m’a… rejetée. La seule personne que j’aimais au point que ça m’en brûle encore les entrailles m’a rejetée et je ne me sens plus vivante. L’alcool, les fêtes, la drogue, tout ça c’est que des bullshit. Je me sens morte à l’intérieur. Y’a plus rien. Mais bon, je dois garder la tête haute pour mes proches et ne pas montrer ma douleur. Je ne te dis pas de faire pareil, t’es en deuil c’pas pareil mais juste be careful and be alive. Si ce n’est pas pour moi, fais-le pour elles. » Me dit-elle en sortant sa boite ou elle mettait ses mégots. Je la regardais, triste pour elle mais sans le montrer car elle n'avait pas besoin de ça, je devais juste être la pour elle, peu importe si j'allais bien ou pas. Je ne pouvais pas l'abandonner, la laisse toute seule alors qu'elle n'allait visiblement pas bien. Je m'approchais d'elle, et prenais son jolie petit visage entre mes mains et la regarder dans les yeux. « Écoute moi Lulla, je suis là d'accord, et tu pourra toujours compter sur moi, toujours. Toi et moi, ensemble on s'en sortira, on ira de mieux en mieux et si jamais ça va pas, on sait qu'on peut compter l'un sur l'autre. Je promet de faire ce que je peux pour ne pas me laisser, pour toi et pour Aeterna. Et tu va me faire le plaisir d'éviter la drogue, et bois avec modération aussi, sinon, tu aura affaire à moi. »
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Anonymous
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Lun 20 Aoû - 18:09

J’éclate de rire et je tape dans mes mains quand je l’entends dire que j’ai raison. Bien sûr que j’ai raison, tout le monde le sait. Enfin, je n’ai pas tout le temps raison parce que sinon je pense que je trouverais ça fatigant. Vous imaginez, la fille qui sait tout sur tout, mais quel ennui ! J’aime apprendre, j’aime étudier, j’aime me poser dans une bibliothèque pendant des jours entiers et découvrir des choses que je ne connaissais pas. Mes grands-parents et même le peu d’amis que j’ai, me trouvent fatigante parce que je passais tout mon temps à ça. Je suis incapable de rester sans un livre, du moins, j’étais comme ça. Je détestais aller en soirée, boire, coucher. Je n’aime toujours pas en fait. Les gens, on dirait que le pire d’eux même ressort quand ils vont en soirée, quand ils boivent, quand ils draguent des filles, c’est pitoyable. Même que maintenant, il y a une nouvelle manière de faire. On drague même par internet. En médecine à Cambridge, on le fait même par le tchat de médecine. Des « tu viens on va boire un verre ? » Toujours l’alcool pour arriver à leurs fins. Qu’est-ce que j’avais dans la main ? Une bouteille d’alcool. Je ne vaux pas mieux qu’eux en fait. Je suis réellement quelqu’un de pathétique, accrochée à son amour comme une moule à son rocher. Il était évident qu’il ne me rendrait jamais mon affection. Je soupire alors avant de me lancer dans une explication bancale auprès de mon ami en deuil. Je ne connais que trop bien cette sensation. J’ai appris que j’avais perdu un membre de ma famille dernièrement. Que ma petite sœur était morte il y a des années et que je ne l’avais pas connu. « Arrêtes de dire que j’ai raison. Je ne suis qu’une gamine qui ne comprend rien à la vie. Une gamine avec un super cerveau. » Je baisse alors la tête pour tenter de refouler les souvenirs que j’avais de Cambridge. Ma ville me manque. L’Angleterre me manquait. Je n’aimais pas les Etats-Unis. Je ne voulais pas rester là avec eux. Il n’y a que malheur, pleurs et trahison dans ce pays. Les anglais sont tellement mieux. J’éclatais d’un rire jaune. « J’ai accumulé trop d’informations en peu de temps. Tu sais que quand je pense qu’il va falloir que je retourne là-bas, mon corps se braque et j’ai envie de me jeter du haut d’une falaise. Je suis qu’une gosse, je connais rien à la vie et j’ai l’impression d’être cassée. » Je m’accroche à son tee-shirt en le regardant affolée. « Qu’est-ce qui ne va pas chez moi Camy ? Pourquoi on ne voit en moi qu’une gosse, qu’une blondasse stupide ! Je vois ma sœur, elle a… tout et j’suis jalouse parce que j’ai rien. » J’avais raison, totalement. Je n’avais plus rien. Pas de petit ami, peu d’amis, pu de carrière… une loque.
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Anonymous
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Ven 24 Aoû - 9:21

Elle éclate de rire à ma surprise général. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il avait de drôle au fait que j'admettais qu'elle avait raison sur toute la ligne. Mais c'était Lulla. Son rire me mit du baume au coeur, ou peut-être que c'était l'alcool, je ne sais pas vraiment. Les deux peut-être mais en tous cas, je me sentais un peu mieux ce soir, en sa compagnie. « Arrêtes de dire que j’ai raison. Je ne suis qu’une gamine qui ne comprend rien à la vie. Une gamine avec un super cerveau. » Je le regarde, surpris par son ton, par ses paroles. Je la fixais un moment, ne comprenant pas sa réaction. Elle était loin d'être une gamine qui ne comprend rien à rien, bien au contraire alors pourquoi disait t-elle ça ? Je ne le comprenais vraiment pas pour le coup. Elle avait tout pour elle mais elle continuait de ce rabaisser sans arrêt et c'était vraiment pesant à la fin. Elle ne voyait pas comme moi je l'a voyais. Elle n'avait vraiment rien à envier aux autres, rien du tout. A vrai dire c'était les autre qui devait être heureux de la côtoyer. En tous cas à mes yeux. « Quoi j'admets que tu as raison et tu n'es pas heureuse ? Franchement, tu m'étonnera toujours tu sais ?! » Dis-je en secouant la tête vraiment surpris. Moi qui pensait que les femmes aimait savoir qu'elles avaient raisons. Je la regardais, bien décidé à lui faire un peu plus d'estime d'elle-même. « Écoute moi bien Lulla, d'abord, je ne sais pas pourquoi tu as cette idée dans la tête, mais tu es loin d'être une gamine qui ne comprend rien à la vie, c'est même le contraire et avoir un super cerveau, c'est un avantage, pas un inconvénient ! » Je me demandais comment elle pouvait penser ça d'elle-même. Je la vois baisser la tête. Je voudrais tellement qu'elle se sente mieux, qu'elle redevienne joyeux, la Lulla d'avant, qui aimait la vie, qui ne buvait pas, qui ne fumait pas comme un pompier, qui ne s'amuser surement pas assez, mais là, j'ai l'impression qu'elle est sur une pente dont la remonté ne sera pas des plus simple et je ne voulais pas de ça pour elle. Elle était capable de beaucoup mieux que ça, même si elle était dans une mauvaise passe. « J’ai accumulé trop d’informations en peu de temps. Tu sais que quand je pense qu’il va falloir que je retourne là-bas, mon corps se braque et j’ai envie de me jeter du haut d’une falaise. » Je ne suis pas sur de comprendre ce qu'elle veut me dire, ses paroles sont si confuse. Décidément, je supporte moins en moins de la voir comme ça et en quelque sorte, ça m'aide, par ce que je ne pense plus à moi à ma propre peine, mais à la sienne. « Retourner ou ? A SF ? Tu te sens vraiment pas bien la-bas ? » Lui demandais-je en la regardant, ayant peur de la réponse. Car si c'était effectivement le cas, elle devrait partir, pour aller mieux et elle me manquerait. « Je suis qu’une gosse, je connais rien à la vie et j’ai l’impression d’être cassée. » Elle s'accroche a mon tee-shirt, l'air complètement affolée. Je la regarde, ne sachant pas vraiment quoi faire tant elle était mal et j'avais l'impression que rien n'y faisait, elle ne semblait pas aller mieux. « Qu’est-ce qui ne va pas chez moi Camy ? Pourquoi on ne voit en moi qu’une gosse, qu’une blondasse stupide ! Je vois ma sœur, elle a… tout et j’suis jalouse parce que j’ai rien. » Je prenais son visage entre mes main vivement et l'obligeais à me regarder dans les yeux. « Tu n'es pas une gosse Lulla, mais une jeune femme belle, intelligente, et qui a vraiment tout pour elle, et crois moi, tu finira par obtenir ce que tu désire, j'en suis certain. Tu es dans une mauvaise passe, mais reprend toi, et utilise son super cerveau pour pour obtenir ce que tu veux. Et il n'y a rien qui ne va pas chez toi, c'est les autres qui ont un problème si ils ne te voient pas comme moi je te vois. Et tu es loin de ne rien avoir. » Je n'avais pas remarquer mais nos visages c'était rapprochés dangereusement l'un de l'autre. Je sentais presque son souffle sur moi. Je plongeais dans ses beaux yeux, l'esprit embué par l'alcool et je dépose mes lèvres contre les siennes.
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Barcelona; Let's get psycho together

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