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Anonymous
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Lun 4 Juin - 18:09



ezekiel & charlotte,



Il fallait que je prenne l’air. Je n’en pouvais plus des disputes incessantes avec Eliott de ces derniers jours. Lorsqu’il était sorti de l’hôpital tout allait bien. Jusqu’à ce qu’il commence à avoir mal aux jambes. Tout ce que j’avais réussi à faire c’était une crise de jalousie parce que son amie Lera s’était occupée de lui acheter des médicaments. Elle et pas moi. Déjà que j’avais compris que cette fille était amie avec ma sœur et que par conséquent je ne la portais pas dans mon cœur. Apprendre qu’en plus de ça elle s’occupait d’Eliott à ma place me rendait dingue.
Pourtant j’aurais du la remercier. Mais non. En plus de ça, de mon coté, j’étais trop occupée à essayer de faire en sorte de changer l’état d’esprit de mon fiancé qui avait tout simplement décidé que s’il restait paralysé, alors il ne voulait plus vivre. La vérité c’était que je n’arrivais pas à lui enlever cette idée de la tête et ça me terrifiait. Je savais que Khris pensait la même chose que moi mais qu’aucun de nous n’étions capable de faire quoi que soit.
Tout ce qu’il restait à faire était attendre. Attendre de savoir ce qu’il allait arriver à Eliott. Et cette attente était interminable et pendant ce temps, Eliott et moi n’arrêtions pas d’entrer en conflit à cause de ça. Chacun campant sur ses positions. Je ne voulais pas céder parce que je voulais qu’il comprenne que sans lui je n’étais rien du tout.
Cet après-midi, j’étais allée à mon boulot pour déposer ma démission. J’en avais parlé avec Eliott ; je ne supportais plus ce boulot de serveuse que je trainais depuis que j’étais arrivée à San Francisco l’année dernière. J’avais l’impression de m’enraciner. J’avais l’impression de tourner en rond c’était étouffant. Je déposais ma lettre de démission sur le bureau et je quittais l’endroit, pour ne plus jamais y remettre les pieds.
Dehors je passe mes mains sur mon visage le temps de faire le point. J’ai quitté mon boulot. Mon fiancé risque de rester paralysé. Comme quoi, comme toujours quand un truc va bien pour moi, il y avait un retour de boomerang. C’était aujourd’hui.
Je savais que je ‘n’avais pas à m’en faire pour le travail, parce que j’avais déjà postulé dans un magazine de mode qui recherchait une stagiaire pour les shootings. Et j’avais rendez vous très bientôt pour savoir si je faisais l’affaire, ce que j’espérais. Mon seul problème serait alors de m’assurer que l’homme avec qui j’allais me marier allait bien.
Je marchais et en arrivant devant le Starbuck, je m’arrêtais et commençais à faire la queue pour avoir mon café. Une fois servie je regardais une seconde le gobelet avec mon nom dessus. Pourquoi je ne pensais jamais à donner un faux nom, après tout qu’est-ce que ça pouvait bien leur faire d’écrire notre nom sur le gobelet ? Un jour j’aurai la réponse.
Je regardais autour de moi, pour trouver une table où m’asseoir et mon regard s’arrêta sur un brun. Est-ce que… est-ce que c’était possible ? Est-ce que c’était vraiment lui ? Etait-ce possible que l’ami de mon ex fiancé que je n’avais pas revu depuis que j’avais quitté Paris, se trouvait devant moi. A San Francisco ?
Etant donné que j’avais retrouvé ma sœur que je n’avais jamais vu, dans cette ville (supposant qu’elle ne m’avait pas suivi en février dernier) ça ne m’étonnait même plus. Je m’approchais doucement, presque gênée. Est-ce que Ezekiel savait ce qui s’était passé entre Leo et moi ?
« Salut… » soufflais-je doucement. « Tu te souviens de moi… ? »



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Anonymous
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Sam 9 Juin - 15:24

    Je détestais les journées bourrées de travail. D’autant qu’elles se conjuguaient très bien avec un trafic pourri plein d’embouteillage et un temps de merde. Chacun de ces éléments étaient au rendez-vous aujourd’hui. Un artiste qui était censé exposer à la galerie avait décidé de faire sa diva en annulant à la dernière minute et le type que j’avais nommé responsable de la communication n’arrêtait pas de m’appeler pour un oui ou pour un non, histoire de me tenir au courant. San Francisco était noyé sous les nuages et malgré ce que la météo pouvait en dire, pas un rayon de soleil ne filtrait à travers les gros cumulus gris. Je quittai la maison pour aller à la galerie, histoire de régler cette histoire moi-même. Si l’espèce de hippie crasseux qui se prenait pour le nouveau Picasso voulait récupérer son argent, il allait devoir m’en parler de vive voix ! D’autant que ses œuvres avaient déjà été en place lors de la dernière soirée porte ouverte et avaient intéressés nombre d’acheteur venus d’Etats comme Washington ou le Nevada ! N’importe quoi. Les gens pouvaient être d’un chiant parfois !
    Techniquement, la galerie n’était qu’à une petite dizaine de kilomètres de la maison. SF n’était pas la plus petite ville du monde et je n’avais jamais réussi à acheter des locaux qui soient plus près que cela. Et si, en temps normal, il ne me fallait qu’une bonne quinzaine de minutes pour m’y rendre, les embouteillages en avaient décidé autrement. Ô joie ! Se retrouver au milieu d’une symphonie de klaxons ponctués de temps à autre par un « Bouge-toi ducon ! » ou encore « Va te faire mettre ! » était vraiment l’idée que je me faisais d’une journée reposante. Il me manquerait plus que… Pas le temps de finir le cours de ma pensée qu’il se mit à pleuvoir des cordes. Génial. Absolument génial. Tous les phares des voitures s’allumèrent comme un seul homme et j’activais les essuie-glaces pour arriver à distinguer quelque chose au dehors. Le temps change d’avis comme de chemise, sur la côte Ouest. Un grand soleil éblouissant ne garantit pas l’absence d’orage et une pluie diluvienne peut aussi bien s’arrêter aussi vite qu’elle est venue ! Je n’aimais pas cette inconstance. Et quelque part, je me disais que si Paris était magnifique sous la pluie, San Francisco ne rendait pas le même effet. Peut-être parce que tout était plus grand, plus… artificiel. Une ville de papier qui s’affaisse sous la pluie.

    Perdant patience, je finis par prendre la première sortie et me garai dès que l’occasion se présentait. Même si je devais faire le chemin à pieds, j’arriverai toujours plus vite qu’en prenant la voiture. Mais au bout de quelques mètres… je dus avouer que je ne m’étais pas attendu à ce que la pluie soit SI violente. J’entrai vite fait bien fait dans l’une des boutiques ouvertes dans la rue que je traversais. Oh ! Un Starbuck ! J’aurais pu tomber sur bien pire ! Comme une de ces boutiques d’apothicaire avec une vendeuse de plus de 100ans qui sent le chat et la menthe… J’eus un frisson rien qu’à y penser et me mis dans la file. Farfouillant dans ma poche, j’y trouvais un billet froissé et mouillé, mais qui ferrait néanmoins l’affaire. Ma boisson en main, mes pas me guidèrent vers une table inoccupée pour attendre la fin de l’averse. Allez… Il n’y en aurait sans doute plus pour longtemps ! C’est le moment que choisit mon portable pour vibrer une fois de plus au fond de ma poche. Le type de la galerie.


    -Ecoute, si Poliachov veut retirer ses sculptures de la galerie, qu’il le fasse ! Mais hors de question qu’on lui rende son argent alors qu’on a absolument rempli notre contrat ! Comment ça ça risquerait d’entrainer une procédure en justice ? On est en Amérique ici, pas dans je ne sais quel bouge de Roumanie ! Si il veut aller vendre ses croutes là-bas alo…

    Ma phrase resta en suspend alors que je surprenais deux grands yeux bleus en train de me fixer. C’était… mince je les avais déjà vu quelque part ! C’était… J’entrouvrais légèrement les lèvres pour dire quelque chose mais rien n’en sortit.

    -Tu te souviens de moi… ?


    Incapable de faire « oui » de la tête, je restai quelques secondes hébété. Charles’… Qu’est-ce qu’elle faisait là ?! Au bout du fil, mon associé me rappela à l’ordre.


    -Ez’, t’es toujours là ?

    Je me raclais la gorge avant de répondre, mon regard soutenant toujours celui de Charlotte.

    -Jte rappelle !

    Je l’entendis protester jusqu’à ce que mon doigt appuie sur la touche « raccrocher » du téléphone. Je fis signe à mon amie pour lui montrer qu’elle pouvait s’asseoir en face de moi. Bon dieu si je m’attendais… C’est en français que je lui répondis. Après tout, c’était sa langue maternelle, et un peu de français à SF change un peu des habitudes. Et je devais bien avouer que l’entendre me faisait du bien.

    -Biensûr que je me souviens ! Mademoiselle Charlotte Marchand ! Qu’est-ce que tu fais dans le coin ?

    Bien entendu, la vraie question était qu’est-ce que JE faisais dans le coin. Mais ça, ça viendrait plus tard.

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Anonymous
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Invité
Mar 19 Juin - 15:42



ezekiel & charlotte,



Ma passion pour le Starbuck était sans limite. Elle « était » depuis de nombreuses années ; de telle sorte qu’il était clair que ce Strabuck de la ville commençait à bien me connaitre.
J’avais beau être maintenant à San Francisco depuis plus d’un an, je ne m’aventurais que rarement là où je ne savais pas où je mettais les pieds. Alors qu’en France, ça avait toujours été le contraire. J’avais tellement voulu faire partie du « beau monde » que j’avais laissé mon arrondissement pour aller vagabonder dans le VIIIème et dans le XVIème. Je voulais tellement faire partie de cette société, je voulais qu’on m’envie, de la même manière que je les enviais tous. C’était cette envie qui m’avait conduite jusqu’à Leo, qui m’avait conduit aux fiançailles, puis à la tromperie, puis à San Francisco et finalement à Eliott.
J’avais tellement changé en un an. J’avais laissé derrière moi mon envie de luxe. J’avais abandonné l’idée de récupérer Leo, j’avais appris à aimer à nouveau. J’avais tourné la page. Ma vie aujourd’hui était à San Francisco, tous ceux à qui je tenais étaient ici. Bien sur, je rêvais de Paris de temps en temps, mais je savais que ma place n’était plus là bas ; du moins, elle ne l’était plus définitivement. Ca ne faisait que me rappeler mes échecs, les drogues, les soirées, les abus… Tout ça ne faisait plus partie de ma vie.
Une nouvelle Charlotte était née, une fille amoureuse, qui se prenait en main. Si j’avais su un jour que j’en arriverai là, je ne l’aurai pas cru. Et pourtant… J’avais juré de ne plus me fiancer et de ne plus retomber là dedans. Et pourtant…

Mon café en main, j’avais fait volte face sur moi-même et j’étais tombé nez à nez avec Ezekiel en pleine conversation téléphonique. Ca m’avait fait comme un électrochoc. Il n’avait pas changé, il était toujours le même qu’à l’époque et pourtant, il était différent.
Sans savoir pourquoi, je m’étais lancée vers lui. Et maintenant, je me disais que j’avais trahi son pote, il y avait de forte chances qu’il m’en veuille, non ? Supposant qu’il était au courant…
Je m’étais plantée devant lui, alors qu’il avait l’air occupé, une fois que j’avais pris la parole, il avait surtout eu l’air perturbé. Est-ce que c’était parce qu’il n’avait pas la moindre idée de qui j’étais ? Ezekiel raccrocha et moi, je restais plantée là, avec mon café. Il me fit signe de m’asseoir. Tout en replaçant une mèche de cheveux rebelle, je m’exécutais et m’asseyais en face de lui. C’était une situation tellement étrange.
« Biensûr que je me souviens ! Mademoiselle Charlotte Marchand ! Qu’est-ce que tu fais dans le coin ? » Après la surprise d’entendre parler français, ce qui ne m’était pas arrivé depuis l’été dernier que j’avais passé à Paris avec Khris, Alan et Lilas, je me permis de sourire.
Au moins, il savait à qui il parlait, je n’avais pas l’air d’une folle dérangée. Je bus une gorgée de mon café avant de répondre. « J’habite ici, maintenant. J’ai changé de vie. Mais toi, comment ça se fait que tu es ici ? » lançais-je.



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Anonymous
Invité
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Jeu 28 Juin - 13:06

    J’avais plus ou moins l’impression d’avoir vu un fantôme. Toutes les marques que j’avais pu avoir à Paris ou même en France s’étaient évanouies du jour au lendemain lorsque que j’avais déménagé à San Francisco. Et avoir un souvenir de tout ça juste devant moi, café en main avait quelque chose d’irréel. Charlotte n’avait pas changé. Enfin si, le temps lui avait fait les cheveux plus longs et certainement grandir un peu aussi mais autrement… Elle restait la même que dans mes souvenirs. Et maintenant que j’y repensais, elle aussi avait disparu du jour au lendemain. Un beau jour elle avait été là et POUF, plus de nouvelles jusqu’à… aujourd’hui en fait !
    D’un coup sec, je raccrochais pour couper court à la conversation téléphonique que j’étais en train d’avoir avec mon associé. Les affaires pourraient attendre le temps d’un café après tout. Et si je me mettais à hurler au téléphone, pas certain que la clientèle apprécie ! Charlotte finit par s’asseoir en face de moi. Une fois à ma hauteur, je pus mieux l’observer. Oui, la petite française que j’avais connue avait bien grandi depuis le temps ! Elle avait perdu ses joues enfantines pour prendre un peu plus… comment dire… d’assurance ! Quelque part, un tel changement faisait plaisir à voir. Une vieille connaissance qui a murit est toujours plus agréable à constater qu’une autre restée gamine. Dans un français presque immaculé, je finis par lui demander ce qu’elle faisait à San Francisco. C’était une belle coïncidence ! Parmi toutes les grandes villes que comptaient les Etats-Unis, il avait fallu que je m’installe dans celle où toutes mes anciennes connaissances avaient emménagé ! Même si je n’avais pas personnellement choisit l’endroit de moi-même… C’était plutôt Constance qui, inconsciemment de sa part, m’avait amené sur les côtes de la Californie. Et cela s’avérait être… un très bon choix, de toute évidence !

    Bien évidemment, Charlotte ne tarda pas à me retourner la question. Qu’est-ce que je faisais ça ? C’était… une longue histoire, bien trop longue pour être racontée dans un endroit pareil !


    -J’ai voulu changer d’air. Et il parait qu’aller aux States est le meilleur moyen de se ressourcer alors… Me voilà ! J’ai une galerie d’art ici, maintenant. Tu devrais venir au prochain vernissage, je suis certain que ça pourrait te plaire ! Il y a du champagne à gogo et des serveurs triés sur le volet pour avoir l’air sexy en smoking alors…

    Eh oui, c’était ça les affaires ! Parce que si ces dames venaient admirer des œuvres, avoir un serveur doté d’un sourire sponsorisé par Colgate et des atouts digne d’une pub de lingerie masculine était toujours un plus ! Je préférais rester discret sur les VRAIES raisons de ma venue à SF. Déjà parce que mon père avait une réputation à tenir et ensuite parce que MOI j’avais une réputation à tenir. Je pouvais très bien me débrouiller tout seul pour apprendre à Constance que j’étais son frère, pas question de crier ça sur les toits. Je bus une gorgé de mon café et souris à Charlotte.

    -Et toi, qu’est-ce que tu fais maintenant ? Des nouvelles de Léo ?

    Oh que oui, je savais ce qu’elle avait fait. Et même si tromper Léo avait eu quelque chose de dégueulasse sur le coup… Qui étais-je pour juger les histoires de coucheries des gens ? C’était pas dans mon lit à moi qu’elle était tombée, après tout. Léo m’en avait parlé avant qu’il parte pour… ici en fait. C’était même la raison pour laquelle il avait mis les voiles.


    -J’imagine que t’es partie pour lui. C’est bête, vous étiez… mignons, ensembles. Et ça a marché, tu l’as retrouvé ?

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