AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

N'hésitez pas à inscrire vos persos sur facebook et à nous y rejoindre ! (inscription facultative) ♡


N'oubliez pas de voter et afin de nous faire connaître !


Pour célébrer la nouvelle année, le Maire a organisé un bal masqué. Rejoignez-nous ici pour en savoir plus is it me you're looking for ? 3997999705


Le 6 janvier 2016, le forum a fêté ces 5 ANS ! Bon anniversaire POH is it me you're looking for ? 79124 is it me you're looking for ? 79124

Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

 
 is it me you're looking for ?
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 26 Jan - 18:11

is it me you're looking for ? Tumblr_lmemnalEjx1qct05qo1_500

Eliott & Charlotte
I will stay with you.

Le temps n’arrêtait pas de filer. Je ne le voyais pas passer. Et pourtant, paradoxalement, j’avais l’impression que tout trainait. En fait, j’avais l’impression que tout bougeait à la vitesse de la lumière autour de moi, mais que pour ma part, je ne faisais pas le moindre mouvement.
Depuis ma rupture avec Eliott, en fait. J’avais vraiment pris sur moi avec cette histoire. Ça aurait été mal venu de ma part de « sombrer » alors que c’était moi qui l’avait quitté. Alors j’avais pris sur moi. Beaucoup, longtemps.
Et je n’avais jamais cessé de m’assurer qu’Eliott allait bien.
Après ce qui lui était arrivé, je m’en étais tellement voulu de rompre avec lui. Mais dans cette histoire s’il était victime, j’avais pas mal morflé, il fallait bien le dire.
Bien sur, je ne n’arrêtais jamais de penser à ça, au fait qu’il m’avait trompé. Je ne voulais pas savoir avec qui. Ça ne ferait qu’empirer les choses, j’avais l’impression. Rien que le fait de savoir que c’était arrivé me suffisait pour me donner envie de vomir mes trippes. Charmant.
Et puis il avait eu la coupure de courant. Et ça avait été comme si on m’avait coupé le courant à moi aussi.
Je vivais la journée, et dès que la nuit tombait et que je me retrouvais dans l’obscurité, je m’enfermais chez moi. je n’étais pas vraiment fan de cette idée. San Francisco sans courant pendant plusieurs jours, ça avait été assez surréaliste.
La journée, les gens arrivaient relativement à vivre, mais dès que la nuit tombait, se balader dans les rues, c’était comme être dans un film grandeur nature. Oui c’était un peu ça, on avait vécu dans un film pendant quelques jours. Et je n’aimais pas vivre dans un film. J’avais eu l’impression toute ma vie, et plus particulièrement depuis que j’étais arrivée à San Francisco, de vivre en permanence dans un film. C’était épuisant.
Je regardais l’heure sur mon portable, 7 : 30 PM. J’attrapais mon manteau, j’en profitais qu’il ne fasse pas trop froid aujourd’hui pour sortir. Frileuse un jour, frileuse toujours.
En sortant de mon appartement, j’allumais une cigarette et m’arrêtais le temps d’inspirer la première taffe. Je fermais les yeux. Plaisir coupable que j’avais décidé d’arrêter pour cette nouvelle année. Résolution que je n’avais bien sur pas tenu plus de deux jours.
Si j’avais bien réussi à arrêter les drogues, les joints, la cigarette restait impossible à effacer de ma vie.
Je pris la direction de chez Eliott, le temps était nuageux, mais je décidais quand même d’y aller à pied. Tant pis si j’arrivais morte de froid, j’avais envie de prendre l’air.
J’avais vu sur facebook qu’Eliot était parti à New York et qu’il était rentré hier soir.
Il me manquait et j’avais envie de le voir, moi qui m’étais coupée du monde tout le temps qu’avait durée la panne de courant générale.
Arrivée à son appartement, j’écrasais ma cigarette et me dirigeais vers la porte d’entrée. Je frappais puis frottais mes mains glacées l’une contre l’autres.
Depuis que nous n’étions plus ensemble, j’avais toujours une angoisse qui me saisissait que j’allais voir Eliott…
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Ven 27 Jan - 21:08

is it me you're looking for ? 3045478901_1_25_CnWRvziS


Charlotte & Eliott


Yuri et Robbyn s'étaient mariés ce week-end, c'était la raison de ma venue à New York. Revenir dans ma ville natale me faisait toujours un petit quelque chose, et j'en avais d'ailleurs profité pour faire un saut chez mes parents. Mes parents ne m'avaient pas trouvé changé, certainement parce que je ne faisais que simuler devant eux. Comment montrer que j'avais changé, que je n'étais plus aussi sage ? Comment leur dire que je m'étais drogué bien que ce fut seulement un évènement occasionnel ? Comment leur dire que j'avais eu une copine, mais que finalement elle m'avait quittée parce que je l'avais trompée l'espace d'une nuit ? Mes parents ne comprendraient pas, personne ne comprendrait vraiment mes motivations je crois. Une envie de nouveau, une envie de sortir de la routine avait tout brisé autour de moi. Comment leur dire que je m'étais fait violer ? Je ne leur dirai pas, bien évidemment.

Le temps de retourner à San Francisco était arrivé, je me dirigeais lentement à pied vers l'aéroport de New-York, avec pour seul bagage un sac. J'en profitais pour regarder les buildings, base de l'horreur de 2001. J'avais l'impression d'être à la fois les tours jumelles en moi-même ainsi que les avions qui les avaient détruites. J'avais l'impression que mes constructions s'étaient brisées à moitié et qu'il ne restait plus qu'une partie de fondations, le peu qui subsistait malgré les accidents. Je devais reconstruire sur les fondations de bases, balayer les décombres et laisser le passé au passé en m'assurant de garder mon histoire dans le coin de mon cœur et de ma raison.

Une fois arrivé et après avoir enregistré mon unique bagage et mon billet, je montais promptement les marches qui me mèneraient à mon siège de première classe. J'avais pris l'habitude de prendre l'avion, il n'y avait en général plus aucune surprise ni émerveillement. Cependant, mes yeux d'enfants parcouraient toujours les nuages qui glissaient sous les moteurs et les ailes de notre avion. J'aimais parcourir l'horizon de mon regard, me laisser aller. Ce n'était d'ailleurs pas toujours très bon pour mon moral. C'est alors lorsque j'étais en plein vol, comme en apesanteur dans l'atmosphère terrestre, que je revins à penser à Charlotte. J'avais fait une connerie, une énorme connerie. Et je savais avant même de la perdre à quel point j'allais souffrir. J'avais bien prévu, mais j'aurais préféré me tromper. J'aimais vraiment cette fille, dans sa façon d'être comme son physique. Tout me faisait craquer, autant quand elle boudait que lorsqu'elle riait, même lorsqu'elle était en colère contre moi. J'étais apaisé, hypnotisé et comme anesthésie de toute douleur en sa présence. Ma dose de morphine, mon héroïne en quelques sortes. Et comme tout drogué, tout malade souffrant, je me sentais complètement perdu. Je ne savais plus quoi faire, complètement dépendant. Charlotte m'avait proposé de rester mon amie, m'affirmant qu'elle ne pouvait plus rester en couple avec moi, et je ne pouvais qu'accepter. C'était peut-être pire comme situation, car au final c'était comme si l'on présentait à un drogué en cure un joint, c'était la tentation incarnée. Et sachant que l'on ne pouvait l'avoir pour soi, c'était certainement encore pire.

Mes yeux ne se fermèrent pas le long du voyage, alors lorsque j'atterris et que je rentrai chez moi, mon premier réflexe fut de poser le sac à terre dans ma chambre et m'étaler sur mon lit pour m'y endormir instantanément. Je n'étais même pas allé voir Kasia, je l'aurais certainement réveillée, à moins qu'elle ne soit pas là pour la nuit ou la semaine. Une nuit sombre, dénuée de rêves et de cauchemars s'écoula sans que je ne m'en rende compte. Sereine, courte. J'avais dormi l'espace de 6h, ce n'était pas suffisant pour moi et j'aurais souhaité me reposer davantage. Cependant, quelqu'un en avait visiblement décidé autrement. Je marmonnais, la tête posée sur mon oreiller, mon corps dénué de toute volonté. Je ne voulais clairement pas me lever. Pourtant, je ne sais par quelle force, mes pieds se posèrent à terre, mes mains frottèrent mes yeux, et en l’espace de quelques secondes j’ouvris la porte, vêtu d’un simple peignoir. J’avais encore les yeux à moitié clos et la tête embuée et pourtant lorsque mes yeux se posèrent sur la personne qui était venue, mon cœur fit un bond. Mes yeux restaient moyennement éveillés, mais mon cerveau se réveillait à vitesse grand V. Charlotte se tenait devant moi.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Jeu 2 Fév - 15:50

is it me you're looking for ? Tumblr_lmemnalEjx1qct05qo1_500

Eliott & Charlotte
I will stay with you.

Je baissais la tête quelques instants, avant que la porte s’ouvre. Me concentrant sur ma respiration. J’avais revu Eliott plusieurs fois depuis que nous avions rompu. Je l’avais vu pour son anniversaire, à Noël, pour mon anniversaire. A chaque fois c’était la même chose, j’avais du mal à le voir comme un simple ami, parce qu’il n’était pas un simple ami, de toute évidence.
Alors je prenais sur moi.
J’avais commencé par ne pas vouloir me remettre avec Eliott, j’avais une fierté qui m’empêchait d’envisager un retour avec lui. J’étais du genre à dire que quand c’était fini, c’était fini. Pourtant, j’avais commencé à faire une exception en quittant la France et retrouver mon ex, qui était finalement parti sans laisser de trace.
Et aujourd’hui, il y avait Eliott, sans qui je ne m’imaginais pas. Je n’arrivais pas à me dire qu’il n’y aurait plus de « nous » c’était le genre d’idée qui me coupait le souffle et me faisait perdre la tête.
J’avais vécu tellement de choses avec Eliott depuis cet été, comment envisager le fait de le rayer de ma vie parce qu’il m’avait trompé ? C’était tout bonnement impossible.
Mais une nouvelle fois, ma fierté venait reprendre sa place…

Lorsque la porte s’ouvrir, je retins mon souffle quelques secondes, en découvrant Eliott derrière celle-ci. Mon cœur rata un battement avant de reprendre sa course folle.
Une question apparue dans ma tête : Kasia ? Et si elle était là ? Je me rendais compte qu’en fait, le plus souvent quand je venais voir Eliott, elle n’était jamais là. Peut-être qu’elle se doutait de quelque chose, genre aura mystique qui devinait que j’allais arriver et elle s’en allait.
Je n’avais rien contre elle, si ce n’était le fait qu’elle vivait avec Eliott, qui avait été mon petit-ami, dont j’avais été la colocataire quelques temps et qu’en plus de ça, cette fille était canon, j’avais vu ça sur facebook.
Je souris doucement à Eliott « Salut. » Avant de regarder derrière lui ; visiblement elle n’était pas là. Je reposais mes yeux sur Eliott, il venait vraisemblablement de se réveiller. Je ne pus réprimer un petit sourire, avant d’indiquer la sortie du pouce. « Tu te lèves ? Tu veux que je m’en aille ? Je peux repasser plus tard, si tu préfères… »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 22 Fév - 4:32

is it me you're looking for ? 3045478901_1_25_CnWRvziS


Charlotte & Eliott


Je n’avais pas envie de m’habiller, ce n’était plus comme si j’en avais envie. Depuis ce triste moment dans l’histoire de ma vie, j’étais devenu démotivé par tout, de plus en plus flemmard en plus de cela. J’avais posé mon violon, ne touchais plus au clavier de mon ordinateur afin de continuer mes écrits, et laissais de côté mon piano. La télévision et les réseaux sociaux étaient devenus mes nouveaux amis, ainsi qu’un sachet d’herbe que je gardais pour mes quelques joints occasionnels. Je ne forçais jamais sur la dose, jamais au point d’une overdose, je m’apprêtais seulement à ces moments de détente forcée les jours de déprime. Les jours où Charlotte me manquait plus que d’habitude. Charlotte était un manque quotidien, je n’arrivais pas à tourner la page, et pourtant je me voyais comme confronté à un mur. J’avais toujours le cœur dirigé contre le mur, la tête et le cerveau incapable de bouger, ma gorge de laquelle s’échappait des excuses et des explications n’aidaient en rien. Je me sentais piégé, compressé, particulièrement frustré. Frustré que Charlotte ne puisse pas m’excuser, frustré de devoir installer des barrières entre nous, frustré de ne pas pouvoir dormir à nouveau avec elle et la sentir dans mes bras. Tout ça était devenu impossible. On aurait pu se croire lors de la guerre froide, séparés par un mur, mais ce mur était invisible et nous étions les deux seuls à l’avoir construit.

Dans chaque épreuve, chaque moment quotidien, je voyais une référence à Charlotte. J’étais tombé dans une spirale de laquelle je n’arrivais aucunement à m’échapper. Un labyrinthe dont je ne trouvais jamais la sortie, aucun fil d’Ariane pour m’aider ne pointait jamais le bout de son nez. Une torture, à longueur de temps c’était devenu un réel supplice à mes yeux. Il m’était devenu impossible de mener ma vie correctement, ou presque. J’avais pourtant abandonné toute tentative de renouer mes liens avec Charlotte. Elle s’obstinait à me rejeter lorsque je m’excusais, j’étais toujours confronté au même mur. Alors je me contentais de la situation actuelle, de ce qu’elle appelait « amitié », car c’était la seule chose à laquelle j’avais le droit lorsque je me tenais à ses côtés.

J’étais complètement éclaté, complètement crevé. Et pourtant ma vie reprenait, quelqu’un était décidé que quelqu’un pourrisse un peu plus ma journée. Même quand personne ne le faisait, il y avait toujours un moment chiant dans mes journées, un moment où je pensais à Charlotte et où je laissais tout s’évaporer par le biais de la fumée malsaine. Toujours un petit truc. Je trouvais le courage d’aller ouvrir la porte, sans pour autant trouver le courage de vraiment m’habiller, et était confronté à une des pires difficultés survenues dans ma vie. Charlotte, once again. Je réprimais le bond que faisais mon cœur et me grattais la tête, complètement gêné de me trouver ainsi devant elle. Elle brisa vite le silence en me saluant et esquissa un sourire, visiblement amusée par cette situation. Son si joli sourire qui m’avait également tant manqué. Je lui répondais un simple « Hey » et refusais catégoriquement qu’elle s’en aille pour revenir plus tard lorsqu’elle me le proposa. Elle était là, il était hors de question qu’elle reparte désormais. « Non non, rentre. Par contre si ça ne te dérange pas, j’irais bien enfiler un jogging si tu ne comptes pas sortir et me faire un brin de toilette. Installe toi, fais comme chez toi, tu l'es. » Hors de question de me taper l'affiche un peu plus que je ne le fais déjà.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
Mer 22 Fév - 21:36

is it me you're looking for ? Tumblr_lmemnalEjx1qct05qo1_500

Eliott & Charlotte
I will stay with you.

Eliott était toujours dans mes pensées, je ne pouvais pas le nier. C’aurait été mentir que je ne m’en voulais pas chaque jour de l’avoir quitté.
Mais je savais qu’au moment où c’était arrivé, ça avait été la meilleure chose à faire.
Pour un autre qu’Eliott, je ne me serais jamais posé la question, ça aurait été évident que je ne l’aurai jamais revu, que je l’aurai maudit et détesté tout le reste de ma vie.
C’était le genre de choses que j’étais incapable de pardonner.
Mais là, la situation était différente, c’était Eliott qui m’avait trompé. C’était Eliott et rien que ça, changeait tout. Je l’aimais. J’aurais voulu ne plus l’aimer, après l’avoir quitté. Ça aurait simplifié cette rupture.
Mais je ne pouvais pas chasser Eliott de mon esprit. Jamais. Plus j’essayais, plus il s’encrait en moi.
C’était ç, Eliott était imprimé, gravé à l’intérieur de moi et je pouvais essayer tout ce que je pouvais, jamais il n’en sortira. Quoi que je fasse.
Et puis, comment j’aurais fait ? Alors qu’il était ami avec ma meilleure amie. Que c’était le petit frère de mon meilleur ami, à moi. Tout me reliait inévitablement à Eliott Jones.

C’est pour ça qu’aujourd’hui, une nouvelle fois, mes pas m’avaient ramenés devant chez mon ex petit ami. Avec une appréhension certaine. Mais j’étais là, je ne pouvais tout de même pas repartir maintenant.
C’était un Eliott en peignoir qui m’ouvrait la porte. « Non non, rentre. Par contre si ça ne te dérange pas, j’irais bien enfiler un jogging si tu ne comptes pas sortir et me faire un brin de toilette. Installe toi, fais comme chez toi, tu l'es. » dit-il, avant de s’éclipser pour se changer.
Je naviguais dans l’appartement dans lequel j’avais vécu quelques temps, après la tornade qui avait dévasté le mien.
Instinctivement, je reprenais mes marques. Certes je n’étais pas restée longtemps, mais après ça, j’étais venue souvent dormir ici avec Eliott.
Je m’asseyais dans le canapé, en regardant autour de moi.
Rien n’avait changé ici. Je souriais doucement.
Etre ici me calmait. Je ne vivais pas ici, mais être chez Eliott m’apaisait. Je savais qu’il était dans la pièce d’à coté et ça me rassurait.
J’avais besoin de lui, tout le temps. je n’oubliais pas ce qu’il m’avait fait, mais je l’aimais, alors rien ne pouvait changer ça.
Mon portable sonna dans ma poche, je regardais le nom de la personne qui m’appelait : mon père. Je rangeais mon téléphone au fond de mon sac. Je ne voulais pas répondre, je savais ce qu’il allait me dire, que ma mère était malade, qu’il fallait que je rentre. Ça faisait déjà quelques jours qu’il m’appelait. Je savais que j’allais devoir rentrer en France d’ici peu.
Eliott ressortait de la salle de bain, je restais assise et tournais mon regard vers lui en souriant, gênée. « Alors… tu vas bien ? Quoi de neuf ? » C’était banal, mais il fallait passer par là…
Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut Aller en bas
 

is it me you're looking for ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Pursuit of Happiness :: POH V.1 ::  :: 
WEST
-