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 Without you, my life is just a disaster.
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Anonymous
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Mar 24 Jan - 0:38

Without you, my life is just a disaster.  Tumblr_lzfx13hR2P1qeqod6o1_500

❝ Caliel - Jordane ❞
« “Stop calliiiiing stooop. I don't wanna think anymore »
ft Lady Gaga ft Beyoncé - Telephone

La panne de courant était enfin finie. Le retour au courant, à la vie familiale et à la routine me faisaient un peu peur parce que je m'étais sentie plus ou moins à l'aise dans le noir. Auprès de lui. Mais depuis que tout était revenu à la normale, je l'évitais. Comme si j'avais peur de l'aimer au grand jour. Et encore aimer est un bien grand mot. Je n'ai été amoureuse qu'une fois et je ne me voyais pas recommencer une nouvelle fois. Merci mais quand on tombe de l'escabeau, il est normal d'avoir le vertige pendant quelques temps. Et là, j'avais une sacrée peur du vide. L'emmener au mariage de Robbyn et Yuri avec moi n'avait pas été une erreur mais je regrettais quand même ces moments d'intimité qui me manquaient au fond. Tous les jours, je me levais dans l'optique de partir bosser, d'aller nettoyer la ville avec Alekseï de tous ces pauvres cons qui nous l'avaient mise sans dessus dessous. D'accord, il faisait noir mais ce n'est pas une raison pour piller les magasins. Hum ? WTF ? Depuis quand est-ce que je raisonne comme ça moi ? Depuis que je suis maman ou que je suis sortie de taule ? Parce que bon, on pourrait mettre ça sur mon séjour mais non. Duke était la seule raison pourquoi je me sentais comme je me sentais actuellement. C'est bizarre comme phrase. Quoiqu'il en soit, je n'avais pas eu d'activité sexuelle depuis le mariage où trop bourrée, j'ai forcément fini dans le lit de Caliel. C'était inévitable. A chaque fois qu'on se retrouvait dans la même pièce, on finissait sans nos vêtements. C'est à ne plus se sentir n'est-ce pas ? J'avais chaud quand je repensais à notre partie de jambes en l'air mais... STOP IT JOJO. Tu n'es qu'une nana comme les autres pour lui. Un trou. Ouais c'est ça, j'étais un trou et verte de rage aussi parce que je me faisais avoir comme n'importe qui. Sauf que je ne suis pas n'importe qui. Je suis Charlie Jordane Robberty. La fille la plus manipulatrice qui puisse exister. Alors, j'abattis mon poing sur la table pour faire sursauter mes chiens et le gamin qui me fixa comme si je venais de commettre une connerie. « Mama... » Je posai la tête sur cette dernière avant de relever la tête. « Quoi qu'est-ce que t'as dit ? » Je me rapprochai de lui en l'invitant à répéter. « Mama... » OH PUTAIN IL A DIT SON PREMIER MOT. IL A DIT SON PREMIER MOT. Oh putain. Je fis un bond pour prendre mon téléphone et composer le numéro de Constance mais raccrocher aussitôt. Non pas Constance. A la place, j'appelais Kaleigh, ma meilleure amie pour lui faire part de la nouvelle. Après une bonne demi-heure avec elle au téléphone, je finis par raccrocher pour prendre le petit et l'emmener à l'étage tout en envoyant un message à Maël pour lui dire qu'il avait dit son premier mot et que c'était Maman. En même temps, j'suis un peu la seule de présente dans sa vie. Bref, ça se fête. Et méritait bien une bonne partie de jambes en l'air, n'est-ce pas ?

Je l'habillai donc pour l'emmener chez ma mère qui pourrait lui apprendre des tas de vacheries encore. Mais j'avais besoin de sortir et de me trouver quelqu'un d'autre que Caliel. C'est bon on n'est pas ensembles alors pourquoi devrais-je me priver de sauter un inconnu ? Je soupirai avant d'envoyer une mèche de cheveux en l'air et de me saisir d'une robe au passage et de l'enfiler pour voir ce que cela donnait. Je l'aimais bien celle là. Un peu courte c'est vrai mais bon qui s'en soucierait ? Je ne tardais pas à recevoir des sms de mes copines qui voulaient qu'on sorte. Mais les filles, je vais me pinter la gueule ce soir. Je détachai mes cheveux, me maquillant légèrement – c'est bon, j'suis pas une pute nan plus – et de filer mettre mes chaussures, toujours le gamin entre les bras. Amen ma fille, tu es prête pour sortir. Je choppe mes clés de voiture, installant le petit dans le siège auto pour aller chez ma mère. Elle habitait à la campagne cette bitch. Mais bon quand la panne est arrivée, il y avait du courant là où il était. « Mama. » Je regardai dans le rétroviseur pour lui sourire. « Non, on va chez Mamie. » Et une heure plus tard, j'étais chez elle en train de boire un café pour lui laisser le petit bout que je récupèrerai le lendemain. CUIIIIIITE CE SOIR. Direction le Bronze. J'y fus assez vite. Les feux rouges et moi, on n'est pas potes. J'en ai rien à foutre d'avoir des contraventions. Aleks les fera sauter. Devant, il y avait une file d'attente monstrueuse et il suffit seulement d'un ou deux sourires pour entrer en glissant une liasse de billets dans la poche du videur en lui lançant un clin d'oeil pour me glisser dans la foule et chercher Denver et cie. Putain mais comment allais-je les trouver ? Hmm. Système D. Je me dirige jusqu'au bar pour monter dessus – oui, je ne changerai pas – en essayant de les trouver. Tous les mecs présents dans mon entourage se mirent à siffler et je fis une grimace. « Vas-y chérie, retire le haut. » Je hausse un sourcil. Bon, Caliel n'est pas là. J'ai parlé avec Duke, il le prend bien. Je peux me permettre de faire un strip non ? « Balance la musique, baby, hurlai-je à l'intention du DJ » Il me montre son pouce et commence à lancer la musique. C'est parti. J'avale un verre de Tequila avant de commencer à danser.
Tous les moyens sont bons pour me sortir Caliel Gallagher de la tête. Tous.


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Anonymous
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Mar 24 Jan - 17:48

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❝ Caliel - Jordane ❞
« “You could be the one I'll always love »
ft Muse - Unintended

Nous étions beaucoup trop bien ensemble. Elle vantait toutes mes pensées et j'avais failli lui avouer. Tout aurait été beaucoup plus simple certainement, peut-être que nous serions ensemble. Mais non. Je devais cesser de penser à elle. Je m'étais tellement énervé sur ma batterie que je n'avais plus envie de jouer. Depuis que j'étais revenu du mariage, je pensais encore plus à elle qu'à l'accoutumée. Peut-être que je n'aurais pas du coucher avec elle, peut-être que je n'aurais pas dû aller au mariage. Fixant le plafond je soupirais. Pourquoi est-ce qu'elle était omniprésente ? Je réfléchissais à tout ce qui s'était passé depuis que nous nous étions engueulé devant chez elle. Nous nous étions retrouvés suite à une "conversation" sur Facebook, puis nous avions failli coucher ensemble après quelle est virer une de les conquêtes. Jusqu'à cette putain de coupure de courant qui m'avait tout de même sauver la vie. Sinon je lui aurais avoué ce que je commençais à ressentir et j'aurais été bien mal. Parce qu'elle m'aurait certainement envoyé balader. Jordane ne pouvait pas aimer. Jordane n'aimait qu'elle. Sortant enfin de mon lit, je regardais mon téléphone et soupirais. Aucun message d'elle. Nous n'avions pas reparlé de notre dernière nuit. Et c'était tant mieux.

Je n'avais envie que d'une seule chose me saoulait la gueule quitte à finir à moitié mort sur la chaussée et me faire écraser par un camion. Je ne manquerais pas à grand monde. Jordane trouverait un autre jouet, constance s'en remettrait rapidement, le groupe trouverait un autre batteur. J'envoyais quelques textos pour savoir qui était partant pour une soirée au Bronze, je n'attendais même pas les réponses qu'ils soient opérationnel ou non j'allais quand même y aller. Et comme sa au moins personne ne serait accusé de "Non-assistance à personne en danger". Me dirigeant dans la douche je pensais à ce que j'avais failli lui dire. J'avais sérieusement péter un plomb ce jour-là. J'avais failli lui dire que j'étais amoureux d'elle mais putain ! Jsuis vraiment con. Pourquoi est-ce que j'avais failli lui dire cela. Quel abruti fini. Je ne pouvais pas. J'étais Caliel Gallagher et je n'avouais pas les sentiments comme on sort un "salut, ça va ?". Collant mon poing contre la paroi je lâchais un cri pour sortir toute la haine accumulée par mon organisme. Je la détestais de me faire autant l'aimer. Je n'avais jamais vécu une histoire d'amour plus longue qu'un mois. Quelle connerie.

Et puis quand bien même je lui avouerais que je l'aime, qu'est-ce que cela changerait ? Nous nous engueulerions certainement beaucoup plus qu'un couple normal et je serais obligé d'arrêter de coucher à droite à gauche -j'en serais parfaitement capable.- mais elle ? Elle avait souffert avec Duke et je ne voulais pas qu'elle souffre avec moi. Je suis peut être un connard chronique mais quand il s’agit de sentiments, je ne jouais pas. Et je savais que ce que j’éprouvais pour elle c'était bien plus qu'une vulgaire histoire de cul d'un ou plusieurs soirs pour ce qui nous concernait.

Enfilant une veste en cuir je prenais mes clés de voiture pour finalement les reposer, il serait préférable que je prenne un taxi. J'appelais un taxi en verrouillant la maison et en mettant l'alarme en route. Depuis cette histoire de panne de courant et de cambriolages, j'étais devenu parano sur les bords et l'on m'avait conseillé d'installer une alarme ce que je m'étais empressé de faire comme tout parano qui s'assume -ou pas-. Le taxi arrivait après une dizaine de minutes, je lui indiquais l’endroit ou je voulais aller et je soupirais vu que la seule chose à laquelle je pensais c'était Jordane. Putain. Les bouchons passés, les abrutis de chauffards dépassés j'arrivais enfin devant le bar. Il y avait un monde fou et il se murmurait à l'extérieur qu'une fille était en train de faire des folies, ce qui donnait envie aux mâles présents à l'extérieur de rentrer plus rapidement au grand dam de leurs copines qui étaient là aussi. Je ne sais pas pourquoi mais je pensais à Jordane, elle aurait été totalement capable de faire ça. Entrant enfin dans le bar, je voyais une rousse incendiaire se déhanchait. Je la regardais et mon regard se figea. Putain. C'était elle. Me frayant un passage parmi les mecs qui étaient excités au plus haut point, j'en dégageais un avec une force que je ne me soupçonnais pas. Mon poing atterrit dans sa figure et je le laissais repartir en protestant. Arrivant enfin à l'endroit où la rousse se tenait. « Descend de la Jordane putain! T’as que sa à foutre de chauffer tous les mecs possibles et inimaginable ? Descend. » Je lui tendais ma main pour qu'elle ne chute pas pendant sa descente même si je savais qu'elle n'allait pas descendre de suite. Je me doutais même qu'elle allait bien m'envoyer chier prétextant que je n'avais rien à dire. Mais ça ma cocotte je serais toi je n'en serais pas si sûr.


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Anonymous
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Mar 24 Jan - 19:35

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❝ Caliel - Jordane ❞
« “Stop calliiiiing stooop. I don't wanna think anymore »
ft Lady Gaga ft Beyoncé - Telephone

C'est fou les sentiments quand on y pense. Un jour, on aime quelqu'un et le lendemain, tout est parti et il est remplacé par un autre. J'avais eu des sentiments assez forts pour Duke, c'est vrai. Mais qu'est-ce que je ressentais pour lui maintenant ? Cela m'avait fait tout drôle de lui reparler sur Facebook après avoir rompu. On avait passé du bon temps ensembles, c'est vrai. Mais notre relation avait été très chaotique. Trop de filles, trop de souffrances. Je me suis promise de ne plus revivre ça quand il m'a quitté mais je ne pouvais pas m'empêcher de tomber amoureuse. L'amour est un bien grand mot. Un jour, on se lève, on voit une personne et on a envie de passer notre vie à ses côtés, sauf que l'éternité peut paraître bien longue et il y a tellement de monde, tellement d'options qu'il nous est impossible d'aimer jusqu'à la fin. Moi désolée mais au paradis, je change de mec et je me tape Dieu hein. Le truc est que je n'ai pas eu le temps de me remettre sur pied. Je suis partie en prison, puis je suis revenue, je suis directement allée dans le lit de Zackary – qui doit être mort – et dans celui de Caliel. Ce dernier avait pris une place tellement importante dans ma vie que je lui ai couru après pendant très très longtemps afin qu'il accepte de me donner une réponse positive pour le mariage de Yuri et Robbyn. On avait bien bu, bien dansés et ensuite... Ensuite, j'étais tellement ronde comme une queue de pelle que je ne me souviens pas de la suite. Est-ce que je lui ai dit que je l'aimais ? Est-ce que je lui ai avoué tout ce que je ressentais dans le fond ? A savoir que je voulais me réveiller le matin à ses côtés, lui faire à manger, être un couple. Avec Duke, je ne savais pas sur quel pied danser. Je ne savais pas si je devais arrêter ou non d'être moi-même. Je suis Jordane, la cambrioleuse. La pire garce mais je sais être gentille. La proximité de Robbyn m'avait radoucie ainsi que ma grossesse. Je ne dirai pas que je suis douce comme un agneau mais je n'en suis pas loin.

Cependant, il y a des moments où j'ai envie de me déchaîner, d'oublier mes sentiments pour ce bougre même si ce moment au mariage a tout simplement été génial. J'ai adoré le présenter à mes amis mais à la place de dire « C'est un pote. » J'aurai préféré dire « C'est mon keum. » Mais non, nous étions trop bornés pour ça et je ne l'attendrais pas pendant cent ans, le petit. Donc. Et quand Adam a dit son premier mot, j'ai enfin trouvé un prétexte pour aller me beurrer la gueule. Oh waiii, sors ma fille, va voir le monde et boire un coup. Pourquoi quand est-ce que je disais ça, j'avais juste envie de me ruer chez Caliel pour lui faire part de la nouvelle ? Il n'en avait rien à foutre de ma gueule ou de celle de mon fils. Et c'est ça qui me laissait réticente quand au fait que je pourrais un jour vivre avec lui. Enfin, vivre,  vivre une histoire. Je soupirai au volant de ma voiture en descendant. Mon esprit me disait de fuir, que rien ne ressortirait de bon de cette soirée tandis que ma folie me disait de foncer tête baissée. Je souris donc pour entrer en saluant (et payant grassement) le videur qui me fit un clin d'oeil. Ok, premier ticket de la soirée. Puis, je me rends au vestiaire pour donner mon vison – ou pas hein, c'est juste une veste en cuir – et me fondre la foule. Mais où sont mes amies putain ? Elles se sont paumées ou quoi ? Je soupire, passe une main dans mes cheveux roux que je détache et me fais bousculer par un gars qui semblait quelque peu en chaleur. Mais c'est quoi ce... ?  « Hé salut poupée, tu veux que j'te paye un verre ? » Je hausse le sourcil avant de me dégager de son emprise pour courir vers le bar et monter dessus comme je l'avais fait avec Soren. Les mecs semblent enjoués et pensent que je dois faire partie du show. « Alors Jordane, tu nous fais une petite danse ce soir ? Me lance le barman qui me connaissait bien ? » Je lui souris avant d'éclater de rire et de secouer négativement la tête. « Boissons gratos toute la soirée si tu le fais. » Là, tu parles mon langage big boy. Je prends mon premier verre que j'avale cul sec avant d'entendre la musique qui se lance et de commencer à danser. J'avais fait ça tant de fois au Burlesque que tout me semblait facile, comme si je connaissais tout par cœur. Je souriais quand une bagarre éclata. Déjà ? Je baissais la tête pour voir... CALIEL ? Mais il me suit ma parole. Je le regarde se battre, mettre un coup de poing et j'eus un pincement au cœur, un bon pincement au cœur. Est-ce qu'il se battait réellement pour moi ? Je penchais la tête sur le côté avant de claquer des doigts et de reprendre un nouveau verre cul sec. L'alcool me brûla la gorge et je fis une grimace. Enfin, quand il parvint à ma hauteur, nos regards se croisèrent et un sourire apparut sur mon visage. « Descend de la Jordane putain! T’as que sa à foutre de chauffer tous les mecs possibles et inimaginable ? Descend. » Je me mets à rire à gorge déployée avant de me baisser, laissant entrevoir mon décolleté à tout le monde pour finir par m’asseoir sur le bar en ignorant sa main et en papillonnant du regard. « Pourquoi Caliel ? Tu n'apprécies pas de voir une de tes princesses sur scène ? Tu veux que toutes tes conquêtes restent rien qu'à toi, c'est ça ? » Je l'attirai contre moi avant de mettre mes bras autour de son cou. « Alors qu'est-ce que tu veux bad boy ? Finissons donc enfin cette petite conversation qu'on avait commencé avant que tu ne me jettes dehors, hum ? »


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Anonymous
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Dim 29 Jan - 15:40

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❝ Caliel - Jordane ❞
« “You could be the one I'll always love »
ft Muse - Unintended



Je ne supportais pas de l’imaginer avec un autre homme que moi, je ne voulais pas qu’elle le soit. Je voulais qu’elle soit à moi et rien qu’à moi, peut-être que j’étais finalement amoureux, peut-être que l’amour est venu me frapper à la gueule en me montrant à quel point cela pouvait faire souffrir en imaginant la personne que l’on aime avec quelqu’un d’autre. Depuis que nous avions couchés ensemble –alors que nous étions bourrés cela va de soi- je ne cessais de penser à elle, je me leurrais en mettant sur le dos du manque. Mais non, je ne pouvais pas penser à elle, même quand je couchais avec une autre nana, je ne pouvais pas m’imaginer en couple avec elle et pourtant c’était ce que je voulais le plus. Me dire qu’elle était à moi, la voir dormir dans mes bras. J’étais un putain d’amoureux, mais je ne voulais pas finir comme ces couples niais à deux balles, qui lorsqu’ils sont dans la pièce d’à côté s’envoie un message « t’es ou ? –Je suis dans la salle de bain, j’arrive tu me manques. » Je ne voulais pas cela. Je voulais être quelqu’un de normal, un mec qui couche à droite à gauche, sans penser à la même nana tout le temps, mais ce n’était pas ce qui m’arrivait, j’étais en train de tomber amoureux de l’ex de mon meilleur ami et le pire c’était que j’assumais entièrement. Tant que je ne lui avais pas dit à voix haute, je n’en prenais pas conscience, mais j’allais devoir lui dire. Lui dire tout ce que je ressentais pour elle, et si cela se trouve elle allait me rire au nez et j’allais avoir le cœur brisé. Pauvre moi. M’enfin, ce n’était pas non plus comme si elle m’avait dit qu’elle m’aimait alors qu’elle était bourée et que j’étais encore assez clair pour comprendre ce qu’elle me disait. Peut-être le pensait-elle … ou non ? Je ne savais pas sur quel pied dansait et c’était cela qui m’énervait le plus. Ne pas savoir.

Je voulais oublier ne serait-ce que cinq minutes les courbes ravageuses de la rousse incendiaire, comment l’oublier ? Se bourrer la gueule serait un bon plan. J’avais pris une résolution en début d’année, arrêté de me bourrer pour n’importe quoi. L’oublier était-ce n’importe quoi ? Non. Je devais l’oublier. Je devais oublier mes sentiments le temps d’une soirée pour que cela arrête de me gâcher la vie. J’allais finir ivre mort sur la voie publique et demain je me ferais incendier par Duke, parce que je faisais de la mauvaise pub pour le groupe. Mais tant pis. Au moins, j’aurais laissé mon esprit vagabonder ailleurs le temps d’une putain de soirée. C’est comme cela que je me suis retrouvé ici, à attendre comme un pauvre imbécile de pouvoir entrer dans ce bar. Je ne savais pas pourquoi j’étais la en vérité, je n’avais pas envie de faire la fête, j’avais juste envie d’être avec … Putain. Pourquoi j’avais envie d’être avec elle. Je ne devais pas. Secouant la tête, j’entrais dans le bar pour aller déposer ma veste au vestiaire. Soupirant, je me dirigeais vers le bar et voyais une femme se déhanchait sur le bar. *Hmm… Elle elle va finir dans mon lit.* Mes yeux s’écarquillèrent tout seul lorsque je la vis. C’était elle, elle était dans le même bar que moi alors que j’étais censé vouloir l’oublier. Vie de merde mes amis. Vie de merde. Voir ces hommes qui la sifflaient me mirent hors de moi. J’écrasais mon poing dans la figure d’un mec, et le virais avant que cela ne vire au carnage. Une fois arriver à sa hauteur, je ne pouvais pas m’empêcher de lui demander de descendre, je ne voulais pas qu’elle se … trémousse comme cela devant ces mâles en chaleur. Elle souriait. Pourquoi ? Je n’en savais rien. « Pourquoi Caliel ? Tu n'apprécies pas de voir une de tes princesses sur scène ? Tu veux que toutes tes conquêtes restent rien qu'à toi, c'est ça ? » Je serrais les dents. Ne joue pas à ce putain de jeu Jordane. Pas avec moi. « Arrête tes conneries. Arrête, tu sais bien que je ne te considère pas comme les putains avec qui je couchais auparavant. » Il était vrai que depuis que nous avions été au mariage de Yuri et Robbyn, je n’avais plus coucher avec personne, et je commençais à être sérieusement en manque. « Alors qu'est-ce que tu veux bad boy ? Finissons donc enfin cette petite conversation qu'on avait commencé avant que tu ne me jettes dehors, hum ? » *Ce que je veux ? Que tu descendes de ce putain de bar, qu’on sorte et que je t’embrasse. Ou que tu viennes chez moi, qu’on se parle entre quatre yeux. * Je soupirais. « Je suis bien obligé de faire ça. Tu ne m’en laisses pas le choix. » La portant, je la mettais en mode sac à patate sur mes épaules en essayant de me frayer un chemin entre les personnes, les hommes qui protestaient et qui me tuait du regard, et les nanas qui semblaient heureuse que je retire cette créature de rêve des yeux de leurs hommes. Une fois dehors, je la déposais parterre. « Ça t’amuse sérieux ? Ça t’amuse de me rendre jaloux hein ? parce que ouais j’suis jaloux. J’suis jaloux j’ai pas envie que tu te .. fasses passer pour une catin en dansant sur un bar. J’croyais que t’avais compris. »


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Anonymous
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Mar 31 Jan - 16:07

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❝ Caliel - Jordane ❞
« “Stop calliiiiing stooop. I don't wanna think anymore »
ft Lady Gaga ft Beyoncé - Telephone

Le temps file à toute vitesse, m'échappe, se fout de moi et je ne peux rien y faire. Je passe mon temps enfermée dans les locaux de la police. Je passe mon temps à courir après mes semblables parce que j'ai fait des conneries. Jordane, la meilleure cambrioleuse engagée par le FBI pour arrêter ses pairs. Cela pourrait être le titre d'un roman de Conan Doyle. Je sais par exemple que quand on me voit débarquer sur une scène de crimes, dans une salle d'interrogatoire, on me rit au nez mais il faut se méfier de l'eau qui dort. Je mesure peut être qu'un mètre soixante dix mais je suis capable de te coller un gars de sa taille par terre. Mais ma vie changeait, elle bougeait. J'avais traversé la ligne plus d'une fois en ayant un enfant avec un homme marié, en ayant une aventure avec le meilleur ami de mon ex et enfin en passant du statut de voleur au statut de flic. Ouais beh je suis comme l'Italie, je retourne ma veste quand il faut. Mais ce soir, c'était différent. Je sentais le temps me filer entre les doigts comme quand j'ai appris que j'étais enceinte. Déjà que je l'ai très mal vécu mais j'ai eu la chance de trouver Duke qui m'a aidé à me poser. Duke, j'étais contente qu'on se reparle un peu. On ne va pas non plus se sauter dans les bras et se faire la bise à la bonne franquette mais j'étais contente. J'avais donc trois choses à fêter. La première est le premier mot de mon fils qui demeure un enfant précoce et sera sans doute aussi intelligent que sa mère (je m'étouffe avec ma modestie), la seconde est sans conteste ma relation avec Caliel qui est en train de prendre un tournant inattendu (cœur intact ou pas intact, telle est la question) et enfin, ce dernier point à savoir une conversation facebookienne avec mon ex sur la possibilité d'une relation avec son meilleur ami. Amen, ceci n'est pas compliqué, merci bonsoir.

Alors si j'étais en pseudo-couple, qu'est-ce que je foutais sur ce bar à me trémousser comme je le faisais auparavant au Burlesque ? Beh c'est comme les enterrements de vie de jeunes filles, on fête la fin du célibat. Non, c'est surtout que je cherchais mes amies et que j'ai fini avec de la musique pour avoir des shooters gratuits. Quelle âme charitable je fais, je devrais avoir une statue à mon nom et Caliel irait tous les jours se recueillir devant. Stop tes conneries Jordane. Je soupirai avant de continuer à danser, souriant aux gars qui se poussaient pour l'approcher. Tandis que la musique de Muse défilait doucement, je me baissais pour ramasser un shooter et l'avaler sous les applaudissements du bar. J'assume ce que je suis. Ancienne danseuse Burlesque, ancienne cambrioleuse, je suis un démon. Un putain de succube. En fait, la vie de couple pépère n'est pas faite pour moi, j'ai tout le temps besoin de repousser mes limites et de tester les siennes. D'ailleurs quand je le vois qui s'approche du bar, une étincelle de désir, de sadisme traversa mes yeux et je plantais mon regard dans le sien pour lui sourire. Bitch manipulatrice. Je secouais ma chevelure rousse avant de le voir mettre un coup de poing dans la figure du mec et de me baisser vers lui pour lui parler sans hurler. Un gars mata dans mon décolleté et j'attrapais sa tête pour lui coller sur le plan de travail et de m'asseoir pour poser mes bras sur les épaules de Caliel, ne me rappelant pas de ce que j'avais pu dire au mariage. Ces tout petits mots qui lui trottaient dans la tête. «  Arrête tes conneries. Arrête, tu sais bien que je ne te considère pas comme les putains avec qui je couchais auparavant. » Je le regardai sans pour autant prendre conscience de l'impact de ses paroles. « Auparavant ? » Je ne voulais pas comprendre. Pour moi, il était inconcevable que Caliel soit amoureux de moi, qu'il est ne serait-ce qu'une once de sentiments pour moi. Caliel Gallagher aimait le sexe, les femmes mais pas une femme en particulier. « Je suis bien obligé de faire ça, tu ne me laisses pas le choix. » Puis là, il prend mes jambes et je tambourine son dos mais non, rien n'y fait. « Caliel, cesse de faire ton homme de cro-magnon et relâches moi putain. » Je lui tapais dessus, n'y allant pas de mains mortes quand je hoquetai de stupeur sous la fraicheur hivernale. Puis, il me posa enfin sur place et ma première réaction fut de lui mettre une gifle.

« C'est quoi ton problème ? » J'étais en colère. Vraiment en colère par ce qu'il venait de faire quand mon regard croisa le sien. «  Ça t’amuse sérieux ? Ça t’amuse de me rendre jaloux hein ? parce que ouais j’suis jaloux. J’suis jaloux j’ai pas envie que tu te .. fasses passer pour une catin en dansant sur un bar. J’croyais que t’avais compris. » Je reste silencieuse un moment avant de baisser les bras, de sentir mon cœur s'emballer comme une conne. Je ne comprenais pas. Je... pense que si au fond. C'est pourquoi j'ai parcouru la distance qui nous séparait pour plaquer mes lèvres sur les siennes. Pas comme d'habitude. Ce baiser était différent, je ne saurais pas dire comment. Puis, je m'écartais sans le quitter des yeux. « Dis le. Dis le moi. Trois mots, sept lettres et je suis à toi. » Ne jamais regarder Gossip Girl avant d'aller coucher. Cela donne de très mauvaises idées et des putains de clichés.


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Anonymous
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Sam 4 Fév - 16:28

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❝ Caliel - Jordane ❞
« “You could be the one I'll always love »
ft Muse - Unintended

Sa peau, son sourire, ses yeux, son regard de braise. Je ne pensais qu’à cela depuis que nous étions rentrés du mariage de Yuri. Je n’arrêtais pas de penser à elle et j’allais devenir folle, j’allais devenir taré. Je voulais qu’elle soit mienne, mais j’avais beaucoup trop de fierté pour lui dire cela, pour lui cracher cela au visage, je savais qu’elle ne me croirait pas, très certainement parce qu’elle ne partageait pas mes sentiments, parce qu’elle ne voulait pas être mienne. Mais diverses choses me faisaient penser au contraire, quand elle avait envoyé balader la blonde qui avait terminée dans mon lit, en lui insinuant que j’étais son copain. Non je ne l’étais pas, et je ne voulais pas l’être pour le moment, enfin si je le voulais, mais j’étais beaucoup trop fier pour l’assumer, je ne voulais pas assumer mes sentiments, parce que je n’étais pas comme cela, je ne voulais pas être « en couple » je ne savais pas ce que les gens trouvaient à ce sentiment qui était masochiste. Je ne comprenais pas les personnes qui cherchaient à tout prix l’amour en croyant que cela allait changer leur vie dans le bon sens, non au contraire, cela allait pourrir leur vie. Cela allait leur amener des emmerdes plus qu’autre chose. Mais j’avais l’air d’avoir envie d’avoir de ses emmerdes, de ses emmerdes que j’allais accueillir les bras ouverts. Je la voulais pour moi rien que moi, je ne voulais pas la partager avec un de ses mecs qui la traite comme une vulgaire poupée de chiffon. Je l’aimais, j’en étais fou et pourtant je ne savais pas comment m’y prendre pour lui avouer, pour tout lui dire et c’était certainement pour cela que je me retrouvais dans ce bar, avec en optique de me bourrer la gueule comme un vieux alcoolique à deux balles.

Elle était la sur ce bar, et rien que de la voir comme cela me révulsait au plus haut point, si ma conscience me l’avait dit, je crois que je serais sorti de ce bar pour ne pas qu’elle me voit, pour qu’elle oublie que j’existe pour qu’elle oublie la nuit que nous avions passés ensemble et ou elle m’avait dit qu’elle m’aimait mais elle ne devait plus se rappeler de ce passage étant donné qu’elle était bourrée comme j’aurais pu l’être avant de la connaître. Parce que depuis que je la connaissais, je ne buvais presque plus, mais je fumais toujours autant comme un pompier. Mais tant pis, je fumais, je foutais ma vie en l’air, mais je ne la foutais pas en l’air à cause de l’amour, je ne supportais pas le fait de me dire que j’étais amoureux. Je me l’avouer mais pourtant, je ne le voulais, j’étais un putain d’indécis concernant ma vie et mes sentiments n’allaient pas m’aider à me soigner. J’étais dingue. La voir comme cela, se trémousser comme une poupée de chiffon qui se trémoussait pour faire monter la libido des hommes en rûte qui n’attendaient que cela, de voir une fille se déhanchait comme une catin en manque d’adrénaline. Je la voyais se déhancher sur une musique que je détestais, je n’aimais pas cette musique parce qu’elle me faisait encore penser à elle. Je pensais à elle en écoutant une musique, je pensais à elle en buvant un verre, en mangeant une boîte de cookies. Je pensais tout le temps à elle, même quand je ne le voulais pas, je ne voulais pas penser à elle mais j’étais bien obligé.

Je ne pouvais pas en voir plus et mon poing qui venait de s’abattre dans la figure d’un homme qui salivait devant elle. Je la voyais, elle était choquée de ma présence, oui j’étais la, et le pire c’était que je ne l’avais pas fait exprès du tout. « Arrête tes conneries. Arrête, tu sais bien que je ne te considère pas comme les putains avec qui je couchais auparavant. » Elle venait de me provoquer pas et je n’arrivais pas à concevoir qu’elle croit encore que je la considérais comme une de ses filles avec qui je couchais et que je jetais le lendemain matin sans même prendre la peine de leur demander si j’avais été performant, parce que la plupart du temps, vu comment elle me hurlait dans les oreilles, je me doutais que j’avais été bon. « Auparavant ? » Je serrais les dents, si elle voulait descendre sur le terrain sinueux qu’était l’engueulade, je ne pourrais pas nous en faire remonter facilement. « Oui. Auparavant. » Elle me regardait, je la dévisageais, pourquoi ne parlait-elle pas bon sang ? « Je suis bien obligé de faire ça, tu ne me laisses pas le choix. » Je me doutais qu’elle allait râlait, je sentais ses mains qui frappaient contre mon dos et je souriais, je souriais parce qu’elle croyait me faire mal, mais elle ne me faisait rien du tout, elle n’avait pas une force de mouche, mais là je ne ressentais rien. Je ne ressentais pas la douleur qu’elle m’avait procurer en me tapant dans le plexus. « Caliel, cesse de faire ton homme de cro-magnon et relâches moi putain. » Je riais, si elle croyait que j’allais la poser comme cela, elle pouvait toujours rêver. Une fois dans la nuit, je la déposais et sa main venait de s’écraser contre ma joue, me décrocha une grimace. « C'est quoi ton problème ? » Mon problème ? J’étais fou d’elle et je ne savais pas comment lui dire. Je ne savais pas comment lui dire sans qu’elle me rit au nez. « Ça t’amuse sérieux ? Ça t’amuse de me rendre jaloux hein ? parce que ouais j’suis jaloux. J’suis jaloux j’ai pas envie que tu te .. fasses passer pour une catin en dansant sur un bar. J’croyais que t’avais compris. » Elle baissait les bras, choquée. Je la fixais, essayant de comprendre ce qu’elle ressentait. Brisant la distance entre nous deux, elle vint poser ses lèvres sur les miennes, pour m’embrasser d’une façon presque douce, comme jamais nous ne nous étions embrassés. Son regard se plongea dans le mien et je souriais légèrement. « Dis le. Dis le moi. Trois mots, sept lettres et je suis à toi. » Je ne savais pas quoi faire, lui dire, ne pas lui dire ? Prenant mon courage à deux mains, je posais mes mains sur sa taille et rapprochais ma bouche de son oreille pour lui murmurer les quelques mots qu’elle voulait entendre. « Je t’aime… Je t’aime Jordane. Comme un fou. » Voila, je lui avais dis, j’avais baissé les armes et j’espérais intérieurement qu’elle en ferait de même.



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Sam 11 Fév - 15:42

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❝ Caliel - Jordane ❞
« “Stop calliiiiing stooop. I don't wanna think anymore »
ft Lady Gaga ft Beyoncé - Telephone

Être amoureux ? Qu'est-ce que cela signifie ? Je me pose de temps en temps la question. De ce que j'avais éprouvé pour Damon il y a quelques années. De ce que j'avais fait pour lui. Il ne savait rien de mon passé, de tout ce qui c'était passé et je ne voulais pas lui dire encore aujourd'hui. J'avais si honte de mon comportement, de mes agissements passés qu'un bon séjour en prison ne m'a pas fait de mal. Je me posais quand même des questions sur mon avenir, sur celui que je pourrais avoir avec lui. Il était tout ce que je désirais. Il était tout ce que je voulais. Mais n'empêche que je ne me voyais pas vivre une relation avec lui. Pas encore. Bon d'accord, cela faisait presque trois ans que j'étais célibataire maintenant. J'avais trop souffert avec Damon, je ne me voyais pas replonger les deux pieds dans le bain pour essayer de me remettre à flot, c'est tellement difficile de se relever après une peine de cœur. Je savais que j'avais fait une connerie au mariage. Mais je ne me souvenais plus laquelle. Mise à part coucher avec lui encore une fois. Mais comment faire ? Je ne voulais pas être amoureuse, cela faisait trop mal. Cela me donnait envie de pleurer, de me lacérer le visage. Bien que mon fils parle, marche, gigote comme un enfant de son âge, il demeurerait mon seul amour. La seule personne sur Terre qui je sais ne me laissera jamais tomber. Est-ce que Caliel serait de ce genre-là ? Arriverait-il à accepter mon fils ? Resterait-il à mes côtés bien que j'ai un enfant en bas-âge ? Je n'en savais rien. Je ne savais pas du tout. Je voulais y croire. Je voulais aller le voir, lui dire tout ce que je ressentais et même encore maintenant, un verre dans la main, je pensais à lui.

J'avais beau me déhancher, danser seule sur ce bar, je sentais la chaleur de son corps derrière moi comme au mariage. Je pouvais sentir ses mains glissées le long de mes hanches, ses lèvres se perdre dans mon cou, me susurrant des mots coquins, presque doux. Je pouvais sentir sa poigne se refermer au fur et à mesure que nos mouvements devenaient plus rapprochés, de moins en moins maitrisés. Nous avions dansé ce soir là et désormais, je me sentais seule. Quand nos regards se croisèrent, je vis style que je n'en avais rien à faire alors j'avais des papillons dans le ventre. Une petite voix me soufflait que j'étais amoureuse de lui. Je lui fis face avec toute mon arrogance naturelle, déguisant ma part de sentiments. Je n'en avais pas envie. Je voulais me jeter à son cou, lui dire ce que je ressentais, que c'était réel mais non. Ma fierté, ma peur d'être blessée, tout me faisait douter de lui. Je retins mes larmes, je serrais mes lèvres, me les mordillant. Puis, je m'assis face à lui pour le jauger du regard comme je savais si bien le faire. Il ne bronche pas. Il me hurla dessus en revanche. Une belle engueulade. Mais qu'est-ce que cela pouvait lui faire que je sois là-dessus ou ailleurs. Ma petite voix renchérit de plus belle que c'était parce qu'il avait des sentiments pour moi. Que je ne me faisais pas d'illusion. Même si mon être tout entier, ma raison prenait la place sur mon cœur. Mon cœur malade qui souffrait par sa faute.

« Arrête tes conneries. Arrête, tu sais bien que je ne te considère pas comme les putains avec qui je couchais auparavant. » Je ne voulais pas en entendre plus. J'en avais assez quand je tiquai à un mot. Auparavant. Comment ça auparavant ? Il me parlait de quoi là ? Je lui posais la question et il me confirma que j'avais bien entendu l'air grave. L'espoir se mit à grandir au fur et à mesure. Il envahissait tout mon être. Je ne savais plus trop comment réagir et je poussais un cri strident quand il m'attrapa pour me balancer par-dessus son épaule. Comme un vulgaire sac à patates. Mais il se prenait pour qui ce sombre crétin ? Je grognais, le griffais, lui martelais le dos quand il me reposa à terre. Mais c'était plus fort que moi. Je le frappais au visage. Une belle paire de claques. J'étais en colère contre lui, vraiment. « Ça t’amuse sérieux ? Ça t’amuse de me rendre jaloux hein ? parce que ouais j’suis jaloux. J’suis jaloux j’ai pas envie que tu te .. fasses passer pour une catin en dansant sur un bar. J’croyais que t’avais compris. » Je restais sans voix. Que faire ? Que dire ? Je ne savais pas. Je me mordillais la lèvre avant de réduire l'écart pour poser mes lèvres sur les siennes. Je ne peux pas. Je n'avais pas le droit. Je ne devais pas. Je l'embrassais longuement, jusqu'à manquer d'air avant de le supplier. De presque l'implorer de me le dire. De me dire que je ne me faisais pas d'illusions. Je ne savais pas quoi faire . Je ne devais pas oublier que j'étais maman et que je ne voulais que le meilleur pour mon fils. J'attendais, j'étais suspendue à ses lèvres. Il se rapprocha de moi, me colla tout contre lui et je fermais les yeux, attendant, la respiration coupée. « Je t'aime... Je t'aime. Comme un fou. » Eléctrochoc. Je me raidis sur place, déglutissant avec peine avant de manquer de m'étouffer. « Moizaussi, murmurai-je d'une traite avant de me reprendre, moi aussi. Mais tu sais, se mettre avec moi... Enfin devenir un couple. Ce n'est pas si... simple. Ce n'est pas... Ce n'est pas... » On se calme. Remet de l'ordre dans ta tête et parle. « On ne peut pas être ensembles à cause d'Adam. Je ne veux pas qu'il ait l'illusion d'une figure paternelle pour ensuite lui arracher si jamais cela ne marche pas. » Je retenais les larmes qui perlaient au coin de mes yeux. Je n'avais pas tord sur ce point car pour la première fois en vingt-quatre ans, je ne pensais pas qu'à moi. Je pensais à mon fils.


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Jeu 16 Fév - 19:24

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❝ Caliel - Jordane ❞
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A quoi sert l’amour sérieusement ? A faire espérer quelqu’un qu’il n’allait plus chercher le grand amour, qu’il l’avait trouvé au détour d’une rue ou d’une soirée ? Que son frigo n’allait plus être vide parce qu’il y avait désormais deux –voire trois- dans mon cas à nourrir ? Que le soir en rentrant la personne qui venait de trouver l’amour n’allait plus se retrouver toute seule ? Je ne voulais pas cela mais pourtant je ne devais plus me leurrer j’étais complétement dingue de la rousse, blonde, brune qui allait partager ma vie. C’était donc pour cela que je pensais à elle sans cesse, qu’elle hantait mes pensées chaque jour. Je n’avais pas voulu me forger l’idée que j’étais amoureux, puisque cela ne m’était jamais arrivé. Je n’avais jamais été amoureux autant que j’étais amoureux la, la seule fois ou j’avais été amoureux, c’était de Jude une amie d’enfance, nous étions restés cinq ans ensemble avant de nous séparer brutalement et c’était depuis ce temps-là que j’étais devenu le connard chronique que j’étais désormais. J’étais un putain de connard qui pensait plus avec sa queue qu’avec son cerveau. Et je devais changer cet aspect de ma personnalité, parce que cela engendrait plus de conflits qu’autre chose. Je ne pouvais me permettre de la perdre. J’étais beaucoup trop amoureux pour cela, je n’avais pas mis une force sur les sentiments que je ressentais. Mais je savais que c’était beaucoup trop fort pour que je me permette de tout casser en quelques secondes.

J’aurais tellement voulu que tout se passe autrement, que notre relation commence sur de bonnes bases, plutôt que sur celles dont elle avait débutée. A vrai dire, je ne prévoyais pas de sortir avec la fille qui m’avait cambriolé il y a de cela quelques mois, je ne prévoyais surtout pas de sortir avec l’amie d’un très bon ami. Je n’avais pas imaginé ma vie comme cela, mais pourtant c’était bien ce chemin qu’elle prenait. Ma vie prenait route dans un chemin semés d’embûches, nos crises de jalousies, ma méfiance, la sienne. Nous ne pouvions pas dire que j’étais le parfait gentleman, je pouvais m’y efforcer mais je ne savais véritablement pas si j’allais pouvoir tenir mes engagements. Mais j’allais devoir les tenir, pour elle, pour notre histoire. Parce que je n’étais pas dans ce bar en train de me taper avec un connard qui venait de siffler ma … copine pour rien. Je n’avais pas eu envie de me saouler la gueule pour rien. J’avais eu envie de me saouler la gueule parce que j’étais amoureux et que c’était un sentiment nouveau pour moi, il revenait me hanter petit à petit. Ce sentiment poussait comme un champignon au milieu de la forêt, il émanait en moi tellement fort que je n’arrivais pas à le contrôler et c’était donc pour cela que j’étais là, à la prendre en version sac à patates, pour qu’elle puisse enfin écouter ce que j’avais à lui dire sans avoir un connard qui nous coupait parce qu’il avait envie de coucher avec la rousse incendiaire.
Elle me provoquait, c’était exactement ce qu’elle faisait, sa moue boudeuse, ses yeux de chien battus n’avaient pas d’effet sur moi pour le moment. Je n’arrivais pas à lui dire ce que je ressentais, elle croyait que tout cela n’était qu’un jeu mais non cela n’en était pas un. Ce n’était pas un putain de jeu à la con. Je l’aimais j’en étais certain mais pourtant … Elle n’avait pas l’air convaincue. « Ça t’amuse sérieux ? Ça t’amuse de me rendre jaloux hein ? parce que ouais j’suis jaloux. J’suis jaloux j’ai pas envie que tu te .. fasses passer pour une catin en dansant sur un bar. J’croyais que t’avais compris. » Je voulais qu’elle ait compris que je la désirais dans ma vie, que je voulais que le matin elle soit à mes côtés, qu’elle me réveille avec de doux baisers et que son fils viennent se blottir entre nous deux le dimanche matin –bon ok, ça fait cliché.- Ses lèvres qui venaient de se déposer sur les miennes, me firent sourire au plus haut point. Je me contentais de prolonger avant de reculer doucement. Elle me mettait un dilemme, je devais lui dire que je l’aimais, je voulais affronter la réalité en face et ne pas me cacher encore derrière un masque. . « Je t'aime... Je t'aime. Comme un fou. » Je ne comprenais pas sa réaction. Elle semblait … choquée, étonnée mais pourtant j’avais lancé diverses brèches pour qu’elle se rende compte de mes sentiments. Sans succès. « Moizaussi, Mais tu sais, se mettre avec moi... Enfin devenir un couple. Ce n'est pas si... simple. Ce n'est pas... Ce n'est pas... » Faut toujours une ombre au tableau n’est-ce pas ? C’était donc cela qui allait me faire m’écraser comme une merde au sol ? Non je ne le voulais pas. « On ne peut pas être ensembles à cause d'Adam. Je ne veux pas qu'il ait l'illusion d'une figure paternelle pour ensuite lui arracher si jamais cela ne marche pas. » Elle avait envie de pleurer. Je le voyais , les larmes qui perlaient au coin de ses yeux la trahissait. « Chut … Jordane écoute, je suis sûre qu’entre nous ça peut marcher. Ton fils je ne l’ai vu que quelques instants par-ci par-la et il a l’air génial. Donnons-nous une chance. Et je suis quasiment sûr que cela marchera. » +Prenant sa main, j’entrelaçais doucement nos doigts. Je la fixais, un sourire compréhensif dressé sur le visage. Me rapprochant de son oreille, je lui murmurais quelques mots : « Et maintenant on rentre, parce que je vais te faire tellement l’amour, que demain matin tu te demanderas si tout cela n’était pas un rêve et je te regarderais et je te dirais que non. Que je t’ai bien dit tout ces mots. Mademoiselle Scandaleuse Robberty. »







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Dim 19 Fév - 12:12

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❝ Caliel - Jordane ❞
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PUTAIN. Mais pourquoi est-ce que cela m'arrive à moi ? Bon alors soyons très clairs, l'amour, je n'y ai jamais eu le droit. Je me souviens encore quand j'étais petite (je sais ce que vous allez dire « Oh qu'elle devait être mignonne ») et que je jouais avec un couteau papillon (c'est moins mignon là d'un coup.) je suis allée voir mon père – qu'on aurait pu qualifier de Dark Vador – pour lui poser LA question qui tue tout. Qu'est-ce que l'amour ? Quand on est gosses, on croit toujours que les princes charmants existent et tout le bordel. Pour tout vous dire, avant d'avoir un enfant, je n'avais jamais vu Cendrillon. Mais qu'elle est cruche celle-là. Bref, j'en perds mon fil. Il m'a répondu, en jetant un regard noir « Quelque chose qui ne paie pas le loyer. » Merci Papa, tu m'as beaucoup aidé. J'ai donc décidé de me documenter moi-même et j'ai compris son point de vue. Effectivement, l'amour ne paie pas le loyer. Mais le cambriolage non plus. J'ai cru à ses belles paroles pendant longtemps (Normal, c'est un homme, ils mentent tout le temps.) et quand j'ai fini en prison, j'ai su que cela n'apportait rien dans la vie. C'est pour ça que depuis trois ans, je travaillais avec le FBI. C'est cool de bosser au FBI. On a un beau badge (tout moche), un blouson marqué FBI des fois qu'on en oublie où est-ce qu'on travaille. Un flingue (enfin un truc intéressant) et des autres trucs comme des cours d'arts martiaux ou des interrogatoires. Subtilement, tout en finesse.

Mais en ce qui concerne l'amour, aïe, aïe. Ça a toujours coincé. D'abord avec Damon, une horreur. Puis le père de mon fils. Bon, lui, je n'ai aimé que son pénis. Et encore pour l'acte en lui-même, c'était nul. J'ai du faire ma liste de courses. Et je suis tombée enceinte. Adam (mon fils, ma bataille) m'a appris à aimer. Bon, j'en voulais pas au début. Je voulais le donner à une autre. Et puis, quand j'ai vu sa petite tête chauve et toute fripée, non, je l'ai trouvé très laid. Puis, il a ouvert les yeux et là, ça a été... mon fiston. On ne touche pas à mon fils et c'est ce que je voulais faire comprendre à Caliel. Que je l'aimais mais qu'Adam passait avant tout, avant lui, avant nous. Je ne pouvais pas me le permettre. Je n'avais pas envie qu'il voit les hommes défiler dans mon lit (c'est pour ça que j'allais coucher chez eux, généralement) et dans ma vie. « Chut … Jordane écoute, je suis sûre qu’entre nous ça peut marcher. Ton fils je ne l’ai vu que quelques instants par-ci par-la et il a l’air génial. Donnons-nous une chance. Et je suis quasiment sûr que cela marchera. » Je levai la tête, surprise par ses propos. Venait-il de me dire que mon fils ne le dérangeait pas du tout ? J'avais mal entendu, ce n'est pas possible. Sans trop comprendre, je me jetais à son cou pour écraser mes lèvres sur les siennes pour le forcer à reculer contre le mur. « Chez toi ? Parce que chez moi avec mon colocataire et sa poule qui est enceinte, on ne sera pas tranquille, lançai-je collée à lui. Et je ne suis pas scandaleuse. » Puis, j'attrapais sa main pour retourner dans la boite.

L'atmosphère étouffante faillit me faire reculer et je continuais mon chemin quand je vis le mec mettre la main dans le sac de la fille, accoudée au comptoir du bar. « Deux minutes, lançai-je à Caliel avant de le lâcher et de m'avancer jusqu'à la hauteur du gars. » Puis, je pris place entre le mec et sa nana. « Ça va, tu t'amuses mon gars ? » Il ne me répondit pas et je lui lançais un cocktail. Ses yeux dérivèrent légèrement vers mon décolleté et je levai les yeux au ciel. Pourquoi n'avais-je pas mon badge ? « Bon mes yeux sont plus hauts. » J'attrapais sa main avant de faire craquer son poignet et le faire lâcher le porte-monnaie. Enfin, je me tournais vers la fille. « A l'avenir, fermez votre sac. » Puis, je partis rejoindre mon... copain ? Et arriver à sa hauteur. « Bon on y va ? C'est pas que je m'ennuie mais bon, je préférerai être coucher sous, dessus, bref, tu choisis et tu conduis aussi. » Je pris mon manteau au vestiaire et lui tendis mes clés avant de me mettre sur la pointe des pieds et de déposer un baiser sur ses lèvres. Puis sortie après avoir lancer un coucou à mon nouvel «ami. »


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