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 « I guess i'm stuck in this mad world. » ─ Constance & Asher
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Anonymous
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Mar 10 Jan - 22:37

Quatre œufs, quatre lanières de bacon, une corbeille de pain fait maison, trois sortes de confitures différentes et une motte de beurre. Et, à en juger par l’odeur, de l’autre côté du comptoir, la pâte était en train de croustiller dans le gaufrier. Depuis ces derniers jours, Ariadna avait cuisiné nuits et jours. Le plan de travail croulait sous les plats et les pâtisseries : pancakes, crêpes, muffins, cupcakes, lasagnes, poulet frit, haricotes vers au four et, cela va de soi, hamburgers faits maison. Au-delà, j’ai reconnu un gâteau à la noix de coco, des roulés à l’oranges et ce qui semblait être un cake au bourbon. Je savais que d’autres douceurs étaient forcément stockées quelque part ailleurs. Depuis sa séparation avec Ahren, Ariadna s’était affairée sans relâche aux fourneaux multipliant plats et pâtisseries, comme si elle parvenait à oublier sa tristesse à force de cuisiner. Elle et moi étions consciente que cela relevait d’un impossible miracle. Ariadna n’avait pas viré au noir avec autant d’ampleur depuis… En fait, je ne l'avais jamais vue Ariadna dans un tel état. C’était bizarre car habituellement, c’était moi qui devenait totalement cynique et elle qui ignorait comme réagir face à mon comportement. Une vraie drama queen. Elle avait connu Ahren pendant bien moins longtemps que j’avais connu Dante. Aussi improbable et imprévisible qu’ait été leur relation, celle-ci avait compté pour elle, comme pour lui. Ils avaient été amoureux, bien que je ne sois pas certains que l’un ou l’autre l’ait volontiers admis. Mais on ne me la faisait pas à moi : la vérité s’étalait tant sur les traits d’Ariadna qu’à travers les plats qu’elle entassait sur le plan de travail qui était désormais, comme son royaume.

« Les œufs sont supers bons! Dis, t’es sortie ce matin? Il fait froid ou…? »

Ariadna n’avait pas relevé les yeux de la poêle où la deuxième fournée de tranches de bacon dorait légèrement et je n’avais pas mentionné qu’il était inutile de fixer des tranches de bacon pour qu’elles cuisent. Depuis le haut tabouret du comptoir, j’ai étudié ses longs cheveux blonds, son dos, les cordons du tablier noués au bas de celui-ci. Je me suis souvenue du nombre de fois où j’avais tiré dessus tous les matins avant les trois derniers jours. Je me suis attardée sur ce souvenir, tout était préférable que le fait de repenser à mon ex. Ma meilleure amie n’avait pas daigné à répondre à ma question. Nous n’avions pas échangé un seul mot depuis trois jours. C’était comme si nous étions retombée au simple statut de colocataires rongées par leur douleur au point d’oublier la présence de l’autre.

« Ils disent que la panne risque de durer encore un peu. Je comprends pas. On vis en Californie, aux Etats-Unis, ce genre de trucs est censé nous arriver, quoi, une fois tous les ans et durer maximum une petite heure. Bon, sauf si on vis au fin fond du Mississippi... Peu-importe, ça fait trois jours!… Incroyable, tu ne trouves pas? »

Nous n’avions plus notre dose de folie, Ariadna et moi. Nous étions comme coincées dans des gratins assaisonnés au chagrin. Je n’étais pas une experte en émotions, mais Ariadna, engluée dans la pâte à tarte jusqu’au coudes, ne semblait pas prête à partager les siennes. Elle aurait encore préférée renoncer à la pâtisserie. Un jour, le lendemain de sa rupture, j’avais essayé d’aborder la conversation; elle avait mis fin à la conversation avant même qu’elle n’ait vraiment commencé. Soulevant mon verre vide, j’ai regardé à travers : les choses y étaient aussi distordues que dans la réalité. Ahren avait lâché Ariadna après toutes ces jolies promesses, Dante m’avait littéralement viré de chez lui après que je lui ai appris le fait qu’autrefois, j’avais été tueuse à gages… Certes, ce n’était pas la fin du monde, mais notre cuisine ne connaissait pas ce genre de distinguo. Comme le disait ma mère, ceux qui sont partis, sont partis.

Je n’attendais aucune réponse de la part d’Ariadna et visiblement, j’avais bien fait. Un léger reniflement me sortit de mes pensées. Sans même relever la tête, je reposais mon verre à son endroit initial avant de sauter de mon tabouret et de tourner la dos à Ariadna, ses pâtisseries et ses crises de larmes. Des larmes, je n’en avait encore versé aucune. C’était au dessus de mes forces. Il fallait qu’une d’entre nous reste forte. Si je laissais le chagrin prendre le dessus, j’étais foutue. C’est comme ça que j’ai compris que la situation avait changé.
Ça, et les gaufres brulées qui fumaient dans leurs moules.

J’aurais du aller bosser, au lieu de quoi j’ai bifurqué sur le périphérique, direction Sunset District. Cafés de chez Starbucks, pancakes et muffins faits maison sur la banquette arrière de ma mini, j’étais en route pour me rendre chez Asher. Je suis arrivée à Sunset District un petit quart d’heure après. Depuis trois jours, j’adorais ce quartier, j’adorais cet endroit. Beaucoup plus convivial qu’était devenu le No man’s Land d’Alamo Square. Lorsque je passais devant la maison de mon ex, je serrais les mâchoires en regardant droit devant moi. C’était encore trop tôt, mon cœur pissait encore le sang, si bien que je me demandais comment je faisais pour tenir encore debout.

Lorsque je me suis garée devant la villa, c’était le cas de la dire, d’Asher, les volets étaient encore baissés. Je ne pus m’empêcher de sourire, ça sentait la rédaction intensive du nouvel album. Rapidement, je quittais l’habitacle rassurant et chaud de mon véhicule. Un vent froid me fouetta le visage, mais c’était exactement ce dont j’avais besoin. Oui, c’était une triste journée d’hiver, typique du climat hivernal de la Californie, mais cela me convenait à merveille. L’air glacé fit des miracles pour me réveiller. De plus, il me maintenait fermement dans me propre tête. Je préférais nettement me concentrer sur la température que de me rappeler que mon ex vivait à trois maisons de là. Qu’elle situation grotesque. Je récupérais cafés, pâtisseries et bougies à l’arrière de la voiture. Les bougies! Ma tante m’en avait envoyé un carton d’une vingtaines depuis la France quelque temps avant Noel. Sur le coup, j’avais trouvé ça complètement inutile sachant que ma tant était parfaitement au courant du fait que je n’étais pas une grande romantique, loin de la, puis, il y a eu cette panne d’électricité. En quelque minutes, ces boules de cires que j’avais soigneusement fourrées au fond de mon placard étaient devenues le St-Graal. Je savais pertinemment que j’allais passer la journée, voir plus, chez Asher. C’était devenu ma seconde maison. Le seul endroit où je n’entendais pas parler de mon ex, de mon meilleur ami qui sautait une de mes amies, qui elle était bien trop stupide au point d’être en train de tomber amoureuse de ce blaireau. Blaireau qui au passage était le batteur du groupe de son ex, du groupe d’Asher également. Mais bêtement dévouée à mes amis, j’avais promis de garder le secret. Hum, voyez dans quel merdier je m’étais fourrée comme une grande. Ash était le premier des trois avec qui j’avais le plus accroché quand Dante m’avait présenté à son groupe, c’était le plus mature. Je le surnommais « le cerveau ». C’était le genre de gars avec qui on pouvait parler sans s’arrêter, voilà pourquoi il était si pénible de lui cacher tant de choses. Sur moi, sur Jordane et Caliel… On allait simplement se contenter de faire ce qu’on faisait le mieux : grignoter en matant des dvds dont on connaissait les répliques par cœur. Des fois, je me demandais ce que je pouvais bien trouver de plus en Caliel. Asher était définitivement le meilleur des meilleurs amis qu'on puisse avoir sur cette planète. Le genre de personne qu'on ne rencontre qu'une fois dans une vie. Le tout sur les bras, je traversa la route avant de me poster face à la porte d’entrée de mon ami avant de presser le bouton de la sonnette.

« Debout la Belle au bois dormant! »

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Anonymous
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Mer 11 Jan - 18:42

    Quelle semaine! Depuis la coupure de courant, j'avais la nette impression que San Francisco et le temps lui même s'était arrêté. D’ailleurs c'était triste à quel point nous étions dépendant de l'électricité, nous tous! On ne pouvait plus rien faire. A chaque fois que j'essayais d'allumer la lumière avec un interrupteur, je me rappelais que la chose n'était plus possible et quand je me posai sur le canapé pour regarder un truc, la télé refusait de s'allumer. Je tenais à garder le plus de batterie à mon portable et l'utilisait le moins possible pour l'avoir en cas d'extrême urgence. Mais merde! On vivait à San Francisco! The city by the bay! Comment un truc pareil pouvait nous arriver? A nous?! J'osais espérer que quelqu'un avait déjà été envoyé sur place pour découvrir ce qui s'était passé au niveau de l'électricité. Sinon quoi? On allait revenir à l'âge de pierre et s'envoyer des lettres par... par courrier?! Ca existait encore ça?! ... Pardon, le manque de twitter commence à se faire ressentir...

    Si la panne de courant était une chose, les différents problèmes qui avaient survenu entre temps en étaient une autre. J'avais fini par apprendre de Dante avait quitté Constance, pour des circonstances que je ne comprenais pas plus que ça. Constance s'était chargée de m'expliquer en quelques mots, me disant que c'était une histoire de secret, qu'il n'avait pas apprécié et qu'en gros... il l'avait viré de chez lui. Je voyais très mal Dante faire un truc pareil, le Dante que je connaissais du moins mais... Peut-être que le fameux secret de Constance avait été trop lourd à porter. Et depuis la coupure de courant, le fait qu'il faisait nuit à 22h et que je devais m'éclairer à la bougie pour y voir quelque chose dès lors, je m'étais découvert le loisir de m'interroger sur le secret. Qu'est-ce qu'elle avait bien pu lui dire?! Connaissant Constance... Je ne savais pas! Jusque ici, je n'aurais même pas eu l'idée de penser qu'elle avait un quelconque secret! Peut-être qu'elle l'avait trompé... Ou qu'elle était enceinte... Non c'était complètement con, il n'aurait pas réagit de cette manière! Je ne voyais pas vraiment ce qu'il pouvait y avoir d'autre. C'était à s'en éclater le crâne contre un mur. De plus, j'avais eu très peu de temps pour en parler à Dante, d'une part parce que j'avais voulu lui laisser le temps de se remettre de ses émotions et de l'autre parce que la panne de courant n'aidait en rien la communication. Et puis qui avait des secrets de nos jours? On avait Twitter, Facebook, Myspace, l'intimité n'était plus qu'un mot et ne représentait rien! Ca devait être un énorme scoop pour qu'ils se soient séparés aussi violemment... Et dire que j'avais pensé qu'un couple autour de moi durerait enfin...

    Let's move on! Depuis que San Francisco était redevenue une ville primitive dépourvue d'électricité, le meilleur moyen d'avoir des nouvelles extérieures (a moins d'utiliser sa voiture ou ses jambes mais étant fondamentalement fainéant...) était de lire le journal! Great, enfin un moyen de savoir si nous allions retrouver une situation normale... ou non. Et apparemment, la situation du jour penchait plus vers le non. Je reposai le journal sur la table basse avec un soupir et grattouillai derrière l'oreille de Sossopaprika, ce dernier étant venu me tenir compagnie sur le canapé.


    -Aucune différence pour toi, panne ou pas panne. Tant que t'as à manger et où dormir...

    Je me levai pour m'habiller. Un t-shirt à manches longues, un jean clair, des converses, ça ferrait l'affaire. Par chance j'avais un nombre si astronomique de converses que je n'eus pas à chercher longtemps une paire dans le noir, moi et mon intelligence innée ayant oubliés d'ouvrir les volets de ma piaule. Et comme je n'avais rien à faire d'autre, je ré-attaquais les ébauches de nouvelles chansons pour le groupe que j'avais débuté quelques jours auparavant. Une guitare acoustique suffirait, vu qu'il n'y avait pas moyen de faire fonctionner l'électrique. Toujours garder une guitare acoustique chez soi mesdames et messieurs! C'est très très important! Et non, ne frappez pas votre conjoint avec!

    Deux trois accords plus tard, mon esprit fut totalement à ce que j'étais en train de faire, de créer même. Si bien qu'il lui fallu quelques secondes pour me faire réaliser que quelqu'un sonnait à la porte. Je tendis l'oreille pour vérifier et... OUI! Je n'avais pas rêvé! Laissant la guitare sur le ​canapé, je me dirigeais vers la porte pour ouvrir à mon mystérieux visiteur. Le facteur? Dante? Duke? Tiens faisait un moment que je l'avais aperçu lui! Lilas? Encore un livreur à la con qui s'était trompé d'adresse? Je passais mes doigts dans me cheveux avant d'ouvrir la porte et découvrant nulle autre que... CONSTANCE! Constance et de quoi nourrir un régiment au petit déjeuner! Tant mieux, je n'avais pas mangé depuis le réveil, ce genre de petites attention faisaient on ne peut plus plaisir à mon estomac!


    -Je ne me souviens pas avoir commandé une charmante jeune femme avec mon déjeuner!

    Je m'écartai du battant de la porte et lui fis signe de rentrer (et de faire comme chez elle mais ça généralement, elle se débrouillait assez toute seule pour le faire).

    -Alors, comment vous vous démerdez avec la panne? C'est un vrai merdier, encore un jour comme ça et toute la West Coast va partir en vrille!
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Anonymous
Invité
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Sam 14 Jan - 22:32

On avait beau dire ce qu’on voulait, le hasard avait un sens de l’humour assez particulier. Comme la plupart des adolescents mais surtout jeunes adultes du XXIème siècle, j’étais moi aussi accroc à toutes forme de réseaux sociaux. De facebook à twitter en passant par flirck et formspring, et donc, par conséquent, en perpétuel contact avec mon ex fiancé. Que dieu bénisse la panne et bannisse par la même occasion, toutes tentations de reprendre contact avec ce dernier. Me connaissant, j’en aurait été tout à fait capable.

J’avais tout à fait conscience qu’arriver à l’improviste et de si bon matin chez les gens pouvait paraitre impoli et mal placé mais l’absence d’électricité et de réseaux téléphonique -conséquence directe de la panne- ne m’avaient pas permise de contacter mon ami afin de le prévenir d’une quelconque visite. Cela dit, quelque chose me disait qu’à la vue de toutes ses pâtisseries, tout serait très rapidement oublié. C’est vrai qu’en y repensant, Asher était la personne qui engloutissait le plus dans mon cercle d’ami au point même que nous -son groupe et moi- l’ayons surnommé « fat boy ». Bien évidemment, il le prenait au second degrés car lui-même ne l’avait jamais démentis. D’ailleurs les Oréos et le lait chaud étaient un des nombreux principes sur lesquels était basée notre amitié. Comme je l’avais prédis, c’est avec un grand sourire et les yeux du matin qu’Asher m’ouvrit la porte, suivi de très près par son acolyte, Sossopaprika qui me dévisageait de ses grands yeux verts.

« Désolée mon grand, je n’ai pas pensé à prendre Aurora avec moi ce matin. Je sais que tu craques sur elle. »

Sosso adorait Aurora, tandis qu’il haïssait Serguei, mon chat. Quand ils se voyaient, inconsciemment, les griffes sortaient, les miaulements agressifs retentissaient et ça tournait très vite au combat de mâle dominant. Ça avait le dont de m’amuser jusqu’au jour où Serguei avait manqué de blesser le petit protégé d’Asher. Rapidement, j’entrais à l’intérieur, laissant derrière moi cette foutue température hivernale. Bon, d’accord, c’était ma saison préférée mais uniquement pour les merveilleux paysages immaculés que je pouvais photographier.

« Et que du fait maison! »

Des tonnes de feuilles de papier étaient disposées en un joyeux bordel sur la table basse tandis que la guitare acoustique d’Asher était soigneusement posée sur le canapé. Rien d’inhabituel à vrai dire. Je déposais cafés et pâtisseries sur le seul coin épargné par toute cette paperasse de la table avant de me débarrasser de ma veste que je jeta négligemment sur un des fauteuils et de me saisir de quelque feuilles que je me mis à fixer sans vraiment les lire ni même les comprendre.

« C’est l’enfer. Si ça ne tenais qu’à moi, je passerai bien toutes mes journées et soirées à l’extérieur. Comme si cette foutue panne ne suffisait pas, Ariadna me fait une dépression et passe son temps à cuisiner. Elle ne s’arrête pas! Voilà pourquoi je me trimbale avec des pancakes et des muffins. Y’en a tellement que je commence à me demander si je ne devrais pas aller en distribuer aux sans abris ou encore arnaquer l’argent de poche des filles à papa du voisinage en vendant toutes ces pâtisseries... Et sinon, tu le vis comment toi ce retour à l'âge de pierre? »

Il était évident que ce n’était pas moi qui avait fait toutes ces viennoiseries, je serai probablement morte de faim si Ariadna n’était pas entrée dans ma vie. C’était à peine si je réussissais des pâtes au micro-ondes. Des ratures, des rectifications, des fautes d’orthographes aussi grotesques les unes que les autres, une écriture de moins en moins lisible… Il était évident que quand Asher avait écrit tout ça, il ne devait pas être dans son état normal.

« Laisse moi deviner, t’as pas vraiment fermé l’œil cette nuit? »

Je lui souris avant de reposer les feuilles sur la table au dessus des autres et d’aller m’installer sur son canapé. Bien évidemment, Sossopaprika ne tarda pas à se poser sur mes genoux dans l’espoir de parvenir à décrocher quelque caresses. Je ne pouvais pas résister à ce gros matou, il était aussi compréhensif qu’un être humain, les prises de tête en moins.

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Anonymous
Invité
Invité
Dim 5 Fév - 20:54

    Fat boy. Apparement, ça avait du être la première idée de Constance avait dû avoir en tête en venant ici aux vues de toute la nourriture qu'elle pourtant dans ses petites mains. Et je l'admettais volontiers... Elle avait bien fait! Depuis que j'avais dû vider le frigo qui avait subit la panne de courant au même titres que tous les autres appareils électro-ménagers du studio, c'était pizza/chinois tous les jours ou presque. Quelle saloperie cette panne décidément! Elle m'empêchait de faire ce que je préférais au monde : Manger. Manger et regarder la télé aussi, maintenant que j'y pensais... Enfin bref, c'était breakfast made in Constance aujourd'hui! Autant en profiter! J'aimais assez qu'on m'apporte de la bouffe à domicile sans avoir jamais rien demandé! D'autant plus que ça arrivait de plus en plus ces derniers temps! Je fis entrer aussitôt la porte ouverte, Sossopaprika sur les talons. Pire qu'un chien de garde cet animal. Peut-être qu'un de ces quatre j'accrocherai une pancarte : "Attention, chat énorme et dangereux. Entrez à vos risques et périls mais révisions des vaccins recommandés". Mon invité s'excusa auprès du quadrupède qui la suivait intensément du regard de n'avoir pas pensé à prendre son matou avec elle. J'eus un éclat de rire derrière elle.

    -Tu sais que le chat de Lilas à aussi des vues sur 'Soss? Qui eut cru que mon chat pourrait allumer autant de monde! Les feux de l'amour façon greffiers. Y a des gars sur internet qui seraient près à payer pour regarder un truc pareil!

    Internet… Ca me semblait tellement lointain comme notion maintenant qu’on était coupé du monde extérieur ! A croire que San Fransisco était piégé dans une espèce de grosse bulle de savon que personne ne parvenait à éclater pour nous en faire sortir. Du moins pour le moment, j’osai espérer ! Sinon quoi ? On irait chasser le cerf et le sanglier dans les parcs ? J’avais vu assez d’épisodes de Lost pour savoir que la survie façon Koh-Lanta, c’était vraiment pas mon fort ! Et Fat Boy un jour, Fat Boy toujours, je finirais par mourir de faim si je n’avais pas mon croissant quotidien ! Heureusement, Constance était là pour rectifier le tir ! Et « Que du fait maison », d’après elle ! Tant mieux, je n’aurais pu rêver mieux ! Je me demandais juste comment elle avait réussi à faire tout ça sans électricité… Il y en avait décidément qui savait mieux se démerder que moi !
    Alors que je lui demandai comment elle vivait la crise du moment, alors que je m’étais attendu à « Ouais, c’est la merde, bro… », j’eus droit à un résumé complet des évènements. Et ce n’était pas un mal ! On avait tellement peu de contact ces derniers temps que c’était toujours mieux que rien. Alors comme ça sa coloc’ déprimait sec… Même si il s’agissait d’Ariadna, fabuleuse personne que je ne portais pas dans mon cœur pour un sous, j’eus tout de même un peu de compassion pour elle. D’accord… une seconde de compassion, pas une de plus, il fallait pas pousser ! Elle me retourna la question et je m’étendis de tout mon long sur le canapé en soupirant.


    -Tel que tu me vois je suis en pleine déprime aussi ! Je crois bien que j’ai jamais été privé d’Internet aussi longtemps.. ! S’en est limite inquiétant ! J’espère qu’ils ont déjà engagé des gars pour bosser là-dessus sinon SF va se vider en un claquement de doigt…

    Tsss j’osai parler de déprime alors que Constance venait tout juste de se faire jeter par son copain. Copain et l’un de mes meilleurs amis… Ca risquait d’être tendu comme un string pendant quelques temps cette histoire…


    -Laisse-moi deviner, t’as pas vraiment fermé l’œil cette nuit?

    J’eus un rire rauque en passant ma main dans mes cheveux.

    -Bien vu l’aveugle ! J’ai tellement la gueule d’un gars qui n’a pas dormi que ça ?

    C’était surement le cas ! Pauvre de moi ! J’allais rejoindre Constance en me redressant, cette dernière déjà aux prises avec Sossopaprika. Longtemps que ses deux-là ne s’étaient vu, ils avaient surement dû se manquer… Parce que malgré tout ce que je pouvais en dire, Sossopaprika me manquait même quand il n’était pas dans la même pièce que moi, alors je pouvais très bien comprendre. J’hésitais quelques instants avant de poser la question qui me tenait à cœur, celle que je m’étais retenu de poser le moment même où je l’avais vu sur le perron de ma baraque.

    -Et toi, dude… Tu vas bien ? Vu l’ambiance qu’il y a l’air d’avoir avec Ariadna chez toi, ça donne plus envie de se pendre qu’autre chose, non ?

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