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 «on ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés» feat. kaleigh
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Anonymous
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Dim 1 Jan - 19:30


on ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés.


Nouvelle année, dernière année, nouvelle résolution. À chaque année, beaucoup de personne s’entête à faire des résolutions qu’ils ne tiendront que quelques semaines. Arrêter de fumer, maigrir, boire moins, être plus sympa, etc. Personnellement, je ne comptais pas arrêter de fumer, je n’avais pas à maigrir, j’aimais bien trop l’alcool pour diminuer d’en prendre et j’étais déjà assez sympa comme ça. Enfin bref, je n’avais pris aucune résolution, sauf de rester moi-même, c’est-à-dire un escroc oui. Mais ne vous inquiétez surtout pas, je vis très bien avec ma conscience, qui ne se manifeste pas trop souvent. Ce matin, je me levai donc avec un mal de tête. Pas étonnant avec tout l’alcool que j’avais pris, mais ça en valait tout de même la peine. Je ne me plaignais pas, mais il faut dire que je n’adorais pas spécialement ça la gueule de bois, comme tout le monde. J’avais réussi à convaincre mon copain de sortir en boîte pour une fois et on était rentré tard à la maison. J’aurais bien aimé dormir encore toute la journée mais un oiseau en décida le contraire. Celui s’installa sur le bord de ma fenêtre et se mit à chanter tranquillement puis plus fort, ce qui me réveilla bien sûr. J’étais malheureusement très sensible au son. Maintenant que j’étais réveilla, autant me levé quoi. J’abandonnai donc Patrick dans le lit pour aller m’habiller. Pantalon et T-shirt, j’avais décidé d’aller courir un peu ce matin. Avant, je le faisais tous les matins, mais à présent c’était plutôt une fois par semaine. Je quittai donc très rapidement la maison, pour aller courir dehors. À cette période de l’année, ce n’était pas très chose à San Francisco, mais ce ne serait pas le froid qui m’arrêterait. J’avoue que j’aurais ou un peu plus m’habiller un peu plus, mais je finirais par avoir chaud, donc autant prévoir le coup. Je me promenais à présent dans le coin du Sunset District. Il n’était que 10 heurs du matin donc c’était encore plutôt calme. Quelques personnes, seuls ou en couple, marchaient dans les rues. Heureusement, il n’y avait pas beaucoup de personnes donc je ne devais pas ralentir mon rythme de course. Ça faisait à présent au moins une demi-heure que je courrais, mes écouteurs dans les oreilles. J’aimais courir le matin puisque tout était encore calme. Ça faisait réellement du bien puisque ça libérait. Soudainement, je vis une jeune femme au loin. Non je ne vis pas elle, mais plutôt ses yeux. D’un bleu qu’on ne pouvait que remarquer, qui me faisait penser étrangement à une de mes amies lorsque j’étais petit. Plus je m’approchais d’elle, plus je me disais que c’était vraiment elle. Mais on était à San Francisco, pas loin de Los Angeles certes, mais tout de même. À Los Angeles, j’avais dû me faire des amis proches de chez moi, pour passer le moins de temps à la maison avec ma famille, avant ma fugue. J’avais trouvé en ma voisine de ce temps une vraie amie et ce qui me troublait c’est que cette jeune femme lui ressemblait terriblement, bien plus vieille bien sûr que dans ce temps. Après tout, je n’étais sûrement pas la seule personne de Los Angeles à avoir quitté cette ville. J’enlevai mes écouteurs de mes oreilles, et me dirigeai vers celle-ci. J’avais décidé de l’aborder, dans le pire des cas, j’aurais l’air idiot en me trompant totalement. J’étais maintenant en face d’elle, celle-ci ne me regardait pas, ses beaux yeux bleus fixant le sol. Attend, il faut tout de même que je me souvienne de son nom. Ah oui je sais ! «Ka… Kaleigh… ?»
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Anonymous
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Dim 1 Jan - 22:50

Il devait être 9 heures du matin, je sortais tout juste de la douche. On était le lendemain du réveillon et j’avais un mal de tête atroce. Ce que je ne comprenais pas d’ailleurs car je n’avais aucunement bu pendant toute la soirée. Justement j’étais tout le temps derrière ma cousine Mike pour la surveiller, vu que je savais qu’elle avait l’alcool facile. Mais bon, même en la surveillant elle réussissait à boire, elle était très maline.

J’étais dans ma salle de bain, les cheveux trempent, une serviette me servait d’habit, j’avais chaud mais en même temps froid. C’était étrange comme sensation mais ça me le faisait souvent lorsque je sortais d’une bonne douche.

Je ne savais pas quoi faire de ma journée, la plupart de mes amis, enfin… connaissances je ne savais pas comment les définir, étaient certainement trop morts pour vouloir venir chez moi. Je devrais certainement me faire des amis comme moi, c'est-à-dire ne buvant pas, ne sortant pas, étant plus ou moins sage ? Peut être… Ou peut être pas. Ca serait bien trop ennuyeux. Je crois que je suis attirée par mes opposés. Pourtant je ne le fais pas exprès, c’était naturel. Je m’entendais plus avec des personnes ne me ressemblant aucunement et c’était comme cela et pas autrement.

Un quart d’heure passa, j’avais finis de me sécher les cheveux et de me les avoir brièvement lissé. Il ne me manquait plus qu’à me maquiller et m’habiller. Maquiller ? Pourquoi ? Je n’avais personne à voir ou à qui plaire. Du moins aujourd’hui. Je décidai donc de me laisser au naturel puis j’allai dans la pièce voisine pour choisir ma tenue d’aujourd’hui. Je n’avais pas réellement envie de me prendre la tête avec ça dés le matin, alors je pris les premiers vêtements qui se présentaient à moi. C'est-à-dire un haut en cachemire vert, un jeans slim gris et je mettrais mes bottines grises foncés pour sortir.

J’eu enfin finis de m’habiller que mon mal de tête me repris assez sauvagement. « Bordel ça fait mal… » Me dis-je à voix haute. Moi qui n’étais jamais malade, là c’était réussi. Pour le coup je n’avais aucuns cachets chez moi… Je n’aimais pas réellement les cachets à vrai dire, je trouvai cela déprimant. Allez savoir pourquoi. Je pris donc mon courage à deux mains, pris ma veste et sortit dehors en direction de la pharmacie du coin.

Il ne faisait pas réellement froid, des températures assez hors normes pour l’hiver, mais bon, ça ne m’étonnait pas tant que cela vu le réchauffement climatique. Je me dirigeai immédiatement vers la pharmacie qui se situait juste en face de mon immeuble.

Dix minutes plus tard, je ressortais avec mes aspirines en poche, j’espère que ça fera réellement de l’effet car mon mal de tête en était abominable. Là, je commençai limite à avoir chaud comme en été, alors qu’on était en hiver. Aurais-je attrapé froid ? Oh non… Je baissai ma tête en guise d’agacement et je soufflai pour montrer mon mécontentement quand soudainement quelqu’un prononça mon prénom. Etrange, cette voix m’était inconnue. Je relevai ma tête et vis un jeune homme un peu en sueur, plutôt mignon, en tenue de sport, positionné juste en face de moi. Je lui fis les gros yeux en signe de surprise. Je ne le connaissais pas, enfin… Je crois. « Euh… Oui ? » Je restai là planter face à lui en me demandant qui il pouvait bien être. Il avait eu une brève hésitation dans mon prénom, pourquoi ? Puis plus je le regardai dans les yeux, plus son regard me rappelait quelque chose, enfin quelqu’un… Mais je n’arrivais pas à mettre un nom sur ce visage d’ange. « On se connait ? » Dis-je d’un ton assez étonné. Pour ne pas paraitre trop froide, je lui fis un sourire assez amical pour le rassurer en espérant qu’il réponde à mes questions, car je me trouvais assez bête sur le moment.
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Anonymous
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Lun 2 Jan - 22:46


on ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés.


Mon enfance était la partie de ma vie que peu de personne que je côtois aujourd’hui connait, enfin à bien y penser, il n’y a personne qui sait réellement la vérité. Même mon copain, je lui avais inventé une grosse histoire que mes parents étaient morts et que j’avais passé dans plusieurs familles d’accueilles. Toutefois, ce n’est pas facile s’inventer une autre vie, car à chaque fois que quelqu’un te le demande, il faut que ce soit la même chose que ce que tu as déjà raconté car si ce n’est pas exactement la même histoire, les gens finiront par se pauser des questions. Je préfère dire que ceux-ci sont morts et que ce n’est pas de ma faute si j’ai eu une mauvaise éducation plutôt que dire que j’ai fugué, ça parait beaucoup mieux. En fait, je n’avais encore dit à personne pourquoi j’étais à San Francisco. Moi-même je ne savais pas pourquoi cette ville, il y en avait tant aux États-Unis de belles grandes villes avec des personnes riches et naïves. Si j’avais plus d’argent, je partirais d’ici pour l’Europe peut-être, ou dans des îles chaudes… Tant de choix, mais présentement les choix sont restreints dû au manque d’argent, mais lorsque j’aurai l’argent de mon copain, je pourrai faire tout ce que je veux. Bref, je n’allais pas m’apitoyer sur mon sort, après tout c’est en partie moi qui l’avait choisi, même si mes parents n’avaient pas aidé. Je n’aurais personnellement jamais cru revoir qui que ce soit de mon «ancienne vie». Je croyais recommencer tout à zéro, mais Kaleigh de son prénom que je venais soudainement de me souvenir était l’une des personnes dans mon enfance que j’avais le plus apprécié. Qui m’appréciait pour qui j’étais, qui n’essayait pas de me changer et toujours présente, après tout elle était ma voisine donc je pouvais passer chez elle à peu près n’importe quand. Je n’avais malheureusement pas eu beaucoup de personne comme ça, peut-être que ça m’aurait aidé, mais aujourd’hui je préférais ne pas y penser puisque ça ne changerait rien. Ce qui pourrait changer, c’est si je retournais à Los Angeles, ce qui n’était vraiment pas dans mes plans. J’avais prononcé le prénom de la jeune femme avec un peu d’hésitation car je n’étais tout d’abord même pas certain de son prénom, et par la suite, je n’étais même pas certain c’était elle. Ça aurait pu être une femme qui ressemblait terriblement à mon amie d’enfance, ce qui aurait été troublant, puisque ce n’est pas tout le monde qui a des yeux comme elle. « Euh… Oui ? » Celle-ci leva les yeux du sol pour me regarder. Celle-ci s’arrêta de marcher et je fis de même pour être face à elle. Au moins, je ne m’étais pas trompée, c’était bien elle. Kaleigh m’observait, comme si elle ne me reconnaissait pas. J’avais tant changé depuis 5 ans ? « On se connait ? » Je souri, elle ne me reconnaissait officiellement pas. Je me dis pendant un moment que je pourrais partir, j’en avais encore la chance puisqu’elle ne m’avait pas reconnu, mais après tout, peut-être que ça me ferait du bien de parler avec une personne de mon «ancienne vie» ? Ou pas. « Oui on se connait ! William, ton voisin quand on était p’tit… » J’avais sûrement l’air très idiot, mais ça ne me dérangeait pas !
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Anonymous
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Mar 3 Jan - 22:19

« Oui on se connait ! William, ton voisin quand on était p’tit… » Dit-il. William ? Mon William ? Mon meilleur ami d’enfance ? Celui avec qui je partageais tout ? Vraiment tout ? « O’Leary ????? » Dis-je d’un air surpris. Je ne savais pas comment réagir sur le moment. J’étais à des années lumières de penser à lui. Ca devait faire 5/6ans que je ne l’avais pas vu. J’avais donc 15 ans à l’époque et lui 16. C’est fou comme il avait changé. Il avait pris au moins 10cm, sa voix était devenue plus grande, il avait l’air plus sûr de lui, il semblait différent… Un autre homme. Non mon William, celui qui faisait tout pour éviter sa maison. Je crois qu’à l’époque, il n’y avait pas une seule journée où on ne se voyait pas.

J’étais là avec ma poche de pharmacie pour soigner mon mal de crâne, immobile face à lui à le regarder bêtement sans savoir quoi faire. Que devais-je faire ? Lui sauter dessus ? L’embrasser ? Lui serrer la main ? Me contenter de rester là comme une débile à ne pas bouger ? Pitié qu’ils me fassent un signe… Mais rien ne fut. Il resta dans la même position que moi. A croire qu’il était aussi gêné que moi d’être dans cette situation. Mais une question me démangeait… Comme m’avait-il reconnu ? Enfin… Moi je ne l’ai même pas reconnu sur le moment et lui si… Bon ok, les femmes changent moins que les hommes en 5-6ans, cela devait être pour ça qu’il m’a plus facilement reconnu que moi l’avoir reconnu lui…

N’aimant pas cette sensation et cette impression de m’adresser à un inconnu alors que c’était mon Will, je pris mon courage à deux mains et je lui sautai dessus en lui faisant un énorme câlin en guise de retrouvailles. Autant briser la glace. Je ne voulais pas me dire qu’il avait changé, grandit et est devenu un autre homme… Bon ok, je suis peut être niaise, mais je me doute qu’en tant d’années, des choses ont dû se passer dans sa vie et qu’il n’est pas resté au même point qu’il y a 5 ans.

Je restai là, sans rien dire dans ses bras, je me contentai de profiter de l’instant présent, ça faisait du bien de le sentir près de moi. Bizarrement, tout ce qui me démangeait c’était le comment du pourquoi qu’il ait pu me reconnaitre et non même pas le comment du pourquoi de sa venue à San Francisco. Car ok, quand je suis partie de LA, il était encore là-bas… Et là il est à SF mais étrangement je n’ai même pas eu envie de lui poser cette question. Pourquoi ? Je ne sais pas… L’émotion des retrouvailles, je n’en savais trop rien à vrai dire.

Je me reculai de lui en tenant son visage entre mes mains et je l’admirais de bas en haut. « T’es tout beau dis moi… » Et là je me mis à rire. « Bon si on oublie ta tenue de sport et la transpiration mais… T’es beau. » Avec lui, ça n’avait jamais été ambiguë, je pouvais me permettre de le complimenter ouvertement sans avoir une quelconque gêne. Ce qui était assez rare d’ailleurs, car j’avais tendance à vite rougir lorsqu’il s’agissait de compliments, que ce soit moi qu’on complimente ou lorsque c’est moi qui complimente. Je ne sais pas, ça me mettait mal à l’aise de complimenter les gens… Je ne me sentais jamais en position de force et ça avait tendance à me déstabiliser plus qu’autre chose.

« Désolé de ne pas t’avoir reconnu, je suis un peu malade… » Je lui lâchai son visage et je lui montrai ma petite poche en plastique provenant tout droit de la pharmacie d’à côté. « Bon ok, ça ne pardonne pas tout, mais je suis juste… » Je me raclai un peu la gorge avant de reprendre. « …étonnée de te voir ici ! Mais ça me fait énormément plaisir, tu n’imagines pas à quel point ! »
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Anonymous
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Mer 4 Jan - 17:05

En ce moment j’espérais au moins qu’avec mon prénom elle me reconnaitrait. Ce n’était pas si on n’avait été que des connaissances, on avait été des meilleurs amis. En fait, elle n’avait pas eu le choix de me supporter puisque je passais la majorité de mon temps chez elle, essayant d’éviter au maximum ma famille. Ce n’était pas trop loin de ma maison, la maison d’à côté après tout, et il faut dire que Kaleigh était vraiment une fille très sympa. « O’Leary ????? » Je souri, finalement elle me replaçait, et elle ne c’était pas trompé de nom de famille. Personnellement je trouvais qu’elle n’avait pas beaucoup changé, les mêmes yeux bien sûr, plus grande mais toujours autant jolie. Est-ce que j’avais tant changé ? La dernière fois que je l’avais vu, pas nécessairement parlé puisqu’avec le temps on s’était un peu perdu, je devais avoir 16 ans, il y a 5 ans. « Oui oui O’Leary ! » Je roulai les yeux au ciel. Certes elle ne devait sûrement pas se douter que j’habitais à San Francisco aujourd’hui, mais j’aurais tout de même apprécié qu’elle me reconnaisse au moins. Mais bon, comment je pourrais en vouloir à Kaleigh ? C’était tout simplement impossible, à moins que mon amie d’enfance ait tant changé depuis le temps. Un peu comme moi, j’avais beaucoup, voir trop, changé depuis ce temps. On était là, tous les deux debout l’un en face de l’autre à se regarder comme deux idiots. En fait, je ne savais vraiment pas quoi faire. J’avais encore la chance de partir, de lui dire que j’avais été heureux de la revoir, et ça finirait là. Comme ça, rien dans ma vie ici ne risquait de changer. Personne ne savait la vérité sur moi, pourquoi j’étais ici. Je ne voulais pas que Kaleigh gâche tout. En même temps, c’était vraiment très tentant d’avoir finalement une personne sur qui je pouvais réellement compter ici à San Francisco. Depuis que j’étais arrivé il y a 5 ans, je ne faisais confiance à personne, d’ailleurs les gens ne devraient pas me faire confiance non plus, mais ça ils ne l’ont pas compris puisqu’ils sont trop naïfs. Donc lui dire la vérité ? Ou juste ne pas lui en parler serait une bonne solution, car mentir à Kaleigh me paraissait impossible en ce moment. Finalement, après plusieurs instants immobiles, je vis Kaleigh me sauter dans les bras. Je souri, toujours aussi affective, c’est vrai que j’y avais pensé, mais je n’étais pas trop certain si c’était approprié, mais dans le fond ça ne me dérangeait pas si c’était approprié ou non. J’étais content de la revoir voilà tout. Je resserrai donc mes bras autour dans la jeune femme. J’imaginais les gens autour qui devaient nous regarder étrangement, mais j’étais comme dans une bulle et je ne voyais que nous deux. On ne bougea plus, étant bien trop bien dans les bras de l’autre. Finalement, elle m’avait vraiment manqué. Elle se recula et commença à me regarder de bas en haut, qu’est-ce qu’elle allait dire encore ? « T’es tout beau dis moi… » Et elle se mit à rire, et moi de même. Elle ne m’avait pas reconnu, mais au moins j’étais beau, ça pouvait passer. « Bon si on oublie ta tenue de sport et la transpiration mais… T’es beau. » Je ri, c’est vrai j’avais oublié que ce matin j’étais sorti dehors pour faire mes jogging, j’avais donc un style pas très chic, enfin pas dans mes habitudes. « Désolé, je ne comptais pas ce matin rencontrer quelqu’un d’important ! » Importante elle était ? Enfin elle l’avait été pour moi il fut un temps. Aujourd’hui ? Je ne sais pas ce qu’elle représente, le temps nous le dira. [color:b472=darkturquoise ]« Toi aussi t’es belle, comme toujours ! » C’est vrai, on peut dire à nos amies qu’elles sont belles. C’est juste que moi depuis 5 ans je n’en avais pas eu beaucoup, donc autant en profiter. Même si j’avais eu la chance d’avoir des personnes importantes dans ma vie depuis 5 ans, les gens pensent majoritairement qu’un mec ne peut pas faire de compliments à une fille sans la draguer. En fait, je fais parti de cette majorité, sauf avec Kaleigh. Elle était différente, en bien. « Désolé de ne pas t’avoir reconnu, je suis un peu malade… » Tient maintenant elle s’excusait, mais dans le fond je ne suis en voulait vraiment pas. À l’habitude, j’étais du genre à en vouloir pour un rien, mais ça faisait du bien parfois d’être sympa, ça me manquait presque de pouvoir parler normalement avec quelqu’un, rire, parler et se coller et que ce soit naturel. Aucune gêne, aucun malaise. « Bon ok, ça ne pardonne pas tout, mais je suis juste… étonnée de te voir ici ! Mais ça me fait énormément plaisir, tu n’imagines pas à quel point ! » Je m’en foutais qu’elle ne m’aille pas reconnu, au moins elle se souvenait de moi, ce qui était tout de même bien. « Je t’en veux pas t’inquiète. Je suis très content aussi de te revoir ! » Toutefois, une idée me passe en tête, si Kaleigh n'était qu'à San Francisco pour les vacances, elle retournerait peut-être à Los Angeles dans quelques jours et si elle croiserait mes parents, pour qui je devais déjà être mort et oublié, ça ne serait pas super. J'espérais qu'elle ne retournait plus dans cette ville, tout simplement.
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Anonymous
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Mer 4 Jan - 18:36

Il répondit à mon affirmation sur un ton enjoué. Je crois qu’il était content de me revoir vu l’expression de son visage et ses yeux remplies d’étoiles. Ah, ce regard m’avait manqué. J’en avais honte de ne pas l’avoir reconnu sur le moment. Mais bon, j’étais ainsi un peu tête en l’air. Voir très tête en l’air. Mais en ayant mal la tête et en étant très loin de penser à lui, j’étais excusée… Enfin j’essayais de me convaincre de cela du moins.

Il ne me repoussa pas lorsque je vins me poser dans ses bras ce qui me fit plaisir. Il devait me trouver gamine de ne pas avoir tellement changé en 5 ans. Lorsque j’étais dans ses bras, j’essayais de me souvenir de notre dernière rencontre, mais j’avais un gros trou blanc. Certes ça devait être chez moi vu qu’on se voyait souvent là, mais je ne me souviens même pas nos derniers mots prononcés. Je sais juste que quand je suis partie de LA, je n’ai prévenu personne de mon déménagement… Même pas Will. Il a dû se sentir offensé, vexé de voir que je l’abandonnais ainsi… Mais étrangement là il ne m’en voulait pas. Du moins, il semblait heureux de me revoir et même il me complimentait sur mon physique et me disait que je lui avais aussi manqué et qu’il était heureux de me retrouver. Pourquoi je me plains alors ? Mais c’était plus fort que moi. D’apparence on ne dirait pas, mais j’étais une fille qui se prenait vite la tête. Sauf que je ne disais rien, je me contentais de me poser mille et une questions dans ma tête en m’imaginant pleins de scénarios plausibles sur le futur proche qui m’était réservé.

Que faire désormais ? L’inviter chez moi pour qu’on se repose tranquillement et qu’on essaie de rattraper le temps perdu ? Que faire mais que faire ? Il avait l’air d’être occupé avec son jogging matinal, alors il risquait de refuser mon invitation et ça risquerait de me faire mal. J’étais décidément trop sensible ou susceptible, ça en était affolant. Le pire dans tout cela, c’est que je me rendais compte de tous mes défauts, mais je ne faisais rien pour m’arranger. Enfin bon, ma petite Kaleigh, proposes lui et s’il refuse, il refuse ok, c’est son droit, mais il vaut mieux vivre avec des regrets que des remords. Du moins, c’est ce que je me disais pour m’encourager à lui poser une question toute bête. « Dis…. Si tu n’as rien à faire, tu pourrais venir chez moi non ? Enfin tu as l’air occupé là… Mais plus tard ? Ou après ton jogging ? Ou… Quand tu veux… Je peux te donner mon numéro et tu m’appelleras pour… enfin tu vois… » J’étais toujours assez maladroite dans mes paroles. Je ne savais jamais comment m’exprimer correctement pour être la plus crédible possible.

Je regardai l’heure à ma montre, il était 11h54. La faim me prit d’un coup, pourtant ce matin lorsque je me suis levée, j’avais tout sauf faim à cause de mon stresse, et malaise. Mais là, la vue de William, un visage de mon ancienne vie si je puis dire, m’avait comme requinqué en moins d’une minute. Etait-il mon petit remède miracle ? C’était mignon comme pensée, mais je doute qu’il apprécie que je l’appelle ainsi. Je me rappelle à l’époque, j’osais l’appeler Willy et il n’appréciait pas tellement cela mais il me laissait faire car… c’était moi. La petite Kaleigh toute mignonne, toute douce qu’on veut protéger. A chaque fois que je pensais à moi de la sorte ça me faisait rire intérieurement. Je ne me trouvais pas si mignonne ou attendrissante que cela moi… Mais apparemment je l’étais vraiment vu que tout le monde avait cette image de moi. Enfin quand je dis tout le monde… C’est une généralité. Il y a des gens qui ne m’apprécient pas pour cela justement. Je suis trop gentille, trop douce, trop mignonne donc ça les énerve car ils préfèrent les personnes à fort caractère. Mais s’ils savaient combien j’aimerais être ce genre de personne. Être une personne forte, dure, froide, qui sort, qui boit, qui se drogue, qui ne se prend pas la tête, qui vie au jour le jour, etc… Mais non, moi j’étais juste la petite Kaleigh assez timide, mais mignonne qu’on a envie de protéger tout le temps. Pourtant, j’aimais cette image là que les gens avaient de moi. C’était vraiment moi… Mais s’ils étaient dans ma tête, je pense qu’il prendrait peur vu comment je me fais mal toute seule à être si contradictoire, compliquée, folle à mes heures perdues et j’en passe. Même moi je ne saurai me décrire exactement tellement je suis complexe. Je suis peut être un cas en fin de compte.
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Jeu 5 Jan - 21:12

Être sympa, affectif, gentil, souriant pour de vrai avec quelqu’un ça m’avait manqué finalement. Ça faisait à peine quelques minutes que j’étais venu parler ma meilleure amie d’enfance que j’avais déjà sûrement été plus attentionné avec elle que depuis 5 ans avec les gens que je côtoyais à San Francisco. J’étais sympa, mais ce n’était pas pour de vrai. Je jouais mon jeu, j’étais un assez bon manipulateur il faut dire. Wow, j’avais tout de même de très belle qualité, manipulateur, escroc et la liste pouvait continuer encore malheureusement très longtemps. Mon dieu, je devrais peut-être partir avant de faire du mal à Kaleigh, finalement. Je n’étais vraiment pas le même enfant qu’elle avait connu. Toutefois, ce temps ne me manquait vraiment pas. Je ne regrettais pas d’avoir fugué, aujourd’hui j’étais libre et je pouvais faire ce que je voulais et j’aurais bientôt beaucoup d’argent. De toute façon, je ne pourrais jamais au grand jamais faire du mal à Kaleigh, elle était bien trop fragile et c’est bien la seule personne dans ce monde aujourd’hui que je m’en voudrais. Vous avez sûrement dû remarquer que ça ne me dérange vraiment en aucun point de briser la vie des autres, pour dire vrai, ça m’amuse même, mais il y a de ces gens qu’on ne peut juste pas et Kaleigh en faisait partie. J’avais toujours été un enfant solidaire, je trouvais qu’être seul avec soi-même c’est positif puisque tu ne peux pas te faire de la peine, tu ne peux pas te trahir, tu ne peux pas te chicaner et tu es toujours présent. Un peu étrange non ? Mais finalement, en connaissant Kaleigh, j’avais eu toutes ses choses, elle était tellement sage et sympa. Je ne savais plus trop quoi dire à mon amie, enfin mon amie d’enfance. Malaise ? Peut-être un peu, en fait ça devait bien être normal puisque ça faisait minimum 5 ans qu’on ne s’était pas vu, minimum puisque dans les dernières années que j’habitais à Los Angeles celle-ci c’était un peu éloigné de moi pour s’occuper de sa sœur, ou quelque chose comme ça. Peut-être qui si on avait continué pour toujours de se voir tous les jours chez elle, je n’aurais pas fugué de ma maison, mais bref arrêtons de penser à ça. Ce qui est fait est fait et je ne peux pas le changer de toute façon. « Dis…. Si tu n’as rien à faire, tu pourrais venir chez moi non ? Enfin tu as l’air occupé là… Mais plus tard ? Ou après ton jogging ? Ou… Quand tu veux… Je peux te donner mon numéro et tu m’appelleras pour… enfin tu vois… » Je souri, toujours aussi maladroite la belle Kaleigh. Je me rappelai soudainement la cause de ma sortie, j’étais venu faire du jogging, je devais vraiment être beau dans mes habits avec de la sueur, enfin bref Kaleigh m’avait sûrement vu porter bien pire que ça. Il était à présent midi et Patrick allait sûrement finir par se demander qu’est-ce que je pouvais faire, mais sincèrement ça ne me dérangeait pas. Je préférais nettement passé du temps avec mon amie d’enfance. « Hum rien de prévu aujourd’hui ! » À moins que j’avais de quoi de bien important à faire, mais au pire je l’aurais oublié c’est tout. « T’habites où, et avec qui ? » Wow la manière subtile de demander ça, mais bref je n’allais pas commencer à tourner autour du pot lorsque je m’intéressais à la nouvelle de Kaleigh, sinon ça serait bien trop compliqué.
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Anonymous
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Ven 6 Jan - 18:05

Il n’avait rien de prévu aujourd’hui. Ca ne pouvait que me faire plaisir. Moi non plus je n’avais rien de prévu. Enfin à part lire, étudier ou encore rester sur mon ordinateur à faire mille et une choses à la fois. Ma vie était loin d’être surbookée. Au contraire, elle me semblait fade, répétitive, triste, ennuyeuse et j’en passe. Etudier était LE mot pour décrire mon activité principale de ma vie. Je m’étonne après que j’ai des superbes notes en classe… Je ne faisais qu’avoir la tête dans les bouquins vu mon manque de sortie avec les autres. « C’est parfait, tu vas pouvoir rester avec moi ! Enfin si tu veux… » Je ne sais pas s’il voulait rester avec moi, je lui avais proposé de lui donner mon numéro de téléphone pour qu’on garde contact dés à présent, mais il n’avait pas répondu à cela. Cherchait-il à éviter un quelconque contact ? Voulait-il tant me revoir ? Je pense… Sinon il n’aurait pas pris la peine de venir me saluer en face de cette pharmacie un si bon matin. Ou soit il voulait juste me saluer et me signaler de sa présence à SF sans particulièrement reprendre contact avec la petite Kaleigh que je suis. En cinq ans des choses ont changé, il a dû changer comme moi aussi certainement. On a d’autres amis, d’autres occupations, une autre façon de voir la vie et j’en passe. On était passé à un autre chapitre de notre vie et peut être que dans celui là, il n’y aurait pas de William et Kaleigh même si j’aimerais sincèrement qu’il apparaisse aussi dans celui-ci.

Sans que je ne m’y attende, il me demandait où j’habitais. Pourquoi donc ? C’était étrange… Enfin pas tellement mais je ne sais pas, cette question était si soudaine et il a posa sur un ton si naturel que je ne savais pas quoi en penser. Voulait-il dormir chez moi quelques temps ? Venait-il de débarquer à peine à SF ? Je n’en savais rien. « J’habite dans Sunset District toute seule… Avant j’habitais avec mon père dans une grande maison, mais il est revenu à LA le temps que les travaux soient finis… Moi je suis restée ici, et j’ai désormais mon petit appartement. » J’étais à la fois contente et triste de mon appartement. Ca me permet d’être plus autonome mais à la fois plus seule. Certes dans ma vie, j’ai souvent été seule, mais là cette solitude me pesait. Avant quand il y avait mon père je savais que je n’étais pas seule, même si on ne communiquait pas réellement, mais savoir la présence de quelqu’un avec moi dans la même maison où je suis me rassurait. Désormais, si je ressentais cette solitude, j’avais beau faire le tour de mon appartement, je me sentais toujours aussi seule vu que je ne voyais personne. Mais je ne voulais en aucun cas personne pour venir vivre avec moi. J’ai bien dis personne. Pourquoi donc ? Tout simplement car je ne voulais pas vivre aux crochets de quelqu’un… J’avais déjà eu assez de mal à assumer mon individualité, alors si je comptais vivre avec quelqu’un, je me doutais que j’allais trop compter sur l’autre personne et me laissais trop aller et c’était tout sauf bon.

« Dis il est bientôt midi, tu veux qu’on aille manger quelque part ? Enfin… Ou soit, on passe commande et on va chez moi ? Comme cela tu pourras te doucher si tu veux et on passe l’après midi ensemble ? Je sais que c’est trop tôt pour dire tout cela… Mais je suis tellement contente de te voir, que je m’en voudrais trop de te laisser filer en ne sachant pas où te contacter et si j’allais recroiser ta petite bouille dans le coin aussitôt ! » Je me mis un peu à rire, en lui pinçant son nez pour le taquiner. Certes, c’était un peu gamin cette façon d’agir, mais ça me faisait tellement plaisir de le retrouver, que je ne me voyais pas jouer la fille mâture à ces côtés alors qu’il m’avait déjà vu dans tous mes états depuis le temps qu’on se connait.
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«on ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés» feat. kaleigh

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