Dehlila&Soren&Jude friends.

Nous étions jeudi, hier matin je suis sorti de l’hôpital. Je commençais à avoir hâte parce que je me sentais apte à bouger et vivre normalement… alors que bon, être enfermée toute seule, dans une chambre avec des heures de visites limité, ça n’avait rien de bien génial.

Hier, Maël m’avait amené chez lui… ou plutôt chez nous… ou peut-importe. Il m’avait présenté les jumeaux et Leia comme prévu. Et comme promis, les enfants semblaient au courant que je ne me rappelais de rien. Ils étaient mignons et me posaient pleins de question « Maman tu sais comment je m’appelle hein ? » ou alors « Maman j’espère que tu t’rappelles comment faire tes brownies ! » j’avais mal au cœur pour eux… parce que je ne me rappelais de rien du tout.

Bref, quoi qu’il en soit, le reste de l’après-midi d’hier m’avait servi à déménager mes vêtements. C’était étonnant à quel point j’avais des vêtements beau, vintages et à la mode. J’avais énormément de bagues aussi et une série de sous-vêtements. Putain, j’étais une bête de sexe dans mon ancienne vie ou quoi ? Uh ouais, bref. Maël m’a dit que j’étais mannequin et que c’était pour ça que j’avais autant de vêtements. La classe, j’étais mannequin !

Aujourd’hui, je me suis réveillée dans mon lit douillet. Oui, le mien ! Dehlila et moi avions rapidement emménagé dans ce petit paradis, toutes les deux avec Kassy, sa mignonne petite fille. C’est étrange… parce que Dehlila ne fait partie d’aucun de mes souvenirs lointain, mais je me sens tout simplement bien avec elle. C’est une amie, et elle a toujours eu le mot d’encouragement… Bref. Son ami Soren ferait un tour chez nous cette après-midi pour voir comment va la vie… de Dehlila, bien sûr. Je n’avais pas la moindre indice de qui il pouvait être mais voilà.

Je pris le soin d’enfiler un jean blanc, un débardeur gris et une chemise bleu par-dessus. Dis-donc, j’étais miss layer aujourd’hui ! Bref, j’accompagnais mon habit avec quelques accessoires et de jolies bottines (comme sur mon ava 8D). En tout cas, l’avatar d’avoir perdu la mémoire, c’est que je redécouvrais ma garde-robe comme si tous mes vêtements étaient nouveaux. Qu’est-ce que j’avais du goût !

J’allais donc à la cuisine pour découvrir Dehlila qui faisait la cuisine. Je la poussais pour prendre sa place… Je n’aimais pas la voir aussi longtemps debout avec ce ventre gigantesque.

Relaaax ! Quand tu veux faire à manger pour autant de personne, faut me le dire. Je refuse que tu restes debout trop longtemps... Ça ne dois pas être facile d'être enceinte de deux bébés. au moment où je terminais ma phrase, on entendit quelqu'un cogner à la porte. Voilà, ça doit être ton pote.

Dehlila&Soren&Jude friends.

Voilà. Après de longues semaines passées à vivre avec Maël à la suite de l’accident de Mary et de ce qui s’était passé entre moi et Kyler, j’avais du mal à suivre ma propre vie. Enfin, les choses reprenaient lentement leur cours normal. Enfin, si on pouvait toujours qualifier cette situation de normale. En effet, Mary Jude s’était réveillé le week-end dernier, mais elle ne se souvenait plus de rien. En fait, si, mais pas exactement des bonnes choses…. Elle avait complètement oublié ses enfants et ne voyait plus Maël que comme un ami… gay. C’étai terrible, j’en étais consciente et je ne savais pas trop quoi faire pour monsieur Petterson là qui se retrouvait père monoparental avec une ex fiancé qui avait tout oublié de leurs vies. Mais, après tout, Jude demeurait d’abord et avant tout ma meilleure amie et je me devais de la soutenir. Je n’avais pas tenté de lui enfoncer des souvenirs lointains dans le crâne. Je n’avais pas non plus tenté de lui expliquer les choses de la vie et lui dire qu’elle était maman et patati et patata. Elle ne s’en souvenait plus, un point c’est tout. C’est triste, c’est dommage et c’est complètement horrible pour les enfants, mais que faire de plus qu’attendre? Les médecins avaient beau dire qu’il fallait qu’elle reste dans ses vieux souvenirs pour se souvenir, je croyais, quant à moi, qu’elle avait subit un choc et que son corps, son esprit, son subconscient lui rappellerait ces souvenirs lorsqu’elle serait réellement prête. D’ici là, j’étais là pour elle-même si elle ne se souvenait pas complètement de moi. Elle semblait bien en ma présence et c’était ce qui comptait le plus. Présentement, disons que j’avais besoin du plus de soutient possible. Parlant de soutient, je ne savais plus vers qui me tourner. Kyler était en prison –ou pas, mais quoi qu’il en soit je n’avais pas de nouvelles de lui-. Mes amies m’avaient tourné le dos ou alors elles ne cherchaient pas vraiment à garder le contact avec moi, je ne parlais plus à mes parents depuis deux siècles au moins et Maël était dans une situation bien trop précaire. Je m’étais donc retourné vers Nathan. Je ne sais pas exactement pourquoi d’ailleurs… Quoi qu’il en soit, j’avais été passé la nuit de dimanche chez lui après qu’il m’ait emmené prendre un café. J’avais pleuré dans ses bras, repensant à ce que j’avais fait avec lui, ce que j’avais fait à Kyler qui avait causé notre perte définitive. Je m’en voulais encore. J’avais très mal. Je l’aimais depuis si longtemps… Je ne sais pas comment j’arriverai à l’oublier. Au final, j’étais complètement perturber lorsque je me retrouvais en présence de Nathan puisque, malgré tout, j’étais bien. De drôle de silences flottaient entre nous, mais ce n’était pas grave…. Il avait accepté de nous prêter de l’argent le temps de nous stabiliser, de visiter des appartements avec moi et même de venir acheter des meubles. Ce que nous avions fait lundi. Jeudi et nous étions déjà dans notre nouvelle demeure. C’était une grande maison, très belle avec trois chambres. C’était parfait pour moi, Mary et Nihla, ma petite chérie. Bien sûr, je devrais faire une place pour les jumelles dans ma chambre ou encore dans celle de Kassy, mais c’était si grand que ce n’était pas grave du tout. Nous avions même un énorme garage avec cinq places de stationnement alors que nous n’avions même pas de voiture. C’était presque ridicule. L’endroit était relativement dispendieux, mais Nathan nous aidait –il avait du fric à jeter par les fenêtres- et je comptais bien me trouver un boulot dès que je pourrais recommencer à travailler. Debout dans la cuisine à faire à manger, je prenais mon temps, savourant la belle journée que nous avions. J’étais heureuse que nous n’ayons pas d’hiver très froid à San Francisco. Je pense entre autre à ces gens qui vivent des hivers enneigés et tout ça, beurk! Non, ici la température n’allait que très rarement sous les 10°C et aucune neige, merci. Mary arriva dans la cuisine, je présume qu’elle dormait encore. À sa place, j’en aurais profité moi aussi. Après tous ces jours passés à l’hôpital dans ces lits très peu confortables, elle avait du se perdre durant des heures dans le confort de son grand lit. « Relaaax ! Quand tu veux faire à manger pour autant de personne, faut me le dire. Je refuse que tu restes debout trop longtemps... Ça ne doit pas être facile d'être enceinte de deux bébés. » Je ris et la laissai prendre ma place. J’étais vraiment contente de venir habiter avec elle. Je sens que nous allions avoir du plaisir et que notre vie prendrait un bon tournant. Je pris une serviette pour m’essuyer les mains et on cogna à la porte. « Voilà, ça doit être ton pote. » Nouveau sourire, je déposai la serviette sur le comptoir et me dirigeait vers la porte. « J’y vais! » En effet, moi et Mary attendions notre tout premier invité dans cette belle grande maison; Soren. Ce mec là était l’ex petit ami de feu ma cousine qui vivait à Londres. De la famille que je ne voyais que très peu, mais moi et Soren nous étions toujours bien entendu. Bien sûr, après la mort de ma cousine, nous avions perdu le contact, mais depuis peu, il était de retour à San Francisco. Je l’avais, bien entendu, invité à venir nous rendre une petite visite à moi et mon amie. Ouvrant la porte avec un sourire sur le visage, je vis Nihla qui s’était approché, délaissant son cahier de dessin, curieuse de voir qui était là. Elle n’avait jamais rencontré Soren et vice-versa. « Soren! Entre, comment tu vas ? » Je souris et lui donnai un baiser sur chaque joue avant de m’écarter pour le laisser entrer. Il n’avait pas réellement changé depuis la dernière fois que je l’avais vu et j’étais contente de le revoir en forme après toutes ces années.

Dehlila, Soren & Jude ♥

Aussi loin que je me souvienne, les Etats-Unis ne m’avais jamais vraiment attiré, l’American dream ne faisais vraiment pas partit de mes projet, en réalité je me voyais plus rester à Londres ou dans le meilleure des cas aller vivre en Australie, l’un de mes rêves les plus chère. Aujourd’hui, je devais tout reprendre à zéro si je ne voulais pas me laisser sombrer. Maëna, était l’une des seules, nan pardon La seule fille qui avais réussis à bouleversés toutes mon existence, j’avais eu de nombreuses histoire, très courtes et sans intérêt pour la plupart, mais Maë avait réussis à me renverser le cœur et même aujourd’hui j’ignore comment elle y était parvenue, j’ignore comment elle avait pu tomber amoureuse de moi et inversement. La petite bourgeoise de Londres avec le mec qui ne fallait surtout pas fréquenter. On était les Tony et Maria (West Side story) des temps modernes, les Roméo et Juliette remixés. Cette pensé me fit sourire. J’avais essayés de la sortir de mon esprit, après ma vengeance je m’étais dit que justice était faite et que j’avais entièrement le droit de passer à autre chose, je m’étais aussi autorisés à penser que la prison m’aiderait qu’elle allait m’endurcir. Elle m’avait endurcit certes, mais Maë hantait encore mon esprit jours et nuit.

C’était dingue ce manque, cette envie de la serrer dans mes bras de la retrouver. Je tapais un grand coup de point sur le mur de la douche, un peu trop fort je ne mesurais plus ma force, j’allais devoir payés les dégâts à l’hôtel, tant pis. Je rinçais le sang qui coulait sur ma main et sortit de la douche, j’enroulais une serviette autour de ma taille et m’appuyais sur le lavabo, je fixai mon reflet dans le miroir pendant quelques minutes essayant de remettre mes idée en place. Je soupirais et allais mettre une bande autour de ma main blessé. Je me dirigeais vers ma valise et enfilais les premier vêtements qui me tombais sous la main un boxer, un jean et une chemise noir rien de plus simple, j’enfilais aussi mes chaussures et ma veste en cuir sans oublié de mettre la ma chaine, c’était celle de Maë en réalité une chaine en argent avec pour pendentif un M qui ne me quittait jamais, tout comme le tatouage qu’on c’était fait faire sur le cœur tous les deux, un S et un M entremêlé.

Les clé de ma moto en main, je quittais l’hôtel et me dirigeais vers le parking. J’avais pris cette mauvaise habitude de défier la vie à chaque instant, je ne faisais pas attention aux feux rouges, aux priorités, aux voitures, je n’avais même pas pris le temps d’enfiler un casque, un vrai gamins. Je posais la moto devant l’immense maison de Dehl et frappais à la porte. Je n’avais pas vu Dehl depuis très longtemps maintenant, deux ans peut être plus peut être moins, elle faisait partit de la famille de Maë, on était venus la voir quelques fois pour les repas de famille – les seule moments ou Maëna et moi étions normaux – j’avais tout de suite accroché avec elle et gardé le contact malgré la distance, néanmoins depuis l’accident j’avais coupés les ponts avec tout le monde, je ne donnais plus aucune nouvelle à personne. La porte s’ouvrit sur la demoiselle enceinte jusqu’au cou, je fus un peu surpris sur le cou même si elle m’avait prévenus, j’affichais un grand sourire et fit un pas dans la maison, je déposais un baiser sur sa joue et la serrais dans mes bras un court instant « Ca va et toi ? T’es ravissantes ! » Lui dis-je en regardant son ventre. Une petite fille fit son apparition dans l’entrés, je souriais et regardais Dehl « J’ai vraiment loupé plein de choses depuis le temps ! Ca me fais plaisir de te voir »

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Cuisiner… je ne me souvenais pas exactement pourquoi, mais je savais que j’adorais cuisiner. Ce midi on allait manger quelque chose de simple, c’était surtout pour Kassy en fait, qu’il fallait faire simple. Des spaghettis, rien de plus ! Mais c’est toujours bon, pas mal tout le monde aime. Enfin bref. L’ami de Dehlila cogna à la porte, elle se dépêcha à aller ouvrir. J’y vais ! Je lui souris et continuait de faire bouillir les pâtes.

Je ne savais pas exactement qui était Soren. Dehlila m’a dit que c’était un ami, qui est sorti avec sa défunte cousine. Une histoire d’accident… elle s’est faite renversée par une voiture. Bref. C’était bien lui en tout cas. Soren ! Entre, comment tu vas ? J’ai vue Nihla se lever et se diriger vers la porte, où étaient sa maman et l’invité. Pour ma part, je m’occupais de mettre les pâtes dans la passoire et puis bref, vous connaissez le processus. Ça va et toi ? T’es ravissantes !

Je ne connaissais pas ce Soren, mais à ses dires, il semblait plutôt être un gentleman. J’ai vraiment loupé plein de choses depuis le temps ! Ça me fait plaisir de te voir. Je nous servis trois assiette avec la sauce bolognaise, plus un plus petit pour la fillette. Après avoir mis les assiettes à la table, j’en ai conclus qu’il serait peut-être temps que j’ai me présenté à la visite. J’essuyais donc mes mains avant de me diriger vers la porte.

Je déglutis. Dehlila me laissait une petite place près d’elle lorsqu’elle se rendit compte que j’étais venu les rejoindre. Puis, je levais les yeux vers Soren et un sourire se traça sur mon visage. Il était grand, mais pas trop. Juste assez. C’était un beau jeune homme aussi, très séduisant. Les cheveux foncés et les yeux foncés aussi, c’était exactement ce que je préférais. Bref, je m’égare. Je lui tandis une main, en lui souriant. Moi c'est Mary. Mary Jude ! Et toi c'est Soren, c'est bien ça ? Je me retirais après une poignée de main, afin de le laisser entrer. Je ne pus m’empêcher de prendre Kassy qui réclamait un peu d’attention dans mes bras. Puis, j’allais la placer dans la chaise haute, avec son spaghetti bien coupé.

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Soren me fit la bise et entra. Je souris lorsqu’il me serra dans ses bras parce que je savais qu’avec le ventre énorme que je portais, ça ne devait pas être facile. D’ailleurs, il n’avait pas l’air trop surpris en me voyant, c’était rassurant. Je n’aurais pas voulu qu’il réagisse mal ou un truc du genre. Après tout, il ne m’avait jamais vu enceinte, il n’avait même jamais vu Kassy. « Ca va et toi ? T’es ravissantes ! » Je souris de plus belle, rigolant un peu. « Merci, c’est gentil! » Je reculai encore un peu pour lui laisser de la place et me tournai rapidement vers Nihla pour lui sourire, signe que cet homme n’était ni inconnu ni dangereux pour moi. Ça sembla la rassurer un peu bien qu’elle restait cachée. « J’ai vraiment loupé plein de choses depuis le temps ! Ca me fais plaisir de te voir » Je posai de nouveau mon regard sur Soren. « Ça me fait plaisir moi aussi! Tu vas avoir un tas de trucs à me raconter toi! » Mary Jude arriva à côté de nous et je lui fis une place pour qu’elle puisse venir saluer Soren. L’observant un moment, je ne pu m’empêcher de sourire en voyant l’air qu’elle affichait. Apparemment, elle trouvait Soren très beau puisque ses yeux brillaient. Ça me faisait drôle, parce que dans ma tête, elle était toujours avec Maël d’une certaine façon. Je n’aurais d’autre choix que de changer ma manière de voir les choses. Elle lui tendit la main et je remarquai que Kassy s’était encore un peu approché de nous. « Moi c'est Mary. Mary Jude ! Et toi c'est Soren, c'est bien ça ? » Mary prit ma petite chérie dans ses bras et alla la porter dans sa chaise haute. Je la suivis dans la salle à manger, invitant Soren à nous y suivre. « Waouh! En forme Mary. » Je souris. « Nos assiettes sont déjà sur la table et tout. Merci, c'est gentil d'avoir pris la relève. » Je pris place devant une desdites assiettes, faisant signe à Soren de prendre place lui aussi. « Tu as faim j’espère? On a préparé ça avec amour! » J’eu un regard en coin pour Mary avec un petit sourire discret avant de prendre une première bouchée. Pour ma part, j’étais affamé. Mais bon, c’est normal quand on a trois personnes à nourrir d’un seul coup, pas vrai? Après quelques bouchées, je me levai pour aller nous chercher à tous des verres. Je les ramenai sur la table et allai ensuite dans notre réfrigérateur chercher une cruche d’eau, du jus et de la liqueur que je ramenai à la table en m’asseyant à nouveau, reprenant là où j’avais laissé.

Dehlila, Soren & Jude ♥

Je souriais à la petite fille qui approchais à pas de loup, je jetais un rapide coup d’œil à Dehl, qui lui fit signe qu’il n’y avait rien à craindre et histoire de la rassurer – et aussi de me rendre ridicule par la même occasion – je fis une sorte de révérence maladroite à la petite « Mademoiselle » dis-je avec un grand sourire. Cette dernière me fit un sourire, je fus satisfait de mon effet. Je reportais mon attention sur Dehl « T’a fait du beau travail, elle est aussi magnifique que toi » sur le coup je me demandais qui était le père, je m’attendais à le voir apparaitre d’un instant à l’autre, mais c’est une tout autre personne qui fit son apparitions. Désappointé par la venue de la demoiselle je ne prit même pas la peine de répondre à la remarque de Dehl sur le fait que j’avais beaucoup de choses à lui raconté ça c’était le cas de le dire ! Je ne sais pas si c’était une mauvaise hallucination de ma part ou si je rêvais simplement, la jeune femme ressemblait fortement à Maëna, sur le coup je me sentais un peu con de la dévisagée de la sorte, mais je ne le faisais pas exprès, j’essayais tant bien que mal d’afficher un sourire, la panique se lisais clairement dans mes yeux. Machinalement je tendis aussi la main, la main qui avait rencontré le mur il y a quelques minutes plus tôt, je me sentais con pour ça aussi. J’affichais cette fois ci un sourire un peu plus sincère, malgré moi je bredouillais quelques mots pour lui répondre[coler=indigo] « Oui, oui c’est bien ça … Ravi de faire ta connaissance ! »[/color]. Par réflexe je touchais mon pendentif et je jetais un regard déconcerté à Dehl qui ne le remarquais peut être pas finalement. Je devais surement beaucoup trop pensé à Elle, pour la voir à ce point partout, mais pour moi la ressemblance était plus que frappante. Je suivais Dehl dans le salon tout en essayant de me faire sortir Maë de mes pensée, j’enlevais ma veste et la posais sur le dossier de la chaise, je m’installais là ou quelques seconde plus tôt la jeune maman m’avais fait signe de prendre place. Je souris à sa réflexion « Je suis un estomac sur pattes t’a oublié ? » dis-je en prenant une bouché dans mon assiettes. Je la vis faire quelques allé retours pour des broutilles « T’es infatigable toi ! Même avec deux bébés dans le ventre tu cours partout ! Je t’interdis de te lever pendant que je suis là jeune fille ! » la menaçais je gentiment. J’essayais tant bien que mal de ne pas regarder Mary Jude, ce qui étais plutôt compliqué, mon regard se posais automatiquement sur elle, je repris une autre bouché, l’avala « Et si tu me racontais tout ce que j’ai loupé dans ta vie ? » Dis-je en reportant mon regard sur la petite. Par ce fait, j’allais plus me concentré sur Dehl et éviter de dévisagé la belle Jude qui devait me prendre pour un vieux pervers à force de la regardé avec insistance, de plus, si cela pouvait retarder le moment où j’allais devoir me justifier sur mon absence de ces dernier mois ca m’arrangeais un peu.

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Je ne sais pas… Je ne sais pas pourquoi, mais il m’intéressait. J’étais attirée vers lui. J’espérais que ce ne soit pas trop apparent sur mon visage, car après tout, je venais tout juste de sortir du coma et tout était bien mélangé dans ma tête. Je ne savais pas exactement qui j’étais, apparemment je suis censée être fiancée. Alors est-ce que c’est mal, de regarder d’autres garçons ? Je ne ressentais pas la moindre chose pour Maël… peut-importe ce que les gens pourraient en penser.

Il me prit la main. Merde, qu’elle était douce ! Grande, forte, douce… viril. Les mains, c’est sans doute la première chose que je regarde chez un homme… enfin, niveau critère pour être en couple. Jusqu’à maintenant, tout était dans la boîte, vraiment tout. Mais… attendez un peu, qu’est-ce que j’raconte ? On n’est tout de même pas dans un speed dating !

Oui, oui c’est bien ça … Ravi de faire ta connaissance ! me dit-il, en lâchant ma main. J’avais les mains moites ; le stress probablement. J’essuyais subtilement sur le bas de mon chandail. Bon, à table maintenant.

Waouh! En forme Mary. Nos assiettes sont déjà sur la table et tout. Merci, c'est gentil d'avoir pris la relève. Je souris à Dehlila, puis tournais les yeux à nouveau vers Soren. J’étais comme… scotché à lui. Mais j’espérais que ce soit subtil ! Je pris ma fourchette et commençait à déguster les spaghettis, l’un de mes repas favoris. Tu as faim j’espère ? On a préparé ça avec amour ! Je tournais la tête vers mon amie qui me fit un petit sourire en coin. Merde. C’est quoi ça ?! Pourquoi elle me sourit comme ça ? Je me sentis rougir, et je plongeais mon nez dans mon verre –que Dehlila venait d’apporter-, pour boire une gorgée d’eau.

Je suis un estomac sur pattes t’a oublié ? Je posais mon verre sur la table et recommençait à manger. T’es infatigable toi ! Même avec deux bébés dans le ventre tu cours partout ! Je t’interdis de te lever pendant que je suis là jeune fille ! Faut croire que Soren et moi, avions aussi ce point en commun. Pour le bien de notre ami, nous refusons qu’elle bouge autant ! Et si tu me racontais tout ce que j’ai loupé dans ta vie ? Il ne faisait que regarder Dehlila… puis Nihla. Je trouvais ça bizarre… il m’évitait ? Peut-être qu’il a aussi remarqué comme je le regardais et je l’ai fait fuir ! Merde… Je ne savais pas quoi ajouter, et je pris une autre gorgée de mon verre.

Puis, pendant un moment de silence… Je posais ma fourchette et tentais le coup : Dis, Soren... parle plutôt un peu de toi ! Pour que j'apprenne un peu à te connaître.