Ce qu’il y a de génial avec San Francisco c’est qu’il y fait chaud 70% de l’année. Plus de la moitié de la population passe leurs journées à l’extérieur, par conséquent les rues sont bondées, le port de SF aussi. Ce jour là, j’avais également décider de prendre l’air, les quatre murs de ma baraque commençaient vraiment à me taper de mon système. Quand l’atmosphère nous pèse, rien de mieux que l’air marin. Le port était une ressource sure de paix et d’air frais.

Armée de mon appareil photo hors de prix, je marchais lentement sur la jetée photographiant tout ce qui entrait dans le champ de vision de mon objectif en commençant par les yachts de millionnaires et les voiliers géants. Un couple se bécotant sur un banc, les marins déchargeant des caisses de poisson et autres fruits de mers, des enfant s’amusant sur le pont d’un des bateau encré au port et pour finir le Golden Gates qu’on pouvait apercevoir de l’endroit où je me trouvais, et ce, avec une vue sans pareille. Ce fut probablement ma meilleure photo aujourd’hui. Il n’y avait rien de plus agréable que prendre des photos de cet endroit qui grouillait de vie, de jour comme de nuit alors que la brise fraiche de l’océan venait caresser votre peau avec douceur. Tout en fermant les yeux j’inspirais une longue bouffée d’air marin, gonflant mes poumons à leur extrême avant de le laisser d’échapper de nouveau par mes narines. Rien que de tel pour embellir ma journée.

Je continuais d’avancer le long du port quand mon objectif se posa sur une silhouette bien particulière. Un jeune homme, assis sur un des bancs bordant les quais. Je pris un premier cliché tout en m’avançant en direction ce mystérieux inconnu, pas si inconnu que ça finalement. C’était Carter et j’aurais reconnu son profil entre mille, il avait bercé mes nuits pendant quatre mois, peut-être même plus. Il se tenait là, assis, le regard dans le vide et la clope au bec. Une habitude que je ne supportais pas. D’ailleurs, tout au long de notre relation je lui avais cassé les pieds avec ça. La cigarette, en plus de ne pas en supporter l’odeur, je trouvais que ça ne lui allait pas de fumer. Bien évidemment, ça ne va à personne, mais Carter n’était pas personne pour moi. C’était quatre mois intenses de mon existence. Quatre mois de pur délire. Chaque jour était une nouvelle aventure. Je me surprenais même parfois à éprouver une certaine nostalgie de cette époque. Bien que Carter et moi étions toujours aussi proches, il manquait toujours quelque chose sur quoi je ne parvenais pas à mettre le doigt. Plus je m’avançais vers lui, plus mes pas se faisaient inaudibles, silencieux, inexistants. L’envie de le surprendre me dévorant de l’intérieur, je réglais mon Nikon en mode flash malgré que nous étions en plein jour. Il semblait tellement absorbé pas ses pensées qu’il ne remarqua même pas ma présence alors que je me tenais à seulement à peine un mètre de lui. Fière de la farce que j’allais commettre, un large sourire élargit mes lèvres alors que j’appuyais sur le bouton capture de l’appareil. Un flash éblouissant jaillit de l’appareil en direction de mon ex petit ami adoré.

- Je t’ai déjà dit d’arrêter de fumer. dis-je d’un ton faussement sérieux.

Je retourna l’appareil photo numérique dans mes mains afin de voir l’aperçu du cliché que je venait de réaliser avant de reprendre.

- T’es plutôt mignon là-dessus en plus.

Je me demandais à quoi pouvais t-il bien penser au point de ne pas s’être aperçu de ma présence plus tôt. Connaissant Carter, il devait surement penser aux siens, enfin à sa famille. Il m’en avait toujours parlé péjorativement mais je restais persuadée qu’au plus profond de lui, elle devait lui manquer. J’en étais même quasiment sure mais Carter était un de ces nombreux garçons qui gardent toujours une part de mystère, d’imprévu, c’est surement ce qui m’a attiré vers lui à l’époque et qui faut l’avouer, m’attire toujours.

Je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire en observant son expression faciale. Il était à la fois surpris et irrité, cela dit, quand il s’aperçu que son agresseur n’était autre que moi, ces traits se sont adoucis. Une expression que j’adorais chez lui, son visage était parfait, magnifiquement photogénique, ça à toujours été mon modèle préféré et je ne cessais de le lui répéter. Le cliché parfais du beau surfeur californien. Il me fit signe de venir dans ses bras et je mis la lanière le mon appareil photo sur mon épaule avant de m’exécuter. Il m’avait beaucoup trop manqué. Je m’installais sur ses genoux avant de me coller tout contre lui en passant mes bras autour de son cou. Malgré la cigarette, j’inhalais son odeur à laquelle je me shootais et étais accroc depuis bientôt cinq mois. La chaleur de son corps et celle de la lumière du soleil qui tapais sur mon dos me procuraient un bien fou au point même de ne plus vouloir me détacher de lui. J’avais envie de rester là pour l’éternité et même après. Je fermais les yeux afin de profiter pleinement su moment présent. Une vague de souvenirs refirent alors surface. Ce n’était pas la première fois que j’étais sur ce port avec Carter. C’est d’ailleurs lui qui me l’avait fait découvrir pour la première fois. C’était aussi le lieu de notre premier baiser, tout comme celui de notre rupture. Rupture qu’il m’arrivait de regretter mais que je m’obligeais à oublier.

Après quelques minutes bien trop courtes à mon gout je dus rouvrir les yeux et me détacher de Carter afin de ne pas paraître trop émue par ces retrouvailles. Malheureusement ma fierté reprenait toujours le dessus, chose que je ne contrôlais pas et ne supportais pas.

- Merci. fut le seul mot que je pus articuler afin de répondre à son compliment.

Cette fois, j’étais foutue. Ça se voyait gros comme le nez sur le visage que j’étais profondément affectée et soulagée de le revoir, dieu merci je ne me mis pas à pleurer comme une madeleine, chose que j’avais déjà fait au paravent. Intimidée, je parvins néanmoins à reprendre mes esprits avant de relever le regard sur le visage de Carter. Je ne pus m’empêcher de sourire comme une idiote, il était vraiment canon. C’est carrément injuste d’être si parfait physiquement.

- Dis-moi, qu’est- que tu fais ici ? D’après mes souvenirs le port n’est pas ton endroit favori, je me trompes ?

Carter avait pour habitude de se planquer au pied du Golden Gates quand il voulait réfléchir, innombrable était le nombre de fois où j’ai été le chercher là bas après nos rares désaccords ou encore quand il pensait à sa famille. Enfin passons, je n’étais pas là sur ces genoux pour lui parler de quel endroit il préfère dans cette grande ville de la côte Ouest des Etats-Unis.

- Enfin bref. Tu sais… Tu m’as manqué. repris-je plus calmement.

Manquer était un faible mot. A chaque fois que je posais les yeux sur quelque chose je repensais à lui. Mon cerveau répétait sans cesse la même chose. « Si il était là pour voir ça… ». Je baissais de nouveau le regard en espérant ne pas avoir à verser une larme. Les battements de mon coeur m'assourdissaient complètement, si bien que la pensée que mon organe vitale bondisse de ma cage thoracique pour atterrir sur la macadam traversa mon esprit. Même si notre séparation à été prise comme d’un accord, j’ai toujours eu du mal à l’accepter. J’en ai avalé des pots de glace, le mascara coulant en regardant Le Temps d’un Automne. Ces foutus films sont incapables de nous montrer ce qu’il se passe après le magique baiser final. Moi j’ai la réponse : la réalité.

J’avais complètement oublié à quel point le contact de la main de Carter sur ma joue pouvait être rassurant. Je ne pus retenir un petit sourire. Plus je passais de temps avec lui, plus l’idée que notre rupture précipitée était la plus stupide des décisions qu’on avaient pris. Repenser à ça revenait à m’ouvrir le cœur sans anesthésie. Je chassais cette idée de ma tête aussi rapidement qu’elle était venue, peut-être lui de son côté avait complètement cicatrisé et me voyait désormais comme une simple amie. Une de ses nombreuses ex classées au fond d’un tiroir. Peut-être devais-je accepter à mon tour, tout oublier, l’oublier et faire comme si il ne s’était jamais rien passé entre nous à part une simple amitié. Les questions se bousculaient à une vitesse folle dans ma tête et je fis un léger mouvement, secouant la tête afin de toutes les chasser définitivement.

Je reposais mon regard sur le visage de Carter qui était désormais devenu plus sérieux, expression que j’appréciais moins, trahissant une exaspération ou un sentiment qu’il ne pouvais se permettre d’exprimer. Je l’avais vu prendre cet air là durant quatre mois quand il se mettait à parler de sa famille. Il se tut et l’ambiance devint soudainement palpable, intimidante. Mal à l’aise, je baissais de nouveau les yeux tout en lâchant un soupir à peine audible.

- … où tout s’est terminé.

En plein dans le mille ! Le sujet méga tabou. J’ignorais pourquoi il n’avait pu finir la fin de la phrase. Peut-être m‘en voulait-il encore un peu au fond. Va savoir, c’était Carter. Il était indéchiffrable, insondable. On ne pouvait savoir ce qu’il ressentait ni même pouvait penser. Toute personne pourrait prendre ça pour de l’indifférence ou de l’insensibilité mais pas moi. Je le connaissais bien trop pour ça, je savais qu’il était capable de ressentir des sentiments, car au fond, c’était un grand romantique près à tout pour impressionner l’élue de son cœur.

Je ne savais plus vraiment quoi faire ou bien où me mettre, afin de ne pas paraître trop mal à l’aise, je posa doucement ma tête sur son épaule tout en enfouissant mon visage au creux de son cou cherchant une once de réconfort. Quand sa voix retentit de nouveau, un sentiment de soulagement s’empara de moi, je craignais que notre conversation se soit terminée sur une note épineuse. Les mots qu’il sortit de sa bouche me firent l’effet d’un électrochoc au point même où je me demandais si j’avais mal entendu. Je lui manquais. C’est à ce moment là que j’aurais du fondre en larmes mais j’étais bien trop heureuse pour ça. A ce moment précis, j’aurais pu déplacer l’Himalaya avec tout mon bonheur. Un paquet de sentiments me traversa. La joie, l’euphorie, mais surtout le regret… L’envie de le serrer contre moi et de sentir ses lèvres contre les miennes se faisait plus forte, me retenir était un exploit. J’avais envie de le déballer tout ce que j’avais dans les tripes, toutes les lettres dont je n’avais jamais trouvé le courage de lui envoyer. Il fallait que je me lance, la peur de me ridiculiser me dévorant les entrailles.

- Quand je te dis que tu me manques c’est pas un simple «Tu me manques.» dit à la va vite et sans aucune arrière pensée. C’est bien plus que ça, au point que chaque détails me rappelle ton absence. Un film, une musique, l’emplacement vide de ta brosse à dent dans ma salle de bain, passer mes journées à faire semblant de chercher un sur vet’ chez style wearing juste pour te regarder travailler ou encore quand tu chantes comme un pied le matin dans la salle de bain. Je sais que ce que je dis n’ai pas compréhensible… enfin si tu devrais ou comprendre, ou je sais pas si tu comprends. C’est juste que ce n’est plus pareil. Je pense que je n’ai pas tourné la page et que mes sentiments ne se sont toujours pas volatilisés… tu comprends. C’est dur aussi pour moi. Une partie de moi continue toujours à t’aimer. Enfin non, c’est faux, moi toute entière je continues à t’aimer et je dois lutter.

Ça s’était fait. Le sentiment de peur étant remplacé par de la culpabilité. Décidemment je ne pouvais pas la fermer. Ça non. L’idée de la réaction qu’aurait Carter me terrifiait. J’aurais voulu partir en courant. Disparaître.

Je guettais une quelconque réaction de la part de Carter. Rien. Ok, très rassurant. Il cherchait peut-être le moyen de me dire poliment que ses sentiments n’étaient pas réciproques. Pire même, qu’il avait une petite amie. Plus les secondes passaient, plus ce silence devenait insoutenable. Il fallait que je dise quelque chose, n’importe quoi. Quand je me décida enfin à l’ouvrir, il me coupa dans mon élan en me repoussant doucement sur le banc avant de se mettre debout. Je le suivis du regard faire les cents pas de droite à gaucher en me demandant ce qu’il comptait faire. Il semblait tourmenté et ça ce n’était pas vraiment bon signe.

Quand il arrêta enfin de faire les cents pas, il me prit les mains, tout en me tirant afin de me lever puis me plaça face à lui. Cette fois, ses yeux bleus me fixaient avec intensité et je ne pouvais rien faire d’autre à part le regarder aussi. Je serrais ses mains tellement fort que j’eu peur de lui faire mal. Une partie de moi s’attendait à ce qu’il me fasse une scène du genre « Comment-tu peux faire une chose pareil ?! » ou encore « Je t’apprécies vraiment hein, mais restons bon amis… ». Quand il commença son monologue, j’ai d’abord cru mal entendre. Plus il avançait dans ses paroles, plus mes jambes se faisaient tremblantes telles de vulgaires brindilles agitées par le vent. Des larmes d’eau douce perlèrent sur mes joues, ces traitresses avaient trahis mon soulagement et ma joie. Le sujet de notre discussion et mon visage humidifié par mes larmes attiraient désormais le regard de nombreux passants. Non loin de là, un groupe de filles, des adolescentes je dirais, s’était arrêter pour suivre le court de notre conversation. J’aurais voulu leur jeter un regard qui les pousseraient à fuir au plus vite mais l’émotion était beaucoup trop intense. On se serait cru dans un de ces stupides films à l’eau de rose où le héro du film révèle enfin ses sentiments à l’élue de son cœur après l’avoir fait languir pendant des semaines.

A la fin du monologue de Carter, j’avais définitivement fondu en larmes. Honte intergalactique. Pour dire vrai, j’ai toujours été hyper émotive quand il s’agissait de Carter. Il était le seul à pouvoir atteindre cette partie plutôt fleur bleue de mon cœur et était très doué pour me faire pleurer aussi. Avec lui ça à toujours été des larmes de joie, rare sont les fois où ça ne l’était pas. Il avait le dont de m’apaiser quand je m’énervais un peu trop vite où quand je me réveillais en hurlant la nuit lorsque que les images du meurtre de mes parents refaisaient surface. Quand il m’attira contre lui, mon sang ne fit qu’un tour, mais ce n’était rien comparé à ce qui été sur le point de se produire. Je savais très bien ce qu’il comptait faire et je n’allai pas l’en empêcher, oh que non. Il posa sa main sur ma joue tout en séchant mes larmes avant de venir tout doucement coller son front contre le mien. Perdue dans ses yeux verts et bleus, je glissais mes bras autour de son cou comme pour m’empêcher de tomber. Je le serrais fort contre moi de peur qu’il disparaisse ou qu’on me l’arrache. Je voulais tout recommencer, absolument tout. Je tenais à ce que ça redevienne comme avant, ma jalousie maladive en moins. C’est vrai quoi, tout au long de notre relation j’ai été très possessive au point même que quand nous marchions dans la rue, je le gardais toujours très près de moi. Les regards un peu trop insistants des demoiselles sur mon petit ami ne m’enchantaient guère et je ne manquais pas de leur faire remarquer. Mais cette fois, j’étais prête à tout endurer pour l’avoir de nouveau à mes côtés. Il n’y avait que lui qui pouvait réussir à me calmer.

Pour une fois dans sa vie Carter avait pris son courage à deux mains et il avait enfin réussit à ouvrir son coeur à une femme qui l'aime vraiment. Pour être franc il en à eu des femmes dans sa vie mais des femmes qu'il a aimé il y en a eu très peu il n'a pas toujours fait les bon choix avec elles. Ses derniers temps Carter avait était bien volage et il ne c'était pas gêné pour s'amuser. Depuis qu'il est arrivé y a eu September ils sont sorti ensemble mais une fois séparé ils sont resté bon amie et ça Constance à vraiment du mal. Puis Lilas sa sexe friend aie aie aie tous les deux ensemble c'est du calienté assuré. Mais bon vaut mieux faire l'impasse et que Constance ne sache pas ce qui c'est passé entre eux parce que sa sera une nouvelle crise de jalousie et franchement c'est un truc qui à le de le soulé à un point.....Si un jour Carter et Constance venait de nouveau à se séparer sa serait pour ça.

Après lui avoir fait cette super déclaration que toute ces filles rêveraient d'entendre il avait collé son front contre le sien. Il avait tellement envie de l'embrasser mais il ne le fit pas. Il avait pas envie de brusquer les choses. Cette fois il voulait prendre son temps et faire les choses correctement. Voyant que Constance était extrêmement touché par ce qu'il venait de lui avouer il la serra fort dans ses bras, lui caressant les cheveux pour l’apaiser. La regardant dans les yeux il essuya ses larmes avec son pouce et lui dit d'une voix douce.

Constance cette fois ci je veux qu'on prenne notre temps, qu'on face les choses correctement sans aller trop vite. Et je veux aussi que tu essaie de te contenir. Je veux pas supporter de nouvelle crise alors que tu a pas a t'en faire. Tu crois vraiment que si je t'aimerais pas je t'aurais dit tout ça ? Puis je veux que tu arrête de te faire des films quand je sort avec des copines. ok ?

La regardant tout en la gardant contre il attend vraiment à ce qu'elle lui promette ces choses là. Parce que entre nous sa serais un frein pour Carter. Parce que si a chaque fois qu'il doit voir ou sortir en soirée avec des copines et qu'elle commence à taper sa crise ça va pas le faire mais vraiment pas.

Quand Carter reprit la parole, je me détachais avec subtilité de son étreinte tout en séchant mes larmes à l’aide du revers de ma main. Par chance, je ne m’étais pas énormément maquillée ce jour là et avais sauté l’étape mascara. Une fois mes yeux suffisamment secs, je pus de nouveau observer Carter avec plus de clarté que les minutes précédentes. Sur le coup, ses paroles m’avaient semblées éprouver une réticence à un renouveau entre nous. D’ailleurs, il ne manqua pas de me faire remarquer que je l’étouffais avec ma jalousie, je pouvais comprendre, dans ces moment là, je devenais complètement une autre personne. Hystérique. Visiblement, il attendait une réponse de ma part et elle ne sut tarder.

- Ok. Écoutes Carter… Te fatigues pas, tu veux. Je te comprends, vraiment et je pense que tu as raison, à une chose près. Peut-être que finalement nous devrions rester bons amis, comme maintenant, ou bien alors… ne plus se revoir. Ça vaut peut-être mieux pour nous deux. Pour toi parce que tu as surement mieux à faire que de supporter ma jalousie maladive, tu as surement du profiter de ta novelle liberté… tu as du « t’amuser », y prendre gout et pour moi car il faut que je tourne une page et si tu es toujours dans les parages à… à être aussi doux et tactile avec moi, je ne pourrai jamais y arriver. Je ne veux plus avoir à m’angoisser. Je ne veux plus avoir à hésiter à reprendre une toute nouvelle relation avec quelqu'un d'autre car tout au fond de moi j’espère que tu reviennes…

Je fis une pause tout en fermant les yeux et inspirant une grande bouffée d’air marin avant de fixer Carter de nouveau. Je pris mon courage à deux mains avant de reprendre.

- Si tu l’aurais vraiment voulu, tu l’aurais déjà fait. Ne penses pas que je doute de tes sentiments… Non… C’est juste que visiblement, nous ne sommes pas fait l’un pour l’autre et que ça ne sert à rien de forcer le destin. Ça nous… enfin, pour ma part, ça me détruis plus qu’autre chose.

Autant ma première rupture avec Carter avait été douloureuse et difficile à articuler, autant cette deuxième était beaucoup plus facile à exprimer, surement car ça provenait tout droit de mes entrailles. J’avais vidé mon sac d’un ton étonnement neutre, moi qui avait l’habitude de m’emporter trop vite. Il est vrai que je désirais Carter plus que tout au monde mais son soudain changement de discourt m’a fait l’effet d’un électrochoc et je venais de comprendre. Visiblement, mon ex petit ami éprouvait quelque réticences à s’engager de nouveau et quant à moi, je ne pouvais pas rester là à attendre que ça se passe. Non, valait mieux en finir. Le tournant inattendu qu’avait pries nos retrouvailles me fit légèrement sourire. On était toujours aussi imprévisibles apparemment. Je continuais à observer Carter qui lui, me scrutait du regard avec intensité, ce qui fit baisser le mien. Plus calmement, j’ajoutais.

- Dis-toi que je te facilite les choses, c’est là où tu voulais en venir, pas vrai ?

Je croisa mes bras sur ma poitrine en le regardant dans les yeux à mon tour. Je n’attendais plus rien de lui, même pas qu’il me dise que je me trompais, car les chances étaient vraiment très minces. Tout ce que je voulais à cet instant, c’était la vérité. Rien de plus. Il me devait bien ça.

Carter c'était livré à coeur ouvert à Constance et il avait peur de sa réponse et surtout de sa réaction. Carter la regardait et il la vit prendre un air sérieux qu'il apprécie pas du tout. La regardant il l'entendit et a ce moment il voulait juste une chose partir et ne plus la voir. A croire qu'il a parlé en chinois pour pas qu'elle comprenne ce qu'il venait de lui dire. Il ne savait même plus quoi dire et surtout quoi faire. Avec elle il ne c'est pas comment se comporter. Il lui a tout déballer et elle lui sort que des conneries. Lâchant ses mains il fit quelque pas en arrière. La colère commencé à monter de plus en plus a chaque parole qu'elle prononcé. Le regard de Carter changeât rapidement et il se fit beaucoup plus intense et froid. Un silence à couper le souffle c'était installer entre eux. Essayant de ce calmer un minimum il lui balança:

- Non mais alors toi je crois que ta un problème Constance. Je t'avoue tout et je te dit juste que j'ai besoin de temps et toi tu pars dans ton délire de rester amie. Bas tu c'est quoi vazy ta gagné on vas rester amie. Fallait le dire avant !! Je me serais pas fait chier à essayer de m'ouvrir. Sur ceux je te laisse passe une bonne journée Salut !!!

Carter se tourna et quelque chose avait changé dans son attitude. Il déteste être pris pour un con et franchement c'est ce qu'il se passé. Marchant vers la route pour atteindre sa moto, lançant des regards noire au passant qui avait le malheurs de le regarder. Carter ne deigna même pas se retourner pour regarder Constance. Montant sur sa moto il parti en trombe évitant de justesse un vieux con qui c'était mit sur la route. Y a des trottoirs c'est pas fait pour les chiens !!