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Anonymous
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Mer 1 Juin - 15:07

C'est fou... je ne pensais pas apprendre un truc aussi ahurissant de toute ma vie. Lilas, la petite-grande nolife était en fait une traumatisée grave qui avait subit de la séquéstration ces dernières années. Je ne savais pas vraiment ce qu'on ressentait une fois dans sa peau à elle, mais ça ne devait pas être sympa du tout puis-ce qu'elle avait fait des tentatives de suicide. Malgré mon anxiété du moment, cette affaire me déplaisait. J'étais terriblement sensible à la mort, et savoir qu'une de mes connaissances était sur le fil du rasoir me dérangeait. J'avais passé toute la journée à réfléchir sur quoi faire une fois que je verrais Lily ce soir, et plus mon cerveau fonctionnait, moins mes idées était orthodxes. Elle se sentait sale... ouais, ben c'était le meilleur moyen de développer des TOC, ça. À moins qu'elle se tue avant.

Après avoir passé l'après midi au cours à écouter mon prof de TP de chimie, je lui ai demandé comment se fabriquait ce produit qui permet de faire tomber les gens dans les pommes comme on le voit dans les films avec les gars qui vous mettent un mouchoir devant le visage jusqu'à ce que vous versiez, et par chance, mon enseignant se trouvait être un fan de séries policières, donc évidemment qu'il avait pu répondre à ma question avec toute la passion du monde. Et est-ce que c'était possible de recréer ça avec des produits du labo? Oui, évidemment. Parfait. Après une conversation d'une demi-heure sur les experts et NCIS, j'ai finis par obtenir de mon prof qu'il me montre rapidement en LIVE le procédé chimique qui m'intéressait, et encore mieux, je parvins à subtiliser un échantillon du produit pendant qu'il était aux chiottes. Ni vu ni connu.

Je suis rentré chez moi pour me changer après cela afin de me préparer pour ce soir chez mon amie, et après avoir avalé un truc en vitesse, je sortis avec la plus grande méfiance qui soit. J'avais tellement peur de croiser mon assassin dans un coin de rue (même s'il risquait de ne pas me reconnaître puis-ce que mon apparence avait beaucoup changé) que cela m'empêchait de réfléchir correctement. Enfin bref... soit. Il me fallut une demi-heure pour rejoindre l'endroit où vivait Lilas. Je me retournai une dernière fois en tremblant pour épier la route afin de vérifier que personne ne me suivait, puis sonnait à la porte dans un soupir de soulagement. Ca faisait au mons 3 nuits que je dormais plus à cause de ce malade mental qui était sorti de prison et avait déjà retrouvé notre appart puis-ce qu'Ange est passé à un fil du rasoir de la mort... la mort. Ma meilleure amie. Elle m'aime tellement qu'elle me laisse voir les personnes décédées qui trainent encore sur terre. Et je suis quoi moi? Passeur d'âmes, c'est ça? Ouais, ben faudrait déjà que j'arrête d'être effrayé par ces esprits avant de pouvoir les envoyer où que ce soit.
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Anonymous
Invité
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Mer 1 Juin - 20:28

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Je ne savais plus quoi faire. J'étais assise sur mon lit, les bras couverts de pansements parce que j'avais passé des heures sous la douche à essayer de retirer la crasse qui s'accumulait sur moi. Un délire, une maladie. Le premier mois a été sans encombre parce que selon mon psychothérapeute, j'étais en état de choc. Trop contente de retrouver ma liberté, d'embrasser le soleil la mer, de nouveaux amis, des connaissances mais quand le mois s'est terminé, que j'ai commencé à y repenser. Je me suis sentie tellement mal. Me rappeler de ses mains sur ma peau, de la tonalité de sa voix, de son odeur et de cette cave. Je pouvais encore sentir les liens sur mes mains quand il m'attachait pour me punir. Et je me sentais si sale, si dépourvue d'âme, de plaisir de vivre que je décidai d'un commun accord avec Dieu, d'y mettre un terme. De toute façon, j'irai en Enfer que je vive jusqu'à 99 ans ou jusqu'à 19 ans donc... A quoi bon se battre ? Personne ne me regretterait de toute manière. Que cela soit mon frère qui ne m'avait dans sa vie que depuis deux mois, cependant on ne peut pas s'attacher à quelqu'un en deux. Charlotte, ma plus vieille amie depuis plus de dix ans s'en remettrait aussi. Elle avait bien vécu sans moi pendant trois ans. Je sais que cela peu paraître pitoyable mais j'aimerai quelque chose, quelqu'un qui me raccroche à cette vie. Mais rien ne me vint à l'esprit. Tout dire à Drake avait été une énorme erreur. Et m'avais rappelé à quel point je me sentais seule, sale.

Ramenant les jambes vers moi, je commençai à basculer d'avant en arrière, regardant l'horloge, comptant les minutes, les secondes même en attendant qu'il vienne me voir. Je ne la sentais pas cette soirée. Comment allait-il se comporter avec moi ? Je ne supportais plus qu'un homme me touche, pose son regard sur moi, essaie même de me parler. J'étais une vieille montre détraquée dont le bouton était cassé. Un ordinateur dont les circuits intégrés avaient grillés. Impossible à réparer... Portant les mains devant mon visage, je fus prise d'un soubresaut, d'une nausée et je me dirigeai aux toilettes pour déglutir péniblement, n'hésitant pas à mettre les doigts pour me soulager. Les larmes se mirent à couler et à se mêler à la substance qui sortait de ma bouche. Si on regardait mes doigts, on pouvait y voir les traces récurrentes que formait l'acide quand je me forçais à vomir. Plus la cicatrice, le plâtre, les marques sur mon visage et enfin les bleus, je ne ressemblai plus à rien. Sauf peut être au monstre de Frankeinstein. Puis, j'entendis frapper des coups à la porte. Me relevant en vitesse, je me cognai contre l'abattant et allai me nettoyer les mains, frottant pendant de longues minutes. Après, je m'attaquai aux dents pour essayer de m'arranger. Alors, je partis à ouvrir, non sans rester sur la défensive. A un grand pas d'écart de la porte, je toisai mon ami avec une certaine méfiance. « Salut, dis-je simplement avant de m'écarter pour le laisser entrer, veillant à ce qu'il ne me touche pas. » Je me demandai bien pourquoi il voulait passer. Ce n'est pas comme ci j'avais besoin de lui de toute façon...
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Anonymous
Invité
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Mer 1 Juin - 21:54

La porte s’ouvrit sur une rouquine que je mis quelques secondes à reconnaître. Était-ce vraiment Lilas face à moi ? Mêmes yeux, même nuque, oui, c’était elle… la vraie « elle ». Voila donc ce qu’il y avait réellement à l’intérieur de la jeune femme que j’avais rencontrée il y a quelques temps ; une écorchée vive. Nous avions tous notre manière d’exprimer nos traumatismes, et voila ce qu’était le sien… la mutilation. Pour ma part, j’avais adopté ce look sombre et la haine envers tous afin de protéger la fragilité à l’intérieur de ma carapace. Si quelqu’un perçait mon mur, j’étais foutu… et actuellement, je sentais que ce bouclier qui me défendait depuis des mois devenait très faillible. Le passé me rattrapait comme il rattrapait ma sœur, et ça me rendait malade. Malade et donc vulnérable. Pour une fois, j’avais envie qu’on m’aide et qu’on soit présent pour moi. Qu’on m’aime… quelqu’un…

« Hello… »

Je l’observai calmement, puis entrai dans le hall mains dans les poches, l’une d’entre-elles agrippée au mouchoir imbibé de l’anesthésiant. Ma bouche s’ouvrit à nouveau et je commençai à m’exprimer lentement, en articulant de mieux possible.

« Le jour où je me suis rendu compte que j’avais perdu mon identité à cause d’un salaud, je suis allé me faire tatouer des ailes sur les omoplates pour me convaincre que j’avais encore le contrôle sur quelque chose dans ma vie et que j’étais libre… et ensuite j’ai troqué mes vêtements contre du noir, puis je me suis laissé pousser les cheveux pour me couper du monde. Et plus le temps a passé, plus je me suis enfoncé dans la colère… parce que je voulais pas que les autres aient le droit d’être heureux alors que je l’étais pas. Le temps referme pas les blessures, c’est des conneries tout ça. Si on fait rien et qu’on se contente d’attendre… ben il se passe rien, et ça cicatrise mal. »

Je lâchai le mouchoir pour prendre un petit emballage papier dans lequel j’avais glissé un collier et deux pendentifs. L’un représentait un masque de théâtre, l’autre un smiley souriant. Je tendis le cadeau à Lilas jusqu’à ce qu’elle accepte de le prendre.

« …on a tous un masque qui nous sert à pas perdre pied face à la réalité. Faut essayer de s’en servir pour voir la vie d’une autre manière… et pour que la vie te voie autrement. »

Ma main replongea dans la poche de mon sweat-shirt et je fermai les paupières un instant pour me concentrer et m’excuser intérieurement de ce que j’allais faire. Puis, tout fut très rapide. Dès le moment où Lilas baissa sa garde, je m’approchai d’elle pour lui plaquer le mouchoir devant le visage en la maintenant fermement pour l’empêcher de se libérer avant de perdre conscience. Bien… à présent, préparons le terrain.

Je pris la jeune femme dans mes bras pour la porter jusqu’à la plus petite chambre de l’appartement, puis la déposai au sol avant de sortir deux rubans pour lui attacher les pieds et les bras comme je pouvais, ce qui n’était pas facile étant donné qu’il y avait un plâtre qui me dérangeait. Une fois la rouquine immobilisée, je baissai les stores jusqu’à ce que la lumière disparaisse de la pièce, puis en sortis afin de faire le tour pendant les dix minutes qu’il me restait avant de réveil de mon amie.
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Anonymous
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Mer 1 Juin - 22:19

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Je regardai Drake sans trop le voir, je ne savais pas trop comment réagir. Je tenais beaucoup à lui, je ne pouvais pas affronter son regard comme je l'aurai fait auparavant. J'avais trop honte, je me sentais sale. Je voulais en finir et tout de suite. Me jeter par la fenêtre pour m'écraser sur le bitume, sentir mon crâne se fendiller, ma vie me quitter, ne plus respirer, ne plus marcher. Je fermai les yeux toujours sur la défensive quand il ouvrit la bouche pour me parler. Je ne l'écoutai pas, je ne voulais pas, je ne voulais plus. La vie était finie pour moi, quelle importance. Pourquoi devrais-je vivre alors que j'avais toujours ce trou béant à l'intérieur de moi ? Pourquoi devrais-je regarder l'homme pour lequel j'avais des sentiments me quitter et aller vers une autre me laissant seule et dans le plus grand désarroi ? Je ne supportais même pas qu'un homme pose son regard sur moi, daigne me porter un quelconque intérêt car j'étais sale, indigne, petite, invisible. Morte. Une coquille vide. Et j'enfonçai mes mains dans les poches pour ne montrer mes doigts, mon auto-mutilation, le fait que je voulais m'abimer, me faire saigner me faire souffrir. Puis, il me tendit un collier. Du bout des doigts, je l'attrapai pour le regarder sans trop faire attention à lui. Je n'aurai jamais du baisser les deux. A peine eus-je le dos tourné que Drake se glissa derrière moi pour me coller un mouchoir en dessous du nez. A peine eus-je l'odeur dans le nez que je me débattis en hurlant. Non, non, pitié. Pas ça! Un torrent de larmes dévala sur mes joues et je me sentis devenir molle, mes forces m'abandonnaient. Je m'évanouis alors tombant dans ses bras.

Je ne sus dire si c'était un rêve où si c'était la réalité mais je pouvais sentir les sangles sur mes poignets et sur mes pieds. Les vieilles cicatrices se rouvrirent à chacune à leur tour et je sentis le sang couler en même temps que mes larmes. Allait-il me battre ? Allait-il me violer à son tour ? L'homme que je prenais pour mon meilleur ami me faisait revivre mon pire cauchemar. Lentement, j'ouvris les yeux et me réveillai, inspirant un grand coup comme ci je revenais d'entre les morts. Puis, je me mis à tousser avant de voir qu'on était dans la petite chambre du fond. Celle des invités. Je ne voulais pas regarder Drake, pleurant à chaudes larmes essayant de me détacher. Putain de chloroforme à la con. J'avais envie de vomir maintenant. Alors, j'adoptai la seule réaction à faire. Je me mis à hurler.
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Anonymous
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Jeu 2 Juin - 11:34

J’avais fais le tour de l’appartement en m’arrêtant devant la porte-fenêtre du salon pour observer la vue d’un air totalement vide et neutre, comme s’il ne s’était absolument rien passé il y a quelques minutes. San Francisco était belle d’ici… en tout cas bien plus belle que depuis chez moi. Comme on n’avait pas trop de moyens avec ma sœur, on avait trouvé ce qu’on avait pu, c’est-à-dire pas grand-chose, mais c’était mieux que rien. Mon esprit divagua peu à peu dans un calme presque odieux étant donné la situation. Je crois que je n’avais pas entièrement conscience de ce que je faisais, des conséquences. Ou peut-être que si, justement ?

Un hurlement perça à travers la porte de la chambre et je me retournait en pestant contre moi-même pour avoir oublié de scotcher la bouche de Lilas. Il ne fallait pas que les voisins soient alertés, sinon j’allais finir en taule vite fait bien fait s’ils voyaient ce qui se passait ici. Mes pas se pressèrent jusqu’à la pièce où la jeune femme était retenue et la porte s’ouvrit à la volée pour faire apparaître ma silhouette dans la lumière du couloir. Je pense que le contre-jour empêchait la rouquine de voir l’expression sur mon visage qu’elle ne regardait de toute façon pas, et c’était mieux ainsi, car un sourire venait de s’y afficher. Ce sourire que je ne pouvais plus retenir lorsque je sentais le mal-être de quelqu’un d’autre. Ohhh tu souffres. Oui, tu souffres. Je me nourrissais de cette douleur aujourd’hui pour combler mes besoins sadiques… même lorsque dans le fond, j’étais triste pour Lilas. C’était plus fort que moi, et un frisson d’excitation parcourut tous mes muscles avant que je commence à avancer dans la chambre pour m’accroupir devant la jeune femme et la bâillonner sans état d’âme apparent.

« Shht… »

Une fois ceci fait, je reculai d’un mètre, puis m’assis en tailleur sans ajouter le moindre mot pendant plusieurs secondes. Mon rythme cardiaque s’était nettement accéléré… il fallait que je me calme. Je n’avais pas envie de virer psychopathe… même si je me rendais actuellement compte que j’étais pas loin d’en être un vu mes réactions physiologiques face à la terreur de quelqu’un d’autre. Il fallait peut-être que j’aille chez un psy ? Non, trop cher, je m’en sortirai sans ça.

« Tu dois être devenue vachement claustrophobe maintenant, hein ? »

Je m’allongeai sur le dos et fixai le plafond pendant quelques secondes. Un léger rire finit par m’échapper. Je tournai la tête vers Lilas pour l’observer encore un peu.

« Tu ressembles à un petit chien qui aurait perdu sa maman… »

Mon bras droit s’allongea et je posai ma paume sur sa joue pour la caresser doucement.

« Sauf que t’as encore ta maman, toi. »

Ma main glissa derrière ses épaules et je me mis à jouer avec ses longs cheveux. Une habitude chez moi.

« Et si je te gardais comme ça jusqu’à ce que tu renonces à te tuer ? Plus personne ne va te faire de mal, tu sais. Calme toi. »

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Anonymous
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Jeu 2 Juin - 21:54

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Quel enfoiré! Mais quel enfoiré mon dieu! Je le détestai encore plus pour ce qu'il était en train de me faire. Lâcheté. Pure lâcheté que de me faire revivre mon pire cauchemar alors je le regardai me mettre un bâillon sans rester sage. Je lui mordis la main et enfin il réussit à me réduire au silence. J'avais encore le goût dans ma bouche et je voulais lui cracher au visage mais il y avait quelque chose qu'il ignorait dans cet appartement. Alors, je l'écoutai attentivement me parler, puisque je ne pouvais pas lui répondre et je me contentai de me balancer d'avant en arrière montrant que j'étais devenue complètement cinglée. Un éclair d'excitation traversa ses yeux et je sus immédiatement qu'il prenait son pied. Quel cinglé. Puis, il me caressa les cheveux et un grognement sauvage, féroce sortit de ma gorge. Je vibrai de rage, je voulais le massacrer. Il pensait faire ça pour mon bien mais il se trompait. Il ne faisait ça que pour son plaisir sadique. Enfoiré. Je sentis sa main sur mes cheveux. Je ne voulais pas qu'il me touche alors je frissonnai. De dégoût. Lâche moi connard. Je voulais le frapper mais j'essayai déjà de défaire mes liens mais il fallait une diversion hors je savais que le hurlement avait au moins alerté quelqu'un. Il avait quatre pattes et était féroce. Enfin, elle était féroce. Ma chienne. Air et à peine eus-je pensé à elle, qu'elle débarqua dans la chambre. Sur le seuil, elle fit le gros dos et commença à grogner sur Drake avant de se jeter sur lui et de le mordre à la gorge. Parfait! Vas-y ma chérie, tu vas l'achever. Moi de mon côté, je me tortillai comme une diablesse avant de tirer sur mon plâtre invalide et de me déboiter l'épaule. Je poussais un hurlement étouffé par le bâillon avant de tirer sur le lien qui fort heureusement n'était pas assez serré. Sans trop chercher à comprendre et prise d'une douleur aigüe, je défis les liens que j'avais aux pieds pour me relever et courir chercher une arme susceptible de me défendre en me tenant le bras mal en point. Une fois dans la cuisine, alerte, je pris un couteau immense pour retourner dans la chambre et siffler mon chien. Le couteau devant moi, je lui jetai un regard meurtrier. « Pauvre con, tu pensais que me ligoter ne me donnerait plus envie de me tuer. Mais tu viens de me prouver le contraire. Je. Ne. Suis. En. Sécurité. Nul. Part. » J'avais pris le temps de bien détacher les syllabes et en effet, j'avais raison. Totalement raison. La personne que j'estimai le plus venait de me trahir, de me planter un putain de couteau dans le dos. Congédiant Air, je m'approchai de lui et lui agrippai les cheveux pour me pencher vers lui et mettre le couteau sous sa gorge. Ensuite, je m'assis à califourchon sur lui, sans trop penser aux conséquences. Je devais être aussi cinglée que lui. Oui, c'est ça. Bonne à internet. Mes yeux lui lancèrent des éclairs et je me mordillai la lèvre inférieure avant de lui faire une légère entaille sur sa peau si parfaite. Puis, j'éclatai de rires pour changer. J'attrapai la corde qui était à terre et la regardai. « Ca me donne des idées perverses pas toi. Tu sais ce qu'il faisait quand il m'attachait. Tu veux vraiment que je te donne tous les détails puisque tu avais l'intention de me faire la même chose... Autant éclaircir quelques points pour que tu t'y prennes mieux la prochaine fois... » Ouais, complètement tarée je vous dis...
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Anonymous
Invité
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Jeu 2 Juin - 23:30

Saloperie de chien. J’eus à peine le temps de me redresser avant que l’animal me fonce dessus dans l’intention claire et nette de me supprimer. Et pendant que je me débattais contre cette sale bête qui ne lâcha prise qu’au moment où je parvins à l’assommer, littéralement, d’un coup dans la tête. Je n’aimais pas blesser les animaux… mais là c’était soit ça, soit ma trachée. Bon sang ce que j’avais mal ! Je portai une main à ma gorge et me rendis compte que je saignais. Merde…

« MERD… »

Je ne pus terminer ma phrase sans m’étrangler de douleur et revis au silence en me relevant à quatre pattes, puis à genoux. Je n’avais pas vu Lilas se détacher… mais là j’étais dans une position difficile puis-ce qu’elle venait de débarquer de nulle part pour me faire retomber sur le dos et me planter un couteau sous le menton. La dose d’adrénaline qui s’abattit alors sur moi me fit trembler des pieds à la tête, surtout lorsque la jeune femme se mit à rire. Mes yeux clairs dans lesquels se reflétait une lueur rougeâtre restaient plantés sur elle et mon sourire dérangé revint à la charge.

« Ca me donne des idées perverses pas toi. Tu sais ce qu'il faisait quand il m'attachait. Tu veux vraiment que je te donne tous les détails puisque tu avais l'intention de me faire la même chose... Autant éclaircir quelques points pour que tu t'y prennes mieux la prochaine fois... »


Je relevai un peu le visage.

« T’es vraiment cinglée. Allez, tue-moi, vas-y ! »

Je me faisais peur… parce que là, je me sentais dans mon élément. Mais je savais que dans le fond Lilas ne pourrait pas aller jusqu’au bout de son geste. Tuer quelqu’un n’était pas rien…

« t'as juste à trancher l'artère… »

Mon euphorie disparut et je me contentais de contempler le visage de la rouquine, sobrement. Évidemment que je n’avais pas envie de mourir… mais je n’opposai aucune résistance à la supériorité de mon homologue dans l’immédiat. Je voulais lire ce qui allait se passer dans son regard maintenant qu’elle avait le choix. Le choix de vie ou de mort. Le choix. Autrement dit, quelque chose qu’on lui avait interdit d’avoir ces dernières années… dans le fond, je savais qu’elle ne pourrait pas se décider. Elle était encore trop faible…
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Anonymous
Invité
Invité
Ven 3 Juin - 0:01

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Nom de dieu, je me sentais bizarre, à califourchon au dessus de lui, comme prise d'un élan stupide qui me poussait à lui sauter dessus et à lui arracher ses vêtements. A le baiser. Ouais, cette tension, cette violence, ça m'excitait et je pensais que j'étais en train de devenir complètement tarée. Pas amoureuse de lui, je n'avais aucun sentiment pour Drake, juste une haine qui me poussait à lui faire du mal. Quand il planta son regard dans le mien, je le soutins, ne montrant rien. Il me provoquait. Tout en lui me provoquait depuis le premier jour et je savais que je n'avais qu'un geste à faire pour que nous soyons l'un sur l'autre, en train de jouer au scrabble. Lentement, j'essayai de lever mon bras blessé mais j'en fus incapable alors je restai là, stoïque, sans trop savoir pourquoi. Il me demandait de l'achever en me regardant comme un dément. J'aimais ça. Je le désirai maintenant. Une chaleur m'envahit et je me baissais pour lui parler à l'oreille. « Je préfèrerai te faire souffrir un peu avant. » Puis, je mordillais le lobe de son oreille, resserrant ma prise sur son cou. Appuyant plus et un filet de sang supplémentaire s'en écoula. Mes yeux étincelèrent, complètement démente la fille. Je ne pouvais pas me détacher de son regard tellement la situation était devenue sensuelle. Je priais pour que personne ne rentre dans la pièce. Après tout, je vivai bien avec mon frère. Mais le moment était parfait. J'avais le dessus pour la première fois de ma vie. « Je ne te tuerai pas Drake. Ou alors, je ne vaux pas mieux que celui qui a massacré ta famille. Hors, je vais juste te violer. C'est tellement plus... » J'attrapai ses lèvres dans un baiser vorace, sale et presque vulgaire et me relevai toujours en gardant ma pris. « Jouissif. » Puis, je le forçai à basculer pour finir totalement allongée. Faire l'amour à quelqu'un sous la torture, le baiser sous le menace. Parfait. S'en était devenu tellement absurde, délirant mais j'aimais cette situation. Je fermai un moment les yeux avant de réfléchir à comment procéder. Mais connaissant l'animal, je savais qu'il serait sans doute d'accord. J'avais malheureusement un point commun avec Drake... J'étais aussi tarée que lui.

[désolée c'est court... J'me rattraperai au prochain]
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Anonymous
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Ven 3 Juin - 9:23

[ ah moi ça me va très bien! :3 ]


Plus rien n’avait présentement de sens. Je ne m’étais pas imaginé qu’on puisse en arriver là tous les deux… je ne m’étais pas imaginé que Lilas finirait par échapper à mon contrôle. Mais finalement, n’était-ce pas mieux ? Je venais juste de faire sortir cet animal qu’il y avait dans le cœur de la jeune femme et qui ne demandait qu’à être libéré lui aussi. Depuis combien de temps traînait-elle cette tare sans peut-être s’en être rendue compte? Mon dieu ma grande, qu’est-ce que tu m’excites…

En raison de ma gorge abîmée, ma respiration était devenue sifflante, mais je ne perdis pas une seule seconde de la scène. J’avais l’impression que la rouquine avait confiance en elle et qu’une impulsion de vie venait de la traverser. J’en étais content, même si la méthode n’était pas la plus conseillée et que le sol de la chambre s’en était retrouvé tâché de sang dans la pénombre. Comment allais-je cacher mes scarifications, au fait ? Tous mes proches allaient s’inquiéter s’ils voyaient ça. En fait, c’était pas le moment d’y penser. Et je m’en foutais. Ouais… cette haine qui émanait de Lilas valait mille fois mieux qu’un cou lisse et propre.

« Je ne te tuerai pas Drake. Ou alors, je ne vaux pas mieux que celui qui a massacré ta famille. Hors, je vais juste te violer. C'est tellement plus... »

L’énonciation de Mattéo ne me fit pas le même effet que d’habitude. En temps normal, j’aurais eu un braquage immédiat, mais là, la seule chose qui se passa fut la dilatation de mes pupilles. Plus le temps passait, et plus je ressemblais à ce malade… à la différence que je préférais la torture mentale de longue haleine et que je ne tuais pas littéralement. Mais j’étais encore jeune… j’avais pas fini d’apprendre le métier, j’imagine. Mon corps frissonna et je crispai ma mâchoire au moment où la jeune femme m’embrassa n’importe comment. Ce geste eu le chic d’attirer encore plus mon attention sur elle. Jouissif. Jouissif. Tellement jouissif. Après avoir basculé sur le côté, je levai une main pour saisir la main libre de Lilas et la forcer à la lever un peu jusqu’à ce que la lame sale soit sous ce certain angle qui reflétait ses yeux complètement aliénés.

« T’es magnifique avec ce regard-là. C’est pas à toi de te tuer pour ce que quelqu’un d’autre t’a fait subir. »

Je redressai le visage et passai ma langue sur le couteau avant de fermer la bouche avec un petit sourire en cœur.

« Tu vaux beaucoup mieux que ça »

Je reposai la tête par terre en sentant qu’elle tournait un peu en raison du sang qu’il me manquait ainsi que de l’odeur métallique qui se dégageait de la pièce. Ma main droite à moitié dégueulassée par ce liquide bordeaux qui nous recouvrait de plus en plus tous les deux se faufila sous le t-shirt de la demoiselle, et je la tirai vers moi pour plaquer son bassin contre le mien sans vraiment chercher à lui subtiliser la place dominante. Elle en avait besoin, et j’étais prêt à la lui céder ce soir. Après tout, nous étions amis. Peu importe combien Lilas me détestera à l’avenir, nous étions amis. Elle l’avait dit elle-même alors que je ne m’en étais pas vraiment rendu compte, alors d’accord, j’accepterai ce statut.

« Bitch. »


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Anonymous
Invité
Invité
Ven 3 Juin - 19:47

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Je ne savais pas trop ce que je ressentais. Tout ça était nouveau pour moi. Une excitation malsaine, une envie de repousser les limites encore et encore. Nous étions semblables, Drake et moi. Il avait été blessé, touché dans son amour propre et était resté dans le coma pendant plus de six mois. Je m'étais renseignée sur son compte. Je savais que c'était un malade, qu'il ne pouvait pas y échapper et qu'il deviendrait sans doute un tueur en série. Alors pourquoi étais-je proche de lui ? Pourquoi étais-je grisée par sa présence en ce moment-même ? Je n'arrivai pas à m'en aller. Mais pouvais-je le laisser vivre après ce qu'il m'avait fait ? Je devrais le tuer. Ou même le livrer à la police. Mais je me retrouvais en lui. Si proches. Si complémentaires. Mais à la fois si différents. Il s'enfermait dans son look gothique et sa drogue – s'il croyait que je ne l'avais pas vu ce soir-là avec Enora, il se trompait – tandis que je restais dans sur mes macs, ou à essayer de faire des bombes, pseudo solutions chimiques. Ce soir, il était à moi. Une dernière nuit et ensuite, je le laisserai partir pour de bon. Je le fuirai de nouveau et cela sera comme ci, cette nuit n'avait jamais existé. Quand la main de Drake se posa sur la mienne et suréleva le couteau, je ne fus pas surprise. Je soutins son regard comme je l'aurai fait avant et je me surpris même à onduler du bassin, comme une sirène. « Tu te trompes Drake, dis-je d'une voix rauque. Je ne vaux pas mieux que toi. Sauf qu'à la différence de toi, je n'ai pas besoin de me droguer pour me sentir mieux. » Je me penchai jusqu'à son oreille avant de fermer les yeux. « J'ai besoin d'adrénaline, chuchotai-je, de repousser mes limites... » Je fermai les yeux en repensant à mon accident, ça avait été si bon que j'en avais encore l'eau à la bouche. Puis, je capturai de nouveau ses lèvres, descendant légèrement le couteau pour le passer sous son tee-shirt en faisant attention et je déchirai son tee-shirt de part en part, doucement, prenant mon temps. J'étais complètement cinglée. Ma raison devait être restée sur le pas de la porte ou endormie. Je ne savais pas trop. Ensuite, je le fis basculer de sorte à ce qu'il se mit sur moi. « Juste cette nuit Drake, murmurai-je, ensuite tu disparaitras de ma vie. A moins que le sexe ne soit inoubliable et qu'on ne veuille remettre ça. Ce qui m'étonnerait fort. » Puis, j'essuyai la lame sur la moquette et la posai à proximité pour pouvoir être de nouveau libre de mes mouvements. « Si tu fais quoi que ce soit pour de nouveau m'attacher sans mon consentement, je te tue. » Et je tapotai de nouveau sur le couteau pour montrer que je ne plaisantais pas avant de l'attirer de nouveau vers moi, en enfonçant mes serras dans sa nuque et m'imprégner de sa chair.
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Anonymous
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Sam 4 Juin - 23:27






J'écoutai partiellement ce que je disait Lilas. Les seules infos qui montaient à mon cerveau étaient que la lame du couteau me semblait très froide sur ma peau brulante et que cette fille était folle à me déchirer le t-shirt comme ça. Je basculai volontiers au-dessus d'elle après avoir retiré ce qu'il restait de tissus sur mon buste, puis saisis immédiatement les avants-bras de la jeune femme pour les plaquer au-dessus de sa tête tandis que j'avançai mon visage vers le sien. Maudite blessure, le sang continuait de couler, mais je ne m'en rendis pas compte jusqu'à ce qu'une goutte tombe sur le menton de mon amie. C'était de sa faute. Elle n'avait qu'à assumer le fait d'être salie par mon fluide vital après m'avoir entaillé de la sorte.

Oh, tais-toi, par pitié. Garde les répliques de cinéma pour une autres fois.

Mes lèvres se retrouvèrent collées aux siennes comme par magie et mon bassin commença à se mouvoir de lui-même en suivant le rythme de celui de Lilas. Mhh... je sens qu'on ne tiendra pas longtemps habillés, nous deux. Le seul problème dans cette histoire était que je n'appréciais pas de faire ça au sol. Non, c'était trop dégradant et vraiment inconfortable, alors je me redressai en tirant la rouquine par le col pour la relever en même temps que moi, prenant le couteau de cuisine au passage afin d'ouvrir le vêtement qu'elle portait sans que son plâtre ne soit un problème. Ni une ni deux, mon aînée se retrouva contre l'un des murs de la pièce, soulevée comme une poupée, mais peut-être pas en porcelaine vu le manque de délicatesse qu'il y avait dans mes gestes. Je sais... pour un gamin de dix-huit ans, j'avais un physique qui faisait bien plus âgé... et ma force allait avec, mais c'était un choix personnel que je ne regrettai pas.

Ciel ce que ça pouvait être difficile de laisser ses pulsions travailler et de tenter de ne pas être trop imposant en même temps! Parce que oui, je me contenais afin de ne pas avoir affaire à une rechute chez Lilas... je lui laissai de la liberté pour ne pas qu'elle se sente prise au piège, même si au fond de moi, l'envie de la voir nue et allongée sur l'unique lit de la pièce m'excitait vraiment de plus en plus. Sans avoir le temps de réfléchir, c'est à peu près ce qui se passa. Mon corps bougea tout seul et je ne compris pas comment nous nous sommes retrouvés tous les deux sur ce sommier. J'avais timballé la jeune femme d'un côté et de l'autre de la pièce sans même faire attention à ses éventuelles tentatives de me résister, et ce n'était que maintenant que ma gorge était toute teintée de rouge jusqu'au torse que je m'en rendais compte, maintenant que mon organisme m'obligeait à me calmer avant que je perde conscience. J'aurais au moins le temps de lui faire l'amour, n'est-ce pas?
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Anonymous
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Dim 5 Juin - 0:22

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Le fait qu'il me domine comme ça m'excitait considérablement. J'ondulai du bassin, je le regardai complètement cinglée et quand il plaqua mes bras derrière ma tête, je ne pus retenir un petit gémissement. A mi chemin entre la douleur et le plaisir, c'était si bon, c'était si inattendu. Après tout, il était le seul, le premier avec qui je couchais après ma libération mais ne devais-je pas me lancer un jour ? Avoir de nouveau une vie sexuelle ? Me lâcher ? Alors, j'allais sauter le pas avec Drake, ce soir, maintenant. Même si ce mec n'était qu'un pauvre con. Tant pis. Quand il me dit de fermer ma gueule avant de m'embrasser, je le mordis pour me venger. Dans tes dents, Malefoy. Prolongeant le baiser, je sentais son sang s'écouler sur moi, se répandre complètement sur mon cou et finir sur la moquette. Je comptais la changer de toute façon. Quand il commença à onduler sur moi, je lui mordillais le lobe de l'oreille avant de me retrouver debout, collée contre le mur, mon bras valide autour de son cou tandis que l'autre pendouillait dans le vide étant donné que mon épaule était déboitée. Sauf que je ne ressentais pas la douleur. Rien, je ne voulais qu'une chose: du sexe. Le corps de Drake nu sur le mien. Histoire de me sentir un peu plus vivante. Je resserrai notre étreinte, son torse contre ma poitrine avant de capturer de nouveau ses lèvres dans un baiser des plus endiablés, de me laisser choir complètement. Balourdée dans tous les sens sur le lit, je poussais un hurlement quand il entra en moi. C'était si... bizarre et bon à la fois. Fermant les yeux, je plantai mes griffes dans son dos, l'accompagnant dans ses mouvements de va et vient, essayant de garder le cap. De savourer ce premier rapport sexuel – protégé bien sûr arhem – consenti. Nouvelle sensation: celle du plaisir sexuel. Je ne l'avais jamais ressenti auparavant. Je ne savais pas ce que c'était. Dix huit ans, emprisonnée, violée et torturée. Great, ça ferait un bon titre de bouquin non ? Je ne sus dire combien de temps dura notre rapport mais il me semblait trop court. Enfin pour moi. Puis quand on arriva à la fin, je ne sus pas si j'avais eu... enfin vous voyez quoi... mais je réussis à jouir en hurlant son prénom (ça fait un peu cliché non ?) pour le voir à bout de souffle au-dessus de moi. Je l'embrassai une dernière fois avant de ressentir une vive douleur quand il se retira de moi. Celle de mon épaule. Merde. Bon, prochaine étape: la douche et l’hôpital. Je me tournai vers Drake pour caresser son visage et voir qu'il ne bougeait plus. Quoi ??? Non! « DRAKE, REVEILLES TOI BORDEL! » Je le secoue vivement. Pour prendre conscience qu'il avait perdu trop de sang. Ça maculait la chambre. Alerte, je me levai, prenant des affaires au passage, intimant à Air de rester dans son coin. Prenant une éponge, je le nettoyai, le rhabillant un peu. J'vous explique pas le mal que j'ai eu avec un bras en moins pour lui enfiler un tee-shirt de mon frère, planquant les restes de notre bagarre. Puis, je me ressaisis. Qu'allais-je dire ? Faire ? Réfléchis. T'es censée être surdouée. Ça y est! J'ai une idée. La voisine avait un rottweiller non ? Il était agressif ? Ouais cette saleté avait failli m'arracher le mollet. Je planque Air dans un placard, traine Drake avec beaucoup du mal jusque dans l'entrée et là, je peux enfin appeler les secours. « Allez bordel, reviens à toi! «  Je pleurai presque. Bon dieu, qu'avais-je fait ?
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