Le jeune Anson était entrain de prendre un café dans le nord de la péninsule. Il avait enfin pu boire son café, ayant passé toute la matinée à jouer au flic, d’accord il en était un et par conséquent c’était son métier que d’intervenir dans une bagarre. Mais là, ça avait été une dispute de rien du tout et ça avait pris un temps fou au jeune agent à en finir avec ça. Il était rentré faire la paperasse – oui car il continuait à la faire lui-même et pas à la donner aux stagiaires comme le lui avait si bien dit de faire Almerinda, sa coéquipière – jusqu’à vers 13 heure de l’après-midi où il put enfin s’accorder une petite pause. Alors son café en main, il entra dans la voiture de police, Lohéliya était à la cour pour un témoignage et donc il devait se la jouer solo aujourd’hui du moins jusqu’à ce que l’audience soit terminé où il devra aller la chercher. La première gorgée lui fit un bien fou, il était devenu accro à la caféine depuis qu’il avait commencé l’école de police. Il délectait son café lorsque la radio se mit à grésiller et la voix de la personne qui s’occupait de la central aujourd’hui en sorti. Apparemment il y avait une embrouille dans le nord de San Francisco, à deux rues plus loin de l’endroit où il se trouvait. Il soupira puis pris la radio.
« Ici, Anson, j’y suis à deux rues, je m’y rend tout de suite. »
On lui répondu par l’affirmatif avant que la radio se taise, qu’il pose son gobelet de café Starbuck sur le côté, soupire et démarre son véhicule pour se rendre à l’endroit précis en activant son gyrophare histoire de faire savoir qu’il arrivait. Une fois sur les lieux, il sorti de sa voiture et s’approcha d’un homme qui se trouvait devant lui et qui avait l’air énervé mais bien moins que la femme qui faisait dos à Charlie.
« Oh on se calme ! »
La jeune femme ne décolérait pas apparemment alors il s’avança plus vers eux de façon à se trouvait en face de cette dernière et c’est là qu’il reconnu son ex. Il fronça les sourcils se demandant encore plus ce qu’il pouvait bien se passer ici. Il attendait que la jeune femme le lui expliquer et il espérait qu’elle se calme maintenant qu’il était dans le coin enfin elle avait plutôt intérêt d’ailleurs, il n’aimait pas trop arrivé sur les lieux avec les personnes énervées par ce qu’il venait de se passer, on ne pouvait rien résoudre, mieux valait être calme et parler tranquillement de l’accident car à ce qu’il voyait, les voitures étaient l’une dans l’autre, du coup il se demanda si Zénon avait été dans l’une d’elle et si Pandora était avec elle bien que vu l’heure, elle devait se trouver à l’école.
La journée de Zénon commençait vraiment très très mal. La jeune maman c’était réveillée en retard ce matin, et c’était sa fille, Pandora qui avait du venir dans son bureau sur la pointe des pieds, déjà habillée pour venir lui demander de l’amener à l’école parce que sinon elle allait être en retard. Imaginez un peu la situation ! Votre gamine de 7 ans qui vous vois limite avec la tête dans le guidon, une photo collée sous la joue … non mais franchement il y avait mieux comme réveil. Zénon se hâta alors, pas le temps de prendre la douche vu l’heure, elle partie dans la salle de bain se faire juste une petite toilette rapide, ne pris même pas la peine de se peigner et alla dans sa chambre pour vite enfiler une jupe et un haut assorti… du moins dans sa tête c’était ce qu’elle pensait, parce qu’elle ressemblait vraiment à un clown. Comble du comble, elle oublie d’enlever ses pantoufles pour se mettre des chaussures et partie avec. Bien entendu, avec tout ça, elle arriva avec 5 petites minutes de retard et c’est là qu’elle pensa à regarder ses pieds.
«Merde » «Qu’est ce qu’il y a maman? » «Rien ma chérie, passes une bonne journée, je te récupère ce soir à 5h, si je suis pas là tu attends avec Dean et Anthony d’accord ? » «Oui maman, à ce soir »
Un baiser collé sur le front de la petite et la voilà partie en voiture direction le starbuck pour aller déjeuner. Oui bon, elle était en chausson, mais tant pis, il fallait bien qu’elle puisse avaler quelque chose, et puis tant pis, de toute façon maintenant un peu plus ou un peu moins. La directrice de l’école avait du la prendre pour une tarée de toute façon. Mais voilà, dans les journées qui vont mal, tout va mal et forcément, en étant déjà contrariée de bon matin et inattentive, la jeune femme heurta de une voiture. Oh non rien de méchant, juste qu’elle fut tout à coup agressée par son airbag qui se déclencha ce qui l’a fit freiner d’un coup. D’un geste vif et étant plus en colère que jamais, la brunette donna des coups de poings dans son coussin blanc afin qu’il puisse se dégonfler, avant de sortir comme une furibonde de la voiture. Là un jeune homme, aux alentours de la trentaine, bien habillé, sans doute un représentant eu un petit rictus au niveau de ses lèvres qui la fit enrager encore plus. Et une Zénon qui a peu dormi, qui n’a pas pris son café, qui s’est levé du pied gauche ben ça donne ça … « Quoi ? Qu’est ce que t’as à me regarder comme ça tête à claque, faisons plutôt un constat et qu’on en finisse là » « Hey poupée tu sais à qui tu t’adresses au moins ? » « Non et j’en ai rien à cirer, allez hop constat, bien entendu vous êtes également en tord ça va de soit ! » «Non mais ça va pas non ! Vous êtes totalement allumés c’est vous qui m’êtes rentré dedans comme une cinglée, en plus regardez vous … dépressive … « Quoi ? Moi dépressive ? Non mais je vais t’en coller une tu va voir un peu si je suis depressive !!! Je suis Zénon Belinda Withney, une artiste reconnue !!! « Une artiste … j’avais raison une cinglée …
Leur dialogue s’intensifia tellement que d’un coup et bien une gifle partie … il ne fut pas énormément de temps pour que ce con appelle les flics et ce fut en entendant la voix dans son dos qu’elle reconnue bien entendu celle de Charlie. Génial manquait plus que ça, rien qu’en la voyant il allait croire qu’elle était folle.
«C’est pas ma faute, c’est ce con qui m’a poussé à bout ! »