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Anonymous
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Mar 8 Mar - 23:17


« Si t'ose en parler ou même si c'est juste en glisser un mot... je te retrouve et cette fois, je ne vais pas te laisser t'échapper.»
La dernière phrase du meurtrier résonnait encore dans sa tête quand enfin elle réussit à se reprendre en main et à arrêter de pleurer. Pour l'instant, elle voulait surtout oublier ce qui venait de se passer, l'enfouir dans un coin de sa tête et ne plus y penser. Elle ne portait plus que sa jupe et ses ballerines. Ses autres affaires, arrachées une à une par son agresseur, étaient éparpillées tout autour d’elle. Elle voulu remettre son slip en premier mais impossible d’utiliser son poignet droit, il devait surement s'être cassé lorsqu'il l'avait jetée à terre. Dire qu’elle était aux urgences hier soir, et qu'elle avait plâtré au moins une dizaine de fractures de poignets. Elle renonça à enfiler son soutient-gorge et son pull, se contentant de mettre sa veste par-dessus ses épaules en la fermant comme elle le pouvait. Remettre les vêtements qu’il avait touché la dégoutait mais elle n’avait pas vraiment le choix, elle ne pouvait se promener à moitié nue en ville. Toujours assise par terre, elle attrapa son sac à main et sortit son portable. Elle ne se sentait pas capable d'aller à l'hôpital toute seule. Le message d’Ozzie était toujours affiché à l’écran, et elle se dit qu’il était surement la meilleure personne à contacter ce soir. A cause du secret médical, il ne pourrait rien dire. Même si elle savait qu'il risquait de comprendre ce qu'il s'était passé ce soir assez rapidement. Elle composa son numéro. Il décrocha au bout de quelques sonneries.
« Euh … salut c’est Penny … je sais qu’il est tard, mais j’ai vraiment besoin de toi … j’ai besoin que tu viennes me chercher … devant la bibliothèque universitaire … oui, j’attends juste devant … près de l’entrée du gardien.
Il serait là rapidement. Se lever fut plus difficile qu’elle ne l’aurait cru. Ses genoux et ses coudes étaient écorchés et ses jambes la tenaient à peine. Elle chancelait à chaque pas et elle dut d’appuyer au mur tout le long du chemin. Heureusement que les rues étaient désertes. Voilà bien une phrase qu'elle ne pensait plus dire avant des années. Arrivée devant la bibliothèque qu'elle avait quitté plus tôt dans la nuit, elle s'assit sur les marches en attendant son ami. Elle ne put s'empêcher d'examiner son poignet plus en détail. Un hématome commençait à se former.


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Anonymous
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Mer 9 Mar - 0:56

    Soirée du mardi gras qu’il passerait à l’hôpital comme la veille, rien de bien étrange pour le moment puisqu’il était habitué à passer beaucoup de nuit dans cet endroit qui était devenu son deuxième chez lui en un rien de temps. Là-bas, il se sentait bien, sûr de lui et confiant sur tout ce qu’il faisait. Il apprenait beaucoup et savait qu’il avait encore des tas de choses à savoir à propos de la médecine. En route pour l’hôpital donc, il était monté dans sa voiture et venait tout juste d’allumer le moteur lorsque son téléphone vibra et qu’il vit que Peneloppe l’appelait sans vraiment attendre plus longtemps, il répondit à l’appel. Elle voulait qu’il aille la chercher à la bibliothèque universitaire, il accepta sans vraiment demandé toutes les raisons du pourquoi elle l’appelait lui alors qu’elle savait qu’il bossait ce soir. C’était étrange comme avec elle, il n’était pas ce connard de première comme il l’est avec les autres internes.

    Arrivé pas loin, il s’arrêta et gara la voiture pour ensuite ne descendre et s’approcher des marches où il voyait la silhouette de la jeune femme. C’est les mains dans les poches et sifflotant qu’il s’approcha de la jeune femme avec un petit sourire aux lèvres.

    « T’as peur de rester seule hein ? J’te comprends av… »

    Et là il s’arrêta en voyant dans quel état était la jeune femme, il fronça les sourcils et sorti les mains de ses poches pour venir plus près d’elle. Il ne comprenait pas très bien ce qu’il lui était arrivé, mais une chose était sûr c’était qu’elle avait dû passer un sale moment. Il voyait qu’elle avait pleuré à cause de ses yeux rouges, elle tenait son poignet et il pouvait voir ses jambes sales et également sa robe. L’inquiétude se lisait sur son visage, s’asseyant sur les marches près d’elle, il posa doucement une main sur son épaule.

    « Penny… ça va ? »

    Question idiote mais c’était la seule chose à dire pour l’instant, c’était à elle de voir si elle lui raconterait ce qu’il s’était passé ou non. Et quoiqu’elle décide, il respecterait son choix. Pour lui, vu les premiers signes, il s’agissait d’une agression, elle s’était fait voler son sac ? Mouai, elle n’aurait pas pu l’appeler dans ce cas. En la regardant un peu plus, il savait qu’il pourrait savoir plus de chose sur ce qu’elle avait eu seulement il était occupé à attendre la réponse de la jeune femme. Il n’aimait pas la voir dans cet état et rien qu’à l’idée qu’elle se soit fait agresser faisait monter en lui la colère.


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Anonymous
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Mer 9 Mar - 8:39


Ozzie arriva à peine cinq minutes après qu’elle se fut assise sur les marches. Elle avait passé ce temps à essayer d’arranger son apparence. Elle se doutait bien que le jeune homme verrait ses genoux, son cou, ses bras, son visage. Mais elle espérait que l’obscurité retarde cette découverte. Elle le vit se garer sur le parking du personnel et s’approcher des marches en sifflotant, les mains dans les poches. Apparemment, il ne lui en voulait pas trop d’avoir été dérangée en plein milieu de la nuit. « T’as peur de rester seule hein ? J’te comprends av… » Mais elle vit son visage changer quand il s’approcha plus près d’elle. Son état devrait vraiment faire peur à voir alors. Il n’y avait aucun miroir autour d’elle, aucun moyen de savoir à quel point il l’avait arrangée. Ozzie s’assit à côté d’elle et passa sa main gauche sur ses épaules. Cet élan de douceur lui fit remonter les larmes aux yeux. Ca contrastait tellement avec la dureté et la rudesse de son agresseur. Elle détourna la tête pour qu’il ne s’en aperçoive pas. « « Penny… ça va ? » Son envie de pleurer s’estompa petit à petit et elle put prendre la parole. « Oui oui, ça va, ne t’inquiète pas. Je suis tombée, bêtement, en sortant de la bibliothèque. » Elle savait qu’il ne se contenterait pas de cette excuse un peu bidon, surtout s’il avait vu la trace de morsure à la base de son cou, mais elle ne pouvait pas lui avouer la vérité. Parce qu’elle s’en voulait d’être sortie seule après ce qui était arrivé à BJ et à William hier, parce qu’elle s’en voulait de ne s’être pas plus défendue, et parce qu’elle se sentait humiliée, dégoutée d’elle-même. Et surtout, parce qu’il lui avait dit qu’il la retrouverait et qu’il la tuerait si elle en parlait autour d’elle. Et cette peur la peut provoquer des tas de mensonges. « J’aurai besoin que tu me conduises au vestiaires des internes, j’ai surtout besoin d’une bonne douche, vu mes jambes. » Elle essaya de sourire pour dédramatiser la situation. Même si vous poignet lu arrachait des grimaces de douleur à chaque mouvement, elle tenait absolument à prendre une douche d’abord, pour se débarrasser de son odeur, des traces qu’il avait laissé sur elle, de son sperme qui lui avait coulé le long des jambes quand elle s’était mise debout. « Et j’aimerai que tu m’examines, je préfère ne pas laisser les autres internes s’approcher, les connaissant, ils pourraient passer à côté de mon poignet alors … » Deuxième tentative de sourire. Essayer de paraître « normale » pour le reste de la soirée allait s’avérer être plus compliqué que prévu.
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Anonymous
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Mer 9 Mar - 17:11

    Tombée ? Il haussa un sourcil en entendant cette excuse bidon qu’elle venait de lui fournir. Rien que de voir l’état dans lequel elle était, il pouvait de suite voir qu’elle n’était pas tombée seule dans ce gars là. Néanmoins, il ne dit rien pour l’instant se contentant de l’aider à se relevé ne voulant pas qu’elle fasse des gestes trop brusque. Il ne savait pas encore ce qu’elle avait exactement. La remarque qu’elle fit le fit légèrement sourire même si il savait qu’elle voulait plaisanter pour dédramatiser l’état dans lequel elle était, seulement le jeune Wilcox était inquiet et rien de ce qu’elle pourra lui dire ne changera ça. Il ne se préoccupait pas des autres à l’habitude, pensant plus à son plaisir personnel seulement avec elle, il avait appris à l’écouter et à prendre son avis en compte, c’était surtout qu’elle le comprenait mieux que quiconque lorsqu’ils se trouvaient tous les deux à l’hôpital et puis surtout elle lui était venu plusieurs fois en aide lorsqu’il pensait foirer un truc ou zappé quelque chose chez un patient.

    « Je t’examinerais, mais sérieusement… Il s’est passé quoi ? »

    Il restait certain qu’elle n’était pas tombé, elle savait qu’il ne la croirait pas et surtout pas lui qui suspect déjà ses clients dont il ne connait di d’Eve et d’Adam d’être alcoolique, Alzheimer ou autre. Il savait assez bien juger les personnes enfin surtout les personnes avec qui il n’avait aucun lien privé. Enfin bref, il posa son regard sur le visage de la jeune femme. C’était clair qu’il n’aimait pas la voir ainsi, il s’était habitué à la voir avec ce grand sourire lorsqu’il la croisait au boulot ou à l’université. Et là, elle paraissait si fragile qu’il ne pouvait faire autrement que faire des gestes doux ne voulant pas la blesser car il savait qu’elle devait avoir très mal au poignet vu les quelques grimaces auxquelles il eu le droit. Ne vérifiant pas si elle avait d’autres blessures, il se décida à l’emmener à l’hôpital, après tout il l’examinerait là-bas avec toutes les précautions nécessaires. Il l’a prit doucement par la taille pour s’avancer jusqu’à la voiture et l’y faire s’asseoir puis de faire le tour ensuite pour monter derrière le volant, il tourne son regard vers elle avec un petit sourire il posa sa main sur sa cuisse. Il essayait de paraître calme et comme si tout allait bien, alors qu'il voyait qu'elle n'allait pas du tout bien et qu'il s'était passé quelque chose.

    « Le plus important c’est que tu ailles assez bien. »

    Puis il l’enleva pour la posé sur le levier de vitesse et de démarrer doucement tout en tournant à droite pour reprendre la route et arriver à l’hôpital quelques minutes plus tard. Se posant dans les vestiaires le jeune homme allait la laisser pour prendre sa douche lorsqu'il vit la morsure dans le cou de la jeune femme mais également que visiblement elle ne portait rien sous sa veste. Et c'est là qu'il commença à encore plus s'inquiéter s'approchant d'elle, d'un geste il repoussa les cheveux qui cachait la morsure, fronçant les sourcils.

    « Qui t'as fais ça ? »

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Anonymous
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Mer 9 Mar - 20:06


Elle le vit faire son petit air septique quand elle lui expliqua qu’elle était juste tombée, elle le connaissait celui là. Il le faisait souvent aux urgences, quand le patient en face de lui racontait n’importe quoi pour avoir des médicaments ou passer une nuit au chaud. Mais pour l’instant, il ne cherchait pas à en savoir plus, et elle lui en était reconnaissante. Sauf qu’il la regarda une fois de plus et qu’elle ne put s’empêcher de détourner le regard, l’air coupable. « « Je t’examinerais, mais sérieusement… Il s’est passé quoi ? »» « Rien de plus que ce que j’ai dit, il faisait noir, j’ai trébuché, je me suis écorché les genoux et je me suis mal réceptionnée sur mon poignet. » Intérieurement, elle pria pour qu’il ne lui pose plus la question. Parce qu’elle avait envie de se confier, envie d’être réconfortée, envie d’être rassurée. Mais ce serait trop dangereux. Pour elle et pour la personne dans la confidence. Qui savait ce que ce fou furieux pouvait faire, il avait bien enlevé deux personnes et en avait assassiné une. Rien n’avait été prouvé mais elle était sure que c’était la même personne. Sans qu’elle lui demande quoi que ce soit, Ozzie passa délicatement son bras autour de sa taille et tout doucement, l’aida à se mettre debout. Ses jambes étaient toujours aussi faibles, mais elle se força à s’appuyer le moins possible sur Ozzie, à se montrer forte. Mais elle fut soulagée d’arriver à la voiture, même si il ne s’était vraiment pas garé loin. Il lui ouvrit même la portière et l’aida à prendre place sur le siège passager. Il fit le tour du véhicule et s’assit derrière le volant. Juste avant de démarrer, il posa une main réconfortante sur sa cuisse et sourit. « Le plus important c’est que tu ailles assez bien.» Il jouait le jeu, merci. Elle dut une fois de plus refreiner une envie subite de pleurer, les larmes lui montaient de nouveau aux yeux. C’était si dur de garder tout ça pour elle. Le trajet jusqu’à l’hôpital se fit dans la silence, Peneloppe regardait par la fenêtre, pensant à BJ qui l’avait échappé de peu hier, à Will qui s’était fait tiré dessus, à Eliàs et à ce Damon, enfermés dans une pièce sombre quelque part dans cette ville. Son cauchemar à elle était fini, mais le leur, quand est-ce qu’il s’arrêtera ? Ils arrivèrent devant les urgences, et une fois de plus, Ozzie l’aida à marcher jusque dans les vestiaires des internes. Elle allait se diriger vers les douches, un pyjama de chirurgien en main car elle n’avait plus de tenue de rechange dans son casier, quand il s’approcha d’elle d’un coup et souleva ses cheveux l’air en colère. « Qui t'as fais ça ? » Maintenant qu’elle était en pleine lumière, la morsure qu’elle avait dans le cou ne pouvait plus être camouflée. Et il l’avait tout de suite vue. Elle aurait du trouver une écharpe, un bout quelconque d’étoffe pour habiller cette partie. Cette fois-ci, elle ne réussit pas à retenir ses larmes. Elles coulèrent d'elle-même le long de ses joues, suivant les mêmes sillons que les précédentes.
« S'il te plait, ne me demande pas de te répondre. »

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Anonymous
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Ven 11 Mar - 14:40

    La jeune femme avait beau dire qu’elle avait fait une simple chute, Ozzie ne la croyait pas. Toute fois, il n’aimait pas forcer les gens à se confier, si elle n’avait pas envie de le lui dire alors elle ne lui dirait rien. Il se contenterait d’attendre qu’elle se confie à lui… ou pas. Le plus important c’était qu’elle allait bien du moins en apparence, il s’était décidé à la conduire à l’hôpital pour l’examiner plus en détails. Malgré les apparences, le jeune homme pouvait être doux et attentionné comme c’était le cas avec Peneloppe. Elle n’était pas une inconnue pour lui et ils s’étaient même rapprochés durant les dernières années surtout depuis qu’ils sont amené à travailler de plus en plus ensemble à l’hôpital. Se rendant des services sans poser trop de question, toute fois ça n’empêchait pas le jeune homme d’être un vrai con par moment. Enfin bref, arrivé à destination, ils s’étaient rendu assez discrètement jusqu’aux vestiaires des internes pour qu’elle puisse prendre une bonne douche et qu’il l’examine par la suite seulement à la lumière, il pouvait voir son vrai état et c’était bien pire que ce qu’il avait pensé surtout en voyant la morsure dans son cou. Il s’était immédiatement rapprocher d’elle pour voir ça de plus près. Et puis il vit les larmes couler sur ses joues alors qu’elle le supplia de ne pas poser plus de question. Il fronça les sourcils, d’autant plus inquiet pour elle.

    « Penny hey, ça va aller okay ? »

    Il la prit automatiquement dans ses bras pour essayer de la réconforter. S’interrogeant toujours sur ce qu’il avait bien pu se passer mais comparé à plus tôt, il allait devoir insister pour qu’elle lui dise exactement ce qu’il lui était arrivé. En tant que médecin, il ne pouvait pas la laisser partir dans un état comme ça et ne pas l’examiner non plus. La gardant encore dans ses bras, il parlait doucement.

    « Tu vas me raconté ce qu’il s’est passé d’accord ? Et ensuite on va aller dans une chambre pour que je t’examine. »

    Il la repoussa pour la regarder dans les yeux. Si quelqu’un entrerait maintenant il penserait que le jeune homme faisait pleurer la jolie brune surtout en ayant bien sa réputation dans cet hôpital. Enfin soit. C’était dingue de la voir ainsi, la veille, ils s’étaient occupés de William et de son amie qui s’était fait agresser et lui tirer dessus. Ca avait une soirée assez chargée et il avait laissé Penny s’occuper d’eux d’ailleurs. Soit, il attendait que la jeune femme se décide à parler et il avait tout son temps bien qu’il commençait sa garde d’ici une demi heure.

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Anonymous
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Ven 11 Mar - 19:04



« Penny hey, ça va aller okay ? » Ozzie l’attira vers lui et la prit dans ses bras. Et curieusement, elle pensa d’abord qu’il allait ruiner sa réputation si on le voyait prendre quelqu’un dans ses bras, lui qui jouait les durs à longueur de journée Enfin, sauf avec elle. Tout n’avait pas toujours été tout rose entre eux, au début surtout, mais Peneloppe avait réussit à lui montrer ce qu’elle valait en le précédant dans une « course à l’opération » que leurs professeurs avait organisé en 2e année pour les motiver davantage. Elle avait eu le droit d’assister à sa première opération grâce à cette victoire. Et elle se dit aussitôt qu’après qu’elle avait vraiment eu raison de l’appeler lui, elle lui faisait entièrement confiance pour tout ce qui touchait à la médecine et elle se doutait qu’il serait apte à la réconforter si jamais elle ne réussissait pas à rester aussi forte qu’elle avait voulu en l’appelant et qu’elle flanchait. Ce qu’elle venait de faire. Ses larmes ne pouvaient plus cacher la gravité de ce qu’elle venait de lui arriver. Et après tout, il ne pourrait pas en parler autour de lui, elle allait devenir l’une de ses patientes dans l’heure et il serait soumis au secret médical. Il ne pourrait rien dire sans son accord. « Tu vas me raconter ce qu’il s’est passé d’accord ? Et ensuite on va aller dans une chambre pour que je t’examine. » Il s’écarta un peu de la jeune femme pour la regarder dans les yeux, lui faisant comprendre qu’il ne lâcherait pas le morceau avant qu’elle se soit confiée à lui. Et elle savait bien qu’il était têtu une fois qu’il avait quelque chose en elle. Elle soupira. Même si elle savait ça nécessaire, ça n’en était pas moins dur. Elle s’assit sur le banc derrière elle, cala son dos contre le mur et ferma les yeux. Quand elle le sentit assis juste à côté d’elle, elle commença à raconter son « histoire ». « Tu ne dois pas en parler, il a dit qu’il me retrouverait si jamais il entendait que je n’ai pas tenu ma langue et je ne veux pas revivre ça … » Elle rouvrit les yeux et le vit acquiescer. Elle renifla pour ne pas laisser une nouvelle fois ses larmes la submerger et continua. « Je suis sortie de la bibliothèque vers 23h. Je sais que je n’aurais jamais du rentrer seule mais je le suis dit que je ne risquais rien dans cette partie de la ville. Il y avait un homme qui me suivait, puis qui a finit par me rattraper et me tirer dans une ruelle à l’écart. Une toute petite ruelle sombre. Je suis presque sure que c’était le meurtrier dont tout le monde parle … Et … » Le début n’était pas si compliqué à raconter, la suite l’était davantage.

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Anonymous
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Sam 12 Mar - 17:03

    Le jeune homme voulait la rassurée, lui faire comprendre qu’à présent elle n’avait plus rien à craindre, qu’il était là pour prendre soin d’elle et ne laisser personne lui faire du mal. Les deux jeunes gens avaient finis par se soutenir, ils étaient un peu comme une famille lorsqu’ils se trouvaient à l’hôpital. Elle avait gagné son respect suite à une série d’épreuve pour savoir qui aurait le privilège d’assister à une opération. Et ils étaient partis favoris tous les deux, seulement elle l’avait dépassé et gagné haut la main. Il en avait pris un coup et en même temps, elle l’avait impressionnée ce qui avait été une bonne chose puisque depuis ce jour-là, il ne lui a plus jamais manqué de respect et leur relation avait plus au moins évolué. Et ce soir, la voir dans cet état là, il n’aimait pas ça du tout. Ils n’étaient pas les meilleurs amis du monde mais ils avaient ce respect l’un pour l’autre qui parfois valait bien plus qu’autre chose. Bref, la jeune femme s’était assis sur le banc et Ozzie alla la rejoindre en s’asseyant à côté d’elle, il avait posé son regard sur elle et attendait qu’elle commence. Et ce qu’elle lui dit lui prouva qu’elle s’était réellement faite agressée. Il serra légèrement les poings espérant que ce ne soit que ça, dans le sens ou on lui a volé son argent sans l’avoir… Il hocha tout simplement la tête pour confirmer. Il ne dirait rien à personne tout d’abord car il savait garder un secret et tenir une promesse et puis elle allait être sa patiente dans les prochaines minutes et il était tenu de ne rien révéler à personne ce qu’elle lui confiait sans son autorisation. Il la laissa continuer.

    Le meurtrier ? Elle pensait que c’était lui, et il fronça les sourcils. Si ça avait été lui, il aurait pu la tuer, il aurait pu… Il craignait d’entendre la suite mais elle devait se confier et ne rien garder que pour ça, car ce ne ferait que de la torturer de l’intérieur. Le jeune Wilcox prit la main de Peneloppe dans la sienne et la serra. Si la suite s’avérait être ce qu’il pensait, elle aurait besoin du courage pour le lui raconter. Ce n’était pas une chose facile que d’avouer ce qu’elle avait subit. Ozzie se contentait de la regarder, sa main dans la sienne, il la serra doucement pour l’encourager à continuer sur cette voie là. Elle pouvait réellement lui faire confiance, il ne dirait rien à personne et peut-être que l’homme avait simplement fait ces menaces pour ne pas qu’elle en parle.

    « Il va rien t’arriver de plus, je te le promets d’accord ? Tu n’as plus rien à craindre Penny. »

    Ozzie ne la quittait pas du regard, il était plutôt calme et patient avec la jeune femme attendant qu’elle veuille bien aller plus loin mais tout en la poussant légèrement pour qu’elle le fasse. Le connaissant elle devrait savoir qu’il ne laissera pas tomber ça.



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Anonymous
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Sam 12 Mar - 18:45



« Il va rien t’arriver de plus, je te le promets d’accord ? Tu n’as plus rien à craindre Penny. » Il lui avait pris une de ses mains et la serrait entre les siennes, qui étaient chaudes. Les siennes étaient glacées. Elle frissonnait d'ailleurs. Après tout, elle n'avait pas grand chose sur elle, puisque son tee-shirt et son soutient gorge étaient dans ses sac. Ozzie dut remarquer sa chair de poule puisqu'il se leva et lui passa une couverture polaire sur les épaules. Il se rassit à coté d'elle et reprit sa position. Il la regarda tout en lui serrant la main, une sorte d'encouragement pour qu'elle continue de parler. Elle connaissait quelques méthodes de psychologie, elle avait aussi étudié ça en cours, convaincre les victimes de parler de leurs peurs, de ce qui leur était arrivé était un énorme pas en avant. Il fallait toujours encourager les gens à parler de leurs peurs. « Il me tenait toujours les poignets et il m'a dit dit d'arrêter de crier. Et puis il a commencé à m'enlever mes vêtements, d'abord le haut ... puis le bas ... et ... » Ça en était trop pour elle, sa gorge se serra, elle était incapable d'en dire plus. Elle se cacha le visage dans ses mains et laissa une nouvelle fois ces larmes couler. Elle ne comptait plus le nombre de fois d'ailleurs, surtout qu'elle n'était pas vraiment du genre sensible et à verser des larmes à tout de champs. Elle n'aimait pas cette sensation, celle d'être faible, de se sentir incapable. Elle faisait un blocage, impossible de continuer, impossible de raconter la douleur, la méchanceté, la rudesse de son agresseur. Impossible d'avouer qu'elle s'était laissée faire, pratiquement sans se défendre, même si tout le monde lui dirait que c'était plus que normal d'avoir eu peur à ce moment. Elle aurait aimé être forte comme BJ, essayer de renverser la situation, essayer de s'enfuir plus fort. Mais elle n'était pas aussi forte qu'elle le croyait au final. « Je ne sais pas si je suis vraiment capable de ... tu sais ... » Elle se leva et commença à marcher. Juste pour faire un peu retomber la pression, pour essayer de se changer les idées. Car les images de son viol venaient apparaître devant ses yeux, et les revoir étaient insupportables.
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Anonymous
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Lun 14 Mar - 12:33

    Une couverture autour de ses bras pour ne pas qu’elle attrape plus froid que ça, il se rassit à ses côtés toujours patient mais ferme, elle devait lui raconter ce qu’il s’était passé, peut-être pas en détails, ceci elle devait le garder pour la police, mais l’essentiel, juste assez pour ne pas qu’elle devienne folle en gardant tout pour elle. Puis elle reprit doucement et il était à l’écoute, faisant attention à ce qu’elle lui disait tout en rageant intérieurement. Il avait envie d’étriper ce type pour ce qu’il lui avait fait ou si c’était ce « murderer », il voulait qu’il se fasse arrêter, bordel que faisait la police pendant ce temps ? Elle n’était pas la seule à s’être fait attaqué, ils en avaient eu d’autres ces dernières semaines. Il lui serra la main un peu plus au fur et à mesure du récit qu’elle lui disait. Il essayait de ne pas se mettre en colère, de ne pas lui montrer qu’il l’était car il devait plus rester calme pour elle et la rassurer. C’était ce qu’un médecin devait faire, ne pas montrer ses émotions aux patients, compatir, le mettre à l’aise et le faire sentir en sécurité. C’était ce qu’essayait de faire le jeune homme seulement les patients, il ne les connait pas avant qu’ils viennent à l’hôpital et que Peneloppe était une amie, une collègue. Lorsqu’elle s’arrêta, il lui serra un peu plus la main et passa un bras sur ses épaules pour la rapprocher de lui.

    « C’est finis maintenant… Il ne peut plus te faire de mal, je te le promets. »

    Rassuré, encore et encore, c’était le seul moyen de la mettre plus à l’aise du moins si on pouvait appeler ça comme ça. Il attendit encore qu’elle reprenne force pour continuer son récit seulement elle ne continua pas s’arrêtant tout en doutant d’elle, de sa force. Il la regarda se lever tout en la suivant des yeux. Il resta assis encore un moment sans bouger, se demandant ce qu’il pouvait bien faire tout en rageant intérieurement devinant bien la suite sans qu’elle eu besoin de le lui dire. Il ne fallait pas être malin pour comprendre la suite des évènements. Il serra légèrement les poings avant de se relever et de s’approcher d’elle.

    « Il t’a… »

    L’aider à continuer sans trop en dire non plus pour que ça sorte de sa propre bouche. Il laissait son regard se glisser jusqu’au sien. Il évitait de trop la toucher non plus, sachant qu’elle devait se sentir mal à ce genre de contact direct.


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Anonymous
Invité
Invité
Lun 14 Mar - 15:41

« C’est fini maintenant… Il ne peut plus te faire de mal, je te le promets. » Elle voyait bien qu’il bouillait à l’intérieur, qu’il devait se retenir pour ne pas laisser apparaître sa colère. Elle se dit que si elle l’avait appelé avant son premier message, son agresseur aurait peut-être arrêté de la suivre. Et elle aurait pu éviter de subir tout ça. Et il n’aurait pas à perdre son temps assis à côté d’elle, en train de l’écouter raconter une histoire qu’elle n’était pas capable de terminer. Elle ne pouvait plus prononcer un mot de plus, les suivants étaient trop dur. Elle ne pouvait pas prononcer le mot « viol ». Tout paraîtrait encore plus réel sinon. « Il t’a… » Elle lui était reconnaissante qu'il ait compris ce qui c'était passé un peu plus tôt dans nuit sans qu’elle ait besoin de nommer la chose. Elle se contenta d’acquiescer. Qu’allait-il penser d’elle ce moment ? Elle savait qu’elle n’était qu’une victime parmi d’autres, qu’elle aurait de toute façon eu peu de chance seules de l’empêcher de la toucher, mais elle ne pouvait s’empêcher de s’en vouloir, de se sentir bête, coupable, et fragile. Et elle n’aimait pas se sentir fragile. Elle n’aimait pas le fait qu’elle était incapable de retenir ses larmes, incapable de s’expliquer clairement. « N’en parle à personne Ozzie, promets le moi. Il avait vraiment l’air de ne pas avoir toute sa raison. » Elle frissonna de plus belle en repensant à lui. Elle se rendit compte qu’elle n’aurait même pas pu le décrire même si elle avait l’intention de porter plainte. Elle n’avait pas vu son visage, sa tentative de lui trouver des signes distinctifs au niveau du visage avait été un échec et elle le soupçonnait même de s’être vengée sur elle quand il … Non, elle ne voulait pas y repenser. Elle secoua la tête pour oublier cette dernière image, la pire de toutes, celle où elle s’est sentie le plus impuissante, celle où il l’a faite le plus souffrir, celle où il a pris le plus de plaisir à la dégrader encore plus qu’elle ne l’était déjà. « Hum … je vais aller prendre cette douche maintenant … parce que j’ai juste envie de brûler ces vêtements … je ne veux plus qu’il reste quelque chose qu’il ait pu toucher … »
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