Je regardais le trafic autoroutier. Je tombais enfin sur la voiture que je cherchais. Assise dans la voiture de patrouille, avec un nouveau coéquipier que j’apprenais à connaître. Ce n’était pas facile principalement par ce que je n’acceptais pas de devoir remplacer Aaron. J’avais du mal à faire confiance à une autre personne que lui. Ce n’était pas que mon nouveau partenaire était nulle. Au contraire. Mais ce n’était pas pareil. Je ne quittais pas la voiture des yeux. « Bon. Je vais y aller. On fait comme prévue ok ? Je monte dans le taxi et tu me récupère une fois que j’ai fini. Je vais faire en sorte d’avoir autant d’informations que possible. Mais on y va mollo. Ce n’est pas Al Capone. Juste un gamin sûrement perdu. » Lui dis-je en me tournant vers lui. Je lui souris avant de sortir de la voiture, attachant mes cheveux. J’étais prête. J’avais bien bosser. Je connaissais tout ce qu’il était possible de savoir sur ce jeune. Je savais à priori comment obtenir ce que je voulais de lui. Tout était déjà planifier dans mon esprit. « Bon, j’y vais. A plus tard. » Entrant dans mon personnage, je rejoignais le trottoir d’en face. Je n’avais pas peur. Je n’étais même pas stressée en faite. Tout irait bien. C’est vrai, que pouvait bien me faire un petit jeune doué derrière son ordinateur qui ne savait pas à coup sur dans quoi il s’embarquait. Je traversais la route et m’approchais du taxi. Je me demandais vraiment quand tout çà avait commencer pour lui. Il semblait être un gamin sympa, qui aurait plutôt tendance à rester loin des problèmes pourtant, nous avions entendu parler de lui et ses activités criminel. Pour le moment, rien d’irréparable mais si il continuait comme ça, des requins, plus méchant que lui, finirait par le bouffer tout cru. Je voulais éviter ça. Mon métier n’était pas que mettre des criminels hors d’état de nuire. C’était aussi essayer d’empêcher que cela arrive à ce stade là ou je ne pouvais plus rien faire. On imagine pas le nombre de personne qui ont des ennuis par ce qu’ils ont prient une mauvaise décisions sans avoir personne derrière eux pour les en empêcher et les remettre sur la bonne voie.

J’observais le dénommé Julian, scrutant ses réactions. Il n’avait vraiment pas le profil d’un gros caïd. Il était temps que je l’aborde. Je m’approchais de lui, affichant un air décontracter. Ne rien laissé paraître pour qu’il ne se doute de rien et ne prenne pas la fuite. « Salut ! » Dis-je avec un sourire. « Vous êtes libre ? J’ai un rendez-vous important et ma voiture m’a lâcher … Vous me sauveriez la vie ! » Lançais-je, parfaite dans mon rôle de jeune femme désespérée.