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The worst part of you is me. | Joy & Noh i'll be fine once i'll get it, i'll be good
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| | Mer 9 Fév - 21:11 | |
| Joyce & Noham A peine remit de sa semaine de fêtes en Espagne avec son frère et deux copains, que Noham reçu un appel inquiétant. Une interne de l' UCSF General Hospital lui annonçait l'hospitalisation de Joyce dans la soirée, un rapport avec ses problèmes de cœur. Noham avait à peine eu le temps de rentrer dans le loft qu'il en ressorti immédiatement, direction l'hôpital. Une fois là bas, la même interne lui expliqua que la jeune femme était dans le coma, que tous ses proches avaient déjà été prévenu et que donc il n'avait pas besoin de le faire. Désemparé, il en avait oublié tous les reproches qu'il aurait pu lui dire, il ne s'étonna même pas que sa chambre soit vide de sa famille pourtant si soudée habituellement. Il ne trouva même pas bizarre qu'aucun médecin ne soit là pour lui exposer le problème, enfaite il voulait juste la voir, comme si ça pouvait la sauver.
« J'suis désolé de pas avoir été là à ce moment là, ça aurait pas du arrivé ! J'devais être là, pourquoi tu m'as pas appelé ! J't'en veux ! Tu peux pas faire ça comme ça, maintenant, j'suis pas prêt, j'étais pas préparé tu peux pas Joy ! » Il se tourna vers la jeune interne qui semblait si calme « Qu'est ce qu'il va se passer ? Vous allez l'opérer ? Vous avez un donneur compatible ? Appelez un médecin, bougez votre cul ! » Il attrapa la main de la jolie blonde « Ξυπνήστε Charà ! ». Puis l'interne le prit par le bras pour l'écarter du lit de Joyce, l'obligeant à quitter la chambre. « Vous ne pouvez pas rester, on s'en charge maintenant, il faut y aller monsieur maintenant »
Sous le choc, Noham ne répliqua même pas, il ne chercha pas à savoir pourquoi. Ce n'était pas la première fois qu'il l'avait vu dans cet état, qu'il était venu à l'hôpital pour elle, mais il ne savait comment l'expliquer, cette fois ci il trouvait ça différent, et ça lui faisait d'autant plus peur. Rien n'était comme d'habitude, les paroles des internes, leur attitude etc. Le jeune métisse se posa quelques secondes dans la salle d'attente de l'hôpital lorsqu'il entendit un autre interne qu'il avait déjà vu auprès de Joyce auparavant, parler d'elle avec le sourire. En s'avançant discrètement il comprit rapidement que tout ça était une grosse blague, parfaitement bien orchestrée par Joy en personne. Il fut remplit d'un grand soulagement d'un coup puis terrassé par une effroyable envie de la tuer sur le champ. Il l'a connaissait, et elle était tout à fait capable d'une chose pareil, ils étaient déjà allé presque aussi loin à l'époque où ils étaient encore ensemble, mais ce soir là, c'était le coup de grâce, il n'en revenait pas. Devait-il sourire au génie pervers de son ex partenaire ? Mieux, surenchérir. Et il était tout aussi doué qu'elle pour ça. Noham choppa le jeune interne rouquin et débile profond qui avait gaffé, et par un tour de force sans précédent, il réussit à le soudoyer pour faire croire à un faux accident de Noham en personne. Ce ne fût pas très difficile de le convaincre, il suffit au métisse de le menacer en jouant sur le fait qu'il pouvait perdre sa place après une supercherie pareille dont il avait été complice. Le rouquin n'attendit guère pour répéter mot pour mot le texte dicté par Noham à Joyce.
« Je suis désolé de te l'apprendre comme ça Joyce, mais on a pas pensé à rattraper ton ami de tout à l'heure, il est parti en trombe avec sa moto et on nous a dit qu'il venait d'avoir un accident violent à la sortie de l'hôpital. Une ambulance arrivait à tout allure et elle l'a eu de plein fouet... »
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| | | | Dim 13 Fév - 13:20 | |
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Aussi contradictoire que cela puisse paraitre, Joyce s'octroyait l'unique droit sur Noham de le faire souffrir ou non. Si une autre personne tentait de lui faire endurer des douleurs aussi bien physiques que morales, elle serait sans conteste la première à intervenir pour rectifier le tir. Son plan, elle l'avait parfaitement bien ficelé depuis une petite semaine, le temps du voyage en Espagne. Joy avait contacté des jeunes internes qui seraient susceptibles de l'aider en mettant de côté leur déontologie. Ils prenaient énormément de risques pour qu'elle puisse arriver à ses fins et avoir sa vengeance sur le métisse. Ce dernier ne la jugeait pas capable de poursuivre son existence sans lui ; fait qui avait été maintes fois vérifié par le passé. Trop fière pour l'accueillir à bras ouverts, l'étudiante avait prémédité dans les moindres détails leur retrouvaille assez morbide : un appel du personnel médical, une chambre d'hôpital, un faux coma et une compassion des internes mise en scène par Joyce en personne. Pendant leur pause, elle les avait fait répété sans le moindre répit. Des répliques à leur posture, tout avait été soigné par l'artiste accomplie. Tout au long de l'élaboration de son plan, Joyce n'a jamais pensé qu'elle allait trop loin ; au contraire, elle le fignolait telle une intrigue d'une quelconque oeuvre audiovisuelle. Elle s'était improvisée scénariste d'un jour prévoyant le décor, les réactions des acteurs et les figurants.
Son court métrage avait parfaitement fonctionné. Noham avait eu le comportement désiré par la jeune réalisatrice. Totalement exaltée par la situation, Joyce ne tarda pas à se congratuler auprès d'un jeune interne qui avait rejoins sa chambre après le départ du protagoniste principal.
Je sais, je sais, je suis géniale ! Il était totalement paniqué, il enchainait... Il savait même pas où il était, ce qu'il faisait ! |...| Je lui ai bien fait comprendre qu'IL pouvait pas continuer sans moi ? Raconte, raconte, il a dit quoi ? Attends, attends, ne dis rien ! J'vais prévoir : il a été agressif pour qu'on réponde à toutes ses questions. Bah, vas y réponds là...
Comme tout scénario écrit à l'avance, il existait toujours des improvisations des acteurs qui ajoutaient une profondeur au film. Le metteur en scène n'était pas le seul maitre en matière de placement des personnages. Certains comédiens prenaient le devant en proposant leur propre interprétation. Joyce écoutait le jeune interne qui répétait scrupuleusement les mots dictés par Noham. Son monde s'écroulait, le film avait pris vie et la réalisatrice était totalement dépassée. Elle s'en voulait et culpabilisait à mort.
Retire moi ça ! dit-elle calmement en désignant les appareils branchés. J't'ai dit retire moi ça ! Reprit-elle en haussant la voix. D'un geste vif, elle les ôta et reporta son regard sur son complice. Sors ! SORS !
Joyce se leva et poussa l'interne en direction de la sortie. Elle ouvrit la porte et lui ordonna une nouvelle fois de la laisser seule. A ce moment là, Joyce croisa le regard de Noham qui assistait fièrement au spectacle. Si elle pouvait le fusiller du regard, elle l'aurait certainement fait. Sans attendre, elle claqua bruyamment la porte et s'excita derrière en criant sur Noham.
JE VEUX PLUS TE VOIR ! J'ALLAIS FAIRE UNE CRISE MAIS ÇA TU T'EN FOUS DE MA SANTÉ... TU PENSES QU'À TA GUEULE, QU'À TE VENGER ! BAH OUAIS, T'AS EU CE QUE TU VOULAIS. MAINTENANT, JE SAIS QUE JE PEUX CONTINUER SANS TOI ! T'ES PARTI TROP LOIN, NOHAM, T'AS TOUT PERDU !
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| | | | Ven 18 Fév - 15:46 | |
| Satisfaction ou culpabilité ? Il y avait une certaine jouissance à jouer avec la sensibilité de l'autre, et à la fois une peur de le perdre également. Aussi cruelle que pouvait être ce « jeu », Joyce et Noham excellaient en matière d'imagination et de machination pour atteindre l'autre. Tous deux étaient aller trop loin ce soir là et pourtant ils ne s'étaient jamais fixé de limite. Noham qui n'avait rien manqué de la scène, attendait la réaction de la blondinette, et celle ci ne se fit pas attendre lorsqu'elle le vit à travers la porte. Il aurait pu parier que ça se finirait comme ça, porte qui claque, concours de cris, Noham se rua devant la porte et frappa sur celle ci pour qu'elle ouvre. Joyce savait quels mots utiliser pour le blesser, pour le faire culpabiliser, et ça marchait toujours, pourtant le jeune métisse ne pouvait se résoudre à la croire, parce qu'il lui était impossible d'imaginer la jeune femme hors de sa vie, elle y était rentré entièrement il y a 10 ans, elle ne pouvait pas en sortir comme ça.
« Tu te fous de moi Joyce ! Qui ne pense qu'à sa gueule dans cette histoire ? Qui s'est fait passé pour morte, c'était quoi ton putain de but ?! Dis le moi vas y !! TU as voulu joué et tu connaissais très bien quel genre de réaction j'aurais en apprenant que tu t'es foutu de ma gueule ! Et si tu voulais savoir ce que ça me ferait de te voir dans cet état, j't'ai donné un exemple Joyce c'est tout ! »
Il donna un coup de poing sur la porte. Les internes au courant de leur délire ne tardèrent pas à éloigner Noham de la porte, ils craignaient surtout le scandale qui pourrait avoir lieux si leur supérieur apprenaient cette histoire. « Lâchez moi » ordonna Noham en se libérant de leur emprise. Aussitôt il fit un effort pour se calmer afin de ne pas attirer davantage l'attention sur lui. Néanmoins il s'avança de nouveau vers la porte et ajouta sans hurler.
« T'avais pas le droit de jouer sur ta maladie en sachant ce que j'en pense. J'te laisse avec ta victoire, t'es allée trop loin aussi. »
Il était dingue de cette fille, autant qu'il pouvait la détester dans ce genre de moment. Il n'y avait que son frère et elle qui avait une si grande influence sur lui et parfois il ne supportait pas ça, se sentant complètement dépendant à ce qu'il pourrait leur arriver. La question de la maladie de Joyce il l'avait retourné des milliers de fois dans sa tête depuis le jour où elle lui avait dit et pourtant il n'avait jamais arrêté de jouer avec les nerfs de la parisienne.
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| | | | | | | | The worst part of you is me. | Joy & Noh | |
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