|
|
Law & Order. i'll be fine once i'll get it, i'll be good
| |
| | Lun 29 Déc - 21:02 | |
| Je regarde l'heure sur mon portable. 9h. Je m'étire dans mon lit. Je suis chez moi, dans mon univers. Dieu merci. Prétextant un voyage à ma famille à faire, j'avais pu m'éclipser de la bande en prenant dieu sait combien de précaution mais je savais qu'en fin d'après-midi, je devais être de nouveau Ashley et oubliais jusqu'à l'existence de Joanna Morris. Je n'avais pas le droit à l'erreur. Un seul faux pas et j'étais dans la merde jusqu'au coup. Mon infiltration avait prit des semaines. C'était un gros coup, on aurait pas besoin de tout ça sinon. Je ne devais pas merder. Beaucoup de gens compter sur moi et mes compétences hors du commun selon certain. Je soupire et me lève. J'ai rendez-vous au poste pour un bilan sur mes avancées qui je dois l'avouer ne sont pas aussi nombreuse que je l'espérais. Ils sont prudent, vraiment prudent. Et c'est la merde. Je suis à chaque instant à l'affut mais rien. Rien qui pourrait faire en sorte qu'une opération soit monté pour arrêter tout ça. Il fallait pourtant que je réussisse pour mettre ses dangereux individus derrière les barreaux. bien sur, certain sont moins pourris que d'autres. J'en viens à en apprécier certain mais je n'oublie pas pourquoi je suis là-bas, avec eux. Je file prendre une rapide douche histoire de bien me réveiller, je m'habille et avale une tasse de café. Je la met dans le lave-vaisselle, j'attrape ensuite mes clefs et je quitte mon appartement. Il n'a rien d'extraordinaire mai c'est chez moi. Je descends au garage et ouvre en marchant ma voiture. Je m'y engouffre et prend le chemin que je connais par cœur pour me rendre à mon deuxième chez moi. Je me gare, sors de la voiture et je rejoins le hall. Je salue plusieurs collègue, discute quelques minutes avec eux et je rejoins ensuite mon unité. Je suis ravis de les retrouvés tous. Je m'installe à mon bureau et je redescends pour prendre un café et de quoi manger. Mon gobelet à la main je m'apprête à remonter quand Jane, à l'accueil m'appelle. Je m'approche d'elle, souriante. " Salut Jane ! Qu'est ce qui se passe ? " Lui demandais-je en m'accoudant près d'elle, prenant une gorgée de mon café. " Salut Jo. Contente de voir que t'es en forme. Une jeune femme là-bas, elle a demandait à parler à un agent. " Me dit-elle en me désignant une jeune femme blonde assise sur un des bancs à l'accueil. Je hoche la tête. " Ok. Je vais voir. Merci. " Je lui souris et me dirige vers la jeune femme. Je m'approche doucement. " Bonjour, je suis l'agent Morris. Je peux faire quelque chose pour vous ? " |
| | | | Mer 31 Déc - 20:20 | |
|
Tes idées flottent et caressent les illusions avec lesquelles tu joues. Elles transpercent ces ecchymoses qui t'ont aveuglé, elles t'engloutissent et tu t'enlises dans ces lueurs qui te redonnent l'envie de marcher. Le laisser faire, le laisser entrer dans l'espace si intime et confiné qu'est ton âme. La méfiance t'a délaissé, tes prunelles sont rivées sur sa silhouette. Sur les traits de son visage que tu captures à l'infini. Tu t'es donnée, tu lui appartiens en un sens. Tu le sais et tu dois apprendre à l'accepter. La réflexion s'efface et tu t'attardes. Tu profites de cette éternité que tu n'auras jamais. C'est éphémère, tu le sais et ton coeur commence déjà à se resserrer. Position de faiblesse. Ce matin, tu l'as compris et tu as décidé de remettre un pied dans la réalité pour ne pas t'emballer et suffoquer. Il y a ces images dans ton esprit qui ne cessent de défiler, celles où il t'a capturé sans le savoir et ça te donne cette envie stupide de craquer. C'est irrationnel, ça n'existe pas.
Tu t'es levée et préparée. Tu as pris un café et tu t'es faufilée jusqu'au coeur de la ville. La structure de ton ambition t'a soulagé. Tu reprends ton souffle entre les buildings. Tes poumons reprennent leur cadence régulière lorsque le bruit de tes talons se fait entendre à l'intérieur du commissariat. Cette envie de rejoindre la justice est toujours présente. Ce désir d'utiliser vraiment tes compétences et de te rendre utile aussi. Tu es venue pour en apprendre plus, préparer le terrain, t'informer au maximum avant la reprise de ton entraînement. Besoin d'apprendre, de te perfectionner. Sans cesse. Rapidement, tu rejoins l'accueil. Tu t'expliques, décris tes intentions et c'est avec un sourire poli que la jeune femme te demande d'aller patienter. Tu t'assois sur un des bancs, croisant tes jambes pour plus de confort.
Quelques minutes plus tard, une femme vient vers toi. Bonjour, je suis l'agent Morris. Je peux faire quelque chose pour vous ? Ton regard croise le sien. Tu lui souris et tu te lèves, tendant déjà ta main pour qu'elle la prenne. Bonjour. Svetlana Angst. Tu dis alors qu'elle te serre la main avant de la relâcher. Première fois que tu utilises ton nom de famille marital. Je suis venue en tant qu'apprentie, disons ça comme ça. Je compte tenter ma chance dans les forces de l'Ordre et j'aimerais en apprendre un peu plus grâce à quelqu'un qui travaille sur le terrain.
|
| | | | Jeu 1 Jan - 21:25 | |
| Aujourd'hui, je devais faire le point avec mes coéquipiers sur mon avancée dans l'enquête que l'on traitait depuis dès mois maintenant. Ca trainait en longueur et ça nous plaisait vraiment pas. Nous étions tous sur les nerfs, à chercher un moyen de faire avancer les choses. Plus je restais en infiltration, plus le risque que je sois démasquée augmenter proportionnellement. C'était vraiment le gros bordel dans l'équipe. Nous étions tous en ébullition. Je prenais 5 minutes pour aller me chercher un café et de quoi grignoter dans la salle commune. Je descendais donc rapidement me servir avant de reprendre le chemin de la salle de réunion. Seulement, alors que j'allais reprendre les escaliers, Jane, l'agent en poste à l'accueil m'appela. Jane, elle connaissait tout le monde et sous ses airs un peu bourru au premier abord, se cachait une femme formidable que je respectais beaucoup. Elle me dit qu'une personne souhaitait parler à un agent. Elle me désigna cette personne, une jeune femme, assise sur l'un des banc dans le grand hall et après l'avoir remercier, je me dirigeais vers cette personne. Je me demandais bien ce qu'elle pouvait vouloir. Je m'approchais donc doucement et me présentais. Nos regards se croisent, elle me sourit, mes lèvres aussi s'étirent pour laisser apparaître un sourire de mise en confiance. Elle me tends une main tout en se présentant. " Bonjour. Svetlana Angst." J'enregistre son nom tout en serrant doucement sa main. Je l'observe, déformation professionnelle sans doute. Elle est plutôt jolie, belle même, son visage inspire la confiance et en même temps je sens qu'il y a beaucoup plus chez elle que juste son physique. " Je suis venue en tant qu'apprentie, disons ça comme ça. Je compte tenter ma chance dans les forces de l'Ordre et j'aimerais en apprendre un peu plus grâce à quelqu'un qui travaille sur le terrain." M'explique t-elle alors. Je la regarde, vraiment surprise. Ce n'est vraiment pas tout les jours qu'on a cette requête. C'était même rare, très rare. " Oh ... Eh bien c'est pas tous les jours qu'on nous demande ça ! " Je ris légèrement. En temps que femme je ne pouvais qu'être en accord avec ce qu'avait semble t-il entrepris la jeune femme. Bien sur, ça ne serait pas facile mais au bout du compte, on se rend compte qu'on fait un métier utile, dangereux, parfois horrible mais il suffisait que vous veniez en aide à une seule personne pour que tout soit oublier. " Je serais ravis d'aider une future collègue ! Jane, le bureau est libre ? " Demandais-je en me tournant vers l'accueil. Elle hocha la tête en souriant après avoir relever les yeux de son ordinateur. " Je vous en pris, venez avec moi. On sera plus tranquille pour parler. Tu peux prévenir les gars Jane ? " Lui demandais-je. " Bien sur ma belle ! C'est comme si c'était fait. " Je souris et entrainais la jeune femme dans la pièce en face du bureau d'accueil où l'on recevait parfois les familles des victimes ou d'autres personnes. Une fois qu'elle fut entrer, je refermais la porte derrière moi. " Asseyez vous, je vous en pris. Vous voulez un café ? " Lui demandais-je avant de moi-même m'assoir en face d'elle. J'étais vraiment intriguée. " Tout d'abord moi je bosse surtout sous couverture et bien sur, je ne donnerais aucunes informations sur des enquêtes. Je resterais dans le général. Vous comprenez sûrement pourquoi. A part ça, je pense pouvoir répondre à vos questions. " Je lui souris. J'avais mis en place le cadre de cet entretien, j'étais maintenant prête à répondre avec honnêteté à ses questions, ravis d'aider la jeune femme dans sa démarche. |
| | | | Mar 6 Jan - 14:50 | |
|
Tu étais censée rester chez toi, te reposer. Passer du temps dans ce cocon qu'est devenu l'endroit où vous vivez. Ce genre de moments, tu n'en as jamais rêvé. Ils se sont présentés à toi. Avec une désinvolture qui te laisse sans voix. Parfois tu ne sais pas comment agir, comment recevoir cette tranquillité et en profiter. Elle t'a souvent mis mal à l'aise, tu ne te sentais pas méritante de cet apaisement sorti de nulle. Encore là, à cet instant, tu te questionnes. C'est pour cette raison que tu es là, que tu continues ce que tu as à faire en ce qui concerne ta vie professionnelle. Ça, ce n'est pas une illusion. C'est du concret. Une prise solide à laquelle tu peux te raccrocher. Même dans des conditions comme les tiennes. Plus de 26h que tu es debout sans avoir fermé l'oeil. Plus de 26h a avoir supporté tes propres pensées.
Oh ... Eh bien c'est pas tous les jours qu'on nous demande ça ! La jeune femme face à toi te fait profiter de son rire. C'est une belle femme. C'est plus fort que toi, tu es bien obligée d'y penser au moins une fois. Cependant, tu restes polie et courtoise. Tu recherches quelqu'un qui pourrait élargir tes connaissances et tu espères que l'agent Morris sera cette personne. Ton initiative pouvait paraître un peu étrange ou inattendue. À vrai dire, tu n'y as pas pensé. Cette entrevue est dans tes plans depuis quelques mois à présent. Tu as simplement attendu l'accouchement, le mariage et de te remettre suffisamment pour poser les pieds ici. Je serais ravis d'aider une future collègue ! Jane, le bureau est libre ? Tu observes les deux jeunes femmes alors que l'agent Morris finit par s'adresser à toi à nouveau. Je vous en pris, venez avec moi. On sera plus tranquille pour parler. Tu peux prévenir les gars Jane ? Tu lui as souris avant de la suivre en silence jusqu'au dit bureau. Tu entres dans la pièce, observant les alentours, partagée entre l'enthousiasme et l'envie. Asseyez vous, je vous en pris. Vous voulez un café ? Tu prends place lorsqu'elle t'y autorise avant de croiser son regard à nouveau. Oui, avec plaisir. Merci. Tu réponds calmement. Aimable, la jeune femme te rapporte ton café que tu savoures lentement dès qu'il arrive entre tes mains.
À son tour, elle s'assoit face à toi et ton regard la détaille, prêtant une attention particulière à ses expressions ainsi qu'à ses mouvements. Elle te met en confiance, chose plutôt rare pour toi. Tout d'abord moi je bosse surtout sous couverture et bien sur, je ne donnerais aucunes informations sur des enquêtes. Je resterais dans le général. Vous comprenez sûrement pourquoi. A part ça, je pense pouvoir répondre à vos questions. Tu restes attentive à ce qu'elle dit même en buvant ton café. À ses propos, tu ne peux qu'être d'accord et acquiescer. Toi même, en tant que criminologue, tu te dois de garder le secret professionnel alors ça te paraissait limpide qu'il en soit de même pour un agent de police. Oui, bien sûr. Je comprends tout à fait, ne vous inquiétez pas. À vrai dire, je travaille avec la justice mais pas au sein de la justice. Je suis actuellement criminologue et le côté passif de mon métier a fini par me lasser. Tu t'expliques, jouant cartes sur table par rapport à tes compétences. Disons que j'aimerais être utile dans l'action. Changer réellement les choses. Le côté théorique ne m'intéresse plus autant qu'à mes débuts en criminologie. Tu bois une nouvelle gorgée de ton café avant de poser ton gobelet sur la table. Vous êtes donc la meilleure personne sur qui je pouvais tomber puisque vous travaillez sous couverture. Mes questions ne sont pas réellement prédéfinies. J'aimerais connaître vos ressentiments par exemple et ce que votre travail est capable de changer dans votre vie. Des questions qui vous touchent aussi bien personnellement que professionnellement. Tu te rends bien compte que ça peut paraître déplacé et tu ne tardes pas à lui faire remarquer pour ne pas l'offenser, ce qui n'est clairement pas ton but. Je suis consciente que mes questions peuvent paraître brutales et intrusives et sachez bien que j'en suis désolée. Ma présence ici n'est là que dans le but d'apprendre avec quelqu'un d'expérimenté donc si vous ne souhaitez pas me répondre, je comprendrais tout à fait. Tu dis, sincère.
|
| | | | Mer 7 Jan - 19:54 | |
| La raison de la présence de la jeune femme m’a surprise. Ce n’est vraiment pas tout les jours qu’on vient m’interroger sur mon métier. Ce n’était pas commun du tout. Néanmoins la jeune semblait vraiment avoir hâte d’en savoir plus. A la regarder, je ne doutais pas que sa requête était dès plus sérieuse et honnête, en aucun cas un canular idiot. J’étais surprise mais aussi contente que des femmes s’intéresse à ses métiers qu’on dit d’homme. Personnellement, je crois du comme faire que les femmes sont des enquêtrices plus fines et plus redoutable que les hommes. Les femmes n’avaient t-elle pas ce don de cerner les gens, le don de savoir d’instinct qu’on lui cacher des choses ? Pour moi, cela ne faisait aucuns doutes et j’étais ravis de venir en aide à une future collègue. Je l’accompagne dans le grand bureau, près de l’accueil. On y sera plus tranquille pour parler. Je l’incite à prendre place et lui propose un café. J’ai le sentiment que cet entretien sera plus qu’intéressant et qu’il durera un bon moment. « Oui, avec plaisir. Merci. » Me répond t-elle. Je souris, hoche la tête et m’affaire à lui servir son café rapidement. « Et voilà pour vous. » Lui dis-je en posant le gobelet de polystyrène devant elle. Ce n’et pas du grand expresso mais il n’est pas le plus mauvais café que j’ai bu. Je prends ensuite place face à elle et je la sens m’observer alors que j’essaie de la mettre en confiance tout en posant le cadre de cette entrevue. Je ne dis rien, cela ne me dérange pas le moins du monde que l’on m’observe. Elle acquiesce et je sens qu’elle a vraiment saisi là ou je voulais en venir. Je suis en pleine mission, des enquêtes sont en cours et je ne peux en aucuns cas mettre en périls leurs résolutions en bavardant un peu trop avec une jolie jeune femme. « Oui, bien sûr. Je comprends tout à fait, ne vous inquiétez pas. À vrai dire, je travaille avec la justice mais pas au sein de la justice. Je suis actuellement criminologue et le côté passif de mon métier a fini par me lasser. » J’écoute attentivement ce qu’elle me dit. Petit à petit, son intérêt pour mon métier et la raison de sa venue m’apparaisse plus clair. Je hoche la tête. Ainsi donc elle est criminologue. Intéressant choix de carrière, tout comme le miens. Instantanément, je sens que elle comme moi ne sommes pas des femmes banales. Loin de là. Je la comprends. Moi c’est le côté action à gogo et adrénaline en intraveineux qui me plaisent dans mon métier. Je serais incapable de rester derrière un bureau. « Disons que j'aimerais être utile dans l'action. Changer réellement les choses. Le côté théorique ne m'intéresse plus autant qu'à mes débuts en criminologie. » Je lui souris, posant mon propre café. « Vous êtes effectivement au bon endroit pour ça. » Lui assurais-je, légèrement amusée. Dans mon boulot il ne fallait vraiment pas être cardiaque. Je ne comptais plus le nombre de fois ou ma vie avait été en danger et j’aimais d’une manière quasi névrotique ça. Je ne savais pas quoi faire d’autre et je ne le voulais pas. J’étais faite pour ça et ça faisait longtemps que j’en étais convaincu. Je ne m’étais pas battue comme une lionne pour avoir un boulot que je n’aimais pas. Se faire mettre en joue, rendre les coups et mettre a terre de petite merde, ouais j’adorais ça. « Vous êtes donc la meilleure personne sur qui je pouvais tomber puisque vous travaillez sous couverture. Mes questions ne sont pas réellement prédéfinies. J'aimerais connaître vos ressentiments par exemple et ce que votre travail est capable de changer dans votre vie. Des questions qui vous touchent aussi bien personnellement que professionnellement. » Je hoche une nouvelle fois la tête, lui signifiant que j’ai parfaitement bien compris ou elle voulait en venir. Parler de moi, c'était pas mon truc. Il y avait eu tellement de moi, tellement différents. Je n'étais pas certaine de savoir qui j’étais vraiment. Je la regardais, un léger sourire sur mes lèvres. « D’accord, je ferais en sorte de répondre du mieux que je peux à vos question. » Lui assurais-je presque solennellement. J'étais vraiment prête à être le plus honnête possible avec la jeune femme. J’ignorais pourquoi mais j’avais confiance en elle. « Je suis consciente que mes questions peuvent paraître brutales et intrusives et sachez bien que j'en suis désolée. Ma présence ici n'est là que dans le but d'apprendre avec quelqu'un d'expérimenté donc si vous ne souhaitez pas me répondre, je comprendrais tout à fait.» S’excusa t-elle sans qu’elle en ait besoin. Je lui souris, secouant la tête. « T’en fais pas ! Oh ... On peut se tutoyer non ? Ça sera plus simple, je trouve ! Enfin bref, c'est rien. Ne t'en fais pas. N’hésite vraiment pas à poser toutes les questions que tu veux. Promis je ne mord que les méchantes personnes.» Dis-je aussi fidèle à moi même que je pouvais l’être devant une femme inconnu qui apparemment voulait tout savoir de moi, de mon métier et de ma vie en quelque sorte . Je passais une main dans mes longs cheveux. C'était vraiment très intriguant ... « Je t'écoute. Envoie tes questions ! » M’esclaffais-je en riant pour la mettre a l’aise et moi aussi.
|
| | | | Jeu 8 Jan - 13:22 | |
|
Bien consciente que tu vis dans un monde d'hommes, depuis tu as commencé à travailler, tu t'es toujours battue pour prouver que tu méritais ta place dans n'importe quelle situation. À tes yeux, la femme était encore énormément sous-estimée. Elle n'était pas aussi libre et indépendante que notre époque le miroite. Tu te dis féministe car tu crois en l'égalité politique et sociale des sexes. Pour toi, une femme est autant capable de gérer une situation dangereuse qu'un homme et dans ton ambition de faire un jour partie du F.B.I., il y a aussi ce cri de femme en toi. Ce cri qui te dit que toi aussi, tu as le droit d'être là si tu te sens capable de l'être. Pour cela, il te faut de l'entraînement, un apprentissage assidu de l'ambiance réelle et concrète et une compréhension des cordages du métier. C'est pour toutes ces raisons que tu t'es rendue au commissariat ce matin et tu ne peux être qu'enchantée d'être entre les mains d'un agent des forces de l'Ordre féminin. L'agent Morris possédait déjà une bonne partie de ton respect pour être arrivée jusqu'à sa place actuelle. Tu admires les femmes qui ont du cran puisque toi-même, tu refuses de te soumettre à ces normes sociales qui amoindrissent la femme et tu te dis que c'est certainement grâce à des femmes avec vos ambitions qui peuvent changer les yeux de la société par rapport à la gente féminine. Du moins, tu l'espères de tout ton coeur.
Tu devines à ses expressions et à sa façon de comprendre tes propos que vous êtes toutes les deux sur la même longueur d'ondes et tu en es bien plus que ravie. Vous êtes effectivement au bon endroit pour ça. Tu n'avais plus aucun doute sur la chose, étant donné qu'elle t'avait confié le fait qu'elle travaillait actuellement sous couverture et qu'elle se devait de garder le silence sur le sujet le plus possible. Sur le moment, tu t'es mise à l'envier car elle fait partie de ces quelques rares personnes a profité de son métier de fond en comble et tu souhaites parvenir à ce niveau un jour à ton tour. Tu sais que tu y mettras tout ton être et que c'est vraiment une des choses que tu souhaites le plus au monde. Son savoir allait te diriger et te guider pour tes débuts, enfin c'est que tu souhaitais. Peut-être même que derrière l'agent de police, tu venais de trouver une amie ? C'est sans doute trop précipité pour parler d'amitié mais le feeling entre vous semble passer bien mieux que ce que tu as pu t'imaginer avant d'arriver au poste de police. Tu lui souris donc, autant par reconnaissance que par excitation. Ça donnait un nouveau souffle à ta carrière professionnelle et ta motivation envers tout ça est très grande. D’accord, je ferais en sorte de répondre du mieux que je peux à vos question. Ça te rassurait un peu plus. Tu ne voulais pas que ta curiosité et ta soif d'apprendre la troublent et tu savais que ça pouvait en perturber plus d'un ou simplement leur paraître déplacé. Tu as donc vraiment beaucoup de chance d'être tombée sur quelqu'un d'aussi ouvert que cette jeune femme.
T’en fais pas ! Oh ... On peut se tutoyer non ? Ça sera plus simple, je trouve ! Enfin bref, c'est rien. Ne t'en fais pas. N’hésite vraiment pas à poser toutes les questions que tu veux. Promis je ne mord que les méchantes personnes. Tu ris à ses propos avant de lui répondre avec sincérité. Bien sûr qu'on peut se tutoyer. Si tu m'y autorises ! Oui, tu attendais toujours le feu vert pour passer aux familiarités et le tutoiement en est un à tes yeux. Maintenant, tu étais un peu plus à l'aise avec cet agent et tu sentais bien qu'elle l'était aussi. Bien qu'intriguée par tes propos et ton envie qui pour elle, sortait de nulle part. Tu comprenais parfaitement et tu aurais certainement réagi de la même façon à sa place. Je t'écoute. Envoie tes questions ! Vous riez durant quelques secondes avant que de porter ton gobelet à tes lèvres une seconde fois pour en boire une gorgée. Décidément, tu aimes beaucoup cette entrevue. Après avoir bu un peu de ton café, tu reprends la parole, un peu plus calmement cette fois. La première chose qui me vient à l'esprit, c'est comment se sont-on lorsqu'on finit par tisser des liens dans un clan/gang contre lequel on se bat ? Je veux dire, est-ce que l'ampleur du mensonge peut t'affecter ou t'affecte quelques fois ?
|
| | | | Ven 9 Jan - 13:45 | |
| Cette jeune femme m'intriguait au plus haut point mais dans le bon sens du terme. Elle semblait vraiment être une fille sympa et surtout très motivée à devenir un digne représentent de l'ordre. Rapidement j'ai bien sentis qu'on était sur la même longueur d’onde et plus le temps passait et plus je voyais qu'on avait des points communs qui apparaissaient tout naturellement sans que l’on forcent les choses. Du coup même si elle allait poser des questions qui pouvaient être personnel, je lui donnais mon total accord pour qu’elle les posent en toute tranquillité et lui certifiant que j’y répondrais au mieux tout en la prévenant aussi que je ne pourrais bien sur pas tout dire puisque j'étais en ce moment sur une enquête et qu'il était hors de question que je la mette en périls même pour une, qui sait, future très bonne amie et collègue. J'étais une fière représentante de la genre féminine. Dans le monde d’homme dans lequel je vivais et évoluais tout les jours en ayant fait le choix d’être flic, rien ne m’avait jamais été offert sur un plateau. J'avais du me battre jour après jour pour arriver là ou j’étais aujourd’hui, respectée de tous pour mes différentes affaires menée d'une main de maître. C'est ce qui me poussait aussi à venir en aide a cette jeune femme qui désirait elle aussi être de celles qui comptent, qui sont dans l'action. C'était mon moteur quotidien : être capable de rendre le monde en quelque sorte meilleur. Je lui disons donc qu'elle n'avait pas a s'en faire, qu'elle pouvait absolument poser toutes les questions qu’elle désirait. Je l’y encourageais même. J’étais prête a tout lui dire, dans la mesure de mes libertés et sans me mettre en danger. « La première chose qui me vient à l'esprit, c'est comment se sont-on lorsqu'on finit par tisser des liens dans un clan/gang contre lequel on se bat ? Je veux dire, est-ce que l'ampleur du mensonge peut t'affecter ou t'affecte quelques fois ? » Voilà sa première question qui n'est vraiment pas la plus simple mais j’avais accepter d’être totalement honnête avec elle et de répondre à toutes ses questions. Je me calais bien comme il faut sur mon siège en buvant mon café petit a petit. Je me mis à rire doucement. « Et bah, t’y va pas de main morte ! » Je lui souris, pour lui faire comprendre que je ne lui en veux vraiment pas. Je réfléchis alors vraiment a la question. Je passais une main dans mes cheveux, les mettant sur un côté, en cascade sur mon épaule. « Quand tu passe plusieurs semaines voir plusieurs mois avec les mêmes personnes, il est clair qu'au bout d'un moment tu commence a être proche de certaines personnes. Faut pas oublier que dans ses groupes : ils ne sont pas tous de gros vilains. Certain mériterait même qu'on les extrade de ses groupes .... Et dans ses cas là, oui le mensonge dans lequel tu es, dans lequel tu vis devient ta prison. Tu ne peux rien faire pour aider une femme qui se fait cogner sous tes yeux pour rien, tu ne dis rien quand un des gars est remis dans le droit chemin alors qu'il avait plus l’air d’un enfant que d’un caïd ... Ses personnes méritent notre aide et c'est en bouclant l’affaire qu'on y arrive. Alors tu te mords la joue et tu attend que ça passe ... » Lui répondis-je le plus honnêtement possible en refoulant des tonnes d’images qui me revenaient en mémoire. « Pour les vrais méchants c'est pareil ... Il reste humain et c'est d’ailleurs par ce qu’ils le sont qu'on finit par les avoirs. Il est vraiment parfois difficile de discerner le vrai du faux, les gentils et les méchants quand tu commence a les connaître. On est tirailler entre nos sentiments qui s’installent forcément et notre devoir. Ca peut vraiment être compliqué ... » Concluais-je ma tirade. Je finissais ensuite mon café pour réhydrater ma bouche après avoir autant parler. Ce n'est pas une chose facile qu’être sous couverture et parfois ça déraper. On oubliait la raison de notre venue. Les sentiments prennent le dessus. Jamais cela n'avait été jusqu'à la pour moi mais oui, les sentiments étaient la, forcément. |
| | | | | | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|
|