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 jaaneman (luke)
i'll be fine once i'll get it, i'll be good

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Anonymous
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Mer 28 Mai - 9:44


Jaaneman ; जानेमन sanskrit,
(n.) (phr.) lit. "soul of me" ; gender-neutral word for sweetheart, lover or darling.



New Delhi, 11 AM. J'ai décidé d'être égoïste. D'oublier les autres à la place de m'oublier à travers eux. Sur un coup de tête, j'ai proposé à Luke de partir à des années lumières de la vie San Franciscaine. En Inde. Loin de la beauté lisse des États-Unis. Je voulais lui montrer cet endroit si spécial à mon cœur, la diversité invraisemblable de sa culture et la générosité immense de son peuple. L'Inde, pour moi, est une sorte de refuge, un lieu exceptionnel qui me permettait de me ressourcer. Mon océan de vitalité secret et adulé. Aussi impossible que cela puisse paraître, Luke et moi sommes issus d'un milieu très aisé. Nous avions pourtant été éduqués dans l'ouverture d'esprit la plus totale et aujourd'hui, nous nous servions inconsciemment de ce que nos parents nous ont appris au cours de notre évolution. Ce qu'ils sont et ce qu'ils ont été inspirent nos choix de vie. Je désirais dévorer le monde, l'avaler entièrement, attacher mes prunelles à chaque nuance de peaux, effleurer du bout de mes doigts autant de civilisations que possible. L'ailleurs m'attire comme une abeille est attirée par l'odeur du miel. Le bonheur, pour moi, se trouvent dans d'autres horizons. Alors je suis partie, sans prévenir qui que ce soit à San Francisco. Je suis partie parce que ça ne me suffisait plus. Il me fallait toujours plus de couleurs, toujours plus de connaissance. Mes tympans étaient avides de sonorités étrangères et mon âme mourrait si on lui interdisait de s'imprégner de nouvelles évasions.

Ma première idée avait été de partir seule mais après en avoir discuté avec Luke, je me suis dit que l'emmener avec moi guérirait un peu nos blessures. Mes parents possèdent une maison à New Delhi. C'était donc notre premier arrêt. En descendant de l'avion, nous sommes directement allés chez moi pour y déposer nos affaires. La chaleur me paraissait presque suffocante. Je savais pourtant que ce n'était l'affaire que de quelques jours. Mon corps avait simplement besoin de s'acclimater. Déjà l'émulsion de la ville avait chatouillé mon ventre rond de plusieurs centaines de frissons. C'était comme reprendre une énorme bouffée d'air après avoir eu la tête sous l'eau durant plusieurs jours. C'était revenir à la vie. Aujourd'hui, plus que jamais, je me rends compte du degré de censure de la société. Ils tentent de nous imposer un mode de vie, de nous paralyser dans la nécessité du travail, des apparences et du besoin matériel. Trop de gens croient que voyager est impossible mais c'est faux. Pour voyager, il suffit de se lever et de marcher. D'avancer simplement car le monde est ouvert à tous. On nous impose un protocole à suivre, des règles ; j'emmerde le protocole et les règles. J'emmerde tout ceux qui osent tenter de me mettre en cage.

Une fois nos affaires déposées, je n'ai emporté avec moi que mon sac en bandoulière multicolore. La crème solaire étalée sur ma peau, les lunettes de soleil sur le nez. Luke, lui, a pris son appareil photo. Ça me faisait sourire légèrement car des choses à photographier ici, il y en avait des millions. C'est certainement la raison pour laquelle je ne prenais pas le mien ; je ne saurais jamais m'arrêter. Luke a voulu monter en pousse-pousse. J'avais un peu râlé car je culpabilisais. Ça l'avait fait rire et moi aussi, au final. Il s'était rattrapé en le payant beaucoup plus que la somme demandée. La première chose qu'on a voulu aller voir été le Qûtb Minâr qui est une immense tour aux couleurs de terre rouge datant de plusieurs siècles déjà. Le site contenait une mosquée dont les détails étaient encore clairement visibles, sur lesquels je me suis longuement arrêtée ainsi que le tombeau d'Iltutmish et d'autres bâtiments tout aussi anciens. J'étais tellement fascinée que je n'ai plus prêté aucune attention à la lourde chaleur de Delhi. On a beaucoup marché, parfois en silence. Parfois à discuter. Le chant des oiseaux accompagnait merveilleusement bien mon humeur. Ce genre d'endroit m'apaisait énormément pour une raison abstraite. Il n'était question que d'émotions instantanées, diluées dans le temps. Il fallait être capable de les attraper au vol et de les laisser s'en aller. Sentir la pierre brûlante sous ma paume nourrissait mon imagination de façon indescriptible. J'ai la nature dans le sang. Mes sens en éveil ont constamment besoin d'être stimulés et me pousse à la créativité, sous n'importe quelle forme.

Au bout de quelques heures, nous avions décidés de nous perdre dans le cœur de la ville, dans le Delhi brut. Intense, occupé et assourdissant. Celui où la musique, le dialecte sanskrit et les odeurs culinaires se mélangeaient constamment. Le meilleur endroit pour ce genre d'escapade est le sadar bazaar. J'ai donc amené Luke jusqu'à ce lieu multicolore. À l'intérieur de ce marché, les gens étaient pratiquement entassés. L'organisation laisse clairement à désirer mais c'est justement ce désordre qui attire l’œil, qui impose la simplicité. L'odeur des épices, de la nourriture, de l'encens et des huiles essentielles me prenaient directement aux narines. Et ça ne faisait qu'élargir un peu plus mon sourire. J'ai acheté une robe, lui a acheté divers choses pour sa famille puis je l'ai  emmené chez une artiste traditionnelle du henné. Elle a dessiné mes mains ainsi que mes pieds et elle a longuement hésité en observant Luke, vu qu'il est tatoué de partout, pour finalement dessiner sur le peu d'espace qu'il y avait sur son ventre. Ça nous avait fait beaucoup rire. Après ça, nous avons continué à marcher longuement pour finalement aller manger. Je lui ai fait découvrir des plats, qu'il a aimé et dont j'ai énormément profité. La cuisine indienne n'avait rien de commun avec les autres et elle était excellente.

Voguer dans ces rues est une expérience en soi. Les différences se mêlent aisément, tout semble être harmonie malgré le brouhaha. Au plein milieu de l'une d'entre elle, un groupe de jeunes femmes dansaient le bharata natyam qui est une des danses les plus traditionnelle en Inde. Luke m'a fait danser au bout de quelques minutes, même si c'était n'importe comment et je me sentais complètement heureuse pour la première fois depuis un bon bout de temps. Ensuite, on a pris la direction du  Rashtrapati Bhavan, qui est le palais présidentiel. Les hindous l'illumine une fois la nuit tombée et je pense que c'est ce qui attirait le plus Luke. Lorsque nous sommes arrivés, nos yeux se sont naturellement agrandis car c'était vraiment sublime à regarder. On s'est posé là durant un long moment, à profiter de la vue et de la fraîcheur nocturne. On y a aussi laissé des bougies et on a fini par rentrer à la villa. J'étais épuisée alors après m'être rafraîchie et m'être déshabillée, je me suis rapidement endormie.

Ce matin pourtant, je suis la première levée. Luke dort encore, je l'observe quelques minutes avant d'embrasser ses lèvres. Je me détache doucement de ses bras afin d'ouvrir un peu plus la porte du balcon qui était déjà ouverte. La chaleur était déjà imposante. La fraîcheur du marbre soulageait mon étouffement. Après une douche froide et rapide, j'ai enfilé une robe ample et légère puis je suis descendue dans la cuisine en sortant des fruits frais du frigo pour les couper et en faire une salade. Je sortais ensuite les ingrédients pour préparer du Nimbu Paani, une boisson fraîche au citron qui était parfaite pour se réveiller lorsqu'il faisait aussi chaud. Je pressais la lime pour en extraire son jus, la mélangeait avec du miel et de l'eau sortie du frigo. Je la versais dans les verres, dans lesquels j'ajoutais des glaçons et terminais la préparation avec une pincée de sel. J'ai sorti les naans du four, des galettes de pain et le nutella. J'ai tout mis sur un plateau et je suis remontée à l'étage pour l'apporter dans la chambre. Luke était réveillé. J'ai posé le plateau sur le lit et je l'ai regardé en lui souriant. Bonjour, j'ai fait le petit déjeuner pendant que tu dormais. Je lui vole ses lèvres un moment puis j'attrape un petit bol pour me servir de la salade de fruits. Tu me diras si t'aimes la boisson ! C'est un truc d'ici. Je mange quelques fruits et je le regarde en m'installant confortablement dans le lit. Je me sens moi-même à nouveau, je me sens libre aussi et c'est avec lui.
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Anonymous
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Mer 28 Mai - 22:22





Des hématomes incompréhensibles étaient apparues, des bleus, trop bleus qui s’éteignaient dans l’aphasie de ma bouche. Tenir, ne pas tomber. Les troubles me font me ramasser. Je suis pas l’idéale. Je suis loin des idéaux. Je ne veux pas être un idéal. Mon cerveau fonctionnait de plus en plus lentement. Pas envie de bouger de là. Pourquoi faire je sais pas ? Je suis plus blasé qu’autre chose. Blasé des gens, blasé de bouger. Le peuple n’éveille pas mon intérêt, c’est le contraire il me donne envie de gerber lentement sans raison et avec un trop plein de raisons. Ce peuple là, n’est pas le mien. J’ai besoin de me nourrir intellectuellement très profondément, c’est toujours un fait avéré, si je n’apprend pas comme je dois manger, je fini en anorexie. J’avais arrêté de lire, j’étais incapable de me plonger dans un livre car ma concentration incapable de se fixer sur quoique ce soit. Un film ? c’était encore pire. Il était rare que je n’appuie pas sur pause, que je me casse et que je revienne le finir un jour. C’était ce qui ce passait actuellement a San Francisco, je me perdais je me sentais juste attaqué. J’observais beaucoup, comme si je sortais de mon corps pour prendre du recule. Un sentiment anorexique de la vie, Madaleane était la seul source de soleil que je possédais et on s’accrochait l’un à l’autre pour ne pas s’éteindre mais on était fatigué. Clairement on était épuisée et ça se ressentait également dans notre couple. Je me refusais de la perdre. Noah grandissait à l’intérieur de ses entrailles, l’imprévu mon fils. Inattendu mais aimer de toute mes forces. Pour lui on essayait la stabilité, ça nous ait apparu comme une solution. Une mauvaise solution car on se sentait tous les deux crever.


Le berceau de mon enfance est remplie de bride de voyage, j’ai grandi comme on vit dans une tribu. J’y suis attaché comme personne ne pourra jamais le comprendre et bien sur plus fort que je ne pourrais jamais l’exprimer. Il y avait bien plus qu’une histoire de sang dans cette histoire car on avait pas forcément le même sang qui coulait dans nos veines mais tout cela restait très spirituel. Même si on vivait notre vie de notre coté, je ne pouvais supprimer cela de ma vie.Chacun de ses membres à une importance considérable a mon squelette, c’est bien pour ça que parfois je m’emporte très facilement quand il est question de l’un d’eux. C’est dans ma nature et il est impossible d’aller contre sa propre nature, d’être contre soit même. C’est un suicide mental. Mon père et mon oncle en chef, on les suivaient plus petit. Ce sont des aventuriers, ils nous on former à l’être inconsciemment. On vivait parfois de rien, intégré dans des cultures pour apprendre à les connaitre ne serait-ce que pour quelques mois, voir leurs rites, leurs cultures. L’immersion la plus total dans la vie dans la société, dans la psychologie du monde et inscrire leurs histoires, découvrir des monuments et comprendre leurs fonctionnements. Revenir à la vie européenne après ça était toujours un choc. C’est pour ça qu’on passait forcément par la case Valkeera avant d’aller se perdre dans les méandres de la jingle. J’ai pas l’air quand on m’aperçois comme ça d’être issus d’une famille qui vit dans un château. Tout ça c’est parce qu’on respire la simplicité, tous autant qu’on est. C’est un paradoxe qui tremble parfois entre les murs, les jugements peuvent tomber, ça m’est égal. Je ne suis pas un fils à papa, ni un connard qui dénigre sa famille. Madaleane aussi, on se doutait de rien car on disait rien. On était pas du genre a exposer mais a vivre dans la simplicité c’était ce qui me plaisait aussi. On était très indépendant également.  

Madaleane ne le dira certainement jamais a personne d’autre mais elle a vécu la ou personne ne vivra, dans des terres saintes presque invisible pour les hommes. Sa soif de vie m’avait frappé à la gueule, elle m’avait donné une claque comme jamais, les tourbillons avaient fait avancer et reculer les choses. Elle m’a dit qu’elle voulait s’en aller. J’ai compris. Sans moi. J’ai eu des épines qui se sont enfonçaient mais dans le fond je comprenais qu’elle avait besoin de se retrouvait et qu’elle semblait étouffer de cette situation. Et puis elle m’a invité avec elle, j’ai tout de suite accepté et je me suis précipité de faire mes affaires. Forcément. Je pense que j’en avais besoin. J’avais besoin que ses mots sortent de sa bouche et je pense aussi qu’inconsciemment ce que m’a famille m’a transmit reste vivant dans mon fonctionnement et ça tombe bien car Madaleane aussi. On était pas prés pour resté enfermé dans une ville, rester enfermé dans les remparts d’un cercle qui ne nous appartient pas. Je pense aussi qu’elle avait besoin de solitude parfois tout comme moi. Il n’y avait rien de mal à vouloir découvrir le monde. Elle a cette connexion avec la nature qui est assez troublante pour moi. Cette façon d’être connecter avec les éléments comme si ils étaient une extension d’elle même. Personne a ma connaissance n’avait se rapport là, ce qui fessait d’elle unique dans mes pupilles.

Avant de partir, Madaleane et moi avions été chez le gynécologue pour une échographie. Quand je l’ai vu à travers l’écran, bêtement j’ai eu du mal à en croire mes yeux. Je devais avoir l’air d’être complément allumé mentalement mais ça m’était égal. Après autant de jour, je pouvais voir mon fils qui grandissait en Madaleane. J’ai jamais vécu une sensation si étrange que celle-ci. Qu’il venait de nous. C’était de plus en plus concret. Et je venais de le rencontrer via une image, voir ce qui se passait à l’intérieur du ventre de Madaleane était fascinant. J’avais tendance à laisser mon imagination voguer sur ce qu’il pouvait bien faire, bien ce passer, ce qu’il entendait aussi mais c’était complexe pour moi parfois de savoir ce qu’il fallait faire, ce qu’il fallait lui donner. J’avais essayé jusqu’ici de prendre soin de Madaleane et lui apporter ce dont elle avait besoin même si ce n’était pas forcément suffisant. Les changement de sont corps la troublés réellement, sa me troubler aussi de façon extérieur mais elle portait bien la grossesse son visage était rayonnant elle n’avait pas de marque, elle restait fine avec son ventre arrondie bien sur mentalement c’était une épreuve mais je la trouvais courageuse.


Après des heures des de vol vers New Delhi nous sommes arrivé chez elle, dans la maison de ses parents. Sa me fessait plutôt étrange de découvrir cette endroit car elle m’en avait déjà parler alors j’avais imaginé. Après avoir installé nos affaires, on est parti se balader. On s’est parler, de nos façons de voir les choses et les mots qui sont sortis de sa bouche m’ont touché car je me sentais réellement de lui en parler.  Mes tendances d’huitres galeuse disparaissaient  sa me fessait foutrement du bien d’être ici, la chaleur était tellement plus forte aussi mais c’était comme reprendre de l’air après un temps en apnée.  Le  Qûtb Minâr, je me suis senti impressionné par les détails encore présent dans la pierre, les arabesques sculpté sur la pierre vivait encore. Nous sommes entrée dans la mosquée, je me suis senti petit et curieux de leurs cultures. On a discuté de tout ça, la encore elle m’a confier des secrets de la civilisation. Nous sommes allée dans les rues et le visage des personnes étaient tellement plus sensible. Leurs teints halés me rappeler celui de mon père et je me sentais comme un aventurier à découvrir des pépites dans chaque recoin. Les odeurs amorcées notre curiosité a chaque coin, je prenais des photos des personnes et puis Madaleane m’a dit qu’elle voulait faire du henné alors nous sommes allée voir une dame, qui je pense c’est un peu foutu de moi parce que j’étais tatoué de partout mais sa nous a fait rire et puis en voyant sa création sur Madaleane. La femme m’a ensuite fait le ventre car c’était le seul espace réellement disponible. Elle m’a fait découvrir des plats, c’était impressionnant car elle les connaissait tous. J’ai suivis ses conseils et mes papilles gustatives ont explosé. C’était foutrement bon.

Peu à peu je me suis sentis redécouvrir les lueurs de nos débuts, je m’amusais à la fixer et je me suis mis a admirer sa passion pour les spectres colorés, l’essence de la vie qui la secoué les crucifixions des complications. La simplicité me murmurer de ne plus regarder nos blessures, nos fêlures et s’attarder juste sur l’instant qui ne se mourrait pas, l’infini de ma mémoire s’incruster de saveur et d’une adoration pour les sensations oubliées. Une enfance morte et assassine, fessait place à une enfance d’esprit. Je l’ai fais danser n’importe comment dans les rues de New Dalhi en regardant les danseuses en l’imaginant elle même faire cette danse quand elle ne sera plus enceinte. C’était tellement mieux que les convulsions de fessier vulgaire des autres femmes.  Je semblais reprendre des forces. Et puis nous avons était voir le palais illuminé ou on n’a mis des lumières sur l’eau pour elle, pour noah ainsi que pour moi. Après ça nous avons était boire un thé, je la retrouvais et je ne pouvais m’empêcher de la fixer avec l’envie qu’elle reste a travers mes rétines abimées. Nous sommes parties nous coucher après cela. Pour la première fois depuis longtemps, je me suis senti serin.  Sans les troubles, sans la peur qui me démanger les reins, sans avoir le stress dans l’estomac qu’elle puisse s’éteindre. Sans cauchemars, je me suis laissé emporté par des vapeur d’un crépuscule parallèle.


Ses lèvres se sont glissées sur les miennes, j’ai profité de la finesse de cette douceur suspendu et puis Madaleane a disparu, je me suis étendu comme si le métal de mon cadavre avait fondu sous la chaleur. Elle est revenu avec une de ses robes que j’aimais temps. Mes lèvres se sont ouvertes lentement pour s’étendre bêtement. Bonjour, j'ai fait le petit déjeuner pendant que tu dormais. Je me suis senti chanceux.  Ses lippes se sont promener encore une fois sur les miennes et les miennes n’ont fait que continuer ses mouvements en rigolant et en profitant encore et toujours. Elle a déposé le plateau Tu me diras si t'aimes la boisson ! C'est un truc d’ici.  Je souris Merci ma chérie. Elle m’a surpris car je ne m’y attendais pas. Je commence par la boissons et je sens la saveur du citron grimper dans ma bouche. Sa me rafraîchissait et j’adorais les boissons au citron en général. Je goute également la galette de pain et je lui en ai mis sur la bouche en rigolant. Je l’ai serré contre moi. Tien pour toi et noah. j’avais la fâcheuse habitude de me dire que tout ce qu’elle mangeait, lui aussi il s’en nourrissait. C’était autre chose que le vinaigre. J’ai gouté tout ce qu’elle avait préparé en dégustant comme un prince. Je suis gâté . Je fixais ses cheveux, les traits de son visage et pour finir me perdre dans le creux de ses yeux. Sa me fait plaisir, c’est très bon. J’ai mis le plateau un peu plus loin et je me suis installer sur elle en la regardant toujours. Qu’est ce qu’on fait aujourd’hui Melle Baker ? car oui, c’était encore mademoiselle, un jour quand on sera près ça sera Madame Vladix mais on avait décidé de prendre notre temps aussi, les épreuves qu’on avait vécus ne me fessait que me confirmer que je voulais l’avoir de cette façon avec moi car entre nous il y avait de la vie et nous arrivions a vaincre nos démons même si ça prenait du temps, même si c’était douloureux, pour elle, j’étais près a les affrontées. Pour aucune autre, je n’étais près a subir, a affronter aussi. Elle me donnait une force incomprise. Madaleane me donnait la force de vivre sans s’en rendre compte car j’ai toujours eu dans l’esprit de tuer la vie. Je l’embrasse, un peu plus fort en caressant les courbes de son visage fin, je m’enfuis dans notre étreinte dans une aube forte qui s’amorçait déjà dans la pièce. Ses différences séduisaient mon univers, charmait mes creux et décorer mes os. Mes dents se sont accrochés sur ses lèvres, en prenant ses mains colorés. Je nous sentias comme un phoenix qui venait de renaitre et sa me remplissait de milier d'émotions. Je profitais, oui encore sans m'arrêter.



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Anonymous
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Dim 8 Juin - 20:28


Mes chimères, autrefois pleines de couleurs et d'étoiles, se sont métamorphosées en titans monstrueux. Le labyrinthe des contrastes dans lequel je me perdais compressait mes poumons avec une violence que les mots ne pourraient jamais décrire. La tristesse. La profonde et lourde tristesse s'était emparée de mes membres afin d'enfoncer mon corps dans les abysses d'un océan trop noir et trop froid. Je me suis sentie comme dans un mauvais film, l'écran brouillé crachant des sons difformes en raison de la neige pixelisée. Aujourd'hui, je me sentais un peu mieux. Moins lourde de cicatrices. Les bleus à l'âme s'effaçaient lentement. Je le regardais avaler son déjeuner en terminant mon petit bol de fruits et de mâcher le morceau de pain qu'il m'avait tendu. Ça m'a fait rire avec lui car je savais que c'était plus pour Noah que pour moi mais ça me plaisait. J'attrapais mon verre pour en boire une longue gorgée avant de le reposer. La chaleur s'amusait à flirter avec mon épiderme. À la place de m'en sentir dérangée, j'appréciais les lueurs du soleil qui brûlait déjà beaucoup. Luke s'est positionné sur moi, en faisant attention à ne pas trop me compresser et me demandait ce que je voulais faire aujourd'hui. Mais il ne m'avait pas vraiment laissé le temps de répondre.

Ses lèvres accrochées aux miennes me faisaient frissonner car je m'en sentais proche à nouveau, car la distance se dissipait lorsque nos langues s'échangeaient la tendresse. Je l'embrassais un peu plus à mon tour, laissant nos mains s'emboîtaient l'une dans l'autre. Personne n'a jamais été aussi proche de moi, si ce n'est que Noah à présent. Les cacophonies brisées se faisaient silencieuses et nos respirations se nourrissaient entre elles instinctivement. Je prenais plaisir à goûter ses lèvres, encore et encore sans en ressentir une quelconque lassitude. Ce qu'il y avait entre Luke et moi transpirait de sincérité et qui sait à quel point ce genre de relation est rare de nos jours. Je profitais de notre étreinte au maximum, récupérant mes mains pour caresser son visage ainsi que sa nuque. Personne n'a réussi à m'atteindre comme Luke a pu le faire. Il était le premier et peut-être le restera-t-il toujours.

Profiter de cette proximité retrouvée jusqu'à ce qu'elle s'évapore est la seule chose qui m'intéresse réellement à cet instinct. Je me détache légèrement de notre baiser, pour observer durant quelques secondes les courbes pleines de ses lèvres. Mes prunelles remontent pour s'enfoncer dans les siennes et un sourire se peint sur mon visage. Je ne sais pas. J'ai plein de choses à te montrer. Dis-moi ce que tu voudrais faire. Mes caresses se perdaient dans sa chevelure alors que son odeur emplissait mes poumons avec la sérénité. New Delhi débordait de trésors dans lesquels j'avais adoré me perdre et je comptais bien lui faire profiter de quelques uns d'entre eux lors de notre séjour.
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Anonymous
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Mer 11 Juin - 18:57


Ne pas sortir les mots parfois me perfore tout entier mais quand ceux-ci heurtent trop fort par une colère vomitif, incontrôlable j’essaie de les garder plus profondément en moi. De la bille scabreuse, des choses qui s’échappent de ma bouche sans les pensées incohérentes juste parce qu’une voix me gueule à l’intérieur de mon être que la douleur s’enchaine trop vite trop fort et que mon contrôle n’existe plus. Aimer de cette façon, l’aimer plus que je ne m’aimes, la vouloir plus fort que la terre. Ses sauvageries de mes égouts combats mes nerfs dissous sous le fumer d’un comportement inapproprié. Mon identité inconnus s’embrase sous la folie. Madaleane est capable de déchiré ma raison d’un regard. Elle est capable et j’ai voulu la protéger de moi même et en fessant ça j’ai oublié que la protéger de moi, c’était l’éloigner de moi. J’étais en train d’arraché une partie. Ce qui signifiait de la perdre et sa j’en prenais seulement conscience maintenant, à l’instant. Les erreurs parsèmes mes routes avec l’innocence d’un regard maladroit. D’un putain de maladroit. Madaleane restait mon évasion dans les murailles indolentes formé par les événements, je ne voulais pas qu’on s’effondre dans les vides des silences. Qu’elle puisse penser qu’elle me laissait totalement indifférente me dévore de nausée contre moi même. Une rage incontrôlable car elle était le Munkwon dans les souffles de mon existence noir et même dans le soleil les spectres des couleurs restaient vivante. Les maux délavées pouvaient bien aller s’enfoncer dans les tréfonds, je voulais la posséder, habiter en elle et illuminer les crépuscules des nations qui la fessaient vibrer. Pour une fois dans ma vie, la lueur n’était plus une aspiration, une illumination ou un désir, c’était ce que je choisissais d’être et c’était le plus important.


Les méandres des nombres, des heures s’enfilaient dans les creux de l’attente, je ne voulais pas qu’elle se mette dans une position d’invertébré mais plutôt qu’elle marche a mes cotés, qu’on court et qu’on s’échappe dans les feux. Inconsciemment, je cherchais l’absolutions a travers le creux de ses lèvres, arborant une danse avec sa langue qui s’attache à la mienne. Brulantes dans une chaleur matinal. Unifié contre ses phalanges. Mes reins malades qui frissonnent et le tambour qui cogne dans mon thorax encore et encore sans s’éteindre face à elle. Madaleane est belle et mon étreinte me tatoue à elle bien plus fort que toutes ces encres encoder dans les parties de mon corps. L’accord. Ses mains s’attachaient à mon visage éphémère, transformant mes pupilles en éternité. Imprimer ses iris dans chaque coin de ma mémoire pour un jour pouvoir lui dévoiler les proses qui coulent l’obscurité. Elle calmait mes souffles de caresses innocente, remplie d’une pureté presque déconcertante. Ces gestes me touchaient bien plus que le corps. Mon cortex semblait dans une paix en bannissant mes guerres. Je sens les coups de mon fils qui s’amuse à chaque fois à taper son ventre quand je pose mes mains sur son ventre. Elle se détache un peu. Je ne veux pas mais je la laisse faire.

Je l’admire comme on se questionne sur une oeuvre d’art, son sourire s’affiche et vient directement se planter dans mes tombeaux pour faire fleurir la liberté. Je ne sais pas. J'ai plein de choses à te montrer. Dis-moi ce que tu voudrais faire. Ma seul envie c’était de tout voir, apprendre avec elle différente choses qui puissent nous faire grandir et s’attacher l’un a l’autre pour faire taire la mort. Je la porte en la tenant bien pour la mettre sur ses deux pieds en rigolant parce qu’elle restait toujours aussi légère et que ses bras s’étaient mis à enlacer ma nuque. J’ai déposer mes lèvres sur les siennes légèrement cette fois, juste parce que je ne pouvais pas m’en empêcher. Je passe à la salle de bain parce que je dois sentir le chacal avec la chaleur et tu vas tout me montrer parce que tout ce que je veux voir c’est tout ce que tu as me montrer. Je claque légèrement ses fesses en lui souriant. Puis je me dépêche d’aller à la douche, l’eau froide vient calmer la chaleur de ma peau et puis je m’habille rapidement, je prend mes affaires et de l’eau. Oui j’avais pas oublié ce qu’elle avait dit sur l’eau. Aller go on y va, je prend sa main pour qu’on sorte de sa maison. Je te suis, épate moi encore, j'aime bien ça. C’est la vérité car la première fois que tu l’avais vu tu avais su qu’elle était différente et indirectement elle avait su toucher ce que personne d’autre n’avait réussi a atteindre. Ses mystères t’intriguaient toujours autant que ça soit dans ses connaissance ou dans sa personnalité.
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Anonymous
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Jeu 26 Juin - 13:05


L'imaginaire inconscient qui m'habitait autrefois se dissipait sans que je n'arrive à le retenir. Statique, je restais figée dans les contradictions qui peuplaient mon esprit ces derniers mois. Les bleus à l'âme devenaient lancinants et ma vie avait attrapé l'ennui comme d'autres attrapent une grippe. J'aurais voulu fuir et tout détruire pour reconstruire mais j'étais incapable de faire le moindre geste. En venant en Inde, j'ai pris la décision d'étouffer mes maladies. Des les perforer à l'aide d'indifférence et déni. La lassitude me lacérait entièrement. Vivre sa vie sans la vivre, la laisser simplement passer. Le pire, c'est que je m'y suis attendue. Toutes mes forces se sont évadées dans un espace vide, fermé par les murailles de la déception. Mon courage n'était plus qu'un souvenir décadent, persécuté par des souvenirs trop vivants et forts. Lorsque j'ai rencontré Luke, je savais que nos chemins allaient rencontrer cette montagne impossible à franchir. Ce colosse de regrets aux larmes acides, trop lourd pour être soulevé.

L'ignorance s'est tatouée silencieusement et les promesses ont volé en éclats sous des coups de tonnerre étouffés. Ma colère refoulée, j'étais simplement en train de devenir l'opposé de tous mes principes. Je n'étais plus moi-même et je ne parvenais pas à retrouver les morceaux de la fille aimante et joyeuse que j'étais auparavant. Je ne cessais de penser à la fuite, constamment. Comme s'il s'agissait d'un miracle impossible à atteindre, n'existant uniquement qu'à travers mon esprit confus. Il est parti à la douche alors que le déluge de mes pensées me défiguraient à nouveau. Mon silence finira certainement par me perdre. Les mots sonneraient difformes et rien ne serait compris alors j'enterrais les blessures dans les cavités les plus profondes de mon être. Quitte à ce que l'aphonie nous tue. La mort lente.

Pensive, j'ai débarrassé ce qui nous a servi de petit-déjeuner et j'ai attendu. Quand il est revenu, il a pris de l'eau. J'ai attrapé mon sac en bandoulière et nous sommes sortis dehors. Je ne disais rien, je me contentais de regarder tout autour de moi, en profitant au maximum de ce que ce voyage pouvait m'apporter. Ce n'était pas tous les jours que je revenais ici. Aussi important que ce soit cet endroit à mes yeux, il restait à l'autre bout de l'endroit où je me suis établie. Des mélancolies acides me parcouraient sans que je ne puisse comprendre pourquoi, j'avais l'impression d'avoir perdu mon chemin en oubliant simultanément que je n'ai jamais été du genre à suivre des routes toutes tracées. Je l'ai emmené jusqu'au métro. Les jardins de Lodi étaient certainement un de mes petits paradis sur terre. Tout était vert et naturel. Tout était vrai et pur. C'était l'endroit vers lequel je me dirigeais. Nous avons pris le métro pour en ressortir après quelques arrêts, on a attrapé un pousse-pousse qui nous a déposé devant l'entrée. Ce sont les jardins de Lodi. Je le regardais tout en marchant, attrapant une bouteille pour me rafraîchir. Un de mes endroits préférés.
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jaaneman (luke)

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